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    LE PORTAGE DES CHARGES PAR L’HOMME

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    Dessins représentant différentes méthodes pour le transport des charges.

    Bien qu’à l’époque l’homme eût depuis longtemps renoncé à utiliser ses propres forces pour se transporter lui-même ou déplacer ses biens, ces représentations témoignent de son génie inventif.

    Harnachant d’abord son propre corps, puis celui d’animaux, l’homme apprit plus tard à mettre à son service les forces de l’eau, de la vapeur, de l’électricité et enfin de l’atome.


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    Le tunnel ferroviaire de Saint-Symphorien-de-lay

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    La photographie (Prise en avril 2006) représente la sortie du tunnel en partie bouchée, qui passait sous <st1:PersonName productid="la R.N" w:st="on">la R.N</st1:PersonName> 7  à l’entrée du village en venant de Roanne.

    Ce tunnel était l’un des cinq de la ligne dite du « Tacot » reliant Bussières à Régny est mise en circulation en 1923. La fermeture de cette ligne date de 1939.

    Si les sportifs et boulistes du village connaissent bien l’ancienne gare réaménagée en habitation, avec la bascule sur la rue et l’entrée intacte du tunnel du côté de la salle de sport et du terrain de boules, de nombreux branchages et un terrain en friche empêchaient de voir la sortie de l’autre côté de la route.

    Notons que certainement des travaux vont démarrer  et que cette sortie du tunnel disparaîtra définitivement.

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    LE CACOLET

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    Ce dessin représente une dame du XIV° siècle voyageant, avec son enfant dans les bras, sur un âne.

    Un cacolet de bois, placé sur le côté droit de l’animal permet à la voyageuse de s’asseoir, de s’adosser et d’avoir les pieds assez confortablement posés sur une planchette.

    Mais imaginez les secousses et les courbatures au cours d’une longue randonnée en pareil équipage.


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    A CHEVAL
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    Buffon désigne le cheval comme la plus noble conquête de l’homme. Mais cette conquête fut longue et difficile. Il y a bien peu de siècles que les Européens savent tirer le meilleur parti de la force des animaux  de selle et de trait.

    Jusqu’aux environs de l’an 700, les Occidentaux ignorent l’usage de la selle et de l’étrier, employé par les Chinois depuis deux mille ans. Ce sont les Arabes qui font connaître au Francs, aux cours des combats qui les opposent, ces deux pièces du harnachement. A la même époque des inventeurs anonymes créent en Europe, la ferrure à clous. Ainsi naît, dans nos pays la monture moderne. Le cheval s’agrippe au sol sans user ses sabots. Le cavalier connaît plus de stabilité avec moins de fatigue qu’auparavant. La course de vitesse, la charge et le choc d’escadrons ennemis deviennent possible ; Dès le VIII° siècle commencent les temps de <st1:PersonName productid="la Féodalité" w:st="on">la Féodalité</st1:PersonName> et de <st1:PersonName productid="la Chevalerie. Le" w:st="on">la Chevalerie. Le</st1:PersonName> cheval règne sur toute l’Europe comme principal instrument de guerre.

    Autour de l’an Mille, une autre invention d’auteurs anonymes bouleverse l’attelage : le collier d’épaule. Auparavant les bêtes de trait portaient un collier souple, appuyé sur la gorge. La tête de l’animal était tiré en arrière. La menace d’asphyxie paralysait son effort. Maintenant le collier porte sur les muscles et sur les os à la base du cou. L’animal peut s’arc-bouter sur le sol et pousser sa tête en avant pour tirer la charge. La charge d’un véhicule passe ainsi de <st1:metricconverter productid="500 kilogrammes" w:st="on">500 kilogrammes</st1:metricconverter> environ à plusieurs milliers de kilogrammes. Il suffit de placer plusieurs bêtes « en flèche », à la queue leu leu, pour augmenter la puissance de l’attelage, alors que les Romains se contentaient de placer plusieurs bêtes « en ligne », sur un rang, sans augmenter de beaucoup le rendement de leurs chars. Le cheval devient dès lors un grand instrument de travail. Il tire aussi bien la voiture particulière ou publique que la charrue du paysan.

