• <o:p> </o:p>

    CHEMINS D’AUTREFOIS<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « LES GRANDS CHEMINS »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <st1:personname productid="La Route Royale" w:st="on"><st1:personname productid="La Route" w:st="on">La Route</st1:personname> Royale</st1:personname> aménagée vers 1750<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’Ancienne Route Nationale 7<o:p></o:p>

    Construite vers 1835<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Chacune de ces voies vous offre l’ambiance de son temps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Choisissez donc votre époque pour traverser notre pays<o:p>

     </o:p>

    Bonne Route <o:p>

     </o:p>

    Par mesure de sécurité, il est conseillé de monter par <st1:personname productid="La Route Royale" w:st="on"><st1:personname productid="La Route" w:st="on">la Route</st1:personname> Royale</st1:personname> et de descendre par L’Ancienne Route Nationale 7<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    « <st1:personname productid="La Route Royale" w:st="on">La Route Royale</st1:personname> » » »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Prenez l’ancienne Route Royale (Itinéraire de 2O km)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <st1:personname productid="La Route Royale" w:st="on"><st1:personname productid="La Route" w:st="on">La Route</st1:personname> Royale</st1:personname>, rénovée vers 1750, allait de Paris à Lyon, puis vers <st1:personname productid="la M←diterran←e." w:st="on">la Méditerranée.</st1:personname><o:p></o:p>

       Par le Pin Bouchain elle jouait un rôle important de communication entre <st1:personname productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:personname> et le Rhône et servait donc de voie terrestre de transfert pour les marchandises transportées par ces fleuves.<o:p></o:p>

    Remarquer son tracé rectiligne, fait pour aller au plus court, quitte à passer quelques côtes plus raides, les déplacements se faisant le plus souvent à pied ou à cheval.<o:p></o:p>

       Tout au long du parcours, des panneaux vous racontent des anecdotes historiques<o:p></o:p>

    Pour ne pas se perdre : des jalons vous rappellent tous les kilomètres que vous êtes sur la bonne route.<o:p></o:p>

    Des totems vous indiquent là où tourner pour suivre l’itinéraire (voir la photographie du dépliant)<o:p></o:p>

      Attention, soyez prudent lorsque vous vous trouvez sur <st1:personname productid="la Route Nationale" w:st="on"><st1:personname productid="La Route" w:st="on">la Route</st1:personname> Nationale</st1:personname> 7       <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour aller au point de départ en venant de Roanne : par la rocade, prendre la sortie n° 70, « Hôpital sur Rhins » continuer dans le bourg, le panneau de départ est à l’ancienne gare SNCF à l’intersection à gauche.<o:p></o:p>

    Pour aller au point de départ en venant de Lyon :  passer à Saint-Symphorien-de-Lay en direction de Roanne, puis sortir à l’Hôpital sur Rhins. Après le carrefour s’arrêter à l’ancienne gare SNCF sur la place à droite. Le panneau de départ est ici.<o:p></o:p>

    Pour suivre la route, prendre à gauche en sortant de la place de la gare et continuer tout droit (à gauche du relais routier)<o:p></o:p>

    Après environ 3kilomètres, vous arrivez à un carrefour. Prendre <st1:personname productid="la Nationale" w:st="on">la Nationale</st1:personname> 7, puis dans Neaux, prendre la première à gauche après la carrosserie Geay, pour se rendre dans le village.<o:p></o:p>

    Après le passage devant l’église de Neaux, prendre la première rue à droite. A nouveau prendre <st1:personname productid="la Nationale" w:st="on">la Nationale</st1:personname> 7 en tournant à gauche direction Lyon. La suivre sur <st1:metricconverter productid="1,5 kilom│tre" w:st="on">1,5 kilomètre</st1:metricconverter>, au totem prendre le petit chemin goudronné, à droite.<o:p></o:p>

