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    LE CURE DE CAMPAGNE AU MOYEN-ÂGE

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    Le Moyen-Âge était loin d’être la période d’obscurantisme qu’on a bien voulu nous faire croire. Même au sein des plus humbles paroisses, il y avait une lumière qui brillait, éclairant et réchauffant les âmes, guidant vers Dieu : celle du curé de village père et consolateur des cultivateurs aisés, aussi bien que des pauvres gens.

    Les renseignements sur le « curé de campagne » du Moyen-Âge sont nombreux, à titre d’exemples nous en retiendrons deux :
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    Le costume :

    Le costume du curé doit être sérieux et correct en rapport avec la dignité de son ministère. L’évêque de Coutances, par exemple défend certains vêtements ouverts et trop courts, avec lesquels les prêtres ont l’air, dit-il d’arbalétriers, plutôt que de clercs. Ils ne doivent point être habillés de tuniques rouges ou vertes, ni chaussés de souliers à bec. De même, il leur est interdit de porter des épées, des couteaux pointus, des glaives ou autres armes, à moins que ce ne soit, toutefois, en cas de danger ou en temps de guerre et encore que ce ne soit pas pour attaquer mais pour faire peur ou se défendre.

    S’ils vont à cheval, qu’ils n’aient pas d ‘éperons dorés. Ils doivent se garder aussi de célébrer la messe avec un couteau à la ceinture ou avec des éperons.

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    Dignité de la tenue :

    Il est défendu aux prêtres d’entrer dans les tavernes, cabarets ou hôtelleries dans le lieu de leur domicile : cela n’est pas permis qu’en voyage et en cas de nécessité. Un évêque avait menacé ses curés d’accorder aux paysans de leurs villages, le pouvoir de saisir leur cheval ou leur manteau, quand ils surprendraient leur pasteur au cabaret. Défense leur est faite, d’aller aux foires, à moins qu’ils n’aient des achats indispensables à y faire. Dans ce cas même, ils ne doivent jamais y manger. Défense d’aller voir des représentations de jongleries ou d’histrions, de luttes, de jouer aux dés ou à d’autres jeux, d’avoir chez eux des chiens ou des oiseaux de chasse….


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    A PROPOS DU MOYEN-ÂGE

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    La grandeur des pièces est déterminée par la longueur maximum du « Fût » d’un tronc de chêne soit 9 M 72 environ.<o:p></o:p>

    Dans les châteaux pour se protéger du froid quand une pièce avait un « ciel arrondi » on créa  un « fond plat » pour boucher ce qui donne aujourd’hui le mot « plafond »<o:p></o:p>

    Au début le sol est composé de grandes dalles de pierres (lourdes et disjointes).
    Quand on mange, il est de coutume de jeter ses détritus sur le sol, c’est pour cela que l’on y jette de la paille avant les repas, ensuite on rince le sol en y jetant des grands baquets d’eau, cette eau s’infiltre et goutte dans les pièces de dessous. Pour remédier à cet inconvénient on fer bientôt des sols en carreaux r(comme les tommettes d’aujourd’hui) ce qui permet la décoration.<o:p></o:p>

    Les murs vierges de tout revêtements (pas de peinture, pas de tapisserie) seront parés chez les gens aisés de tentures de tissus.

    On partagera aussi de cette façon les immenses salles : en deux ou trois plus petites.
    Attention au voleur ou assassin caché dans les plis.

    <o:p> </o:p>Pour éclairer les pièces, les ouvertures dans les murs ne sont que des trous béants, d’où leurs petitesses.
    Apparaît bientôt une sorte d’armature en bois ressemblant à la croix du Christ d’où son surnom de « la croisée »

    Il n’y a pas de vitre, mais de la peau de porc ou du parchemin huilé qui laissent passer la lumière.

    Le verre est connu, mais trop cher, les plus riches en installent quelques carreaux (fixes tenus avec du plomb) sur le dessus de la croisée.
    Bientôt apparaissent des volets intérieurs, soit d’un ou plusieurs tenants (comme les boxes à chevaux)

    Un endroit très prisé d’une pièce est la cheminée.

    L’on connaît l’expression : « dos au feu ventre plein ».

    La cheminée est immense d’où une autre expression : « parler sous le manteau ». Quand on voulait se dire quelques paroles sans être entendu ont allaient se dire ses secrets dans la cheminée. On pouvait facilement y installer deux chaises pour papoter.

    Pendant la période sans feu, certaines cheminées étaient fermées par un volet pour empêcher le passage des courants d’air.

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    Les premiers meubles (en chênes) sont fabriqués par la corporation des charpentiers.
    Certains se spécialisent dans cette fabrication ; par rapport à la charpente c’est du menu-travail d’où l’appellation de : menuisiers.

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    Les premiers sièges sont sans dossier mais très travaillés ont les appelle « fausteuil » ce qui donnera « fauteuil ».
    Rapidement les fauteuils sont remplacés par des sièges en bois avec un dossier très haut en bois plein,  ces sièges sont appelés « cathèdre ».
    Pourquoi un dossier haut ? Pour empêcher de prendre un coup de poignard dans le dos, par un éventuel assassin cacher dans les plis des tissus servant de séparation entre les pièces.

    Le banc présenter sur l’illustration a une particularité, il est réversible. En effet la femme,  est représentée dos au feu ; mais par un simple basculement vers la gauche de la barre qui sert de dossier ( on distingue au centre de l’accoudoir une pièce qui relie les deux parties en servant de bascule) elle inverse celui-ci est peut s’asseoir les pieds devant le feu.

    Le maître ou la maîtresse de maison s’assoit sur sa cathèdre, les autres personnes sont assises sur des « carreaux » de tissus rembourrés, munis aux quatre coins de glands brodés qui servent à transporter son carreau avec soi.
    Aujourd’hui le « carreau » est devenu « coussin », mais les dentellières travaillent toujours sur un « carreau ».

    Les lits sont, avec des matelas très profonds, à sorte de baldaquin, c’est à dire avec des tissus qui pendent sur les côtés.
    Souvent on remonte un côté (on le met « en bourse » car il pend).
    On peut s’asseoir sur le lit comme sur un canapé.

    La table est une grande et large planche posée sur des tréteaux, recouverte d’une nappe en étoffe

    LE CONFORT EST APPORTE PAR LES ETOFFES<o:p></o:p>

    Comme meuble, on trouve le dressoir utilisé pour poser la vaisselle (signe de richesse) et les plats préparés, la boisson aussi.

    Souvent le dressoir comporte un ou deux tiroirs qui servent à ranger du petit linge que l’on nomme layette (aujourd’hui la layette des petits enfants).

    Le couvert du maître de maison, cuillères, couteaux (les fourchettes n’existent pas encore) est enfermé dans un bocal en forme de navire appelé un nef, qui renferme aussi des sachets de poudres (poudre de licorne) qui virent au bleu si la nourriture est empoisonnée. <o:p></o:p>

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