• <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La curiosité est un des plus grands dons que Dieu ait fait à l'humanité. Sans cette qualité primordiale, rien ne ce serait accompli sur terre. Jugez-en : ils étaient forcément curieux les hommes qui s'aventuraient au delà des limites restreintes de leur chasse ou de leur pêche, curieux aussi ceux qui s'élançaient dans des embarcations plus ou moins stables, sur des flots plus où moins décidés à les supporter, dans le seul but d'aller se rendre compte de ce qu'il y avait plus loin, curieux sans nul doute ceux qui escaladaient les montagnes pour découvrir des vallées cachées derrière elles. Or avec ce goût des déplacements, cet attrait des voyages, naquirent leurs indispensables compagnons, les bagages.

    <o:p> </o:p>Dès les plus anciens temps, l'homme est suivi par eux comme par son ombre, en moins léger, et il ne peut faire sans eux le moindre pas. On ne peux en effet imaginer un audacieux, quel qu'il soit, partant vers des lieux inconnus, pour un temps imprévisible et se mettant en route les bras ballant sans rien emporter sur son dos ou au bout des ses doigts!

    <o:p> </o:p>Il fallait donc s'employer à résoudre l'inévitable transport de certains objets : le moyen de locomotion commanda la solution. Ceci est encore  aussi vrai aujourd'hui que sous les Pharaons. Il semble en effet  que ce soient les Egyptiens, qui organisèrent réellement  "le bagage" et cela grâce au bois dont ils étaient d'habile artisans. Bien sur on utilisa des peaux d'animaux transformées en sacs, enfilées sur des perches soutenues sur les épaules (Chine et indiens d' Amérique du Nord) la besace avec l'appréciable équilibre de poids que donnaient ses deux poches et bien d'autres méthodes encore. Mais en Egypte, les chars et attelages pouvant transporter des poids lourds, on construisit des caisses qui ornées, peintes, enluminées, reçurent, quand elles furent munies d'un couvercle, le nom de coffres ceux-ci servaient dans les hypogées à renfermer les objets utiles ou précieux que les momies devaient avoir sous la main. Ils furent adaptés à l'usage, plus réel des vivants, d'abord chez eux, puis à l'occasion de leurs déplacements. Idem en Occident, durant les premiers siècles de notre ère et ensuite au Moyen Age, le meuble par excellence était aussi le coffre.

    <o:p> </o:p>Très encombrant et extrêmement lourd, on prit l'habitude de fabriquer des caisses spéciales pour les voyages, prenant de la personnalité elles se transformèrent en "bahuts". Le bois ou l'osier étaient recouverts de peau, revêtus de cuir, garni de clous et de pentures de fer ou de cuivre, le couvercle était bombé. Le nom est venu du latin " bajulare" qui signifie transporter. En même temps, la ferronnerie et la serrurerie combinèrent des fermetures compliquées et secrètes, garantie de sécurité en voyage.

    <o:p> </o:p>Bientôt naquit la corporation des "coffretiers", Henri IV, leur donna des lettres de patente en 1596, qui travaillaient pour les voyageurs comme pour les gens de guerre.

    "les malles devaient être de bois de hêtre neuf et sans ourdissure, dont les joints fussent au moins éloignés d'un pouce, bien cuirées partout d'une toile trempée de bonne colle : le cuir qui les couvrait devait être de pourceau ou de veau, passé à l'alun et tout d'une pièce ; elles devaient  être ferrées de bon fer blanc ou noir avec plus ou moins de bandes suivant leur grandeur"<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>L'avènement du carrosse marqua une évolution et surtout l'apparition  de nouveaux bagages : il permettait de se déplacer guère plus vite, mais plus confortablement, et si les malles suivaient plus lentement, à grand renfort de charrettes et de laquais, il fallait se munir de quelques objets nécessaires, d'où le nom dont furent baptisées ce que nous appellerons des trousses de voyages.