    Au bout d’environ <st1:metricconverter productid="500 m│tres" w:st="on">500 mètres</st1:metricconverter>, arrivé à la croix, continuer tout droit. Reprendre <st1:personname productid="la RN" w:st="on">la RN</st1:personname>7, direction Lyon. Sous la banderole tourisme, prendre à droite « Office du Tourisme – rue Tête Noire ». Au carrefour, prendre à gauche, puis au stop à Droite sur <st1:personname productid="la RN" w:st="on">la RN</st1:personname>7. Traverser le village (après <st1:personname productid="la Poste" w:st="on">la Poste</st1:personname>, panneau « Les Autrichiens à Saint Symphorien de lay).<o:p></o:p>

    Reprendre <st1:personname productid="la RN" w:st="on">la RN</st1:personname>7, direction Lyon, sur <st1:metricconverter productid="2,5 kilom│tres" w:st="on">2,5 kilomètres</st1:metricconverter>. Puis tourner à droite au lieu dit «  Châtain » (après la casse au fond du grand terre-plein). Continuer toujours tout droit sur les quatre intersections rencontrées par la suite. Puis à l’intersection, prendre à droite, puis à gauche pour traverser le hameau de « <st1:personname productid="La Fontaine" w:st="on">La Fontaine</st1:personname> ». Suivre tout droit (panneau sens interdit) sur <st1:metricconverter productid="500 m│tres" w:st="on">500 mètres</st1:metricconverter>. Au stop, prendre à gauche puis à droite (le petit chemin en terre). Arrivé au hameau du Pin Bouchain.<o:p></o:p>

    °Fin de l’itinéraire°<o:p></o:p>

    Pour retrouver le départ de l’ancienne RN7, continuer sur la gauche, et au carrefour, de nouveau à gauche.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’Ancienne Route Nationale 7<o:p></o:p>

    Construite vers 1835<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour aller au point de départ en venant de Roanne : suivre St Symphorien de Lay, puis Machézal, Fourneaux.<o:p></o:p>

    Au carrefour en haut de la côte prendre à gauche, le panneau de départ est là.<o:p></o:p>

    Pour aller au point de départ en venant de Lyon :  passer le Col du Pin Bouchain et <st1:metricconverter productid="300 m│tres" w:st="on">300 mètres</st1:metricconverter> après l’Auberge du Perroquet prendre à droite.<o:p></o:p>

    Le panneau de départ est là.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Après le panneau de départ, suivre les virages de l’ancienne Nationale. 3kilomètres plus loin, après le passage sous le tunnel, prendre tout de suite à gauche, direction « Roanne ». Au bout d’un Kilomètre, sur <st1:personname productid="la Route Nationale" w:st="on"><st1:personname productid="La Route" w:st="on">la Route</st1:personname> Nationale</st1:personname> 7 actuelle, prendre à droite.<o:p></o:p>

    Au carrefour, traverser <st1:personname productid="la Nationale" w:st="on">la Nationale</st1:personname> pour aller tout droit (attention, traversée dangereuse). Continuer jusqu’au village de Fourneaux (2 panneaux sur votre gauche indiquent l’ancienne auberge de <st1:personname productid="la Crenille" w:st="on">la Crenille</st1:personname> et les voilages Ondine).

    Continuer tout droit. A la prochaine intersection, si vous le souhaitez, prenez à gauche pour voir l'ancienne boulangerie du bourg de Fourneaux, sinon prendre tout droit.
    <o:p></o:p>

    Continuer la route sur <st1:metricconverter productid="3 kilom│tres" w:st="on">3 kilomètres</st1:metricconverter>, prendre à gauche, <st1:personname productid="la RN" w:st="on">la RN</st1:personname>7 actuelle (attention, traversée dangereuse !). Faire environ <st1:metricconverter productid="600 m│tres" w:st="on">600 mètres</st1:metricconverter> puis prendre à droite « Lay, Amplepuis ». Continuer tout droit.<o:p></o:p>

                                                       Arrivée au stop :  °fin de l’itinéraire°<o:p></o:p>

    En continuant en direction de Roanne, le nouveau tracé de <st1:personname productid="la RN" w:st="on">la RN</st1:personname>7 a repris celui de l’ancien tracé.<o:p></o:p>

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    Ce dépliant avec les portions de cartes routières indiquant les itinéraires précis de ces 2 promenades est à votre disposition soit à la mairie de St-Symphorien-de-Lay, soit à l’office de tourisme rue Tête-Noire.<o:p></o:p>


