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    Point de vue, panorama : Sur l’ancienne RN 7 entre le col du Pin Bouchain et le haut de la commune de Machézal,  un point de vue, signalé par un panneau explicatif permet d’aligner sur une même ligne visuelle,  les clochers de Machézal Chirassimont et Saint-Just-la-Pendue.


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    <o:p> </o:p>

    MACHEZAL<o:p></o:p>

               

    <o:p></o:p>Arrondissement de Roanne.
    Canton de Saint-Symphorien-de-Lay.
    Superficie (ha)……...  1388
    Population (hab.)…...  363
    Recensement    1999
    Habitants : les Malécazaliens
    Surnom : les Martins (boucs)                           
    Altitude : de 473 à <st1:metricconverter productid="885 m" w:st="on">885 m</st1:metricconverter>
    Code Postal : 42114

    <o:p> </o:p>

    Origine du nom : "MALE KASALIS"  mauvaise métairie le mas (ferme) et le lieu dit de Chézal sont regroupés

    Historique : le territoire de la commune fut défriché par les Ligures en 2000 avant J.C. Machézal est une des plus anciennes paroisses connues  du canton, grâce à un document de 967  "la 28ème année du règne de Conrad, roi de Bourgogne, un dénommé Milo donne à l'Abbaye de Cluny, l'église Saint Julien dans le village de Machézal". En effet jusqu'aux VIIème siècle les églises rurales appartenaient à des laïcs.

     Avant 1846, Mas-Chézal était un hameau de Chasal-Symon (Chirassimont). En 1791, le premier cadastre de la commune fait état du pré Bouchain (du nom de son propriétaire). La propriété s'étendait sur la cime ou le service topographique de l'Armée retint comme point géodésique le pin, qui à l'aplomb du col, en marquait le sommet à <st1:metricconverter productid="885 mètres" w:st="on">885 mètres</st1:metricconverter> d'altitude. Site remarquable  le col du Pin Bouchain,  sur <st1:PersonName productid="la RN" w:st="on">la RN</st1:PersonName>7, reste redouté des automobilistes surtout l'hiver par ses neiges précoces et son brouillard fréquent.

    <o:p> </o:p>Coutume : Une coutume ancienne ramène chaque année, à l'époque de <st1:PersonName productid="la Saint Jean-Baptiste" w:st="on">la Saint Jean-Baptiste</st1:PersonName>, fête locale, une espèce de foire spéciale pour les domestiques des deux sexes ; les maîtres viennent faire leur choix et dès qu'il l'on fixé, celle ou celui qui est engagé prend un petit rameau qu'il place, le garçon à son chapeau ou la fille à son côté pour éviter une nouvelle demande.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Point de vue : Sur l’ancienne RN 7 un point de vue, signalé par un panneau permet d’aligner sur une même ligne visuelle,  les clochers de Machézal Chirassimont et Saint-Just-la-Pendue

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Eglise Saint Jean-Baptiste

    1857 à 1862
     architecte Gilbert MICHAUD de Roanne<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>Elle a remplacé un premier édifice dont la plus ancienne mention connue est du 10ème siècle et qui se trouvait à un autre lieu dans le village.

    <o:p> </o:p>Le clocher a été achevé en 1869.

    <o:p> </o:p>En style néo-gothique ; style qui, au 19ème siècle s'est inspiré du gothique du Moyen-Age, emploi de la voûte sur croisée d'ogives qui entraîne des conséquences  sur la structure de l'édifice : report des poussées sur les supports d'angles, allégement des murs, agrandissement des fenêtres.

    Sur le tympan du portail principal, St Jean-Baptiste patron de la paroisse : prophète annonciateur de la venue du Christ ; vêtu de la tunique de peau de bête de l'ermite du désert, levant la main dans un geste de prédication, tenant une croix avec banderole.

