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    LE MUSEE (mort né) DE <st1:PersonName productid="LA ROUTE" w:st="on">LA ROUTE</st1:PersonName><o:p></o:p>

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    Vous trouverez ci-dessous la composition que devait prendre le « Musée de <st1:PersonName productid="LA ROUTE" w:st="on">la Route</st1:PersonName> » dans les locaux rénovés en 1994-1995 de l’ancien relais poste de <st1:PersonName productid="la T↑te Noire" w:st="on">la Tête Noire</st1:PersonName> à Saint-Symphorien-de-Lay.

    La conclusion prévisible est en fin d’article.

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    (en photographie la plaquette du musée)<o:p></o:p>

       L’histoire des 16 villages du canton de Saint-Symphorien-de-Lay a profondément été marquée par les routes qui les sillonnent :

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    ·        La route romaine, royale et impériale (R.N.7)<o:p></o:p>

    ·        La route fluviale de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName><o:p></o:p>

    ·        Le « chemin de Sayette » reliant, par les crêtes, le Roannais au Forez<o:p></o:p>

    ·        La route du Rhins, ancienne limite des diocèses de Lyon et Macon<o:p></o:p>

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       Longue est la liste des rois et empereurs, papes et pèlerins, mendiants et galériens, légionnaire et soldats, bandits et marchands dont les documents signalent le passage.<o:p></o:p>

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       Philippe le Hardi, le duc de Bretagne, les Tard-Venus, François de Paule, Jacques Cœur, Charles VIII, Louis XII, Anne de Bretagne, le connétable de Bourbon, François 1°, Jacques V d’Ecosse, Ronsard, Rabelais, Guillaume du Bellay, Joachim du Bellay, Mme de Grignan, Marguerite de France, Michel de l’Hopital, Henri IV, le duc de Guise, Condé, Richelieu, Louis XIII, Louis XIV et une partie de sa cour, Mazarin, d’Artagnan, Marie-Adélaide de Savoie, la reine de Pologne, la duchesse de Parme,, le duc de <st1:PersonName productid="la Rochefoucauld" w:st="on">la Rochefoucauld</st1:PersonName>, Pie VII ? Napoléon…<o:p></o:p>

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       Animé par la vie grouillante des relais officiels de <st1:PersonName productid="la Poste" w:st="on">la Poste</st1:PersonName> aux Chevaux, les descentes périlleuses des saintes-rambertes dans les gorges accidentées  de Cordelle et de St Priest…les brigandages et pillages des malles-postes, le soulèvement des paysans –chouans et maints évènements rapportés par les chroniques locales ou nationales, ont profilé sur nos routes une fresque d’une étonnante richesse.<o:p></o:p>

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       Les études entreprises par les Chemins du Passé auront la modeste ambition de la faire revivre dans le MUSEE DE <st1:PersonName productid="LA ROUTE." w:st="on">LA ROUTE.</st1:PersonName><o:p></o:p>

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    OBJECTIFS<o:p></o:p>

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       Depuis octobre 1992, Les Chemins du Passé, qui depuis 26 ans, ont été parmi les premiers à organiser chaque été des expositions culturelles, ont décidé  de réaliser un Musée de <st1:PersonName productid="LA ROUTE." w:st="on">la Route.</st1:PersonName><o:p></o:p>

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       Parallèlement la municipalité de Saint-Symphorien-de-Lay, ayant acquis la fameuse Auberge de la « TËTE NOIRE », décidait après complète restauration et aménagement divers, d’y accueillir en partie cette réalisation.<o:p></o:p>

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                   Les objectifs sont multiples :<o:p></o:p>

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    ·        Conserver et valoriser le patrimoine historique des 16 communes du canton.<o:p></o:p>

    ·        Susciter, au-delà d’un simple intérêt de visite, une démarche pédagogique qui intègre l’Histoire et <st1:PersonName productid="la G←ographie" w:st="on">la Géographie</st1:PersonName> physique, économique et humaines dans celle de <st1:PersonName productid="la R←gion" w:st="on">la Région</st1:PersonName> et du Pays et les fasse revivre auprès des générations à venir.<o:p></o:p>

    ·        Participer avec les écoles, M.J.C., C.A.T., Clubs ou Résidences pour personnes âgées qui le souhaiteront au développement culturel permanent du canton, et le rendre ainsi plus attractif :<o:p></o:p>

    o       Aux « voisins » visiteurs du Lyonnais, du Roannais, du Brionnais, de <st1:PersonName productid="la Dombes" w:st="on">la Dombes</st1:PersonName> qui, individuellement ou en groupes, bâtissent des circuits de découvertes.<o:p></o:p>

    o       Aux vacanciers qui, de plus en plus nombreux à fréquenter des zones de nature et de calme, viennent séjourner dans nos collines.<o:p></o:p>

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    ·        Compléter, avec ce thème extrêmement riche de <st1:PersonName productid="LA ROUTE" w:st="on">La Route</st1:PersonName> l’intéressante « chaîne » des musées de la région.<o:p></o:p>

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    CHAQUE VILLAGE PEUT ÊTRE PRESENT DANS LE MUSEE DE <st1:PersonName style="font-weight: bold;" productid="LA ROUTE" w:st="on">LA ROUTE</st1:PersonName><o:p></o:p>

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    (quelques réalisations à mettre progressivement en place : … entre autres)<o:p></o:p>

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    Chirassimont : maquette de Vareille -  défile des troupes de Bonaparte.<o:p></o:p>

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    Croizet : la plus vieille croix du canton -  la maison forte de la seigneurie.<o:p></o:p>

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    Cordelle : <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>, carte et maquette – le château du Verdier<o:p></o:p>

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    Fourneaux : la rencontre de Pie VII – le château de l’Aubépin – Le site Janin (archéologie)<o:p></o:p>