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    <o:p> </o:p><o:p style="text-decoration: underline;">VIEUX CHATEAUX DE PAR CHEZ NOUS</o:p><o:p>
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    MAROILLE<o:p></o:p>

    Le petit fief de Maroille, à Saint-Symphorien de Lay, n'offre rien de bien remarquable. Le temps et les hommes ont modifié profondément l'aspect des anciennes constructions et l'on ne retrouve de ce qui dut être l'ancienne demeure seigneuriale qu'un corps de bâtiment assez banal et quelques pans de murs. Les souterrains maçonnés qu'y signalent plusieurs ouvrages n'ont pas laissé le moindre souvenir dans la mémoire des habitants du hameau. Le site cependant est superbe. On découvre de tous côtés les plus larges horizons, et l'air frais de la montagne entretient sur le petit plateau de Maroille un climat toujours tempéré. Les vieux manoirs du Péray et de Ronfin se distinguent à une courte distance, et leurs tourelles se détachant sur la verdure donnent à ce décor un aspect saisissant.

       Maroille appartint au Moyen Age à la puissante maison de Semur, (l'Aubépin). Dès la fin du seizième siècle, il est aux Populle. Guillaume Populle, seigneur de Maroille, laissa trois enfants 1° François ; 2° Jacques ; 3° Pétronille.

       Jacques Populle est cité comme seigneur de Maroille, dans un acte du 6 février 1677. Cette famille est très anciennement connue dans la région de Roanne. Etienne Populle est cité en 1413, Jean et Pierre Populle, en 1465 ; Guillaume et Louis Populle, en 1493. Georges Populle, notaire royal en 1497, fut de 1499 à 1515, lieutenant-général du Lyonnais. Françoise Populle épousa vers 1550, Pierre de <st1:personname productid="la Brosse" w:st="on">la Brosse</st1:personname> ; Georges Populle est notaire royal, en 1611; Marguerite Populle épousa 1° en 1646, François Courtin , seigneur des Molières, 2° en 1672, Jean Voiret, président de l'Election de Roanne, Claude Populle épousa Philippe Bochan, d'où Guillaume Populle, marié le 11 novembre 1699, à Charlotte de Baronnat. Noble Louis Populle est conseiller du Roi, en 1650, Nicolas Populle, conseiller du Roi en 1696, enfin Me Charles Populle, maire de Roanne en 1781, fut le père de François Populle. Les armes des Populle sont : de… à la bande de…chargée de trois étoiles de…et accompagnée de deux poules de…(sculpté à Roanne, avec la date de 1549) ; alias : de gueules aux forces et à l'épée de… en sautoir, accompagné de deux étoiles, en une en chef et une en pointe.<o:p></o:p>

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    RONFIN<o:p></o:p>

    Au midi de Saint-Symphorien, le vieux manoir de Ronfin se dresse encore dans son antique noblesse. On aperçoit de fort loin, la toiture aiguë de son imposante tour carrée. Les bâtiments sont vastes et flanqués de nombreuses dépendances. Les anciennes ouvertures subsistent encore et conservent à Ronfin son caractère féodal. 

       Ronfin est cité en l'an 956 dans une charte de Savigny (ch.308) "Moi, Aledo donne à l'abbaye de Savigny et faisant partie de mes biens situés en pays Lyonnais, en territoire Rhodanien, dans un hameau  qui s'appelle Ronfin (Roufangus) à savoir : une maison et un abri".

       Au XIIème siècle Ronfin appartenait aux Templiers. Le souvenir de cette lointaine possession s'est conservée chez les habitants du pays.

       A la monstre qui eut lieu à Charlieu, le 15 juillet 1645, nous voyons Jehan de Ronfain, comparaître pour les seigneurs de Butery et <st1:personname productid="la Cloytre" w:st="on">la Cloytre</st1:personname>, incapables. Ronfin appartint longtemps à la puissance maison de Thélis (v. l'Espinasse, t. II).