    <o:p> </o:p>

    L'intérieur est richement meublé autant en vitraux qu'en mobilier.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vitraux du Chœur de l'église Saint Jean-Baptiste <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Milieu 19ème siècle - maître-verrier : Emile THIBAUD de Clermont-Ferrand

     Les vitraux centraux du cœur de l'église, réalisés de 1865 à 1868, représentent des scènes de la vie de Jésus, de Saint Jean-Baptiste, patron de la paroisse, et de <st1:PersonName productid="la Vierge." w:st="on">la Vierge.</st1:PersonName><o:p>

    </o:p>Chaire

    <o:p> </o:p>pierre et marbre, dessinée par Bossan
    (exécutée dans ses ateliers vers 1877)

    <o:p> </o:p>

    Livres des Evangiles entouré des symboles des quatre Evangélistes.
    <o:p></o:p><o:p>
    </o:p>Confessionnal
    <o:p></o:p>Chêne et Châtaignier, 1887
    par Lafond menuisier-ébéniste du village de Le Cergne (Loire)
    style néo-gothique

    <o:p> </o:p>

    Monument aux morts <o:p></o:p>

    de la guerre 14-18 (le village ne possède que celui-ci).<o:p></o:p>
    de E. Picaud, de Roanne
    <o:p></o:p><o:p>

    </o:p>

    Autel de St Joseph et St Jean Baptiste

    <o:p> </o:p>Marbre, de Bottinelli, dessiné par l'architecte Michaud, 1863.
    Statue de Saint Joseph à l'Enfant-Jésus, plâtre peint, fin 19ème  de H. Nicot de Vendôme.
    Décoration murale d'Etienne Zacchéo.

    <o:p> </o:p>

    Ancien Relais poste de <st1:PersonName productid="la Fontaine" w:st="on">la Fontaine</st1:PersonName><o:p></o:p>

    Ancienne "Auberge des trois Rois"
    Fin 16ème siècle
    Ancienne RN7 hameau de <st1:PersonName productid="la Fontaine" w:st="on">la Fontaine</st1:PersonName> sur la route de Machézal

    <o:p> 
    </o:p>Vers 1570 le relais s'installe à <st1:PersonName productid="la Fontaine. Il" w:st="on">la Fontaine. Il</st1:PersonName> sera signalé sur tous les guides comme Relais Royal et poste pour les chevaux.

     
    Sur la façade côté  nord-ouest magistralement restaurée par les propriétaires, le large avant toit soutenu par des corbeaux abrite la console servant à hisser les bagages directement à la hauteur de la chambre.

    <o:p> </o:p>Ce bâtiment porta longtemps l'enseigne "l'Auberge des trois 3 rois" s'y sont arrêtés : Henri IV, Louis XIII et Louis XIV.

     On peut voir au bas de la façade, dans la partie herbeuse,  des restants de pavés : c'est  le "pavé du roi" courte portion de route aménagée avant l'arrivée au relais pour que les voyageurs ne se salissent pas  en descendant  des véhicules hippomobiles.

     De l'autre côté, Il subsiste sur la façade sud, une demi-tour enchâssant  les escaliers qui accédaient aux appartements nobles munis de fenêtres à meneaux en  pierres dorées

    <o:p> </o:p>Dans la cour de vastes écuries pavées pouvaient abriter une trentaine de chevaux. Deux autres bâtisses aux larges et hautes entrées étaient utilisées  pour réparer les voitures, ferrer les chevaux  et pour garer les carrosses, berlines et diligences.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Relais poste du Pin Bouchain

    Fin 18ème siècle
    Sur l'ancienne RN7, <st1:metricconverter productid="2 km" w:st="on">2 km</st1:metricconverter>, versant Roanne, avant d'arriver au Col du Pin Bouchain

    <o:p> </o:p>Aujourd'hui le tronçon de <st1:PersonName productid="la Route Royale" w:st="on">la Route Royale</st1:PersonName> qui traversait la propriété est devenu privé. On peut y  remarquer un buste de Napoléon qui surmonte un panneau de l'Association les Chemins du Passé ( Groupe d’Histoire locale du canton de Saint-Symphorien-de-Lay fondé en 1966 par Antonin Bécaud et toujours aujourd’hui très actif), indiquant les passages de l'Empereur.

