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    LE RELAIS POSTE DU PIN BOUCHAIN<o:p></o:p>

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    <o:p> </o:p>

     Les livres de poste mentionnent <st1:PersonName productid="La Fontaine" w:st="on">La Fontaine</st1:PersonName> jusqu'en 1791, et en 1792 indiquent le Pin Bouchain. Ce transfert semble avoir été entrepris par la famille Buffeton tenant la poste à <st1:PersonName productid="la Fontaine." w:st="on">la Fontaine.</st1:PersonName><o:p></o:p>

    En 1784, Claude Viallier et son épouse Marie Buffeton habitent le village de <st1:PersonName productid="la Maconnière" w:st="on">la Maconnière</st1:PersonName>, et le curé de Joux note dans ses registres que "le logis de la cime de la montagne de Tarare a été construit par un Buffeton".<o:p> </o:p>

    Naissance le 21 janvier 1792 de Jeanne-Pierrette-Sophie VIALLIER   fille de Claude VIAILLIER et de Marie BUFFETON.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Elle passera toute sa vie dans les relais et va être marquée de rencontres avec des célébrités.<o:p></o:p>

    ·       En 1797, gamine (5ans) elle voit passer Bonaparte, entouré des généraux : Berthier, Murat, Lannes, Marmont, tous futurs maréchaux qui reviennent de la campagne d’Egypte.)<o:p></o:p>

    ·       Quelques années plus tard Bonaparte 1° Consul prend un rafraîchissement en compagnie de Joséphine au retour d’un voyage à Lyon. <o:p></o:p>

    ·       Dans un autre déplacement Napoléon, déjeune au relais. Devant le montant exagéré de l’addition ; il vient de manger une omelette ; il questionne <st1:PersonName productid="la Sophie" w:st="on">la Sophie</st1:PersonName> : «  les œufs sont donc si rares ici » la fille lui répond avec aplomb « non pas les œufs sire, mais les empereurs oui. »<o:p></o:p>

    Un autre épisode va se produire, qui restera gravé dans la mémoire de Napoléon, se rendant à Lyon sa berline aborde le col en plein brouillard, la neige est tombée épaisse, le vent est glacial. Il n’est pas question d’entreprendre la périlleuse descente sur Tarare : beaucoup trop dangereux. L’Empereur insiste, Sophie qui connaît les moindres détails de l’impossible chemin accepte cet aventureux périple. Arrivée à bon port Napoléon avoua à son entourage « elle a faillit me tuer cette folle »<o:p></o:p>

    Pourtant quelques semaines plus tard, une malle-poste dépose au Pin Bouchin un paquet contenant un service à café de 6 tasses en argent gravées au nom de Sophie Viallier.<o:p></o:p>

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    Notre Sophie donc le curé du village de Machézal disait « C’est une sacrée bonne femme, elle vaut bien deux hommes et pas n’importe lesquels » régente avec autorité et compétence ce relais où s’affairent, valets, postillons et servantes.<o:p></o:p>

    A-t-elle approchait l’Empereur le 23 avril 1814 quand celui-ci part en exil à l’île d’Elbe. On ne le saura jamais.<o:p></o:p>

    Au décès de son père, Sophie reçoit le 13 septembre 1824, le Brevet de Maître de Poste.<o:p></o:p>

    Sophie Viallier restera connue dans toute la région sous le nom de « <st1:PersonName productid="la Sophie" w:st="on">la Sophie</st1:PersonName>  du Pin Bouchain » <o:p></o:p>

    Mariée sur le tard en 1831 à Claude François Noyel, elle décède à son domicile en 1858, toujours maîtresse de poste.<o:p></o:p>

    Son neveu et héritier, Jean Rozier ( Maire de Machézal de 1871 à 1874) lui succéda jusqu'à la suppression des relais en 1873.<o:p></o:p>

    En 1870, le relais du Pin Bouchain figurait encore parmi les 14 restants dans le département de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>, il y en avait 24 en 1835.<o:p></o:p>

    Aujourd’hui : le relais poste du Pin Bouchain  devait se trouver dans un petit groupe de maisons (Propriété privée clôturée) où un buste de Napoléon y signale son passage, sur l’ancienne route qui vient de Machézal<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