       En 1789, il appartenait aux Thomé de Saint-Cyr, également  possessionnés du fief voisin de Péray. Outre les blasons : d'azur à la tête et col de cerf coupé d'or, cette famille a encore porté  coupé d'argent et de gueules, à un aigle de sable sur le tout ; à la bordure d'azur chargée de dix besants d'argent.<o:p></o:p>

       Au XIXème siècle, une nécropole du Haut Moyen-Age a été mentionnée par Fr. Noélas qui précise que d'autres sépultures à incinérations et à inhumations auraient contenu des torques en bronze, des armes burgondes et des scramasaxes. En 1994, un sarcophage est encore réemployé dans les murs d'une maison. Fr. Noélas paraît inventer ces découvertes à partir du seul sarcophage attesté.

       Depuis le XIXème siècle, Ronfin est propriété de la famille Farjot.

    <o:p> </o:p>

    MONTGALAND<o:p></o:p>

     Presque au pied de la vieille ville fortifiée de Lay, non loin du vieux manoir de Pesselay, Mongaland dresse encore, dans une situation superbe la masse imposante de ses bâtiments. Ce n'est plus qu'une grosse ferme où plusieurs constructions modernes éclipsent les souvenirs du passé. Deux portails donnent accès à une vaste cour, autour de laquelle se groupent des bâtiments de service. Dans le bâtiment à gauche du portail principal on remarque quelques ouvertures anciennes qui accusent <st1:personname productid="la Renaissance." w:st="on">la Renaissance.</st1:personname>

    Le 9 mars 1539, demoiselle Claude de Flachard (Flachat) donna le dénombrement de sa maison de Montgaland, édifiée à nouveau en la paroisse de Saint-Symphorien-de-Lay, ensemble 30 hommées de vigne en la paroisse de Lay, un cellier, un pressoir, une chambre au-dessus.

       Le 2 juin 1601, Montgaland était acquis et dénombré à nouveau par le sieur Damiens et Antoinette Dubois sa femme. Le dénombrement mentionne la maison de Montgaland et toutes ses dépendances et le droit de justice au mas de Combros sur Saint-Just-la-Pendue et une rente en justice de 2 écus et 41 sous annuels. Le ban de 1645 mentionne "la dame de Montgalant" taxée <st1:metricconverter productid="33 livres" w:st="on">33 livres</st1:metricconverter>.

       A la fin du XVIIIème siècle, Montgalant passa aux Crumel qui en prirent aussitôt le nom.

       André Grumel, écuyer, seigneur de Montgalant (Saint-Symphorien-de-Lay) de <st1:personname productid="La Fayette" w:st="on">La Fayette</st1:personname> (idem)<o:p></o:p>

    Et de Marigny, né vers 1649, décédé à Saint-Symphorien-de-Lay le 27 septembre 1716, marchand de Lyon (1696), capitaine  châtelain de Saint-Symphorien-de-Lay, y tenant la poste pour le roi, agréé par le roi pour l'un des Cinq Cents anoblis, crées par l'édit du 22 avril 1698, épouse Marguerite Couty, décédée à Saint-Symphorien-de-Lay le 23 juillet 1730 à l'âge de 82 ans.

       Juge-châtelain de Lay, en vertu des hautes fonctions qu'il remplissait, en 1709, année de grande misère à cause de l'hiver rigoureux qui venait de sévir, il convoqua les consuls et habitants de la ville de Lay pour rechercher avec eux les moyens de soulager la misère des pauvres de la ville et des environs. Après mûres délibérations, cette assemblée désigna "maître Claude-François Deguignard, notaire royal et procureur en la châtellenie, Jean-Marie Dumollin, Jean Berchoux et Claude Grobert, tous trois marchands" pour solliciter et organiser les secours, de concerts avec le curé de Saint-Symphorien-de-Lay et le vicaire de Lay.