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    Lay : les fortifications (maquette) – trésor des Vieilles (archéo) – Château Pesselet, <st1:PersonName productid="La Forest" w:st="on">La Forest</st1:PersonName><o:p></o:p>

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    Neaux : le I° chemin de fer – Napoléon saluant sa mère.<o:p></o:p>

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    Pradines : La maison forte – atelier de poterie.<o:p></o:p>

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    Régny : les fortifications – le moulin sur le Rhins – Naconne.<o:p></o:p>

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    St-Cyr-L’Hôpital : défilé des armées de Louis XIII – Maquette du I° hôpital.<o:p></o:p>

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    St-Just-la-Pendue : Maison forte de Villars – Chapelle de Notre-Dame de Liesse.<o:p></o:p>

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    Saint-Priest-<st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName> : Château de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName> – fief de Cucurieux – Maquette de st-ramberte<o:p></o:p>

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    St-Symphorien-de-Lay :  passage de galériens – Tête Noire (maquette)<o:p></o:p>

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    Vendranges : Chemin de Sayette – église fortifiée (maquette) <o:p></o:p>

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    S-Victor-sur-Rhins : la piéta du XIII° - la maquette du prieuré – maison forte de Ronchevol<o:p></o:p>

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    Machézal :  François I° et Jacques V – maquette du hameau du col – moulin a vent du Crêt<o:p></o:p>

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    LE DESCRIPTIF QUI SUIT DONNE POUR CHAQUE ESPACE LES PRECISIONS SOUHAITEES.<o:p></o:p>

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    UN ESPACE SERA RESERVE A CHAQUE VILLAGE A TOUR DE ROLE POUR UNE EXPOSITION DE SON CHOIX.<o:p></o:p>

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    L’abondance des documents et mobiliers présents et à venir est telle qu’elle permettra d’accueillir d’autres expositions et de renouveler par roulements les sujets exposés…<o:p></o:p>

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    …OFFRANT AINSI UN MUSEE VIVANT ET SANS CESSE RENOUVELE<o:p></o:p>

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    Espace : ………………..<st1:PersonName style="font-weight: bold;" productid="LA ROUTE" w:st="on">LA ROUTE</st1:PersonName><o:p></o:p>

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    1/ <st1:PersonName productid="LA ROUTE ROYALE" w:st="on">LA ROUTE ROYALE</st1:PersonName> DE PARIS A LYON TRAVERSE 6 DE NOS VILLAGES ENTRE L’HOPITAL ET LE PIN BOUCHAIN<o:p></o:p>

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    ·        La carte de Trudaine, longue de <st1:metricconverter productid="2,50 m" w:st="on">2,50 m</st1:metricconverter> avec les détails précis de chaque maison, jardin, ruisseau, croix, chapelle, relais………. En 1750.<o:p></o:p>

    ·        Renvois à une cinquantaine de personnages dont les passages sont authentifiés par les textes littéraires ou historiques d’une part, et à quantités d’évènements qui ont eu lieu dans ce secteur : brigandage, renforts d’attelages…etc.<o:p></o:p>

    ·        Maquette de passage des troupes romaines.<o:p></o:p>

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    2/ <st1:PersonName productid="LA ROUTE FLUVIALE" w:st="on">LA ROUTE FLUVIALE</st1:PersonName> DE <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">LA LOIRE</st1:PersonName>, sur les territoires de CORDELLE et de St-PRIEST-LA-ROCHE.<o:p></o:p>

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    ·        La carte du fleuve avec références des documents et dessins sur les ports, les moulins, les ponts, les bacs…<o:p></o:p>

    ·        Les bateliers et leurs bateaux, les saintes rambertes, Trafic de marchandises transportées.<o:p></o:p>

    ·        Une maquette de sainte ramberte.<o:p></o:p>

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    3/ LE CHEMIN DE SAYETTE.<o:p></o:p>

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    ·        Liaison inter fleuve entre Roannais et Forez par : SAINT-CYR-DE-FAVIERES – VENDRANGES – SAINT-PRIEST-LA-ROCHE – NEULISE – SAINT-JUST-LA-PENDUE.<o:p></o:p>

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    4/ <st1:PersonName productid="LA ROUTE DU" w:st="on">LA ROUTE DU</st1:PersonName> RHINS.<o:p></o:p>

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    ·        HOPITAL-SUR-RHINS – PRADINES – REGNY –SAINT-VICTOR-SUR-RHINS.<o:p></o:p>

    ·        Implantations industrielles : moulins, tissages, moulinages, teintureries…<o:p></o:p>

    ·        Maquette de la première usine de fabrication des crayons (Nicolas Conté).<o:p></o:p>

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    Espace………RABELAIS<o:p></o:p>

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       Le 8 janvier 1543 s’arrêtait à L’Auberge de <st1:PersonName productid="la T↑te Noire" w:st="on">la Tête Noire</st1:PersonName> à Saint-Symphorien-de-Lay le prestigieux convoi de Guillaume du Bellay, ami de François I° qui l’avait nommé Vice-Roi de Piémont.<o:p></o:p>

    L’historien Martin de Bellay relate que ce en revenant de ce royaume accompagné de François Rabelais, que le vice-roi atteint d’une grave maladie, dut faire étape à <st1:PersonName productid="la T↑te Noire" w:st="on">la Tête Noire</st1:PersonName> où il décéda.<o:p></o:p>

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    1/ UN DIORAMA<o:p></o:p>

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    ·        Décor : une chambre avec lit à baldaquin, table de toilette avec faïences, tablette, malle, armoire…<o:p></o:p>