     Ces nécessaires, sous forme de mallettes comprenaient  tout ce qui était utile pour faire sa toilette, on trouvait aussi de la vaisselle et des couverts pour le souper, un bougeoir, destiné éclairer la table de nuit, des tasses pour le petit déjeuner. D'autres écrins contenaient, l'écritoire, l'encre, les plumes et la poudre d'or. Tous ces objets bien sur dans un raffinement de luxe, car la mode  s'en était vite mêlée.

    <o:p> </o:p>Plus tard sur les diligences qui permirent des déplacements mieux organisés, les voyageurs plus modestes, n'avaient pas avec eux de luxueux nécessaires. On voyait des bissacs ou des baluchons. Les malles étaient empilées sur l'impériale et recouvertes d'une bâche en cuir.

    <o:p> </o:p>


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  • LES GUIDES ROUTIERS<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>
    Si aujourd’hui nous pouvons organiser un voyage avec les moyens modernes de communications : téléphone, radio, télévision, Internet, pendant longtemps, il n’existe rien de tout cela.<o:p></o:p>

    La seule façon de se renseigner ? Se procurer un guide (livre) qui comporte les renseignements et les conseils utiles aux voyageurs.<o:p>
    </o:p>Bien sur, nous connaissons le guide rouge Michelin, les cartes routières du même nom, les guides verts des régions !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Tous ces guides ont un ancêtre : c’est en effet en 1553 que le premier document de ce genre est composé par Charles Estienne sous le titre « <st1:PersonName productid="LA GUIDE DES" w:st="on">LA GUIDE DES</st1:PersonName> CHEMINS DE FRANCE. »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Il y aura plusieurs rééditions et on ne trouve pas mieux pour l’époque.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>La première carte des « Routes de poste » est éditée en 1632, il existe alors 623 relais.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>1708 : première édition du « Livre de Poste » la liste des routes et relais est indiquée, avec les distances et le prix à payer aux maîtres de poste (800 relais.) L’édition est annuelle voir bi-annuelle jusqu’en 1832.<o:p></o:p>

    LE LIVRE GUIDE DE MONSIEUR REICHARD<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     Plus près de nous (1810-1815), voici quelques conseils donnés aux voyageurs par un monsieur REICHARD  d’origine germanique , auteur d'un guide.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>1° Avant de prendre la poste il faut apprendre à fond : l’histoire naturelle, la mécanique, la géographie, l’agriculture etc,  mais aussi la médecine et les beaux-arts (il faut presque être un savant.)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>2° Avoir quelques rudiments : sur les villes que l’on va traverser ( connaître les commerces, industries, coutumes locales.)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>3° Se pourvoir d’un domestique « ayant quelques notions de chirurgie »<o:p></o:p>
    (les hôpitaux sont rares sur le chemin, il n’existe ni SAMU ni URGENCES)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>4° Se munir de pistolets à deux coups ou de tromblons à mitraille.<o:p></o:p>
    (les chemins ne sont pas surs et les mauvaises rencontres fréquentes)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>5° Faire son testament en cas de décès en cour de route.<o:p></o:p>
    (afin d’éviter les conflits entre les héritiers)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>6° Une quinzaine de jours avant le départ prendre des purgatifs pour partir en bonne forme.<o:p></o:p>
    (il n’existe aucun organisme d’assistance pour être rapatrié et une diarrhée serait bien ennuyeuse)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Bagages : outre les armes et les affaires de rechanges il est conseillé de se munir de matériaux divers : un petit cric, un marteau, des chaînes en fer, des cordes, suit ainsi une liste assez hétéroclite qui se termine par : un pot de graisse, de la bougie, un télescope, des verrous postiches et des peaux de cerfs cousues entre elles pour se garantir de la fraîcheur du lit des auberges et de la morsure des punaises. <o:p></o:p>