       Son fils Michel-Joseph-Antoine Grumel de Montgaland, écuyer, seigneur de Montgaland, de <st1:personname productid="La Fayette" w:st="on">La Fayette</st1:personname>, de Marigny et de Juré, baptisé à Saint-Symphorien-de-Lay le 23 octobre 1696, juge civil et criminel de la châtellenie de Lay, greffier en chef et triennal du bureau des finances et subdélégué de Mgr l'Intendant à Saint-Symphorien-de-Lay, officier de la vénerie du Roi et de S.A.R. Mgr le Duc d'Orléans, épouse, le 3 février 1722, Marguerite Presle, décédée le 20 avril 1760, à l'âge de 65 ans, fille de Jean Presle, bourgeois de Pradines, et de Benoîte du Vouldy.

      Le successeur : Philippe-Marie Grumel de Montgaland, seigneur de <st1:personname productid="La Pinay" w:st="on">La Pinay</st1:personname> est né le 20 juin 1732 et fut baptisé le 17 octobre de la même année à Saint-Symphorien-de-Lay. Il était le fils de Joseph-Michel-Antoine  Grumel de Montgaland écuyer, seigneur du dit lieu, de <st1:personname productid="La Fayette" w:st="on">La Fayette</st1:personname>, de Marigny et de Juré, avocat en Parlement juge civil et criminel en la châtellenie de Lay, et de Marguerite Presle. Il fut d'abord avocat en parlement et seigneur de Montgaland, mais il vendit le château et fief de ce nom sis à Saint-Symphorien-de-Lay, le 27 octobre 1782, à Jacques-Marie-Benoît Desvernay, écuyer. Il fut ensuite conseiller à <st1:personname productid="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:personname> de Monnaies, sénéchaussée et siège présidial de Lyon, par nomination du 27 janvier 1759. Le 17 octobre 1769, il assiste, en l'église de Lay, au mariage de Jean-Baptiste Humblot avec Claudine Duvernay. Il prit part, en 1789, aux Assemblées de <st1:personname productid="la Noblesse" w:st="on">la Noblesse</st1:personname> de Beaujolais, tant en son nom, comme seigneur de <st1:personname productid="La Pinay" w:st="on">La Pinay</st1:personname>, que comme fondé de procuration de Mr François Valence de Minardier. Il épousa, par contrat  du 28 janvier 1759, et le lendemain 29, à Saint-Paul de Lyon, Marthe-Marie Dujast d'Ambérieu, fille de Dominique Dujast, seigneur d'Ambérieu, secrétaire du roi et de Marianne Bottu de Saint-Fond. En 1806, il était décédé.

       Au baptême de Philippe on notait les noms de la noblesse locale.

       Philippe-Marie, fils légitime de messire Joseph-Michel-Antoine  Grumel, écuyer, seigneur de Montgaland, veneur de Mgr le duc d'Orléans, et de dame Marguerite Presle, ses père et mère, est né le 20 juin 1732 et a été ondoyé par moy, curé soussigné, le même jour, suivant la permission que ledit (René) de Montgaland, en a obtenue de Monseigr Larchevêque et de Mgr l'évêque de Synope en date du 24° juin de ladite année. Signée Anthoine, évêque de Synope, suffragant de Lyon et vicaire général, et contresignée par Poncet, le secrétaire de M; Legrand. Les cérémonies du baptême lui furent administrées le 19 octobre 1732.

    Son parrain a été M. Philippe Grumel de Lafayete, écuyer et intendant de Son Altesse sérénissime Mgr le duc d'Orléans, et sa marraine dame Marie Presle, épouse de M. Du Racine, écuyer du roi en présence des soussignés :

                        Grumel de Lafayette                                           Presle Racine

                De Champigny                                 De Fresne                        Grumel de Montgalant

    De Champigny                     Buron                    De Latour                      Milan

                               De Berchoux                                                         Presle de Montgaland

               Marion Aubert                                      Venier

                                                Desvernay                        Cheyrat                             Miland (curé)

    <o:p> </o:p>

    (Etat-civil de Saint-Symphorien-de-Lay).

