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    <o:p> </o:p>

    Ferme de Cucurieux<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>XII et XIIIème siècle<o:p></o:p>

    <o:p>
    </o:p>La photographie représente l’emplacement du donjon au centre du site.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>C'est le siège d'un fief célèbre. Il ne reste aujourd'hui que quelques hauts murs entourant une vaste cour. Sous un énorme monticule recouvert de végétation, reposent les vestiges du donjon et incorporée dans les bâtiments d'habitation aux murs très épais, on distingue une tour ronde tronquée. La famille Cucurieux remonte à la plus haute antiquité ; elle était de noblesse au XII° siècle, et plusieurs des sires de Beaujeu eurent pour familier des seigneurs de ce nom.

    C'est avec  une tache de sang qu'elle paraît pour la première fois dans l'Histoire : Jean de Cucurieux et son frère sont accusés de l'assassinat d'un certain Polein, trouvé baignant dans son sang sur ses terres soumises à <st1:PersonName productid="la Juridiction" w:st="on">la Juridiction</st1:PersonName> du Comte de Forez. C'était en 1271.

    Après avoir eu dans son sein des accusés, <st1:PersonName productid="la Maison" w:st="on">la Maison</st1:PersonName> de Cucurieux donne à son pays des juges

    Le second seigneur Couraud de Cucurieux exerce, vers1290-1296  les fonctions de Bailli à la cour de Beaujeu.

    Arthaud, son fils, épousa damoiselle Agnès de Monternaz, issue d'une famille bourgeoise de Perreux où elle possédait la terre de ce nom. Veuve vers 1330, Agnès, tutrice de ses enfants, rend foi et hommage pour son fils aîné, Geoffroy de Cucurieux, au comte du Forez vers 1350.  Agnès, seule héritière de sa famille, délaissa ses biens à son fils qui devint seigneur de Cucurieux et de Monternaz pour peu de temps, sa mort prématurée fit passer tous les biens sur la tête de son frère  Jean, lequel était l'ami du Sire de Beaujeu.

    Ce seigneur, apparemment chanceux, se trouva dans une singulière situation, une partie de son héritage se trouvant en Beaujolais et l'autre partie en Forez pour ses propriétés de Cyr et Montgirons dans la paroisse de Saint-Marcel-de-Félines. Les deux suzerains étaient ennemis! Nous savons que par la suite la terre patrimoniale revint à Philibert de Cucurieux, fils de Jean.

    A la mort de Philibert, vers 1430, la maison de Cucurieux tomba en quenouille ; de cette généalogie si florissante ne reste qu'une fille, Marguerite qui épousa Dalmace de Saint-Symphorien, seigneur de Chamousset auquel elle porta tous les biens de sa maison. Ce couple eut un fils, Jean, successeur de Dalmace, dont nous connaissons l'hommage qu'il fit au  Chapitre de Lyon.

    En 1483, Jean II fut l'un des seigneurs foréziens les plus empressés à jurer obéissance à François I°, il fut le dernier seigneur de Cucurieux de la maison de Saint-Symphorien. N'ayant pas d'héritier mâle, ses biens revinrent à sa fille Madeleine qui les porta à Jacques de Laye, seigneur de Massimieux, bailli de Beaujolais.

    Antoine de Vichy, seigneur de Champrond, devint par la suite seigneur de Cucurieux pour avoir épousé une descendante  prénommée Bénigne. En 1553, Caraduc de Vichy, fils d'Antoine, prit la succession mais mourut vers 1579 à la fleur de l'âge.

    Le 10 novembre 1598, Antoine de Vichy épousa Charlotte de Sumiène, il acquit en 1604, d'Emmanel d'Arcy, seigneur d'Ailly, droit de guet et de garde sur les paroisses de et villages de Vendranges, Neulise et Cucurieux, la seigneurie était considérable, elle comprenait 11 domaines voisins et s'étendait depuis la ferme de Sallois (Saint-Priest-la-Roche), jusqu'au hameau de Chenevez (près de Joeuvres) à l'ouest de Cordelle).