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    LE RELAIS POSTE DE ROANNE<o:p></o:p>
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    « Bientôt nous voilà à ROANNE les voyageurs arrive par le futur faubourg de Paris qui émerge peu à peu des marais qui l’environnent.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le relais est déjà installé en 1540, date à laquelle est mentionné "Jehan Dumas, chevaucheur pour le Roy" ( "le boys de Jehan Dumas, chevaucheur pour le Roy, notre seigneur" Archives départementales de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> : B 2162 n°6).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ses descendants lui succèdent  dans cette charge( dates des registres paroissiaux) nous trouvons :<o:p></o:p>

    -         Le 17 octobre 1574 : " noble Jehan Dumas, controrolleur général des postes"<o:p></o:p>

    -         le 13 avril 1580 "ce noble homme Jean Dumas écuyer tenant la poste pour le roy en la ville de Roanne"<o:p></o:p>

    -         Le 8 juin 1581, baptême de Henri, fils de "honorable Jehan Dumas écuier tenant la poste en ce lieu de Roanne".<o:p></o:p>

    -         Le 25 avril 1583 " Jehan Dumas, chevaucheur pour le roy à Roanne".<o:p></o:p>

    -         Le 3 févier 1594 " feu Jehan Dumas de son vivant écuier pour le roy, tenant la poste à Roanne".<o:p></o:p>

    -         Le 12 février 1597 "honorable Jean Dumas écuier ou chevocher pour le roy en ce lieu". <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Un acte du 10 septembre 1597 devant monsieur Jean Trinière, notaire à Roanne, confirme la création d’un bief traversant le pré de Jean Populle pour desservir le moulin de Jean Dumas, avocat au parlement, tenant la poste pour sa majesté à Roanne. (Archives Médiathèque de Roanne : papiers Chassain de <st1:PersonName productid="la Plasse" w:st="on">la Plasse</st1:PersonName> et Révérend Dumesnil.)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comme il est peu probable que Jehan Dumas qui tenait en 1540 soit le même qui mourut avant février 1594, nous avons trois Jean Dumas successifs tenant la poste à Roanne.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tout un personnel de postillons était à la disposition des usagers, les registres paroissiaux de Roanne indiquent :<o:p></o:p>

    -         en 1577 "Benoist le postillon"<o:p></o:p>

    -         en 1586 "Benoit Perret, postillon"<o:p></o:p>

    -         en 1592 "Pierre du Chemin", postillon".<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>
    Au milieu du XVIII° siècle sous le règne de Louis XV, le maître de Poste de Roanne se nommait G. Bilhaud, le relais de la ville de Roanne était un des plus importants de la région, c'est par cette ville "grand entrepôt de commerce" que se faisait presque tout le trafic entre le Midi et le Nord de <st1:PersonName productid="la France. La" w:st="on">la France. La</st1:PersonName> traversée de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>, avec ou sans pont était obligatoire. Il fallait calculer pour fournir le nombre de chevaux nécessaire à un service régulier dans une quantité de directions dont Roanne était le centre, et pour donner satisfaction aux nombreux voyageurs passant journellement : courrier du roi et des ministres d'Etat, ambassadeurs, grands seigneurs avec leurs suites, généraux, officiers, financiers, marchands etc..<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>A sa fonction principale G. Bilhaud  ajoute celle, avec la participation de deux associés,  d'étapier des troupes de sa Majesté.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Ce rôle "d'étapier" créait bien des difficultés, parce que les paysans des environs, refusaient de vendre leurs vivres et s'opposaient aux réquisitions et ils devenaient tout à fait hostiles lorsqu'il s'agissait d'approvisionner de fourrage les chevaux de la cavalerie. Pour toutes ses raisons les troupes de passage étaient mal ravitaillées, ce qui   portait les soldats à multiplier les vexations et à se livrer à des voies de faits contre les habitants pour les obliger à donner leurs provisions.

    <o:p> </o:p>

    En mai 1776 dans l’inventaire des meubles du « Logis du Loup » une auberge de Roanne, le propriétaire est Jacques Bayon,  Maître de Poste qui a aussi des biens à Riorges et Renaison.