    <o:p> </o:p> Pour des raisons inconnues Claude Viallier encore maître de poste au relais de <st1:PersonName productid="la Fontaine" w:st="on">la Fontaine</st1:PersonName> en 1778, va quelques années plus tard s'installer plus haut au Pin Bouchain.

    <o:p> </o:p>

    C'est là que sa fille Sophie, née en 1792,  elle sera une femme au fort caractère.

    <o:p> </o:p>
    Servant une omelette à Napoléon, elle lui donnera la réplique sur la « cherté » des œufs  " les œufs ne sont pas rares Sire, mais les empereurs oui".

    <o:p> </o:p>La « Sophie » dont le curé de Machézal disait :

    « C’est une sacrée bonne femme. Elle vaut bien deux hommes et pas n’importe lesquels ! », régente avec autorité et compétence ce relais ou s’affairent valets, postillons et servantes.

    <o:p> </o:p>

    Sophie VIALLIER : née à Machézal, de Claude Viallier, maître de poste et de Marie Buffeton, son baptême est inscrit sur le registre de catholicité de la paroisse en date du 29 janvier 1792.

    Jeanne-Pierre-Sophie a pour parrain Jean-Pierre Buffeton bourgeois demeurant en la paroisse de Ste Foy de Lyon et pour marraine Demoiselle Jeanne-Marie Bauvoir Veuve de sieur Jean-Baptiste Birrochon liquoriste à Lyon.

    <o:p> </o:p>

    Toute sa vie qui se déroulera dans ce relais, va être marquée d’un certain nombre de rencontres avec des célébrités que <st1:PersonName productid="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> a connues entre <st1:PersonName productid="la Révolution" w:st="on">la Révolution</st1:PersonName> et le Second Empire, et plus particulièrement avec Napoléon Bonaparte.

    <o:p> </o:p>

    En 1797, toute gamine, elle put le voir passer entouré de ses généraux, Berthier, Murat, Lannes, Marmont, futurs maréchaux d’Empire aux uniformes chamarrés et chargés de la moisson de victoires qu’ils venaient de glaner en Italie. La presse de Lyon et de Roanne, relate l’accueil enthousiaste et délirant des citadins.

    <o:p> </o:p>

    Quelques années plus tard, c’était dans les premiers jours de 1802, le 30 Pluviôse, An X, Bonaparte Premier consul voyageait dans une lourde berline qu’il occupait seul avec Joséphine. Une escorte restreinte accompagnait la voiture. Après un arrêt à Tarare où la municipalité leur a offert une superbe coupe de mousseline, fait un arrêt au Pin-Bouchin. Tandis que laquais et postillons s’affairent pour assurer la relève des chevaux, le couple prend un rafraîchissement à l’auberge, avant de rejoindre Roanne ou la municipalité ayant à sa tête le maire, monsieur Jars, le complimente et lui présente les hommages et l’admiration des habitants.

    <o:p> </o:p>

    Un épisode va se produire, qui restera gravé dans la mémoire de Napoléon. Vers la fin de son règne, se rendant à Lyon, sa berline aborde le col couvert d’une neige épaisse en plein brouillard. Il n’est pas question d’entreprendre la périlleuse descente sur Tarare.

    « Sophie » qui connaît les moindres détails de l’impossible chemin, propose alors de conduire les chevaux. L’Empereur, pressé accepte cet aventureux périple.

    Quelques semaines plus tard, une des malles-poste impériales assurant le trajet régulier de Paris à Lyon, déposait au Pin-Bouchin un paquet contenant six tasses en argent gravées au nom de Sophie Viallier.

    <o:p> </o:p>Leur dernière rencontre se fera lors du départ en exil vers l’Ile d’Elbe, le 22 avril 1814. Mais a-t-elle pu approcher l’Empereur ? Le remercier de son  cadeau ? .