    ·        Personnages :<o:p></o:p>

    o       Guillaume du Bellay alité ( mannequin).<o:p></o:p>

    o       Rabelais, une seringue à saigner à la main (mannequin)<o:p></o:p>

    ·        Documentation historique :<o:p></o:p>

    o       Cadre de la mission de Guillaume du Bellay<o:p></o:p>

    o       Extraits de Martin du Bellay et de Pantagruel où Rabelais évoque l’événement.<o:p></o:p>

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    2/ LE PASSAGE DE JOACHIM DU BELLAY <o:p></o:p>

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    Quelques années plus tard sans la même Auberge de <st1:PersonName productid="la T↑te Noire." w:st="on">la Tête Noire.</st1:PersonName><o:p></o:p>

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    ·        Il compose un sonnet à la mémoire de son, illustre parent<o:p></o:p>

    ·        Rappel succinct de ses œuvres et de <st1:PersonName productid="la Pl←iade" w:st="on">la Pléiade</st1:PersonName><o:p></o:p>

    ·        Eventuellement : Joachim du Bellay composant à sa table de travail (mannequin).<o:p></o:p>

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    N.B ANIMATIONS ANNUELLES DE CET ESPACE :<o:p></o:p>

    ·        1993 documentations sur Gargantua<o:p></o:p>

    ·        1994 documentations sur Pantagruel<o:p></o:p>

    ·        1995 documentations sur  la médecine au temps de Rabelais.<o:p></o:p>

    ·        1996 exposition par le Lycée Rabelais : « la gastronomie autrefois ».<o:p></o:p>

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    Espace ……….LA ROUTE ET <st1:PersonName style="font-weight: bold;" productid="la Poste" w:st="on">LA POSTE</st1:PersonName><o:p></o:p>

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    1/ DOCUMENTS SUR <st1:PersonName productid="la Poste" w:st="on">LA POSTE</st1:PersonName><o:p></o:p>

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    ·        Transmissions de signaux par feu du haut des sommets du Pin Bouchain et de Ressis.<o:p></o:p>

    ·        Rappel des édits royaux d’organisation de <st1:PersonName productid="la Poste" w:st="on">la Poste</st1:PersonName><o:p></o:p>

    ·        Cartes et dessins.<o:p></o:p>

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    2/ <st1:PersonName productid="LA POSTE DANS" w:st="on">LA POSTE DANS</st1:PersonName> LE CANTON<o:p></o:p>

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    ·        La poste aux chevaux de Saint-symphorien-de-Lay<o:p></o:p>

    ·        <st1:PersonName productid="La Paro￯chia" w:st="on">La Paroïchia</st1:PersonName> du Pin Bouchain.<o:p></o:p>

    ·        Les relais royaux puis impériaux de <st1:PersonName productid="la Fontaine" w:st="on">la Fontaine</st1:PersonName> et du Pin Bouchain.<o:p></o:p>

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    3/ JALONS DE L’HISTOIRE DES POSTES<o:p></o:p>

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    ·        Plis cachetés<o:p></o:p>

    ·        Télégraphe<o:p></o:p>

    ·        Téléphone<o:p></o:p>

    ·        Un facteur des années 1920…<o:p></o:p>

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    4/ MAQUETTES<o:p></o:p>

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    ·        Le Relais de Trois Rois à <st1:PersonName productid="La Fontaine." w:st="on">La Fontaine.</st1:PersonName><o:p></o:p>

    ·        L’Auberge de <st1:PersonName productid="la T↑te Noire." w:st="on">la Tête Noire.</st1:PersonName><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    5/ EXPOSITION <o:p></o:p>

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    ·        Collections de timbres et de cartes postales sur tous les sujets se rapportant à <st1:PersonName productid="LA ROUTE" w:st="on">la Route</st1:PersonName> et plus largement aux moyens de communications.<o:p></o:p>

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    Espace……….NAPOLEON<o:p></o:p>

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    Cette piste Ségusiave qu’empruntaient les Gaulois pour se rendre aux mediolanums de Pontcharra et d’Amplepuis, au village de Joeuvre et au gué de Rodumna (Roanne), après avoir été « Le Grand Chemin de Paris à Lyon », « <st1:PersonName productid="LA ROUTE ROYALE" w:st="on">La Route Royale</st1:PersonName> de Paris à Lyon », « <st1:PersonName productid="LA ROUTE" w:st="on">La Route</st1:PersonName> du Bourbonnais », devient sous le I° Empire, « <st1:PersonName productid="La Route Imp←riale" w:st="on">La Route Impériale</st1:PersonName> de Paris à Rome ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Napoléon Bonaparte l’emprunta à plusieurs occasions.<o:p></o:p>

    ·        Lorsque son père l’accompagna à Autun avant son entrée au collège de Brienne<o:p></o:p>

    ·        Lorsqu’il rentre victorieux de sa campagne d’Italie<o:p></o:p>

    ·        En 1802 avec Joséphine<o:p></o:p>

    ·        En 1805<o:p></o:p>

    ·        En 1814 lors de son départ pour l’île d’Elbe.<o:p></o:p>

      <o:p></o:p>

    1/ DIORAMA<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

       Arrêt de Napoléon à Neaux (hameau de Loyette) pour saluer de loin sa mère Laetitia et son oncle, le cardinal Fesch réfugiés à l’abbaye de Pradines.<o:p></o:p>

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    2/ DOCUMENTS ET DESSINS<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·        Présentation d’une coupe de mousseline de Tarare.<o:p></o:p>

    ·        La bravoure de <st1:PersonName productid="la Sophie" w:st="on">la Sophie</st1:PersonName> au Pin Bouchain.<o:p></o:p>

    ·        La réception à Roanne<o:p></o:p>

    ·        La conversation avec une paysanne dans la montée de Tarare<o:p></o:p>

    ·        Le prix exorbitant de l’omelette.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3/ MAQUETTE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·        Passage des régiments de Bonaparte après la victorieuse campagne d’Italie.<o:p></o:p>

