•  Illustration : GOHIER

    DECRET DE <st1:PersonName productid="LA CONVENTION NATIONALE" w:st="on">LA CONVENTION NATIONALE</st1:PersonName>

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    N° 2016

    Du 9° jour de Nivôse, au second de <st1:PersonName productid="la République Françoise" w:st="on">la République Françoise</st1:PersonName> une et indivisible<o:p>
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    Qui supprime les rations d’avoine accordées par la loi du 23 Vendémiaire pour la nourriture des chevaux au service de <st1:PersonName productid="la République" w:st="on">la République</st1:PersonName>, et leur substitue un mélange de paille ou de trèfle et luzerne.

    <st1:PersonName productid="LA CONVENTION NATIONALE" w:st="on">La CONVENTION NATIONALE</st1:PersonName>, après avoir entendu le rapport fait au nom de ses comités de salut public et de l’examen des marchés, décrète ce qui suit :<o:p></o:p>

    A R T I C L E   P R E M I E R<o:p></o:p><o:p> </o:p>

         A compter du 15 de ce mois, les rations d’avoines accordées par la loi du 23 Vendémiaire dernier pour la subsistance des chevaux de remonte ou autre service de <st1:PersonName productid="la République" w:st="on">la République</st1:PersonName>, répartis dans les différents dépôts établis par le ministre de la guerre ou les généraux François, sont supprimées.

    <o:p> </o:p>

    I I

    Il sera substitué à cette nourriture un mélange de paille, de trèfle ou de Luzerne hachés le plus menu possible, de son et d’avoine.

    I I I<o:p> </o:p>

    Cet amalgame sera fait dans les proportions ci-après :

    IL y rentrera moitié de paille, un quart de trèfle ou de luzerne, un huitième de son un huitième d’avoine.<o:p></o:p>

    Il ne pourra y être procédé qu’en présence d’un commissaire des guerres, ou à défaut, d’un officier municipal du lieu de l’établissement, il sera dressé un procès-verbal de chaque mélange, ce procès-verbal signé du commissaire des guerres ou de l’officier municipal qui y a assisté, sera fait double, l’un sera envoyé au comité de l’examen des marchés, et l’autre restera à l’employé des subsistances militaires.<o:p></o:p>

    I V<o:p> </o:p>

    La ration de cette subsistance ainsi combinée sera uniforme ; elle sera composée d’un boisseau, mesure de Paris, pour tous les chevaux, quel que soit le genre de leur arme et leur service.

    V<o:p> </o:p>

    Les préposés à la garde des dépôts à qui cette substance sera délivrée, ne pourront la faire manger aux chevaux, qu’après l’avoir légèrement imprégnée d’eau.

    VI<o:p> </o:p>

    L’administration des subsistances militaires est spécialement chargée de l’exécution de la présente loi sous sa responsabilité ; en conséquence tenue de pourvoir des instruments nécessaires à la préparation de la subsistance dont il s’agit.

    VII<o:p> </o:p>

    Les commissaires des guerres sont tenus de surveiller l’exécution de la présente loi sous leur responsabilité.

    VIII<o:p> </o:p>

    Tout agent civil ou militaire convaincu de l’avoir enfreinte sera puni de cinq années de fers.

    IX<o:p> </o:p>

    La loi du 23 Vendémiaire dernier continuera d’être exécutée en tout ce qui n’est pas contraire à la présente.

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                          Visé par l’Inspecteur, Signé S.E. MONNEL.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Collationné à l’original, par nous président et secrétaire de <st1:PersonName productid="la Convention" w:st="on">la Convention</st1:PersonName> nationale. A Paris, le 14 Nivôse, an second de <st1:PersonName productid="la République" w:st="on">la République</st1:PersonName> une et indivisible.<o:p></o:p>

    Signé Couthon, Président ; Perrin, A.C. Thibaudeau, secrétaires.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    AU NOM DE <st1:PersonName productid="LA REPUBLIQUE" w:st="on">LA REPUBLIQUE</st1:PersonName>, le Conseil exécutif provisoire mande et ordonne à tous les Corps administratifs et Tribunaux, que la présente loi ils fassent consigner dans leurs registres, lire, publier et afficher, et exécuter dans leurs départements et ressorts respectifs ; en foi de quoi nous y avons apposé notre signature et le sceau de <st1:PersonName productid="la République. A" w:st="on">la République. A</st1:PersonName> Partis, le quatorzième jour de Nivôse, an second de <st1:PersonName productid="la République Françoise" w:st="on">la République Françoise</st1:PersonName>, une et indivisible.