    Cette double révolution dans le harnachement du cheval de selle et du cheval de trait a d’immenses conséquences historiques. L’esclavage auquel on demandait, depuis la plus haute antiquité de fournir la force pour transporter et élever les plus lourdes charges peut enfin disparaître, après sa condamnation par le Christianisme. L’attelage et la monture du cheval donne un surcroît d’activité à l’Europe ; les plus mauvais temps de <st1:PersonName productid="la Féodalité" w:st="on">la Féodalité</st1:PersonName> sont passés après l’an Mille. Les hommes reprennent confiance et se risquent sur le chemins.

    La navigation fluviale et maritime décline au profit de la circulation routière, l’essor des transports est décisif avec le développement du commerce à partir du XI° siècle.

    Cependant le cheval reste longtemps un animal luxe, monture du riche, du soldat et du courrier jusqu’à <st1:PersonName productid="la Renaissance" w:st="on">la Renaissance</st1:PersonName> : quelques centaines de riches seigneurs possèdent des écuries immenses et quelques milliers de bourgeois ont de quoi atteler une voiture, mais le peuble va à pied et il n’y a que très peu de chevaux chez les villageois. Le Moyen-Âge distingue déjà le cheval de combat, le cheval de voyage, le cheval de selle ordinaire, le cheval de bât ou de labour. Mais prenons garde que leur type est peu différencié, quel que soit l’usage qu’on en fait, que leur taille reste petite et leurs qualités inférieures, comparées à celles que nous exigeons aujourd’hui. Les montures de louage, d’ailleurs médiocres coûtent cher, sans compter la nourriture.

    A partir du règne d’Henri IV la vogue du cheval ne connaît plus de limites. La bourgeoisie, l’église , le paysan aisé délaissent leurs anciennes montures pour se mettre au goût du jour. Silhouettes légendaires de la vieille France que celle du riche marchand courant aux affaires sur son cheval fringuant, du magistrat provincial partant lentement rendre compte à ses chefs au pas lent de sa jument, du « coq de village » (le riche fermier) se rendant à la foire voisine avec sa « jeune épousée » en croupe sur une méchante rosse maigre et efflanquée.

    Le mulet du médecin, la mule du curé de campagne, l »âne du meunier donnent maintenant prétexte à la fable et à la chanson.

    Le renouveau des transports stimule l’élevage du cheval (d’importateur le pays devient alors exportateur de chevaux). En 1607, l’introduction en France de quelques coursiers anglais permet d’accentuer , par sélection, la différence entre chevaux de selle e chevaux de trait et d’affiner les races françaises. Louis XIV et après lui Napoléon I° disposent d’une des meilleure cavaleries d’Europe. Les haras et les écuries françaises défendent encore une illustre réputation qui devrait faire attribuer dans notre Histoire au XVII° et XVIII° siècles le surnom d ‘ « âge du cheval » !


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    <st1:place w:st="on"><st1:city w:st="on">TRESOR</st1:city> <st1:state w:st="on">DE</st1:state></st1:place> LAY (2° partie)<o:p></o:p>

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    Le salaire du légionnaire

    Au début de <st1:personname productid="la République" w:st="on">la République</st1:personname> romaine, le service militaire était une obligation pour tout homme en état de porter les armes.

    Une fois la saison des campagnes militaires achevée, ces soldats à mi-temps rentraient dans leur foyer pour reprendre leurs activités civiles.

    A partir du siège de VEIES (306 avant J.C.) Rome à la tête de « <st1:personname productid="la Ligue Latine" w:st="on">la Ligue Latine</st1:personname> » du soutenir une guerre plus longue contre les Etrusques. C’est alors que se posa pour la première fois la question des conditions de rémunération des combattants (avant, il s’agissait d’un devoir de tout citoyen)

    A la fin du III° siècle avant J.C., POLYBIUS fixa le salaire des troupes à 2 oboles par jour pour un légionnaire (soit environ 180 deniers par an), 4 oboles pour un centurion et 1 drachme pour 1 cavalier.