    <o:p> </o:p>Elle succédera  à son père en obtenant un Brevet  Royal de Maître de Poste en date du 13 septembre 1824

    <o:p> </o:p>Contrairement à une idée reçue, elle ne restera pas « vieille fille ».

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p><o:p></o:p>Stèle de la chapelle de Sienne

    1969
    pierre
    Sommet du col du Pin Bouchain (appelé autrefois Col de <st1:PersonName productid="la Chapelle" w:st="on">la Chapelle</st1:PersonName>)

    <o:p> 
    </o:p>Il y avait autrefois ici une auberge dans cette  petite bourgade avec une maison forte,  bien connue de François I°, et une chapelle dédiée à Notre Dame de Sienne. (Chapelle ruinée sous <st1:PersonName productid="la Terreur" w:st="on">la Terreur</st1:PersonName>)

    <o:p> </o:p>La stèle édifiée par <st1:PersonName productid="la Société" w:st="on">la Société</st1:PersonName> d'Archéologie et d'Histoire de Monts de Tarare, rappelle par quatre plaquettes sculptées de : François I°, Jacques V d'Ecosse, Rabelais, l'Aigle Impérial, ce haut lieu chargé d'histoire.

    <o:p> </o:p>L'inscription est tirée des "Mémoires de guerre" de Martin du Bellay :

    <o:p> </o:p>"En 1536, en haut de la montagne de Tarare où il y avait une chapelle appelée Sienne, le roi François I°  étant à dîner reçut le roi Jacques V d'Ecosse qui après force civilité lui demande la main de sa fille Madeleine"<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Quelques mois plus tard, Jacques V épousait Marie de Guise-Lorraine, de cette union dont naquit une reine très célèbre Marie Stuart<o:p>


    </o:p>

    Tumulus ou motte féodale

    Environ VI° siècle
    Circonférence : <st1:metricconverter productid="100 mètres" w:st="on">100 mètres</st1:metricconverter>
    Hauteur : <st1:metricconverter productid="10 mètres" w:st="on">10 mètres</st1:metricconverter>
    Près du Col du Pin Bouchain, vers l'auberge du Perroquet
    <o:p></o:p>Au cret Chatelard à Bourrière

    <o:p> </o:p>Il pourrait s'agir d'une chambre sépulturale de 8 à <st1:metricconverter productid="9 m2" w:st="on">9 m2</st1:metricconverter> d'un chef celtique, sous un tumulus.. A l'intérieur du monticule un mur vitrifié de granit de <st1:metricconverter productid="4 mètres" w:st="on">4 mètres</st1:metricconverter> de long, haut de <st1:metricconverter productid="1,50 mètres" w:st="on">1,50 mètres</st1:metricconverter> et de 0,45 d'épaisseur Des fouilles sans précautions entreprises en 1872 révèlent : des débris de vases, un fer de lance, 4 fers à cheval, une pointe de flèche barbelée, les ossements d'un cheval.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

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                REGNY<o:p></o:p>

               

    Arrondissement de Roanne
    Canton de Saint-Symphorien-de-Lay
    Superficie (ha)……...  1380
    Population (hab.)…...  1805
    Recensement    1999
    Habitants: Les Régnyçois   Surnom : Anes blancs
    Cours d'eau : le Rhins
    Altitude : 325 m
    Code Postal : 42630

    <o:p> </o:p>Origine du nom : le territoire occupé par la ville de Régny a du appartenir à un riche gallo-romain du nom de Rennius puis a évolué en Régniacus puis en Régnacus et enfin en français Régn