    <o:p> </o:p>

    " La poste aux lettres est tenue alors, jusqu’en 1787,  1788, par le sieur Fricot qualifié de directeur, la poste était située rue des Bourrassières, c'est à dire dans la rue tendant de la chapelle du Collège (chapelle du Lycée) au carrefour" dans un immeuble démoli aujourd’hui.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>En 1787, un édit de Louis XVI réunit la poste aux chevaux et la poste aux lettres, installées à proximité du pont (sur <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>En 1790, il y a 23 chevaux  pour ce service. L'année suivante, il est question de faire passer la malle Lyon-Bordeaux par Roanne à partir du 1° janvier 1792. Aussi le maître de poste Barbier adresse-t-il un mémoire à la mairie pour signaler que le nombre de chevaux doit être augmenté. Il semble que cela soit fait car les difficultés de ce courrier le 3 janvier 1792, ne viennent pas de là. Ce jour-là, la malle poste Lyon-Bordeaux arrive à 3 heures du matin au bord de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> et doit attendre jusqu'à 5 heures du soir. Le bac ne peut pas la prendre en charge a cause d’une crue de <st1:PersonName productid="la Loire. Finalement" w:st="on">la Loire. Finalement</st1:PersonName> quelques mariniers assurent le passage au prix fort.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>Vers 1810 le maître de poste se nomme Jacques Flandre, il est natif de Saint-Symphorien-de-Lay où son frère aîné  est lui aussi maître de poste. Le relais est alors situé au début  de la rue Impériale (Jean Jaurès aujourd’hui). Le  22 avril 1814, Napoléon couchera à l’Hôtel de <st1:PersonName productid="la Poste" w:st="on">la Poste</st1:PersonName>, escorté vers son minuscule Royaume de l’Ile d’Elbe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Avec l’amabilité d’un de ses descendants,  de Jacques Flandre, nous avons des renseignements assez précis sur les biens que possédaient celui-ci et son épouse Marguerite Pichon, grâce à l’adjudication immobilière de la succession faite en 1855.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Les biens du maître de poste et de son épouse sont situés à Roanne, Briennon, Mably et <st1:PersonName productid="La Bénisson Dieu." w:st="on">La Bénisson Dieu.</st1:PersonName> <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Le total des actes notariés dépasse les 80 pages, la fortune de notre homme est importante. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>A Roanne il possède deux maisons contiguës situées aux n° 7 et n° 9 de la rue Impériale (Jean Jaurès.)<o:p></o:p>

    Le 7 anciennement Hôtel de <st1:PersonName productid="la Poste" w:st="on">la Poste</st1:PersonName> se compose d’un rez-de-chaussée avec 2 magasins,  et trois étages. <o:p></o:p>

    Le numéro 9 : d’un rez-de-chaussée avec deux magasins, deux étages plus un grenier.<o:p></o:p>

    Entre les deux maisons il y a un portail qui donne accès aux cours remises et écuries.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>La mise à prix pour ce lot fut fixée à 40 000 francs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Le second lot composé de la maison et du domaine de Briennon fut mis à prix  100 000 francs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    LES AUBERGES A ROANNE : la ville comporte de nombreux hôtels et auberges : Le bras d’Or, La garde de Dieu, l’Hôtel Saint Germain, le Loup de Midy, <st1:PersonName productid="la Porte" w:st="on">la Porte</st1:PersonName> d’Or, Les Trois Moines, Le bout du Monde, Le Chapeau Rouge, le Coq Hardi, <st1:PersonName productid="la Galère" w:st="on">la Galère</st1:PersonName> etc..<o:p></o:p>

    <o:p> 
    </o:p>Le pont du Coteau ou de Roanne traversé nous voilà partis en direction de l’Hôpital-sur-Rhins  point de départ de la fameuse  et crainte "Montagne de Tarare."<o:p></o:p>


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    VOITURES HIPPOMOBILES POUR VOYAGER (1° partie)

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    <o:p style="font-weight: bold;"> </o:p>La photographie représente une « berline dormeuse ou berline coupée » vers 1805, transformée pour permettre d’installer un matelas et de s’allonger en ouvrant les panneaux avant et arrière, l’ouverture étant protégée par des soufflets de cuir. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

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    <st1:PersonName productid="LA BERLINE RECOMMANDEE" w:st="on">LA BERLINE RECOMMANDEE</st1:PersonName> POUR LES VOYAGES<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Le carrosse impliqué tout un contexte de luxe, fastueux équipage de valets, cochers en livrée, nombreux chevaux richement harnachés. La berline moins tapageuse et moins coûteuse, eut le suffrage des gens sérieux, dès qu’elle apparut vers le milieu du règne de Louis XIV en 1677. Elle nous arrivait de Berlin d’où son nom, inventée par un italien, Philippe de Chieze, architecte de Frédéric-Guillaume. Prévue pour quatre personnes assisses sur deux banquettes, elle était recommandée pour les voyages car plus légère et offrant davantage de sécurité avec ses deux brancards remplaçant la flèche unique : si l’une des soupentes en cuir cassait, la caisse n’était pas déséquilibrée pour autant.