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    <o:p> </o:p>

    Espace………. DU 1° CHEMIN DE FER FRANÇAIS (3ème tronçon)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

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    1/ UNE CARTE DU TRACE ENTRE ANDREZIEUX ET LE COTEAU<o:p></o:p>

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    2/ MAQUETTE ANIMEE DANS LE PAYSAGE LOCAL reconstituant /<o:p></o:p>

    ·        Les premières locomotives Stephenson et Murray et leurs wagonnets.<o:p></o:p>

    ·        Les machines à treuiller au seuil  de Neulise.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3/ DOCUMENTS<o:p></o:p>

    ·        Dessins des premières locomotives et wagons<o:p></o:p>

    ·        Forages des deux tunnels de Neaux<o:p></o:p>

    ·        Descriptifs techniques : voies, ponceaux…<o:p></o:p>

    ·        Impressions, narration des premiers voyageurs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    4/ UN SIECLE PLUS TARD<o:p></o:p>

    ·        Le tacot de Balbigny à Régny par Saint-Symphorien-de-Lay<o:p></o:p>

    ·        Documents et éventuellement maquette animée passant sur le viaduc de <st1:PersonName productid="la Roche." w:st="on">la Roche.</st1:PersonName><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

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    <o:p> </o:p>

    Espace……….DES MOULINS A VENT<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les collines du canton situées à l’Est d’une ligne Lay/Saint-Just-la-Pendue présentent un réseau hydrographique peu étoffé et d’un débit notoirement insuffisant.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est dans cette zone et parfois proche de la route, que nos ancêtres avaient bâti des moulins à vent.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Textes, cartes et cadastres nous en signalent : 1 à Machézal, 2 à Saint-Cyr-de-Valorges, 1 à Saint-Just-la-Pendue – 1 à Sainte-Colombe-sur-Gand – 2 à Violay.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1/ DOCUMENTS ATTESTANT LEURS PRESENCES.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2/ MAQUETTE ANIMEE <o:p></o:p>

    ·        Du moulin à vent de Machézal en bordure de <st1:PersonName productid="LA ROUTE ROYALE" w:st="on">la Route Royale</st1:PersonName> et, plus loin les 2 moulins à vent de Saint-Cyr-de-Valorges dont l’un dépendait de la seigneurie de Ressis. Rappelons que le seigneur du lieu : Geoffroy de Sallemard fut chargé par le roi Charles IX d’enrôler les manants de Machézal, Chirassimont, St-Just-la-Pendue pour venir tenir garnison et « par ce moyen empêcher et tenir fermé le chemin de la ville de Lyon à Roanne ; le château en étant voisin… »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3/ DOCUMENTS GENERAUX (techniques, littéraires, sur les moulins à vent)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    4/ MAQUETTE EN COUPE INTERIEURE D’UN MOULIN A VENT.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

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    <o:p> </o:p>

    Espace………DES 2 ROIS (FRANCOIS I° ET JACQUES V D’ECOSSE)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Evocation de la rencontre des deux souverains en 1536 : <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « sur le chemin au hault de la montagne de Tarare, entre ledit lieu de Tarare et de St Saphorin où il y a un lieu qui s’appelle <st1:PersonName productid="la Chapelle" w:st="on">la Chapelle</st1:PersonName>, auquel lieu estant là à disner, le vint trouver le roi d’Ecosse…, auquel lieu il fut grandement recueilli du roi, et après plusieurs autres propos luy demanda la main de sa fille… »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1/ DIORAMA<o:p></o:p>

    ·        Intérieur d’une pièce de la maison forte des Tallebard à côté de <st1:PersonName productid="la Chapelle" w:st="on">la Chapelle</st1:PersonName> de Sienne : table, vaisselle, coffre, fenêtre, tenture, miroir.<o:p></o:p>

    ·        Personnage : 4 mannequins :<o:p></o:p>

    o       François I° assis et un serviteur<o:p></o:p>

    o       Jacques V d’Ecosse suivi d’un soldat<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2/DOCUMENTATION RAPPELANT CETTE RENCONTRE  avec quelques brèves données du contexte historique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3/ MAQUETTE DU HAMEAU DE <st1:PersonName productid="LA CHAPELLE DE" w:st="on">LA CHAPELLE DE</st1:PersonName> SIENNE : maison forte des Tallebard, fermes, chapelle…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Espace……….DU PAPE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On évoque ici le passage du Pape PIE VII qui<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     « … traversant <st1:PersonName productid="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> devant un peuple a genoux » vient à Paris pour couronner l’Empereur. »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Plusieurs documents font état de ce périple sur nos terres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1/ ARRET DE PIE VII A FOURNEAUX (Plat Coupy), où le seigneur de l’Aubépin lui offre un rafraîchissement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    o       Le pape et le seigneur DULIEU DE CHENEVOUX, et un serviteur (3 mannequins)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2/ DOCUMENTS<o:p></o:p>

    o       Lettre d’un paysan amplepuisien.<o:p></o:p>

    o       Consignes données au sieur Flandre maître de Poste à St-Symphorien-de-Lay<o:p></o:p>

    o       La réception à Roanne .<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3/ MAQUETTE DE <st1:PersonName productid="LA CROIX DE" w:st="on">LA CROIX DE</st1:PersonName> PIE VII au Plat Coupy avec texte explicatif de l’indulgence accordée.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Espace……….DES GALERIENS<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les Registres de catholicité écrits par les curés des villages traversés par <st1:PersonName productid="LA ROUTE ROYALE" w:st="on">la Route Royale</st1:PersonName> indiquent maints décès de forçats conduits en « chaînes » à Toulon pour être embarqués sur las galères du roi.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    1/ DIORAMA<o:p></o:p>