    Là le conseil est bon  car Montaigne dans ses notes de voyage précise qu’il  eut à dormir deux fois tout habillé sur une table à cause des punaises qui ravagent toutes les auberges (sans doute à cause de la literie en bois.)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Il écrit des lignes vengeresses sur « Les auberges à belles promesses, traîtresses de toute sorte de commodité dont l’hôtelier se moque lorsqu’il vous tient à sa merci. »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Il faut également une pharmacie avec entre autre : du vinaigre distillé, de la fleur d’arquebuse,  il faut également une seringue.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Une fois en route notre voyageur devra se méfier : des courants d’air, de la congestion, de l’enflure des jambes, de l’endormissement en voiture, de l’orage et…des voleurs embusqués sur les routes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>On comprend facilement que se « Guide des Voyageurs en Europe » comporte trois volumes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


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  •              <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    CHIRASSIMONT<o:p></o:p>

     
    Arrondissement de Roanne
    Canton de Saint-Symphorien-de-Lay
    Superficie (ha) :………. 1069
    Population (hab.):…….. 409
    Recensement :  1999
    Habitants: Les Cassamontois 
    Surnom : les chèvres (tsièvres)
    Altitude : <st1:metricconverter productid="540 m" w:st="on">540 m</st1:metricconverter>
    Code Postal : 42114

    <o:p> </o:p>Origine du nom : au XIII° siècle le village s’appelait Chasal, Symond. Chira, dérivé du latin Casa : Maison + Symont : prénom = La maison de Simon. Dans les documents étudiés on trouve

    <o:p>
    </o:p>

    • En 1203, « Ecclesia de Chasal Symont » (Charte du Forez n° 605).
    • En 1287, « Chazalz Symont » et « Chazal Symont » (Charte du Forez n° 520).
    • En 1362, « Luminare Beate Marie de Chaselcimet ».
    • En 1369, « Luminare Beate Marie de Chaselcimont »
    • En 1378, « Chazauczimont.
    • En 1391, « Cheralsymont »
    • En 1418, « Cheranssimont ».
    • En 1470, « Chirat Simon »

    <o:p> </o:p>Légende : Le Cré, si l'on en croit la tradition, aurait été l'emplacement primitif du village ; cette tradition ajoute que le sol était pierreux et caillouteux, qu'à une époque, qu'elle ne désigne pas, ce village s'est écroulé. Cet évènement que le patois traduit  dans le mot Charra, qui signifie tomber aurait formé l'étymologie du nom qu'il porte. Charramont corrompu de nos jours par Charrassimont et Chirassimont.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Que cette chronique soit vraie ou apocryphe, ce qui est certain, c'est que l'eau destinée à alimenter la fontaine, doit être prise à celle dite de Gadry, qui a une certaine renommée et ne tarit jamais. Sa situation donnerait quelques fondements à la tradition puisque cette fontaine est placée au bas de la montagne de Cré.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Historique :    Le village a conservé la tradition d'une implantation textile qui comprenait au début du XX° siècle de nombreux tissages de soierie à la main.

    <o:p> </o:p>On peut lire dans l'Annuaire Statistique du département de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>, imprimé en 1809, concernant la filature du coton à la mécanique : l'arrondissement de Roanne est le seul du département où se genre de filature soit pratiqué, encore ne l'est-il que depuis 1789. La plus ancienne mécanique fut  montée à Chirassimont, ensuite s'élevèrent les ateliers de Charlieu, de Roanne, de Saint-Germain-Laval, de Régny et de Saint-Just-la-Pendue.<o:p></o:p>

    EGLISE SAINT BARTHELEMY<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>1890 - 1894<o:p></o:p>

    Architecte BOURBON de Lyon

    <o:p> </o:p>La toiture en pointe du clocher ne date que de 1934<o:p></o:p>

    En style néo-romano auvergnat ; style qui au 19ème siècle, s'est inspiré de l'art roman du Moyen-Age en Auvergne (claveaux des arcs en pierre de deux couleurs alternées). Le décor intérieur est resté inachevé (chapiteaux). Elle a remplacée  un premier édifice qui était également l'église d'un prieuré, dépendant de St-Irénée de Lyon dont la plus ancienne mention connue est 1203.

     Depuis une époque reculée, il existe à Chirassimont une dévotion particulière pour la vierge. L'église était à l'origine sous le double vocable de St Barthélemy et de Notre-Dame, ce qui explique que l'un des deux autels secondaires lui est dédié.