    <o:p></o:p><o:p></o:p>Historique : Au XIème siècle le comte Livald  fonda à Régny sous le vocable de Saint-Martin, un prieuré de Bénédictins dépendant des moines de Charlieu .  Grâce à ce prieuré, on retrouve ensuite régulièrement le nom Régny au fil des siècles (879, 946, 990, 1282, 1300 jusqu'à la Révolution) après plusieurs occupations, routiers en 1368, bandes anglo-saxonne en 1377, le village se protègent d'un mur d'enceinte de 600 mètres avec 11 importantes tours de défense et 4 portes (7 tours existent encore dont 2   en très bon état ) la construction  qui dura 5 ans, prend fin au début du règne de Charles VI. De 1751 jusqu'à la fin du XIXème siècle des carrières d'un marbre noir veiné de blanc existées sur la commune et l'on retrouve dans la région beaucoup d'objets fabriqués avec. Aujourd'hui Régny qui déborde de ses murs par une cascade de maisons descendant éparpillées de la colline du Bois Dieu pour s'entasser sur les bords du Rhins, est avant tout une cité ouvrière. Son passé industriel a été marqué par la fabrication du crayon graphite "Conté" et son présent par les tissus éponge "Jalla".

    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>

    Les crayons de Régny<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>
    Nicolas-Jacques Conté décéda en 1805. Son gendre et associé, Humblot, lui succéda à la tête de la manufacture   de crayons installée à Paris. A la mort d’Humblot, l'entreprise revint à sa petite-fille qui épousa un fils Desvernay. Ce dernier décida de transférer la production de crayons à Régny.

    <o:p> </o:p>Il y possédait un terrain qui pouvait accueillir une usine relativement vaste. Traversé par le Rhins et doté d'une source, il offrait la possibilité de faire tourner une turbine hydraulique. La rivière et la source pouvaient également fournir l'eau nécessaire à une machine à vapeur et à la fabrication des mines. L'usine de Régny ouvrit ses portes en 1856. Elle couvrait deux hectares et demi. Elle prit pour raison sociale le nom de Société Desvernay Cie et petits-fils et successeurs de Conté. L'entreprise resta familiale jusqu'en 1919. Elle devint ensuite une société anonyme par action, les Desvernay gardant la majorité des parts.

    <o:p> </o:p>Dans les années 1910, la société employait 140 personnes, travailleurs à domicile compris. La main-d'œuvre composée à plus de la moitié de femmes, était quasi exclusivement Régnyçoise. La formation sur "le tas" était progressive. L'embauche dépendait de la seule volonté des patrons (se rendre régulièrement à la messe était apprécié), peu de promotion, on restait ouvrier durant la quarantaine d'années que durait sa carrière.

    Les établissements Conté produisaient deux types de crayons. Le premier était le crayon de prix. Fabriqué dans du bois de cèdre importé d'Amérique, il était très résistant et facilement taillable. Le second était le crayon bon marché. Il était en bois du pays, du tilleul en général.

    <o:p> </o:p>L'usine était organisée en plusieurs ateliers. L'atelier de sciage, l'atelier de broyage et de fabrication des mines, occupaient essentiellement des hommes. Le premier réceptionnait des planches de bois amenées par le train. Il les débitait en planchettes rainurées, d'une longueur égale à celle de six ou douze crayons. Le deuxième atelier réduisait le graphite en poudre avant de la mélanger à l'argile de l'eau. La pâte ainsi obtenue prenait la taille de la mine après passage dans une machine appelée filière. Ensuite elle était cuite. Plus la cuisson était longue plus la mine était dure. La mine était enduite de cire afin de la rendre plus résistante. L'atelier suivant était celui de la mise en bois. Il employait surtout des femmes. Elles disposaient chaque mine dans une planchette rainurée. Avec un pinceau, elles enduisaient cette dernière de colle pour y fixer une seconde planchette. L'ensemble était mis sous presse puis poncé avant d'être débité en crayons. Après quoi, le crayon était verni. Le vernissage était également confié à une main d'œuvre féminine. Il était réalisé dans un atelier par des machines ou à la main, à domicile (15 % du personnel travaillait à domicile). La dernière opération était le marquage et l'empaquetage. Il s'effectuait en grosse, c'est à dire par douze douzaines de crayons.