    Antoine de Vichy mourut en 1610, son fils aîné Gaspard, bien que très jeune, hérita des biens de son père avec l'existence d'un tuteur. De même, en 1669, au décès de ce dernier, son fils Gaspard II, devint seigneur de Cucurieux, Vendranges, Neulise et autres lieux. Celui-ci, par un acte passé le 18 juin 1727, avait reçut de son père l'autorisation de vendre Cucurieux et les 11 domaines. Ainsi Cucurieux se vendit à messire Barthélémy Hugues de Ferrus, issu d'une ancienne famille consulaire de Lyon, ainsi que les 11 domaines : Grand'Grange, les Allerys, le Bossi, <st1:PersonName productid="la Chèze" w:st="on">la Chèze</st1:PersonName>, Gerby, le Jal, le Morfé, <st1:PersonName productid="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:PersonName>, Roncheval, Gilbert et Chevenez.

    <o:p> </o:p>Monsieur Ferrus fit subir au château d'importantes transformations, le vieux manoir tombait littéralement en ruines, il fût entièrement démoli sauf le corps du logis qui servira d'habitation, on ne conserve que la tour circulaire et le donjon. Né en 1755 Hugues de Ferrus, sixième du nom, hérita de son père à sa mort et devint seigneur de Cucurieux vers 1770.

    <o:p> </o:p>1792-1794, le fameux donjon servi de retraite  pendant <st1:PersonName productid="la Terreur" w:st="on">la Terreur</st1:PersonName> à l'un des frères du propriétaire chassé du monastère de <st1:PersonName productid="la Grande Chartreuse." w:st="on">la Grande Chartreuse.</st1:PersonName> Le 17 juin 1832, par un acte passé devant maître Lecour, notaire à Lyon, Jean-Marie Victor Dauphin de Verna arguant comme fondé de pouvoir de Marie-Luce  Ferrus de Vendranges, vendit Cucurieux et ses dépendances à Philibert de Robert Bournier, Baron d'Ailly.

    <o:p> </o:p>En 1886 commença le démantèlement : les Allérys, <st1:PersonName productid="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:PersonName>, le Jal et le Moré purent être vendus par le Baron. En 1887, les terres de Cucurieux purent être vendues à M. Duernet qui acheta Roncheval, Gilbet, <st1:PersonName productid="la Grand'Grange" w:st="on">la Grand'Grange</st1:PersonName> et Verbost (en 1889).

    <o:p> </o:p>Si les ruines de Cucurieux pouvaient parler, le vieux donjon qui était l'un des plus ancien du Forez raconterait 900 ans de notre histoire locale de Louis VI le Gros à <st1:PersonName productid="la V" w:st="on">la V</st1:PersonName>° République et surtout celle des hommes et des femmes qui ont su conserver ce patrimoine ou ce qu'il en reste.

    Aujourd'hui quelques cèdres signalent le site donnant une note pastorale à cet ensemble qui fut en son temps très animé.


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    <o:p></o:p>
    <o:p></o:p>La commune   recherche des signes du passé. Elle fusionne le blason des "Cucurieux" (seigneurie très importante  autrefois) et celui des "Roncheval" (qui fut réuni par la suite au fief de Cucurieux). L'aigle à deux têtes : représente les 2 bourgs de St-Cyr-de-Favières et de l'Hôpital-sur-Rhins.

    <o:p> </o:p>


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    <o:p> </o:p>

    SAINT-CYR-de-FAVIERES<o:p></o:p>

               

    Arrondissement de Roanne
    Canton de Saint-Symphorien-de-Lay
    Superficie (ha)……...  <st1:metricconverter productid="1460 ha" w:st="on">1460 ha</st1:metricconverter>
    Population (hab.)…...  798
    Recensement : 1999
    Habitants : les Saints Cyriens      
    Surnom : les Avares (Corsus)
    Cours d'eau : le Rhins  et le Gand
    Altitude <st1:metricconverter productid="428 m" w:st="on">428 m</st1:metricconverter>
    Code Postal : 42123

    Origine du nom : Non connue

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>Historique: à l'écart de la route sur une hauteur, la commune comporte deux agglomérations différentes Saint-Cyr-de-Favières et l'Hôpital-sur-Rhins. La salle des fêtes se trouve à l'Hôpital et le terrain des sports à Saint-Cyr. C'est une rare commune de France à avoir possédé sur son territoire deux gares SNCF, une sur le bourg ligne en direction de Saint-Etienne, l'autre, sur l'Hôpital direction de Lyon (aujourd'hui transformé en office du tourisme). Ce village demeura jusqu'aux années 60 une commune rurale, avec une zone d'activité à L'Hôpital-sur-Rhins, au passage de la nationale 7.