    <o:p> </o:p>Il fallait en finir avec ce clocher tronqué qui intriguait les gens de passages. La paroisse organise une souscription et une kermesse monstre qui mobilisent tout le village. Les produits dépassent toutes les espérances. Le curé P. Bonnefoy, en 1934, peur entreprendre l’édification de la flèche du Clocher.

    A la fin du chantier, les ouvriers portent de maison en maison, une corbeille où est installé le superbe coq (de <st1:metricconverter productid="0 m" w:st="on">0 m</st1:metricconverter> 65 de longueur) qui va présider aux destinées du village. Chaque famille y va d’un bon pourboire bien mérité.

    <o:p> </o:p>L’année suivante, le conseil municipal fait installer une nouvelle horloge dans la loge prévue à la base de la flèche, elle est à remontage automatique par moteur électrique, sonnant les heures et les ½ heures avec répétition des heures sur une des cloches de l’église. Elle a été acheté à Morez ( dans le Jura) chez Odobet.

    <o:p> </o:p>

                                                                      <o:p></o:p>

    Dans le mur de la cure à gauche de la façade de la nouvelle église :

    <o:p></o:p>Dés éléments de la première église ont été réinstallés dans le mur du presbytère (Aujourd’hui la mairie) à gauche de la façade de la nouvelle église : portail principal du XIIIème siècle avec colonnes à chapiteaux sculptés et quelques colonnettes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’ancienne église<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Cette ancienne église a été bâtie aux XIII° et XIV° siècles.

    <o:p> </o:p>La partie surélevée, apparemment au-dessus de la façade avant, est en réalité à <st1:metricconverter productid="13 mètres" w:st="on">13 mètres</st1:metricconverter> plus loin. C’est la cime de la tour fortifiée construite après la supplique des habitants envoyée en 1410 au duc de Bourbon (pour se protéger des troupes armées qui éciment la région,  en cette Guerre de 100 ans).

    Elle est ancienne et non solide. Ses voûtes ont de nombreuses lézardes. L’église est courte ; les piliers de l’intérieur sont très gros. Sa superficie, déduction faite desdits piliers et surfaces non utilisables est d’environ <st1:metricconverter productid="177 m2" w:st="on">177 m2</st1:metricconverter>. Cette faible superficie est non proportionnelle au chiffre de la population qui est d’environ 1260 habitants.

    <o:p> </o:p>L’église est humide vers le sol et d’autre part sa hauteur sous la clef de voûtes est très insuffisante pour l’aération. L’édifice, dans son ensemble, ne présente aucun intérêt artistique ou archéologique, sinon les jambages et le sommet de la façade, et, à l’intérieur un petit retable d’autel.

    <o:p>
    </o:p>En ce qui concerne la solidité de l ‘église, et spécialement ses voûtes qui menacent la sécurité des habitants, il a été fait, en 1876, des réclamations et instances soumises à l’administration par le curé de l’époque. L’emplacement de l’église nouvelle sera situé au-delà de l’abside de l’église actuelle, sauf un peu d’empiètement sur cette dernière.

    <o:p> </o:p>Les nefs du nouveau bâtiment seront construites sans aucun dérangement pour l’exercice du culte qui se continuera dans la vieille église durant la construction.

    <o:p> </o:p>Ultérieurement, la démolition de la vieille église et celle d’un petit immeuble situé  à droite produiront un ensemble de place assez vaste pour le bourg.

    <o:p> </o:p>Lyon, le 17 mars 1888

                                                                                                      

    Chapelle NOTRE DAME DE PITIE<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    A l'entrée du cimetière

    <o:p> </o:p>

    Construite en 1827 grâce à M. Cote, curé de la paroisse de Chirassimont.
    F.Peries inscrit sur la façade peut être le nom de l'architecte.