    <o:p> </o:p>Les berlines d’apparat furent décorées avec autant de magnificence que le carrosse.

    <o:p> </o:p>Au XVIII° siècle, la berline est la voiture « la plus répandue », note Joseph Jobé (auteur de l’ouvrage : Au temps des cochers), on a « cherché à la rendre la plus commode et confortable possible ». « Pour mieux l’adapter aux divers usages souhaités », « elle s’est modifié, donnant naissance à des types nouveaux de véhicules. » Coupée en deux, elle devint le coupé ou berlingot ou diligence. A une seule place, il prit le nom évocateur de désobligeante.

    <o:p> </o:p>C’est dans une grande berline de voyage, commandée par Fersen à Jean Louis, rue de <st1:PersonName productid="la Planche" w:st="on">la Planche</st1:PersonName> à Paris, que Louis XVI et sa famille furent arrêtés à Varennes.

    <o:p> </o:p>Au XIX° siècle, la berline est particulièrement appréciée comme voiture « de cour et de cérémonie »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Légère, rapide, la chaise de poste, montée sur deux roues, attelée à un cheval, souvent d’un grand raffinement, est née un peu avant la berline, vers 1664, mais sa grande vogue date du XVIII° siècle, lorsque l’état des routes permit l’utilisation d’un tel véhicule. Avec sa caisse descendant assez bas entre les brancards, équipé d’une porte unique à l’avant s’ouvrant sur l’extérieur qui la faisait ressembler à une chaise à porteurs, sa suspension à ressorts, ses deux sièges capitonnés, elle était parfaite pour « courir la poste. »

    <o:p> </o:p>Si la notion de sport, comme le mot lui-même, était totalement inconnue au Grand Siècle, on peut dire que la jeunesse, en particulier, préférait s’adonner aux joies de mener un attelage léger plutôt que de rouler carrosse. La calèche découverte attelée à deux, quatre ou six chevaux, dont la mode fut lancée, dit-on, par Anne d’Autriche vers 1644, recueilli au XVIII°  siècle les suffrages de ceux qui aimaient conduire eux-mêmes. Cette élégante, pourvue d’une caisse à flèche et de forme de bateau, était conçue pour deux bonnes places à l’arrière, sous la capote et deux en vis-à-vis sans abri. Cette voiture aristocratique de promenade, très prisée au XIX° siècle, a évolué avec le temps et connu des modifications pour l’adapter aux besoins du voyage.

    <o:p> </o:p>Dans la catégorie des attelages destinés aux amateurs de sensations et de vitesse, le cabriolet, la voiture de sport de l’époque, d’origine italienne, monté très haut sur deux roues, attelé à un seul cheval, apparut pendant le règne de Louis XIV. Après quoi il subit une éclipse pou revenir à la mode au XVIII°. Au XIX° siècle, il a quatre roues et se transforme en victoria à deux banquettes, l’une sous la capote pour un ou deux passagers, l’autre en fer pour le cocher ; le cabriolet s’est transformé aussi en mylord avec sa banquette en bois et non plus en fer pour le cocher.

    <o:p> </o:p>Comment citer les noms évocateurs et pittoresques de toutes les voitures attelées que le XVIII° a imaginées et que le siècle suivant a transformé, améliorées du point de vue confort et même sur le plan de l’élégance, tant les carrossiers ont accompli de prouesses au cours de la seconde moitié du XIX°.

    <o:p> </o:p>« Les vieilles voitures, écrivait Sébastien Mercier en 1799 dans son Tableau de Paris, on fait place à la berline, superbe, à la dormeuse immobile, au phaéton rapide, au wiski aisé, au cabriolet solo, à grelots ou à sonnettes. »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Mercier omet de cité le landau, crée en Allemagne à la fin du XVIII° siècle, dont la caisse est posée sur un châssis à ressorts ; à l’avant, le siège du cocher dégagé de la caisse ; à l’arrière, un marchepied pour le valet de pied qui se tient debout. Une double capote remplace le pavillon (toit). Le landau s’impose en France que vers 1850, il est alors particulièrement élégant et raffiné grâce à une invention qui a permis d’abaisser complètement la capote à l’horizontale. Le Landau demeurera la voiture de gala jusqu’à dernière guerre mondiale.


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    Maison forte<o:p></o:p>

    En venant du bas de Pradines deux cent mètres avant  l'Abbaye.