    <o:p> </o:p>Petite chronique :  Un ancien maire de Saint-Cyr, Jules Rabourdin, habitait le domaine de Villon. Cet industriel papetier a, pendant toute la seconde moitié du XIX° siècle, travaillé à l'extension de l'ancienne papeterie Mongolfier, actionné par les eaux de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> à Villerest, dont le souvenir reste vivace quand on évoque les gorges de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> avant le barrage<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Eglise SAINT-CYR<o:p></o:p>

    1867 à 1869
    Architecte MICHAUD
    En pierres du pays

    <o:p> </o:p>

    En style néo-gothique elle englobe  des parties de la première église datant du XI° siècle.
    Fresque, représentant Saint Pierre et Saint Paul une croix de consécration couvrant l'ancien cœur.

    <o:p> 
    Dans l'église :
    </o:p>

    Peinture du  Chœur : 15° siècle - Classé MH : 29 janvier 1964

    Ciboire pour les malades : 18° siècle - Argent - Classé MH : 1956/03/15

    <o:p> 

    </o:p>

    Mairie

           Bâtiment du 18° siècle

    <o:p> 
    </o:p>C'est une des plus anciennes maisons du bourg elle date de 1737. Elle a eut comme propriétaire <st1:PersonName productid="la Famille Chassain" w:st="on">la Famille Chassain</st1:PersonName> de <st1:PersonName productid="la Plasse. Un" w:st="on">la Plasse. Un</st1:PersonName> de ses membres les plus illustres est Raoul (1842-1921), sociologue, avocat, musicien, compositeur et historien, fondateur de la  revue "Le Roannais Illustré", Président de <st1:PersonName productid="la Diana" w:st="on">la Diana</st1:PersonName> à Montbrison (société importante pour les chercheurs Foréziens) de 1908 à 1919.

    <o:p> </o:p>La mairie renferme aussi un très beau salon Louis XV à boiserie.

    <o:p> </o:p>

    Pigeonnier carré<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Devant la mairie

    <o:p>
    </o:p>On trouve dans la région roannaise plusieurs pigeonniers carrés. Celui-ci de dimensions modestes  à la particularité d'être transformé en lieu d'habitation

    <o:p> </o:p>

    Ferme de Cucurieux<o:p></o:p>

    XII et XIIIème siècle

    <o:p></o:p><o:p></o:p>C'est le siège d'un fief célèbre. Il ne reste aujourd'hui que quelques hauts murs entourant une vaste cour. Sous un énorme monticule recouvert de végétation, reposent les vestiges du donjon et incorporée dans les bâtiments d'habitation aux murs très épais, on distingue une tour ronde tronquée. La famille Cucurieux remonte à la plus haute antiquité ; elle était de noblesse au XII° siècle, et plusieurs des sires de Beaujeu eurent pour familier des seigneurs de ce nom.

    C'est avec  une tache de sang qu'elle paraît pour la première fois dans l'Histoire : Jean de Cucurieux et son frère sont accusés de l'assassinat d'un certain Polein, trouvé baignant dans son sang sur ses terres soumises à <st1:PersonName productid="la Juridiction" w:st="on">la Juridiction</st1:PersonName> du Comte de Forez. C'était en 1271.

    Après avoir eu dans son sein des accusés, <st1:PersonName productid="la Maison" w:st="on">la Maison</st1:PersonName> de Cucurieux donne à son pays des juges

    Le second seigneur Couraud de Cucurieux exerce, vers1290-1296  les fonctions de Bailli à la cour de Beaujeu.

    Arthaud, son fils, épousa damoiselle Agnès de Monternaz, issue d'une famille bourgeoise de Perreux où elle possédait la terre de ce nom. Veuve vers 1330, Agnès, tutrice de ses enfants, rend foi et hommage pour son fils aîné, Geoffroy de Cucurieux, au comte du Forez vers 1350.  Agnès, seule héritière de sa famille, délaissa ses biens à son fils qui devint seigneur de Cucurieux et de Monternaz pour peu de temps, sa mort prématurée fit passer tous les biens sur la tête de son frère  Jean, lequel était l'ami du Sire de Beaujeu.