    Couronnant la façade, trois statues en pierre, symbolisant la religion : <st1:PersonName productid="la Foi" w:st="on">la Foi</st1:PersonName> tenant une croix (symbole de la religion, l'Espérance (les mains jointes dans l'attitude de la prière), <st1:PersonName productid="la Charité" w:st="on">la Charité</st1:PersonName> (enveloppant de son manteau l'être à protéger).

    <o:p> </o:p>Depuis une époque reculée il existe à Chirassimont une dévotion particulière pour la vierge Marie

    Ce sanctuaire est un haut lieu de culte marial en Roannais, Jusque en 1940,  la statue à l'origine en bois de merisier, nature (malheureusement peinte par la suite d'une façon archaïque) suit un char de 4 étages .La procession,  est une cérémonie  précise, où chaque participant à sa place déterminée à l'avance dans le défilé. Les tenues sont toutes codifiées, rien n'est laissé au hasard, tambours, musiques, bannières, militaires, les règles sont strictes.
    <o:p>
    </o:p>C'est un protocole entre habitants du village qui désigne, les porteurs, trente seront nécessaire sur le parcourt où plus de 1100 personnes viendront se recueillir.

    <o:p> </o:p>Pour tous les habitants de Chirassimont elle reste :  "<st1:PersonName productid="la Septembre" w:st="on">la Septembre</st1:PersonName>".<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>La chapelle renferme aussi :

    ·        une statue de Ste Anne et de <st1:PersonName productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:PersonName>, plâtre peint, 19ème.

    ·        Une statue de Saint Jean, bois peint, début 19ème.

    ·         Une Piéta, bois peint, de Etienne Gougat, abbé-vicaire de Chirassimont, 1844.

    ·        Une statue de Ste Madeleine, bois peint début 19ème.

    <o:p> </o:p>

    Les pierres tombales des curés de Chirassimont : Jean-Marie Poyet, Louis Bouchot et Louis Duplain.<o:p>

    </o:p>Un géant :
    Dans le cimetière se trouve la sépulture d'Antonin Cros, un cassamontois né le 10 mai <st1:metricconverter productid="1892. A" w:st="on">1892. A</st1:metricconverter> 17 ans il mesure <st1:metricconverter productid="2 mètres" w:st="on">2 mètres</st1:metricconverter> et atteint <st1:metricconverter productid="2 m" w:st="on">2 m</st1:metricconverter> 25 à 19 ans. Ce géant travaille quelques années dans un cirque en compagnie de trois nains, ses amis, les "Colibris". Il décède à la suite d'une maladie en 1914.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    LES RUINES DE <st1:PersonName productid="LA TOUR DE" w:st="on">LA TOUR DE</st1:PersonName> VAREILLE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Début du XIV° siècle

    Cailloux

    de Chirassimont sur la route qui conduit à Fourneaux, au lieu dit Vareille

    <o:p> </o:p>

    C'est tout ce qui reste de l'énorme tour carrée de quatre étages qui protégeait un angle de l'ancien château fort médiéval, ayant longtemps appartenus aux Seigneurs de Rossy et  à la famille  de Sainte-Colombe.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>Ce château aurait été  assiégé , brûlé et détruit par les "Huguenots" vers 1750 au cours des guerres de religions.

    Cette tour, date du début du XIVe siècle. Malheureusement la gaine de la vaste cheminée du second étage, ménagée dans la muraille a entraîné sa ruine et s'est écroulé à moitié, de la base au sommet mais ses ouvertures étroites, ses créneaux, ses archières n'ont rien perdu de leur caractère initial.

    <o:p> </o:p>Edifiée durant les dernières années de <st1:PersonName productid="la Guerre" w:st="on">la Guerre</st1:PersonName> de Cent Ans, l’origine de cette maison-forte, restera probablement inconnue. Ses archives ont été détruites durant <st1:PersonName productid="la Révolution. Elle" w:st="on">la Révolution. Elle</st1:PersonName> dresse encore ses pans au bas du coteau où passe l’ancien Grand Chemin de Paris à Lyon.