    o       Décors : une partie de la route, entre haies et frondaisons, où marchent enchaînés des condamnés<o:p></o:p>

    o       Personnage : 4 galériens enchaînés et gardés par un sergent de maréchaussée<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2/ ETRAITS DE REGISTRE des enterrements de forçats réalisés par les curés des villages concernés.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3/ UNE DOCUMENTATION, textes et dessins sur les galères et les forçats<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    4/ MAQUETTE D’une galère.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Espace ……….ARCHEOLOGIE LOCALE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Plusieurs de nos villages ont livré des gisements de mobilier ancien :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Le trésor des Veilles à LAY (1200 pièces de monnaies romaines)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Les poteries du site Fessy, que le musée  Joseph Déchelette de Roanne est prêt à mettre en dépôt au musée de <st1:PersonName productid="la T↑te Noire." w:st="on">la Tête Noire.</st1:PersonName><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Documents, plans, photo de l’habitat gallo-Romain du site Janin.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Le trésor de Chavenay à Cordelle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -Traces de la préhistoire au bord de nos routes : expositions de matériel divers.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Espace ……….CHATEAUX ET FIEFS<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    MAQUETTES<o:p></o:p>

                                  Avec un bref historique :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    o       Eglise fortifiée de Vendranges<o:p></o:p>

    o       Château de Croizet<o:p></o:p>

    o       Château de Saint-Pries-la-Roche<o:p></o:p>

    o       Château de Valorges à Neaux<o:p></o:p>

    o       Tour de Vareilles à Chirassimont<o:p></o:p>

    o       Château de l’Aubépin à Fourneaux<o:p></o:p>

    o       Maison Forte de Pradines<o:p></o:p>

    o       La place forte et châtellenie de Lay<o:p></o:p>

    o       Maison forte de Cucurieux à St-Cyr-de-Favières<o:p></o:p>

    o       Reconstitution de l’hôpital du XIII° siècle à l’Hopital.<o:p></o:p>

    o       Le château du Verdier à Cordelle<o:p></o:p>

    o       La maison forte de Ronchevol à St-Victor-sur-Rhins<o:p></o:p>

    o       La maison forte de Lorgue<o:p></o:p>

    o       Le château de Peray à St-Symphorien<o:p></o:p>

    o       La maison forte de Villard à Saint-Just-la-Pendue.<o:p></o:p>

    o       Le prieuré fortifié de Régny.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Espace……….POLYVALENT D’EXPOSITIONS<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cet espace pourrait être réservé à deux fins :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1/ Une partie pourrait être utilisée durant un an par chaque village à tour de rôle, pour y présenter en toute initiative ce que bon lui semblerait : productions artisanales, agricoles, industrielles….., ses trésors d’art religieux…., ses caractéristiques propres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2/ Diverses présentations, sur l’initiative des Chemins du Passé ou d’autres associations :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    o       Route et littérature<o:p></o:p>

    o       Route et peinture<o:p></o:p>

    o       Contes et légendes du canton<o:p></o:p>

    o       Familles et parchemins<o:p></o:p>

    o       La généalogie<o:p></o:p>

    o       Route et métiers (maréchaux-ferrants – cordonniers – sabotiers – pavisseur – cantonniers – charrons – géomètres-arpenteurs.)<o:p></o:p>

    o       Route, chemin et traditions religieuses (Rogations – Fêtes-Dieu – Pèlerinages.)<o:p></o:p>

    o       Les cloches dans l’histoire de nos villages.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Conclusions : pour diverses raisons financières, économiques et politiques, le musée de <st1:PersonName style="font-weight: bold;" productid="LA ROUTE" w:st="on">la Route</st1:PersonName> si longtemps attendu ne verra jamais le jour au grand désappointement des membres des Chemins du Passé.<o:p style="font-weight: bold;"></o:p>

    Les bâtiments superbement rénovés abritent depuis 10 ans environs :  les bureaux d’une communauté de commune : <st1:PersonName style="font-weight: bold;" productid="la C.O" w:st="on">la C.O</st1:PersonName>.P.L.E.R, l’Office du tourisme de Saint-Symphorien-de-Lay. Un espace d’expositions temporaires dans les salles du premier étages. Le second étage étant réservé à l’administratif et à la formation des jeunes à l’informatique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


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    LES PIGEONNIERS<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Photographies :<o:p></o:p><o:p> </o:p>

    ·        1) Saint-Cyr-de-Favières<o:p></o:p>

    ·        2) Entre Neulise et St-Symphorien-de-Lay<o:p></o:p>

    ·        3) Saint-Priest-la-Roche<o:p></o:p>

    ·        <o:p> </o:p>

    Autant de provinces, autant d’interprétations du « droit des pigeonniers » ; ce privilège de l’Ancien Régime était en effet diversement respecté et certaines régions étaient plus libérales que d’autres.

    Dans le Forez, les pigeonniers sont localisés en plaine et en bordure d plaine, là où se cultive le blé, l’aliment favori des pigeons particulièrement voraces ! Jusqu’au 7 août 1789 lez droit exclusif de posséder des fuies et des colombiers était réservé à la noblesse locale. Il n’y avait donc des pigeonniers que dans les grandes propriétés, là où les surfaces cultivées étaient assez importantes pour nourrir un grand nombre d’oiseaux, ce nombre était en relation directe avec la surface des terres (36 arpents pour 120 boulins, les nids de pigeons).

    Après l’abandon des privilèges, les fermiers ont été libres de construire eux-mêmes leurs « maisons à pigeons ». Ils en ont profité car c’était pour eux un apport alimentaire bienvenu et la sèche colombine leur offrait le meilleur des engrais ; réservé aux cultures délicates.

    Un pigeonnier de taille moyenne, environ 600 oiseaux, permettait une récolte annuelle de <st1:metricconverter productid="1200 kilogrammes" w:st="on">1200 kilogrammes</st1:metricconverter> de colombine.