    Ce seigneur, apparemment chanceux, se trouva dans une singulière situation, une partie de son héritage se trouvant en Beaujolais et l'autre partie en Forez pour ses propriétés de Cyr et Montgirons dans la paroisse de Saint-Marcel-de-Félines. Les deux suzerains étaient ennemis! Nous savons que par la suite la terre patrimoniale revint à Philibert de Cucurieux, fils de Jean.

    A la mort de Philibert, vers 1430, la maison de Cucurieux tomba en quenouille ; de cette généalogie si florissante ne reste qu'une fille, Marguerite qui épousa Dalmace de Saint-Symphorien, seigneur de Chamousset auquel elle porta tous les biens de sa maison. Ce couple eut un fils, Jean, successeur de Dalmace, dont nous connaissons l'hommage qu'il fit au  Chapitre de Lyon.

    En 1483, Jean II fut l'un des seigneurs foréziens les plus empressés à jurer obéissance à François I°, il fut le dernier seigneur de Cucurieux de la maison de Saint-Symphorien. N'ayant pas d'héritier mâle, ses biens revinrent à sa fille Madeleine qui les porta à Jacques de Laye, seigneur de Massimieux, bailli de Beaujolais.

    Antoine de Vichy, seigneur de Champrond, devint par la suite seigneur de Cucurieux pour avoir épousé une descendante  prénommée Bénigne. En 1553, Caraduc de Vichy, fils d'Antoine, prit la succession mais mourut vers 1579 à la fleur de l'âge.

    Le 10 novembre 1598, Antoine de Vichy épousa Charlotte de Sumiène, il acquit en 1604, d'Emmanel d'Arcy, seigneur d'Ailly, droit de guet et de garde sur les paroisses de et villages de Vendranges, Neulise et Cucurieux, la seigneurie était considérable, elle comprenait 11 domaines voisins et s'étendait depuis la ferme de Sallois (Saint-Priest-la-Roche), jusqu'au hameau de Chenevez (près de Joeuvres) à l'ouest de Cordelle).

    Antoine de Vichy mourut en 1610, son fils aîné Gaspard, bien que très jeune, hérita des biens de son père avec l'existence d'un tuteur. De même, en 1669, au décès de ce dernier, son fils Gaspard II, devint seigneur de Cucurieux, Vendranges, Neulise et autres lieux. Celui-ci, par un acte passé le 18 juin 1727, avait reçut de son père l'autorisation de vendre Cucurieux et les 11 domaines. Ainsi Cucurieux se vendit à messire Barthélémy Hugues de Ferrus, issu d'une ancienne famille consulaire de Lyon, ainsi que les 11 domaines : Grand'Grange, les Allerys, le Bossi, <st1:PersonName productid="la Chèze" w:st="on">la Chèze</st1:PersonName>, Gerby, le Jal, le Morfé, <st1:PersonName productid="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:PersonName>, Roncheval, Gilbert et Chevenez.

    <o:p> </o:p>

    Monsieur Ferrus fit subir au château d'importantes transformations, le vieux manoir tombait littéralement en ruines, il fût entièrement démoli sauf le corps du logis qui servira d'habitation, on ne conserve que la tour circulaire et le donjon. Né en 1755 Hugues de Ferrus, sixième du nom, hérita de son père à sa mort et devint seigneur de Cucurieux vers 1770.

    <o:p> </o:p>

    1792-1794, le fameux donjon servi de retraite  pendant <st1:PersonName productid="la Terreur" w:st="on">la Terreur</st1:PersonName> à l'un des frères du propriétaire chassé du monastère de <st1:PersonName productid="la Grande Chartreuse." w:st="on">la Grande Chartreuse.</st1:PersonName> Le 17 juin 1832, par un acte passé devant maître Lecour, notaire à Lyon, Jean-Marie Victor Dauphin de Verna arguant comme fondé de pouvoir de Marie-Luce  Ferrus de Vendranges, vendit Cucurieux et ses dépendances à Philibert de Robert Bournier, Baron d'Ailly.

    <o:p> </o:p>

    En 1886 commença le démantèlement : les Allérys, <st1:PersonName productid="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:PersonName>, le Jal et le Moré purent être vendus par le Baron. En 1887, les terres de Cucurieux purent être vendues à M. Duernet qui acheta Roncheval, Gilbet, <st1:PersonName productid="la Grand'Grange" w:st="on">la Grand'Grange</st1:PersonName> et Verbost (en 1889).