    <o:p> </o:p>En étudiant les seigneuries et fiefs d’Amplepuis, Paul de Varax a découvert que les seigneurs de Brégades Jean et Guillaume de <st1:PersonName productid="la Visière" w:st="on">la Visière</st1:PersonName> étaient aussi en 1413 et 1429, seigneur de Vareilles.
    Le fils de Jean, Antoine de <st1:PersonName productid="la Visière" w:st="on">la Visière</st1:PersonName>, damoiseau, alias Girin, prit la succession de son père Jean à Vareilles. Il avait un frère : Jean et deux sœurs Antoinette et Jeanette.

    <o:p> </o:p>Le 20 mars 1539, un dénombrement est fait par « Jean Molagier, prêtre prébendier de Vareilles pour la dite propriété d’une méaison, cour, jardin, terre en  paroisse de Chirassimont ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>En 1448, Guillaume Ballarin chanoine de St Just et de St Paul de Lyon, docteur en droit est prébendier de la prébende de Ste Catherine fondée dans la paroisse de Fourneaux, appelée « prébende de Vareilles ».

    <o:p></o:p>Vareilles passe ensuite aux mains de la famille Patarin.

    <o:p> </o:p>Deux autre dénombrements de Vareilles sont simplement signalés par Salomom dans «  Châteaux historiques du Forez ». Le premier en date du 3 novembre 1540 par Claude Patarin, premier Président du Parlement de Bourgogne ; le second par Denise Patarin sa fille. Les Patarin étaient issus d’une famille d’éminents jurisconsultes, on les retrouve conseillers de Charles VII dans la liquidation des biens de Jacques Cœur, puis en mission à Bordeaux, l’un deux et nommé durant 16 ans Lieutenant  Général et mis en place par Louis XII comme Chancelier de Milan. Claude fils de ce dernier, entre en 1515 au Parlement de Bourgogne. C’est lui que nous retrouvons à Vareilles.

    La famille de Sarron réunit Vareilles à sa seigneurie des Forges à Fourneaux. Les registres de la paroisse Ste Croix de Lyon indiquent :

     « Claude, fils légitime de haut et puissant seigneur Jacques Hugues de Sarron, chevalier, seigneur de St Just-d’Avray, Sivrieu et autres places, et lieutenant dans le régiment Dauphin, et de haute et puissante dame Marie Desbois de Pise, né le 22ème juillet <st1:metricconverter productid="1729, a" w:st="on">1729, a</st1:metricconverter> été baptisé aujourd’hui 3ème aout de ladite année dans l’église paroissiale de Ste Croix par moi vicaire soussigné. Son parrain a été haut et puissant seigneur messire  Claude de Sarron, seigneur des Forges, Vareilles et autres places, ancien capitaine de carabiniers et chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, grand-père de l’enfant ».

    <o:p> </o:p>
    En 1795, Vareilles, ainsi que les autres biens du marquis de Sarron sont vendus comme « biens nationaux »

    <o:p> </o:p>Le 30 Messidor An X (19 juillet 1802), le propriétaire des lieux, Antoine Gouttenoire habitant à Lay consent un bail  « à culture et à moitié fruits » aux mariés Valfort et Claudine Giroud demeurant en la commune de St Jean-la-Bussières  « … pour cultiver le domaine appelé Vareilles situé en la commune de Chirassimont, et partie en celle de Fourneaux, tel qu’il l’a acheté du citoyen de Sarron »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Selon la légende comme l’écrivait en 1903   Deroire, J.E instituteur à Fourneaux et érudit local :

    <o:p> </o:p>

     " quand la tour  tombera<o:p></o:p>

       le monde finira"

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    CHAPELLE NOTRE DAME DES CHAMPS

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>A <st1:metricconverter productid="100 mètres" w:st="on">100 mètres</st1:metricconverter> en contre-bas de <st1:PersonName productid="la RN" w:st="on">la RN</st1:PersonName>7 à égale distance des villages de Fourneaux, Machézal, Chirassimont

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Chapelle construite par les habitants  pour rappeler que la grande peste de 1629 épargnât  toute la voisinée et la famille qui  avait abrité  malgré l'épidémie un mendiant inconnu et malade.