    On trouve dans la campagne du Forez, deux types de pigeonniers, les uns « à pied » c’est à dire indépendants, les autres à « fuie » inclus dans la toiture du bâtiment d’exploitation. Le type le plus ancien et traditionnel consiste en une tour en pisé, ronde ou carrée, couverte d’une toiture à faible pente, conique ou à quatre pans et coiffé&e au sommet d’un gracieux lanterneau.

    La plupart des pigeonniers sont carrés de <st1:metricconverter productid="5 mètres" w:st="on">5 mètres</st1:metricconverter> de côté au plus est construits en pisé sur un socle de pierres ou de galets. Ils se caractérisent par un toit en  chauffoir de type méditerranéen à faible pente, couvert de tuiles canal avec un débord sur génoise. Le toit peut couvrir la totalité du bâtiment ou seulement une partie. Tous sont tournés vers le sud, protégés au nord par l’arête du toit et à l’est et à l’ouest par le dépassement des murs pignons.

    L’accès se fait par une porte ne bois indifféremment orientée. Le rez-de-chaussée est souvent séparé du pigeonnier lui-même par un plancher et sert de remise. Le sol est en terre battue, parfois carrelé le plafond à <st1:metricconverter productid="2 mètres" w:st="on">2 mètres</st1:metricconverter> environ du sol afin que les oiseaux soient protégés de l’humidité qui remonte de la terre puisque ces bâtiments n’ont pas de fondations. De même les nids ne sont jamais près du sol mais en hauteur. Un escalier où une échelle fixe en bois donne accès à une trappe pour se rendre à l’étage. Les « boulins » trous dans le pisé, s’alignent sur 10 à 12 rangées formant les nids habillés de briques ou de tuiles. On trouve aussi des aménagements plus complexes comme des pots en terre vernissée des corbeilles en châtaignier tressées ou encore des casiers en planches.

    Les pigeons entrent et sortent librement par une petite fenêtre avec rebord, plage d’envol sur laquelle ils peuvent se poser. Dans les pigeonniers à toit en chauffoir, la sortie se fait aussi par une trémie en bois située sur l’arête sommitale ou par le lanterneau de forme, ronde, carrée ou octogonale.


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    Une religieuse française chez les Maoris<o:p></o:p>


    Suzanne Aubert  nait dans le village  de LAY en 1835, malgré de grandes réticences familiales elle entre en religion et part chez les Maoris en Nouvelle-Zélande. Elle fut à la fois missionnaire, infirmière, traductrice, botaniste, enseignante... Elle est encore aujourd'hui une icône nationale.<o:p></o:p>

     Jeune religieuse lyonnaise de bonne famille, Suzanne Aubert embarque en 1885 dans un baleinier pour un voyage de 4 mois. Sa nouvelle mission : <st1:PersonName productid="la Nouvelle-Zélande" w:st="on">la Nouvelle-Zélande</st1:PersonName>, à Auckland.

    Plongée au cœur de la vie des Maoris Suzanne s'habitue très vite à sortir du couvent et à rencontrer la population locale. Elle est d'abord enseignante auprès des enfants Maoris.

    Suite à l'arrivée d'un nouvel évêque qui ne souhaite plus sa présence, elle change de mission. Là, à l'Est du pays, elle devient "sister doctor". Infirmière en France, elle étudie avec les Maoris les plantes médicinales et compose des médicaments "biculturels" efficaces. Des épidémies et maladies alors incurables sont éradiquées.

    A l'époque, de plus en plus de colons débarquent en Nouvelle-Zélande. Colons et autochtones ne se comprennent pas. Elle entreprend alors la rédaction d'un lexique franco-maori et d'un guide de conversation. Les ouvrages, depuis adaptés, ont été utilisés pratiquement tels quels par les Universités jusque dans les années 50. Suzanne Aubert participe ainsi à la sauvegarde de la langue maorie et permet aux colons et autochtones d'apprendre la langue de l'autre.

    Une nouvelle mission l'attend ensuite à Jérusalem, ville de Nouvelle-Zélande, où le responsable la demande : elle doit redonner vigueur à une fondation religieuse. Elle créera ainsi un dispensaire, une école, un couvent, une église... Pour être plus libre encore dans son engagement auprès du peuple maori, elle fonde une nouvelle congrégation : les sœurs de <st1:PersonName productid="la Compassion." w:st="on">la Compassion.</st1:PersonName>

    A sa mort en 1926, la ville entière fonctionne autour de la congrégation. Elle aura droit à des funérailles nationales. La mère Teresa des Maoris est encore aujourd'hui une héroïne de l'histoire de <st1:PersonName productid="la Nouvelle-Zélande" w:st="on">la Nouvelle-Zélande</st1:PersonName>.

    Aujourd'hui des démarches pour sa canonisation sont entreprises près du Vatican et notre bonne Suzanne Aubert va certainement devenir la première Sainte de Nouvelle-Zélande.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


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    Sainte-Colombe (comte Rodolphe de) : Transaction entre Isabelle comtesse de Forez et dame de Beaujeu et le prieur du couvent de Saint-Irénée de Lyon, au sujet de la justice de Chirassimont.(Janvier 1271, 1272 nouveau style.)