    <o:p> </o:p>

    Si les ruines de Cucurieux pouvaient parler, le vieux donjon qui était l'un des plus ancien du Forez raconterait 900 ans de notre histoire locale de Louis VI le Gros à <st1:PersonName productid="la V" w:st="on">la V</st1:PersonName>° République et surtout celle des hommes et des femmes qui ont su conserver ce patrimoine ou ce qu'il en reste.

    Aujourd'hui quelques cèdres signalent le site donnant une note pastorale à cet ensemble qui fut en son temps très animé.
    <o:p>
     </o:p>

    Relais Poste de l'Hôpital-sur-Rhins<o:p></o:p>

    XIII° siècle
    En bas du bourg, au début de l'ancienne Route Royale

    <o:p>
    </o:p>Au temps des Romains c'est un carrefour important du chemin Lyon-Autun. A cet emplacement  existait-il  peut être une maladrie .

    Sur les terriers des XIII et XIVème siècle, le hameau de l'Hôpital dépens du village de Saint-Cyr-de-Favières, il se nomme "Hospitium"ou "Hospitali Pètre Fortune" qui devient : Hôpital de Pierre Fortunière, appellation païenne du vocable chrétien de l'Hôpital de Saint-Fortunat.

    Le relais poste fait la fortune du mas de l'Hôpital, autour de lui, l'agglomération devient si importante  qu'on lui attribue un service religieux.

    Le document le plus ancien  qui concerne le relais date de 1578 où Blaise Tricaud est qualifié de "chevaucheur tenant la poste à l'Hôpital pour notre sire le roy".

    C 'est en 1783 que fut abandonné le relais poste de l'Hôpital d'abord momentanément, il reprit du service sous <st1:PersonName productid="la Révolution" w:st="on">la Révolution</st1:PersonName> et l'Empire avant sa suppression définitive en 1832.

    A <st1:PersonName productid="la Révolution" w:st="on">la Révolution</st1:PersonName> la Communauté religieuse des Minimes possède une habitation située au premier étage des écuries de l'ancien relais poste de l'Hôpital.

    Le relais de poste est détruit en partie en 2004.

    <o:p> </o:p>

    Pont sur Le Gand<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>1732

    En bas du bourg de l'Hôpital, cinquante mètres après le relais poste

    <o:p> </o:p>Début de la "Route Napoléon"<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>L'ancien pont romain, à deux arches, très étroit et bas, submergé à chaque crue, est remplacé par le magnifique pont actuel construit en 1732. Il assure  jusqu'en 1836 la traversée de la rivière le Gand, pour l'ancienne route Royale de Paris à Antibes. Il sert également de limite entre les communes de Saint-Cyr-de-Favières et de Neaux. Le chemin longeant la rivière fut utilisé pour le passage du troisième tronçon du premier chemin de fer de France (ligne Andrézieux - Le Coteau). A  gauche du pont on peut apercevoir un autre pont qui soutient la ligne de chemin de fer SNCF ouverte vers 1867 (ligne Roanne-Lyon).


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    Pierre des quatre curés<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Sur la route en descendant de Neulise à Saint-Jodard

    <o:p> </o:p>
    La pierre se trouve au lieu dit "coulouvras" au fond d'une dépression près d'un petit ruisselet.

    Elle sert de limite à 4 communes, dont on aperçoit les clochers, Vendranges - Neulise - Saint-Priest-la-Roche et Saint-Jodard.

    <o:p> </o:p>La légende veut que les curés des quatre paroisses se donnent rendez-vous à cet endroit le Lundi de Pentecôte pour discuter de leurs problèmes et se raconter les « croustillantes » confessions, surtout des  paroissiennes ; loin des oreilles indiscrètes de leurs bonnes.

    <o:p> </o:p>Cette rencontre se termine par un repas champêtre toujours arrosé de nombreuses bonnes bouteilles.

    De mauvaises langues n’hésitent pas à raconter que nos braves curés en fin de journée ont bien du mal à rejoindre les presbytères et s’embrouillent fréquemment les pieds dans la soutane, en zigzaguant sur le chemin du retour.