    <o:p> </o:p>La légende : Elle raconte que, malgré la peste qui sévit, une famille n'hésite pas à donner l'hospitalité à un pauvre inconnu de passage. Son seul trésor est  une médaille, accrochée par une cordelette à un des boutons de sa veste râpée. Le lendemain l'homme à disparu. La fille aînée qui emmène des bêtes au pâturage, découvre posé sur une large pierre plate, la cordelette avec sa médaille, un mince filet d'eau inconnu avant coule, une source venait de naître. En remerciement on installa sur le rocher où coulait l'eau une statuette de la vierge.

    <o:p></o:p>Plus tard les hommes y bâtirent une chapelle.

     La source est toujours là intarissable d’une eau  que certains disent souveraine contre les convulsions des  tout petits .
    <o:p>
    </o:p>La croix de la chapelle : Elle en remplace une plus ancienne détruite par une machine agricole.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


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  • Parution dans quelques jours de l’ouvrage consacré à Barthélemy DEVIS, fondateur du Petit-Séminaire de Saint-Jodard, petit village coquet de <st1:PersonName productid="la Région Roannaise" w:st="on">la Région Roannaise</st1:PersonName>  près de la « Route bleue » qui mène à Saint-Etienne.

    <o:p></o:p>  C’est en pleine Révolution, aux pires moments de la chasse aux curés « réfractaires » que M. Devis, avec un courage exceptionnel s’installe clandestinement, avec un petit noyau de fidèles  dans un minuscule local vétuste de Saint-Jodard.

    <o:p>  </o:p>Bravant les interdits, il va parcourir avec le risque de se faire prendre ou de se faire abattre, souvent la nuit, les petits chemins de campagne noirs et caillouteux, pour apporter aux paroissiens des environs, privés de leurs curés, le réconfort de la religion : baptêmes, messes, derniers sacrements.

    <o:p> </o:p>
    Sa grande notoriété dans toute la région lui amène de nombreux jeunes disciples, qui l’oblige à rapidement ouvrir  des classes pour parfaire leurs formations intellectuelles et spirituelles.

     Son grand courage aura raison de toutes les difficultés rencontrées et bientôt plus de cent jeunes gens seront en formation. La naissance du Petit-Séminaire vient de se mettre en marche.

    <o:p> </o:p>L’auteur de cet intéressant travail est monsieur André Devis




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  • Louis XI désirant faire parvenir ses lettres au plus vite à destination, fait établir, sur des itinéraires précis, des relais.<o:p></o:p>

    Il ne faut pas croire qu’il invente une chose nouvelle, (Il reprend un système déjà connu sous les Romains mais oublié par la suite). <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>A titre d’exemple, sur la route entre Roanne et Tarare : vers 290, l’Empereur Dioclétien réorganise l’administration Romaine. Une paroïkia est implantée au sommet du Pin Bouchain. <o:p></o:p>

    Sur le registre cadastral de 1804 du village de Chirassimont elle porte l’indication « au Paroquet » à la fin du XIX° siècle un aubergiste déformera le nom pour en baptiser son estaminet  « au Perroquet»<o:p></o:p>

    Buvette qui existe toujours aujourd’hui.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Les paroïkias sont des relais où les fonctionnaires et militaires en mission reçoivent l’hébergement, la nourriture, les moyens de transport et aussi les ordres que les « Tabelleris » courriers de l’Empereur y déposent à leur intention.<o:p></o:p>
    Un militaire le « parocus » est responsable de cette coordination c’est l’ancêtre du Maître de Poste.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Sous Louis XI :<o:p></o:p>

    Les relais sont espacés d’une longueur égale, et tenu par un chevaucheur de l’Ecury du Roi. (Poste assise)<o:p></o:p>

    On dira que ces routes ont été « mises en poste ».<o:p></o:p>

    Notons que Louis XI passa  à Roanne le 22 juin 1476, venant de Lyon. Il prit le bateau sur <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> pour regagner la ville de Tour.


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