    <o:p> </o:p>L'expédition des crayons aux  acheteurs  se faisait par train. Jusque dans les années 1910, le transport jusqu'à la gare fut assuré par un paysan et sa charrette tirée par des bœufs. Il existait un sixième atelier qui fabriquait des articles métalliques d'écritures, tel que des porte-plume, et des protèges pointes.

    <o:p> </o:p>Dans les années 1950, Conté exportait 85% des crayons français dans trente neuf pays.

    <o:p> </o:p>Nota : l'ancêtre du crayon à papier est apparu au XVIIème siècle. Il portait le nom de mine de plomb par confusion avec la pointe de plomb qu'il remplaça. Il était constitué de plombagine brute découpée en bâton à la scie. La plombagine, aujourd'hui appelée graphite, est une variété de carbone naturel. Elle était importée d'Angleterre. Ce commerce fut compromis lorsque ce pays décida de s'opposer à la Révolution française.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>A l'époque Nicolas-Jacques Conté habitait à Paris. Il était connu pour ses capacités en mécaniques, physique et chimie. En 1793, le gouvernement révolutionnaire lui demanda d'inventer un crayon pouvant se passer du graphite anglais. Après un an de recherche, il présenta un crayon dont la mine était enchâssée dans une baguette cylindrique. La mine était un mélange d'argile et de graphite de Madagascar. Elle était beaucoup moins friable que le graphite pur et donnait un trait plus marqué. Ce crayon fut produit dans la capitale par une manufacture fondée par Conté lui-même. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Son crayon fut récompensé à l'exposition des produits de l'industrie française de 1798. Il reçut la médaille d'or  du jury des Arts et Métiers en 1800. Il obtint également une médaille d'or aux expositions internationales de Londres en 1862, de Paris en 1867, d'Altoona aux Etats-Unis, en 1869, et aux expositions universelles de Paris, en 1878, 1889, et 1900.

    <o:p> </o:p>

    Eglise Saint Julien<o:p></o:p>

    1857 - 1877
    BOSSAN et LEO de Lyon
    pierre rose de Régny, pierre grise de Volvic

    En style néo-bizantin. Les travaux commencent en 1857, une moitié de l'église sera exécutée dans un délai d'un an, avec des mesures pour laisser au culte l'ancienne église. En 1877 l'église est terminée, l'ornementation et la mise en place du mobilier vont être réalisées de 1861 à 1869.

    Place du Prieuré<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>
    Place Fougerat, place du Château
    Inscrit MH : 29 janvier 1996

    <o:p> 
    </o:p>Fondé à la fin du 9ème siècle le prieuré fortifié de Régny dépendait de l'abbaye de Charlieu. Il a été vendu comme bien national à la Révolution. L'église a commencée à être démolie dès la fin du 18ème siècle ; elle a servi de locaux pour l'industrie du tissage  tout au long du 19ème siècle, puis de logements. Un certain nombre de vestiges de l'église romane a été découvert lors de travaux de réhabilitation. Eglise décorée de vestige de peinture du 14ème siècle.

    Tours rondes et vestiges des remparts<o:p></o:p>

    Sept tours sont restantes, la plus connue est dite "tour de la prison"

    <o:p> </o:p>

    Vieux pont<o:p></o:p>

    Fin 15° siècle
    Pierre et cailloux
    En bas du bourg, face à la rue de la Tour de la prison

    <o:p> 
    </o:p>Selon les écrits, il était neuf en 1485. Peut être en a-t-il remplacé un plus ancien encore. Il était le seul passage, avec ses trois arches, deux grandes et deux petites,  pour traverser la rivière de Rhins, sur le Grand chemin allant de Charlieu à Montbrison.

    Un moulin "le moulin des moines" y fonctionnait en 1598, il existait toujours en 1672. Il est alors la propriété de M de Régny.

    Ce solide passage pourtant difficile présentait une sécurité face aux routiers et aux pillards pendant la guerre de 100 ans.