    Il s'agit de la maison forte des Seigneurs de Pradines. Elle existait au 13ème siècle.

    C'est au début du XVIIIème siècle que Charlotte de Letouf abandonna cette antique demeure pour faire construire un nouveau château sur une vaste terrasse joignant le village, à l'abri des débordements du Rhins. La famille Méandre succéda aux Letouf, qui vend l'ensemble à Jean-François Magdinier pour <st1:metricconverter productid="22600 livres" w:st="on">22600 livres</st1:metricconverter> tournois en 1803.

    Ce nouveau château fut englobé dans la construction de l'Abbaye..

    Thérèse de Bavoz : Thérèse de Bavoz est issue d’une famille de la petite noblesse. Elle est née en 1768, à Billiême dans le duché de Savoie. A 16 ans, elle rentre à l'abbaye royale Saint-Pierre-des-Terraux à Lyon.

    Etant bénédictine, cette abbaye suit la règle de Sain-Benoît. En 1792, les révolutionnaires expulsent les sœurs de Saint-Pierre-des-Terraux de leur abbaye. Thérèse de Bavoz et quatre autres sœurs s'installent dans un modeste logement. Elles vivent cachées et dans la misère.

    En mars 1794, elles sont arrêtées. Ayant refusé de prêter serment Liberté-Egalité, elles risquent d'être guillotinées. En juillet 1794, suite à la chute de Robespierre, de nombreux détenus sont libérés. Pour sa part Thérèse de Bavoz ne retrouve la liberté que fin 1794. Peu après elle rentre dans le mouvement clandestin de l'Eglise réfractaire du diocèse de Lyon. Elle rejoint Dom Magdinier à Saint-Agathe-en-Donzy. Ce Chartreux avait regroupé quelques Sœurs afin d'aider les enfants miséreux. En 1798 Thérèse de Bavoz est une nouvelle fois arrêtée. Elle est relâchée mais fait l'objet d'une étroite surveillance.

    Grâce au Concordat de 1801, la communauté monastique de Saint-Agathe-en-Donzy peut désormais œuvrer au grand jour. Bientôt les sœurs expriment leur désir de retrouver la règle de Saint Benoît. Pour cela, il leur faut une maison. En 1803 Dom Magdinier leur achète à crédit un château à Pradines.

    Abandonné par ses propriétaires, il est en très mauvais état. Les sœurs s'y installent en 1804. La même  année, une décision du  Cardinal Fesch, archevêque de Lyon, vient bouleverser leur projet. Il leur ordonne de se fondre dans la congrégation des Sœurs des écoles chrétiennes. Il les charge de former des novices pour l'enseignement.

    Les moniales de Pradines doivent renoncer en retour à la règle de Saint-Benoît. Elles en ressentent un véritable déchirement intérieur. Thérèse de Bavoz pense se retirer dans une abbaye en Suisse. Cependant, les sœurs ne se dérobent pas au devoir qui leur a été imposé. Elles s'en acquitteront  avec conscience et dévouement. Thérèse de Bavez est nommée maîtresse des novices puis supérieure. Dès 1804, une épidémie touche sa communauté. Sœur Vernier, des Hospices de Lyon, vient circonscrire le fléau. A la fin de l'année 1804, elle rentre  à Pradines sous le nom de sœur Félicité.

    Elle ouvre une pharmacie dans le monastère, soigne les gens de la région. Elle commence aussi la culture des 34 plantes nécessaires à la fabrication de l'Eau souveraine. En 1805, Pradines connaît de graves problèmes financiers. La communauté est pauvre. Elle a beaucoup de mal à payer ses charges, en particulier les emprunts  pour l'acquisition du château. Le diocèse projette sa fermeture. Thérèse de Bavoz rencontre alors le cardinal Fesch. Elle lui fait par des ses problèmes matériels et spirituels. Le cardinal est impressionné par la religieuse.  Il s'engage à l'aider. Cela permet à Pradines de conserver son pensionnat et la charge du noviciat.