    <o:p> </o:p>


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    Les tenant de la poste : <o:p></o:p>

    ·       en 1596 Jehan BONNEBAUD escuyer (visite pastorale des villages de Machézal et Chirassimont par les délégués de l’archevêque de Lyon le 13 août 1596)<o:p></o:p>

    ·       en 1621 Jean CHENAULT (Chevaucheur)<o:p></o:p>

    ·       en 1667 Jean DUMOLIN (mestre de poste)<o:p></o:p>

    ·       en 1690 Antoyne LESPINASSE (notable puisque enterré dans l’église de Machézal)<o:p></o:p>

    ·       en 1727 Benoist LESPINASSE<o:p></o:p>

    ·       en 1750 Joseph BUFFETON<o:p></o:p>

    ·       en 1778 Claude VIAILLIER (qui bientôt s’installera un peu plus haut au Pin Bouchain (Naissance de Sophie le 21 janvier 1792.)<o:p></o:p>

    ·       Fermeture du relais de <st1:PersonName productid="la FONTAINE EN" w:st="on">la FONTAINE EN</st1:PersonName> 1791<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le relais de <st1:PersonName productid="La Fontaine" w:st="on">la Fontaine</st1:PersonName> avait comme enseigne une inscription au-dessus de sa  porte  d’entrée : « Auberge des 3 Rois » qui sont-ils ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le premier est Henri IV :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·       Il passe le 21 août 1595 pour rejoindre sa favorite Gabrielle d’Estrée<o:p></o:p>

    ·       Il passe le 19 décembre 1600, il va épouser à la cathédrale Saint Jean à Lyon l’italienne Marie de Médicis<o:p></o:p>

    ·        On le retrouve en 1601 toujours en voyage de noces, il s’arrête et déjeune avec la reine (qui ne parle pas un mot de français) au relais en compagnie d’un ami Casamontois (Habitant de Chirassimont) avocat au parlement de Lyon  du nom de Geoffroy Chassaing.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    N’oublions pas qu’il avait certainement entendu parler de la région par son confesseur, le jésuite Pierre Coton natif du village de Néronde tout proche.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

     le second  est Louis XIII : <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il s’arrête à <st1:PersonName productid="La Fontaine" w:st="on">la Fontaine</st1:PersonName> dans le courant du mois de janvier 1630. Il rejoint Lyon à la rencontre du légat du Pape monseigneur Barberini, médiateur dans la lutte contre les Hasbourg ; médiation sans résultat.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    En 1632 à la tête de son armée avec un convoi de 80 charrettes chargées de « mesches et de balles à mousquets » il gagne le Languedoc.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Enfin le Roi Soleil : Louis XIV fit une halte en janvier 1659, venant de Lyon avec la reine, le duc d’Anjou, Melle de Montpensier, <st1:PersonName productid="la Nancini" w:st="on">la Nancini</st1:PersonName> nièce de Mazarin et Mme <st1:PersonName productid="la Comtesse" w:st="on">la Comtesse</st1:PersonName> de Noailles. Tout ce beau monde se prêtant de bonne grâce à converser avec les gens du lieu.<o:p></o:p>

            Le souverain s’arrêta ensuite à Parigny  avant de rejoindre Roanne<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le relais<o:p></o:p>

     Aujourd’hui nous pouvons y voir encore la dernière tour enchâssée dans les escaliers qui accédaient aux appartements nobles dont il subsiste sur la façade sud, des fenêtres à meneaux en chaudes pierres dorées. Côté nord-est le large avant toit soutenu par de massifs corbeaux abrite la console servant à hisser les arches et bagages directement à hauteur de la chambre. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les vastes écuries pavées au fond de la cour spacieuse pouvaient abriter une trentaine de chevaux. Deux autres bâtisses étaient utilisées pour garer et réparer, carrosses, berlines et diligences.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La face, côte nord-est vient d’être refaite récemment par les propriétaires MM Pontet, je conseille à tous d’aller l’admirer. Prendre la route de Lyon, sortir à  la direction Machézal,  au premier carrefour tourner à gauche (sans s’occuper du sens interdit, faire comme si nous étions riverains.)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vous trouverez aussi en face du relais un panneau signalant le passage de d’Artagnan, en effet en décembre 1671 l’intrépide Gascon, capitaine des grands mousquetaires, emmène le dit Lauzun (Marquis de Peiguilin, capitaine aux gardes, mari présomptif de mademoiselle de Montpensier) alors en disgrâce, dans l’inconfortable forteresse de Pignol ou séjourne Fouquet.<o:p></o:p>


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