    <o:p> </o:p>

    Maisons à colombages<o:p></o:p>

    XIV ET XVème siècle
    Pierre et bois

    <o:p> </o:p>

    Régny possèdent deux belles maisons, avec poutres apparentes et colombages, dont une située à l'angle de la   rue Traversière et de la Grand'rue, qui était  autrefois "Chemin de grande communication" n° 21 entre Neulise et Thizy ». Aujourd'hui rue de la Poste et de Jean Devillaine. A noter que cette maison de deux étages est d'une superficie d'un are, mais ne possèdent que six ouvertures  sans doute pour payer moins d'impôts (On sait qu'il a existé un impôt sur les fenêtres).

    Chapelle de Naconne<o:p></o:p>

    Sur une hauteur à droite sur la route entre Régny et L'Abbaye de Pradines.

    Autrefois Naconne était une paroisse et la chapelle son église. Les limites sont connues grâce à un plan du XVIIIème siècle. Chapelle vicariale et bien que l'on enterre dans le cimetière l'entourant, les sacrements : baptêmes, mariages, décès, sont du ressort de l'église mère de Règny. Ce n'est qu'en 1748 que Naconne posséda ses propres registres paroissiaux.

    Edifice modeste par ses dimensions et son architecture, la nef et le cœur sont séparés par un mur clocher qui s'élève du toit en un campanile harmonieux. Les dernières cloches avaient été mises en place en 1748.

    1979, un spectacle désolant s'offre à Monsieur Etienne Chevillard et un de ses amis du conseil municipal de Régny. Il faut se frayer un passage à travers les buissons et les toiles d'araignées, la toiture est ouverte à deux endroits, les gravats recouvrent tous : les statues, les autels, les retables, les pages du missel sont collées par l'humidité.

    1983, après de nombreux efforts et d'importants travaux de bénévoles regroupés dans l'association "Régny fleuri" La chapelle ouvre ses portes, l'une des clés en impose par ses dimensions médiévales, restaurée et embellie. La ténacité de monsieur Chevillard et de ses amis est venue à bout de l'indifférence et de l'oubli.

    Grande ville détruite ou habitée par les romains, la légende dit que  : "Naconne fut engloutie dans un tremblement de Terre", étymologiquement, Naconne signifie "non connue" ou méconnue"

    An l'intérieur de la chapelle :

    <o:p> </o:p>

    Tableau de la Conversion de Saint Paul : 17ème - Peinture - Classé MH : 1983/12/29

    <o:p> </o:p>On y voit Saul jeté en bas de son cheval et la jambe en l'air.

    "Je suis Jésus que tu persécutes" déclare l'interlocuteur invisible. Pour l'homme terrassé, la vision est si vive, qu'elle marqua un complet retournement à des dispositions intimes. Il lui faudra quelques jours pour guérir de la cécité causée par l'éclat de l'apparition, pour méditer et entreprendre une nouvelle mission à l'opposé de l'action qu'il avait mené jusqu'alors.

    Désormais Saul deviendra l'apôtre Paul infatigable évangélisateur. Arrêté, il sera décapité à Rome en tant que citoyen Romain et non pas mis en croix comme Pierre et les autres apôtres.

    <o:p> </o:p>Christ suspendu : XVIIème - Bois

    <o:p> </o:p>Statue de Saint Paul : Bois - Classé MH : 1966

    Il tient un livre d'une main, une épée dans l'autre. Cette arme le saint n'en à jamais eu recours. Il est vrai quand même, qu'il a plus ou moins participé à la lapidation de Saint Etienne avant sa conversion sur le chemin de Damas

    <o:p> </o:p>Statue de la Vierge Marie :

    La statue de la Vierge Marie, tout habillée en rouge et or et de son enfant tenant dans sa main gauche un globe terrestre, est absolument identique à une autre située dans la chapelle d'un château situé dans la vallée d'Azergue.