    En 1812, il désigne Thérèse de Bavoz aux fonctions de Maîtresse générale des novices à Lyon. Fin 1813, il reconnaît que l'enseignement n'est pas la vocation première de Pradines. Il laisse Thérèse de Bavoz y retourner. En avril 1814, il décrète l'autonomie de la communauté pradinoise. Deux mois plus tard, elle est autorisée à  reprendre la règle de Saint-Benoît. Thérèse de Bavoz attendait ce moment depuis plus de 21 ans;

    En 1824, <st1:PersonName productid="la Maison" w:st="on">la Maison</st1:PersonName> de Pradines est érigée par le pape Léon XIII en abbaye bénédictine. Thérèse de Bavoz en est la première abbesse. En 1830 avec l'approbation de Rome, la communauté de Pradines devient <st1:PersonName productid="la Congrégation" w:st="on">la Congrégation</st1:PersonName> des Bénédictines du Sacré-Cœur de Marie.

    Elle travaille à la restauration des institutions bénédictines. Dans les années 1830, elle leur envoie des Sœurs afin d'assurer la pérennité. Ainsi des religieuses de Pradines partiront dans des communautés des diocèses de Lyon et Meaux.

    Thérèse de Bavoz s'éteint le 27 août 1838 à l'âge de 70 ans.

    <o:p> </o:p>


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    PRADINES<o:p></o:p>

             

    Arrondissement de Roanne
    Canton de Saint-Symphorien-de-Lay
    Superficie (ha)……...  <st1:metricconverter productid="1285 ha" w:st="on">1285 ha</st1:metricconverter>
    Population (hab.)…...  604
    Recensement : 1999
    Habitants: Pradinois 
    Surnom  : les Sauciers
    Cours d'eau :    Le Rhins
    Altitude : <st1:metricconverter productid="460 m" w:st="on">460 m</st1:metricconverter>
    Code Postal : 42630

    <o:p> </o:p>

    Eglise Saint Pierre<o:p></o:p>

    1822 - 1846

    <o:p>
    </o:p>

    En style néo-classique ; style qui au XIXème siècle s'inspire de l'art classique du XVIIème siècle (façade à fronton, forme du plafond en anse de panier). L'ancien village de Pradines et son église, dont la plus ancienne mention connue est antérieure à 1412, se trouvaient à l'emplacement de l'Abbaye bénédictine qui s'est établie en 1804 dans le château des De Letouf, seigneurs de Pradines

    Chapelle Saint-Pierre : autel de Saint-Pierre, marbre, Retable bois peint et doré du début du 19ème siècle. Devant orné d'une tiare et de deux clefs en sautoir : symbole de l'Eglise  et de son premier Souverain Pontife, St-Pierre, à qui Jésus remit les clefs du Royaume (celle du ciel et celle de la terre).

    Sur le tabernacle, calice avec hostie, symboles de l'Eucharistie institué par Jésus lors de <st1:PersonName productid="la Cène." w:st="on">la Cène.</st1:PersonName>

    Chapelle de <st1:PersonName productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:PersonName> : autel de <st1:PersonName productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:PersonName> en marbre, 19ème siècle. Retable plâtre peint. Devant orné du monogramme de <st1:PersonName productid="la Vierge MA" w:st="on">la Vierge MA</st1:PersonName> (première et dernière lettre du nom de "Maria": "Marie") sur un croissant de lune environné d'étoiles ; rappel de la vision de Jean, apôtre de Jésus, dans son Apocalypse : <st1:PersonName productid="la Vierge" w:st="on">la  Vierge</st1:PersonName> environnée d'étoiles, la lune sous les pieds, triomphant du mal représenté par un serpent qu'elle foule du pied.

    Statue de Saint Philomène : bois peint et doré  première partie du 19ème siècle.
    Sainte des catacombes de Rome, au début de l'ère chrétienne, dont le tombeau fut découvert en 1802.
    <o:p>
    </o:p>L'ancre révèle qu'elle a été jetée dans les eaux du Tibre (l'ancre est aussi le symbole de la foi et l'espérance en <st1:PersonName productid="la Résurrection" w:st="on">la Résurrection</st1:PersonName>); la palme symbolise son martyre ; la couronne de roses, la pureté

    Le trésor : la vitrine du trésor renferme de très belles pièces



    Croix de Mission

    Dans le bourg

    <o:p> </o:p>

    Madone<o:p>
    </o:p>

    Dans le bourg,  a l'angle de la rue menant au stade et  la route  se dirigeant sur Roanne

    <o:p> </o:p>

    Abbaye Bénédictine<o:p></o:p>

    Madame Bavoz, monsieur Magdinier
    1804

    Sur la route entre le bas de Pradines et Régny

    <o:p> </o:p>L'Abbaye bénédictine de Pradines fut créée en 1804 par Madame de Bavoz, moniale expulsée de son monastère à <st1:PersonName productid="la Révolution" w:st="on">la Révolution</st1:PersonName> et par Monsieur

    <o:p> </o:p>Magdinier ancien chartreux, dans le château, en bordure du Rhins,  qu'avait construit le "Grand Sirot", membre de la famille de l'Estouf, qui se qualifia plus tard de Marquis de Pradines et Baron de Sirot.