    Sous CESAR le salaire du légionnaire passa à 225 deniers par an, mais le prix des vêtements militaires devait en être déduit.

    Parfois la solde était payée en « sel » que le légionnaire pouvait troquer contre des biens dans la plupart des contrées occupées par Rome.

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    Le paiement de la solde en « sel » est à l’origine du terme salaire ( du latin salarium, le sel).<o:p></o:p>

    Les troupes auxiliaires, des unités spécialisées telles que les cavaliers touchaient des salaires différents, dont la « valeur » figure dans leur nom même.

    AINS THUS DUPLICARIUS ALAE ou SEQUIPLICARIUS ALAE signifient  que les unités de cavalerie touchaient une solde égale à une foie et demie ou deux fois celles des troupes équivalentes.

    La solde était payée en trois STIDENDIA (jour de paie) répartis sur trois mois : janvier, mai et septembre.

    L’empereur DOMITIEN (81 à 96) introduit un quatrième STIPENDIA et porta la solde moyenne annuelle à 300 deniers.

    Le mot STIPENDIUM a survécu, stipendier signifiant « payé pour accomplir une action »

                   JM Albertini, V. Lecomte-Collin, B. Collin ( Histoire de <st1:personname productid="la Monnaie" w:st="on">la Monnaie</st1:personname> du troc à l’Euro)

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    Mais rapprochons-nous de notre trésor de Lay. Depuis le règne de NERON (54-58) une inflation se poursuit irrémédiablement. Au début du III° siècle, le denier, auparavant composé d’argent pur, n’en contenait plus que 50%.

    C’est cette altération qui obligea CARACALLA (211-217) à créer une nouvelle monnaie d’argent : l’ANTONINIANUS valant 2 deniers, pour un poids à peine supérieur de moitié à l’ancien denier. Mais cette nouvelle pièce en argent pauvre (40%) avait une valeur réelle trop faible, elle provoqua la disparition quasi simultanée des anciens deniers de bonne qualité et du monnayage laiton et de cuivre.

    L’altération s’accéléra (en 270) l’ANTONINIANUS ne tirant plus que 3% d’argent et les pièces furent désormais frappées en cuivre, puis « saucer » » de métal précieux. Sur les ANTONINIANUS qui nous sont parvenus, l’usure a généralement fait disparaître la mince pellicule d’argent, excepté dans certaines gravures creuses ou près des lettres de légende.

    A la mort de SEVERE ALEXANDR, en 235 l’Empire sombra dans l’anarchie sous la pression des Barbares qui l’assaillaient de toute part.

    Les pièces du trésor de Lay  furent inventoriées et déterminées par monsieur TRICOU membre du Cercle lyonnais de numismatique.

    La plus ancienne était un denier de Marc Antoine Légion VI (entre 43 et 30 avant J.C.) et la plus récente de l’Empereur ALEXANDRE SEVERE qui régna de 222 à 235 après J.C.

    Il y avait quelques denier de Vespasien, Adrien, Antonin le Pleux, Marc  Aurèle, Commode, Septime Sévère (II et III° siècle).

    La plus grande partie, 327 pièces  était constituée en deniers et double deniers de CARACALLA et de son frère GELA, ELAGABAL et MARCRIN. Il y avait quelques pièces de PLAUTILLIA, femme de  CARACALLA, de JULIA DOMNA, sa mère, de JULIA MAESA grand-mère d’ELAGALGALE.

    Au-dessus de cette maison gallo-romaine se trouve une éminence arrondie d’où l’on découvre un vaste horizon.

    On peut conjecturer, les archéologiques sont féconds en hypothèses – qu’il s’agissait d'un poste militaire servant aux transmissions de signaux de sommet en sommet. Vers l’est se trouve le signal géodésique de Ronzières (<st1:metricconverter productid="559 m" w:st="on">559 m</st1:metricconverter>).

    Monsieur Fustier pense que le trésor représentait la paye d’une unité militaire.


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