    Où il nous faut réviser notre "LATIN"!
    <o:p></o:p>

    Nos YsabeIla comitissa Forensis, domina Bellijoci. Notum facimus universis presentes licteras inspecturis quod cum discordia mota esset et duicius in curia Bellijoci agitata inter inclite recordacionis dominum R. comitem Forensem , dominum Bellijoci, quondam virum nostrum, et subsequenter inter nos ex una parte, et Johannem Albi priorem, et conventum sancti Hyrenei Lugdunensis, ex altéra, super bannis, clamoribus, usagiis, mensuris vinariis et juribus aliis ad juridictionem et districtum pertinentibus in villa de Chasal Symont ; tandem post longos et varios ligitiorum tractus, dicta discordia per manum venerabilis viri domini Hugonis de Piseiz, decani Bellijoci, canonici lugdunensis, tunc judicis predicte curie Bellijoci, sopita e[s]t amicabiliter, de consensu partium, in hunc modum : videlicet, quod banna, exitus clamorum, injurarium, sanguinum, adulterorum et mensurarum vinararium et aliorum maleficiorum predicte ville de Chasal Symont, a cruce de Rampaux usque ad planchiamdel Foilli, et a dicta planchia sicut tendit ripperia Dalfoilli usque ad trivium vie de Chavannes, et ab inde usque ad trivium retro domum Johannis Placi, et ab inde sicut vadit versus ripperiam del Fan, et ab inde sicut tendit superius dicta ripperia del Fan usque ad passum de <st1:PersonName productid="la Sauzia" w:st="on">la Sauzia</st1:PersonName>, et ab inde usque ad predictam crucem, ad ipsos priorem et conventum et ecclesiam sancti Hyrenei lugdunenesis de cetero totaliter pertinebunt, et hec omnia per prepositum ipsorum prioris et conventus quem ibidem pro voluntate sua instituent excercebunt ; mutilacio vero membrorum, et ultimi supplicii punicio, et deportacio, et omnis condempnacio ad mortem maleficiorum predicte ville de Chasal Symont ad nos et dominum Bellijoci, racione castellanie de Lay, pertinebit. Ita tamen quod si pena corporalis maleficiorum in dicta villa de Chasal Symont redimeretur vel mutaretur ad penam peccunariam, medietas illius peccunie ad dictos priorem et conventum, et altera medietas ad nos et dominum Bellijoci, ratione castellanie de Lay, similiter pertinebit. Bona siquidem mobilia et immobilia dampnatorum, si sint homines vel tenementarii ecclesie sancti Hyrenei, ad ipsos prioremet conventum pertinebunt, consuetudine terre illius qualibet Non obstante. Ceterum, ut effrenata cupiditas sui prodiga, pacis emula, materia jurgiorum et mater licium, que cothidie sopita suscitat et litigia generat, ex hac presente compositione penitus extirpetur, ordinatum est et pronunciatum est per dictum decanum, quod predicti prior et conventus dent et solvent de cetero annuatim duos obolos aureos, vel decem solidos viannenses pro dictis obulis, videlicet pro quolibet obolo quinque solidos viannenses, preposito nostro de Lay, nomine castellanie de Lay, ad Nativitatem Domini, pro speciali garda predicte ville de Chasal Symont et hominum ejusdem ville. Ita tamen quod nos, vel dominus Bellijoci, vel quilibet alius nomine baronie Bellijoci vel predicte castellanie de Lay, nichil amplius juridictionis, taillie, complaingte, jornalis, corvate, angariarum vel parangariarum, procuracionis, tributi, exactionis, vel usagii cujuslibet habeamus vel percipiamus in dicta villa de Chasal Symont, nec in hominibus dictorum prioris et conventus in dicta villa habitantibus vel infra terminos predictos. Inmo dicti prior et conventus et predicta villa, cum hominibus supradictis ab universis et singulis exactionibus et usagiis supradictis, pro dictis duobus Obolis aureis, vel decem solidis viannensibus pro dictis duobus obolis aureis, erga nos et dominum Bellijoci [et nostr]os successores in baronia Bellijoci, nomine castellanie de Lay, liberi erunt de cetero et inmunes, preter illa que superius s[unt exp]ressa, [et quod si] forcitan, quod absit, contra predicta aliquid actemptaverint, [nichil nob]is, vel successoribus seu heredibus nostris, valeat nec proderet, inmo esset penitus irritum et inane. Nos autem dicta comitissa, et ego Guiotus, filius prefate domine comitisse et domini comitis superius nominati, pro nobis et successoribus seu heredibus nostris in castellania de Lay, et nos prefati prioret conventus ecclesie sancti hyrenei Lugdunensis predictam composicionem et ordinacionem ratifficamus, gratifficamus, acceptamus et emologamus. Promictentes, nos dicta comitissa et Guiotus et prior, per juramentum super sancta Dei Ewangelia corporaliter prestitum, et nos dictus conventus sancti Hyrenei, bona fide, predictam composicionem et ordinacionem et omnia universa et singula supradicta fideliter imperpetuum tenere, tenere [facere], et inviolabiliter observare, et nunquam de cetero per nos vel alium contra ire, nec alicui contra ire volenti in aliquo consentire. Renunciantes siquidem in hoc facto, ex certa scienca, nos dicta comitissa Guiotus et prior, sub vinculo prestiti juramenti, et nos dictus conventus, bona fide, omni actioni et excepcioni ordinacionis, pronunciacionis, composicionis et promissionis non factarum, doli mali et in factum, condicioni sine causa vel ex injusta causa, beneficio Velleyani, restitucionis in integrum, minoris etatis, et juri dicenti generalem renunciacionem non valere, peticioni et oblacioni libelli, litis contestacioni, imploracioni officii judicis, omnibus excepcionibus dilatoriis et peremptoriis, omnibus graciis, privilegiis, indulgenciis a Sede Apostolica concessis et concedendis personis quibuscunque, Omni statuto regulari, et omni juri canonico et civili per que predicta composicio posset in futurum Anullari seu etiam infirmari. In cujus et nos dicti prior et conventus sigilla nostra, una cum sigillo prefati decani compositoris et sigillo curie Bellijoci, presentibus licteris duximus apponenda. Nos autem prefatus Hugo decanus Bellijoci, canonicus Lugdunensis, confitentes et recognoscentes predictam composicionem per manum nostram, de consencu partium factam et pronunciatam fuisse, sigillum nostrum, et nos Hugo de Boczonella, decanus Montisbrisonis, judex curie secularis Bellijoci, una cum sigillis dictarum partium et dicti compositoris, ad preces earundem partium, presentibus licteris sigillum dicte curie Bellijoci apponimus in robur et testimonium perpetue firmitatis.<o:p></o:p>

    Datum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo primo, mense januarii. Johannes Foreys.