    Thérèse de Bavoz établit son couvent à l'époque où le Cardinal Fesch, oncle de Napoléon, devient archevêque de Lyon. Il dut s'y retirer en 1814, avec toute l'administration diocésaine, pour fuir les Autrichiens arrivés à Lyon. Il y séjourna ensuite en résidence surveillée avec sa sœur Madame Letizia, mère de Napoléon. Thérèse de Bavoz reçut l'autorisation de reprendre la vie monastique selon la règle de Saint Benoît en 1816.
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    </o:p>Aujourd'hui la communauté des moniales reste adonnée à sa vocation de prières, dans la vie fraternelle et le

    travail. Après avoir vécu d'une exploitation agricole et de la culture de plantes médicinales avec une pharmacie, la communauté vit aujourd'hui de travaux d'atelier : imprimerie, reliure, ornements liturgiques et artisanats divers (magasin monastique). Les offices liturgiques sont ouverts aux hôtes et aux visiteurs dans l'esprit d'accueil de Saint Benoît.

    L'abbaye reste un lieu de paix et de silence à offrir à tous ceux qui éprouvent le besoin d'une halte spirituelle

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    Maison forte<o:p></o:p>

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    En venant du bas de Pradines deux cent mètres avant  l'Abbaye

    Il s'agit de la maison forte des Seigneurs de Pradines. Elle existait au 13ème siècle.

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    C'est au début du XVIIIème siècle que Charlotte de Letouf abandonna cette antique demeure pour faire construire un nouveau château sur une vaste terrasse joignant le village, à l'abri des débordements du Rhins. La famille Méandre succéda aux Letouf, qui vend l'ensemble à Jean-François Magdinier pour <st1:metricconverter productid="22600 livres" w:st="on">22600 livres</st1:metricconverter> tournois en 1803.

    Ce nouveau château fut englobé dans la construction de l'Abbaye..


    Thérèse de Bavoz :
    Thérèse de Bavoz est issue d’une famille de la petite noblesse. Elle est née en 1768, à Billiême dans le duché de Savoie. A 16 ans, elle rentre à l'abbaye royale Saint-Pierre-des-Terraux à Lyon.

    Etant bénédictine, cette abbaye suit la règle de Sain-Benoît. En 1792, les révolutionnaires expulsent les sœurs de Saint-Pierre-des-Terraux de leur abbaye. Thérèse de Bavoz et quatre autres sœurs s'installent dans un modeste logement. Elles vivent cachées et dans la misère.

    En mars 1794, elles sont arrêtées. Ayant refusé de prêter serment Liberté-Egalité, elles risquent d'être guillotinées. En juillet 1794, suite à la chute de Robespierre, de nombreux détenus sont libérés. Pour sa part Thérèse de Bavoz ne retrouve la liberté que fin 1794. Peu après elle rentre dans le mouvement clandestin de l'Eglise réfractaire du diocèse de Lyon. Elle rejoint Dom Magdinier à Saint-Agathe-en-Donzy. Ce Chartreux avait regroupé quelques Sœurs afin d'aider les enfants miséreux. En 1798 Thérèse de Bavoz est une nouvelle fois arrêtée. Elle est relâchée mais fait l'objet d'une étroite surveillance.

    Grâce au Concordat de 1801, la communauté monastique de Saint-Agathe-en-Donzy peut désormais œuvrer au grand jour. Bientôt les sœurs expriment leur désir de retrouver la règle de Saint Benoît. Pour cela, il leur faut une maison. En 1803 Dom Magdinier leur achète à crédit un château à Pradines.

    Abandonné par ses propriétaires, il est en très mauvais état. Les sœurs s'y installent en 1804. La même  année, une décision du  Cardinal Fesch, archevêque de Lyon, vient bouleverser leur projet. Il leur ordonne de se fondre dans la congrégation des Sœurs des écoles chrétiennes. Il les charge de former des novices pour l'enseignement.