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    <st1:personname style="text-decoration: underline;" productid="La Pinay" w:st="on">LA PINAY</st1:personname><o:p></o:p>

        Non loin de Saint-Symphorien-de-Lay, le vieux château de <st1:personname productid="La Pinay" w:st="on">la Pinay</st1:personname> montre encore un imposant ensemble de constructions. Tout dénote dans cette demeure restée majestueuse, la vie large et aisée de nos pères. Une massive cour carrée flanque au levant le corps de bâtiment principal, de vastes jardins s'étendent au devant et ajoutent leur note harmonieuse à ce coin de paysage tout à fait charmant. Il est vrai que cette région dut être appréciée jadis, si l'on en juge par le nombre considérable de demeures de plaisance, qui se pressent dans un espace relativement restreint.

       <st1:personname productid="La Pinay" w:st="on">La Pinay</st1:personname>, qui appartint aux Grumel de Montgaland a bien mieux gardé son caractère ancien (Pour cette famille, v. Montgaland).

       Quand aux Buron, également seigneurs de <st1:personname productid="La Pinay" w:st="on">la Pinay</st1:personname>, ils portaient  : d'azur au chevron d'argent, accompagné de trois pigeons du même, 2 en chef, 1 en pointe. Jeanne Grumel de Montgaland avait apporté <st1:personname productid="La Pinay" w:st="on">la Pinay</st1:personname> dans cette famille, par son mariage avec Antoine Buron de <st1:personname productid="la Verpilli│re" w:st="on">la Verpillière</st1:personname>, dont Jeanne, mariée le 30 septembre 1725, à Claude Valence de Minardière (V. ce nom) grand bailli du Roannais.

       Jean-Baptiste Buron de <st1:personname productid="La Pinay" w:st="on">la Pinay</st1:personname>, marchand de Saint-Symphorien-de-Lay, seigneur dudit lieu en 1799, laissa : 1° Marie-Anne ; 2° Marguerite, mariée à Jean-Baptiste Tramblay, maître chirurgien.

       Les possesseurs de 1830 à nos jours ont été successivement : Claude Villachon, Claude Jacquet et Jacques Bal, notaire.

    (Billet : loc. cit. ; Cen de M. l'abbé Berdiel)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


    <o:p></o:p>


    <st1:personname productid="la Vupilli│re" w:st="on"></st1:personname>

    <st1:personname productid="la Noyrie" w:st="on"></st1:personname><st1:personname productid="la Motte-Saint" w:st="on"></st1:personname><st1:personname productid="la Cour" w:st="on"></st1:personname><st1:personname productid="la Thivolli│re" w:st="on"></st1:personname><st1:personname productid="la Reine-Infanterie" w:st="on"></st1:personname><st1:personname productid="la Rochette." w:st="on">
    </st1:personname>

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    1696 – MARIE-ADELAIDE DE SAVOIE, MERE DE LOUIS XV FAIT ETAPE A TARARE.

    <o:p> </o:p>

    Agée de 11 ans, elle venait, au terme du  Traité de Turin clôturant la guerre de la ligue d’Ausbourg, se fiancer au duc de Bourgogne, petit-fils du roi.

    Le souverain, avait prévu l’itinéraire et la composition du cortège.

    C’est ainsi que venant de Lyon, le 21 au soir, le convoi de la princesse s’arrête à Tarare pour y prendre la disnée et passer la nuit.

    Cent Suisses et 24 gardes du corps l’accompagnaient. Elle est entourée de la duchesse de Lude, dame d’honneur ; la comtesse de Mailly, dame d’atours ; mesdames d’O, de Rouez, de Dangeau et de Nogaret dames du palais ; du marquis de Dangeau chevalier d’honneur, de Desgranges, maître des cérémonies…

    On compte encore le maître d’hôtel Francine et plusieurs officiers de la bouche, un aumônier, un chapelain, Bourdelot et de Nogaret et Dionis médecin et chirurgien du roi, un apothicaire, six pages, des écuyers et gentilshommes.

    Le 22 octobre au matin, on passe le col et l’après–midi on arrive en vue de Roanne Après la fastidieuse traversée de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> par le bac, c’est, sur la berge rive gauche, le chaleureux accueil de la foule endiguée par la haie de la milice bourgeoise en arme…le compliment des autorités locales…et, comme le souligne J.Prajoux « la perspective de se reposer des émotions et des fatigues de l’ascension de la montagne de Tarare ».


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