    Le visage serait le portrait vivant de Madame de Maintenon et sur son bras gauche l'enfant serait le portrait du duc de Maine, fils de Madame de Montespan et de Louis XIV, Madame de Maintenon étant devenue en 1669, préceptrice des enfants royaux

    <o:p> </o:p>

    La Pierre de Naconne<o:p></o:p>

    Pierre à chaux
    Sur la droite de l'entrée de la Chapelle de Naconne

    <o:p>
    </o:p>Autrefois à l'angle de la maison curiale, juste en face de la chapelle, une large pierre, située jadis au pied d'une croix, jouait un rôle magique : les filles qui s'asseyaient dessus,  étaient certaines de se marier rapidement. Le 29 juin, jour de la fête de Saint Pierre et Saint Paul, était  recommandé pour cette pratique.

    Cette pierre à disparu dans la démolition de la maison en 1962, certains mauvais plaisants laissaient croire qu'elle était usée à force de servir.

    Mais une pierre à chaux, trouvée en terre près de l'emplacement de la précédente, est plantée en bordure de la pelouse  et la remplace.

    Les jeunes filles qui souhaitent se marier dans l'année doivent le jour de la Conversion de Saint-Paul, aller s'y asseoir "cul nu" ce qui compte tenu de la température habituelle le jour du 25 janvier, n'est certes pas un exploit sans mérite.

    Tout aussi efficace est le même jour, toujours pour trouver dans l'année l'âme sœur ou un gentil mari, le fait de faire sonner la cloche en accompagnant ce geste d'une petite prière intentionnelle à la Sainte Famille présente en ce lieu privilégié.

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    <st1:PersonName productid="La Pierre" w:st="on">La Pierre</st1:PersonName> de Naconne

    Pierre à chaux
    Sur la droite de l'entrée de <st1:PersonName productid="la Chapelle" w:st="on">la Chapelle</st1:PersonName> de Naconne

    <o:p>
    </o:p>Autrefois à l'angle de la maison curiale, juste en face de la chapelle, une large pierre, située jadis au pied d'une croix, jouait un rôle magique : les filles qui s'asseyaient dessus,  étaient certaines de se marier rapidement.
    Cette pierre à disparu dans la démolition de la maison en 1962, certains mauvais plaisants laissaient croire qu'elle était "usée" à force de servir.

    Mais une pierre à chaux, trouvée en terre près de l'emplacement de la précédente, est plantée en bordure de la pelouse  et la remplace.

    Les jeunes filles qui souhaitent se marier dans l'année doivent le jour de <st1:PersonName productid="la Conversion" w:st="on">la Conversion</st1:PersonName> de Saint-Paul, aller s'y asseoir "cul nu" ce qui compte tenu de la température habituelle le jour du 25 janvier, n'est certes pas un exploit sans mérite.

    Tout aussi efficace est le même jour, toujours pour trouver dans l'année l'âme sœur ou un gentil mari, le fait de faire sonner la cloche en accompagnant ce geste d'une petite prière intentionnelle à <st1:PersonName productid="la Saint Famille" w:st="on">la Saint Famille</st1:PersonName> présente en ce lieu privilégié.

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    <o:p></o:p>Signification, symbolique du Blason : l'origine et l'exactitude du blason ne peuvent être établies avec certitude. Il correspond bien avec la réalité historique de la cité : d'hermine, à trois bandes d'or fichées de coquilles d'argent couronné de muraille L'hermine : rien de connu sur sa présence, peut être s'agit-il d'un droit de Justice symbolisé depuis longtemps par l'hermine. Les trois bandes d'or : représentent les trois grandes voies qui aboutissent à Régny et que fréquentent les voyageurs qui sous le signe de la coquille de Saint Jacques se rendent vers les lieux célèbres de pèlerinages : Le Puy, La Chaise-Dieu voir même Saint-Jacques-de-Compostelle. Les murailles : qui couronnent le blason, elles ne comptent que 4 tours de même hauteur, il n'apparaît pas de donjon : donc pas de pouvoir d'un seigneur. Déjà au Moyen-Age, Régny, ville fortifiée est une ville franche.


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