    Les moniales de Pradines doivent renoncer en retour à la règle de Saint-Benoît. Elles en ressentent un véritable déchirement intérieur. Thérèse de Bavoz pense se retirer dans une abbaye en Suisse. Cependant, les sœurs ne se dérobent pas au devoir qui leur a été imposé. Elles s'en acquitteront  avec conscience et dévouement. Thérèse de Bavez est nommée maîtresse des novices puis supérieure. Dès 1804, une épidémie touche sa communauté. Sœur Vernier, des Hospices de Lyon, vient circonscrire le fléau. A la fin de l'année 1804, elle rentre  à Pradines sous le nom de sœur Félicité.

    Elle ouvre une pharmacie dans le monastère, soigne les gens de la région. Elle commence aussi la culture des 34 plantes nécessaires à la fabrication de l'Eau souveraine. En 1805, Pradines connaît de graves problèmes financiers. La communauté est pauvre. Elle a beaucoup de mal à payer ses charges, en particulier les emprunts  pour l'acquisition du château. Le diocèse projette sa fermeture. Thérèse de Bavoz rencontre alors le cardinal Fesch. Elle lui fait par des ses problèmes matériels et spirituels. Le cardinal est impressionné par la religieuse.  Il s'engage à l'aider. Cela permet à Pradines de conserver son pensionnat et la charge du noviciat.

    En 1812, il désigne Thérèse de Bavoz aux fonctions de Maîtresse générale des novices à Lyon. Fin 1813, il reconnaît que l'enseignement n'est pas la vocation première de Pradines. Il laisse Thérèse de Bavoz y retourner. En avril 1814, il décrète l'autonomie de la communauté pradinoise. Deux mois plus tard, elle est autorisée à  reprendre la règle de Saint-Benoît. Thérèse de Bavoz attendait ce moment depuis plus de 21 ans;

    En 1824, <st1:PersonName productid="la Maison" w:st="on">la Maison</st1:PersonName> de Pradines est érigée par le pape Léon XIII en abbaye bénédictine. Thérèse de Bavoz en est la première abbesse. En 1830 avec l'approbation de Rome, la communauté de Pradines devient <st1:PersonName productid="la Congrégation" w:st="on">la Congrégation</st1:PersonName> des Bénédictines du Sacré-Cœur de Marie.

    Elle travaille à la restauration des institutions bénédictines. Dans les années 1830, elle leur envoie des Sœurs afin d'assurer la pérennité. Ainsi des religieuses de Pradines partiront dans des communautés des diocèses de Lyon et Meaux.

    Thérèse de Bavoz s'éteint le 27 août 1838 à l'âge de 70 ans.

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    Fours à chaux   <o:p>
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     Sur la route entre l'Hôpital-sur-Rhin et Régny

    Un four à chaux comment ça marche ? <o:p></o:p>

    Toute production de chaux peut se définir comme une calcination au moyen d’un combustible, de roches calcaires ou de marbre.

    Traditionnellement la chaux a été utilisée pour les besoins de la construction avec la chaux aérienne et les chaux hydrauliques mais au XIXème, le développement de la production de chaux grasse répond surtout à une demande de l’agriculture pour le chaulage des terres acides. La chaux a été et est encore utilisée dans la fabrication du chlorure de chaux pour la désinfection ; elle est aussi employée dans la fabrication des soudes et des potasses ainsi que dans l’épuration du gaz d’éclairage.

    Dans l’antiquité, on pratiquait la calcination dans des foyers à air libre, puis plus tard, dans des fours en maçonnerie coniques à l’intérieur, où l’on entretenait un feu à flammes vives et longues sous une masse de pierre. La pierre à chaux était chargée en réservant un vide constituant une voûte sous laquelle on entretenait un feu pendant plusieurs jours. A terme, le feu arrêté, la chaux était défournée. Le combustible était du bois ou des bourrées de bruyère ou de genêts ou encore de la paille et du chaume. Au milieu du XIXème siècle, on substitue ce procédé à des feux continus obtenus par la superposition de couches de calcaire et de houille ou de charbon dans la cuve du four.

     La chaux est obtenue après le chauffage du calcaire entre 2000 et <st1:metricconverter productid="3000°C" w:st="on">3000°C</st1:metricconverter> dans un four adossé à un coteau qui permet de remplir le cratère du four. La proximité d'une voie de communication est nécessaire pour permettre l'arrivée du calcaire et du combustible (le charbon).

        La cuisson du calcaire doit être progressive. Une fois le four refroidi, les chaufourniers retirent la chaux.

    A cette époque, la chaux est utilisée :

    • dans l'agriculture : le chaulage des terres pauvres ou des étables.
    • dans le bâtiment.

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