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    <o:p> </o:p>

    CROIZET-sur-GAND<o:p></o:p>

      La photographie représente la chapelle du couvent

    Arrondissement de Roanne
    Canton de Saint-Symphorien-de-Lay
    Superficie (ha)……...  598
    Population ………… 208 habitants
    Recensement : 1999
    Habitants : Pas de nom
    surnom : les Casseroles
    Cours d'eau :    Le Gand
    Altitude : <st1:metricconverter productid="480 m" w:st="on">480 m</st1:metricconverter>
    Code Postal : 42540

    <o:p> </o:p>Origine du nom : Etymologie : Croysel (1222) de cros forme méridionale de creux sans doute croisé avec croix (le village est dans  un creux + suffixe diminutif (idem Le Creusot)

    <o:p></o:p>Historique : Comme son nom l'indique, le village a pris naissance au croisement de deux routes médiévales et peut être plus anciennes. L'une, transversale, "la grand voie charra" reliait Lyon à Vichy, l'autre méridienne reliait Feurs à Roanne par la rive droite de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> c'est <st1:PersonName productid="la Voie Sayette" w:st="on">la Voie Sayette</st1:PersonName>, des vestiges gallo-romains ( une meule en pierre et un bol sigillé ont été trouvé dans un puits au lieu dit hameau de Ratille . Ce qui prouve que cette contrée est habitée depuis longtemps Un des rameaux de cette voie qui devait en comporter plusieurs, servait de  frontière au Moyen-Age entre le Beaujolais et le Forez , un traité officiel  daté du 8 mai 1222, signé entre Guy de Forez et Humbert de Beaujeu fait part du rapprochement de ces deux provinces.

    <o:p> </o:p> Croizet, au Moyen-Age Croysel, est indiquée comme paroisse en 1275, alors dédiée à Saint-Etienne. On trouve près du prieuré une croix datant de 1526, en 1598 nous trouvons le nom de Pierre de Pomey seigneur de Croizet.

    <o:p> </o:p>En 1604 cette paroisse dépendait de Lay. Le village n'a pris le nom de Croizet-sur-Gand qu'en 1950 à la demande de l'administration  des PTT  car  au "tri" il était souvent confondu avec ses homonymes donc une source d'erreurs et de retards dans la distribution du courrier. Il reste deux tissages de voile pour rideaux qui perpétuent la tradition de la mousseline.

    <o:p> </o:p> Le village est le siège d'une importante association d'aide au Thiers Monde : LACIM, Les amis d'un coin de l'Inde et du Monde". Le mouvement démarré en 1966, s'est rapidement étendu et compte au 1er janvier 1999 près de 700 jumelages répartis sur 55 départements, avec plus de 15 000 adhérents. C'est aussi à Croizet que se trouve <st1:PersonName productid="la CUMA" w:st="on">la CUMA</st1:PersonName> (Coopérative d'utilisation du matériel agricole) du canton.
    <o:p></o:p><o:p>

    </o:p>

    Eglise SAINT-ETIENNE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>1856
    Architecte MICHAUD de Roanne

    <o:p>
    </o:p>Croizet, au Moyen Age Croysel, est indiquée comme paroisse en 1275, alors dédiée à Saint-Etienne.
    L'église actuelle de style gothique  remplace en 1856 une église ancienne de construction très ordinaire.

    Croix d'autel : argent fondu et ciselé- 2° moitié du 17° siècle - hauteur : 25 - Largeur :13-  poinçon de maître - poinçon de charge - MH : 1997/10/03 objet.

    Christ en croix à fleuron en fleurs de lys. Christ aux bras peu inclinés, la tête penchée sur l'épaule droite, les pieds cloués séparément.

    La base de la croix repose sur un motif en balustre. Pied ovale à frise estampée de feuille d'acanthe

    Trois poinçons sous le pied : IS entre deux palmes ou branches de laurier surmontées d'une couronne, attribué à Jacques II Simonet (poinçon de maître).

    3 fleurs de lys entourant la lettre D (poinçon de charge de Lyon entre 1672 et 1677) ; le troisième n'est pas identifié.

    Statues de bois peintes :17° et 18° siècle - bois .
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    Fontaine miraculeuse de Saint Fortunat<o:p></o:p>

    En bas du village au lavoir
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    Le lavoir et sa source intarissable d'eau claire dans laquelle se reflète la statue blanche, abritée dans son édicule de Saint-Fortunat, poète latin né à Trévise ver l'an 600, Evêque de Poitiers, fêté le 14 décembre.

    Jadis un pèlerinage spécial contre les troubles de la locomotion était organisé. Les mamans y conduisaient leur enfant ayant du mal ou du retard pour marcher.

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    Chapelle du couvent

    A deux cents mètres du Village
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    Erigée sur un mamelon, au sud-ouest du bourg en direction de Saint-Symphorien de Lay, elle a gardé son appellation " la chapelle du couvent". En fait dans nos montagnes, le "couvent" était le premier bâtiment élevé par les moines venus des grandes abbayes lyonnaises ou du mâconnais pour fonder des paroisses.

    La  façade de la chapelle est surplombée d'un clocher-mur dont l'alvéole abrite une cloche.

    La croix scellé dans le mur d'enceinte est la plus ancienne du canton elle date environ de 1526 dont érigée sous François I°

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