    Signé Gohier, président du conseil exécutif provisoire. Contresigné Gohier. Et scellée du sceau de <st1:PersonName productid="la République." w:st="on">la République.</st1:PersonName><o:p></o:p>

    Lecture faite du Décret ci-dessus dans la séance publique du Directoire du Département de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>, du 22 Pluviôse, l’an II de <st1:PersonName productid="la République Françoise" w:st="on">la République Françoise</st1:PersonName> une et indivisible.

    Le Directoire arrête qu’il sera consigné sur ses registres, réimprimé et envoyé aux trois Districts, attendu qu’il paraît ne point avoir été envoyé officiellement, étant à l’adresse du ci-devant Procureur-Général-Syndic ; pour être par eux transmis aux Municipalités de leurs ressorts respectifs, à l’effet d’être mis à exécution suivant sa forme et teneur<o:p></o:p>

                                          CHALIER-GUYOT, Secrétaire-général.<o:p></o:p>




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    Eglise Saint Jean-Baptiste

    1857 à 1862

     architecte Gilbert MICHAUD de Roanne

    Au bourg

    Elle a remplacé un premier édifice dont la plus ancienne mention connue est du 10ème siècle et qui se trouvait à un autre lieu dans le village.

    Le clocher a été achevé en 1869.

    En style néo-gothique ; style qui, au 19ème siècle s'est inspiré du gothique du Moyen-Age, emploi de la voûte sur croisée d'ogives qui entraîne des conséquences  sur la structure de l'édifice : report des poussées sur les supports d'angles, allégement des murs, agrandissement des fenêtres.

    Sur le tympan du portail principal, St Jean-Baptiste patron de la paroisse : prophète annonciateur de la venue du Christ ; vêtu de la tunique de peau de bête de l'ermite du désert, levant la main dans un geste de prédication, tenant une croix avec banderole.

    L'intérieur est richement meublé autant en vitraux qu'en mobilier.

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    Vitraux du Chœur de l'église Saint Jean-Baptiste

     Milieu 19ème siècle - maître-verrier : Emile THIBAUD de Clermont-Ferranda ;

     Les vitraux centraux du cœur de l'église.réalisés de 1865 à 1868, représentent des scènes de la vie de Jésus, de Saint Jean-Baptiste,patron de la paroisse, et de la Vierge.

    Chaire

     Pierre et marbre, dessinée par Bossan (exécutée dans ses ateliers vers 1877)

    Livres des Evangiles entouré des symboles des quatre Evangélistes.

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    Confessionnal

    Chêne et Châtaignier, 1887

    par Lafond menuisier-ébéniste au village de Le Cergne (Loire)

    style néo-gothique

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    Monument au morts de la guerre 14-18 <o:p></o:p>

    de  E. Picaud, de Roanne (le village ne possède que celui-ci , aucun monument civil à l’extérieur).

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    Autel de St Joseph et St Jean Baptiste

    Marbre, de Bottinelli, dessiné par l'architecte Michaud, 1863.

    Statue de Saint Joseph à l'Enfant-Jésus, plâtre peint,fin 19ème  de H. Nicot de Vendôme.

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    Eglise Saint Julien<o:p></o:p>

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    1857 - 1877

    BOSSAN et LEO de Lyon

     pierre rose de Régny, pierre grise de Volvic

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    En style néo-byzantin. Les travaux commencent en 1857, une moitié de l'église sera exécutée dans un délai d'un an, avec des mesures pour laisser au culte l'ancienne église. En <st1:metricconverter productid="1877 l" w:st="on">1877 l</st1:metricconverter>'église est terminée, l'ornementation et la mise en place du mobilier vont être réalisées de 1861 à 1869.

    Cette église en remplace une bien plus ancienne encore, malheureusement elle est presque toujours fermée,  il faut aller chercher les clefs à la mairie et là encore rien n'est gagné d'avance, les autorités se désintéressant des visiteurs. D'ailleur comme dans de nombreux autres endroits la mairie est close le samedi après-midi et toute la journée du dimanche. Dans ces conditions difficile de faire une visite à ce bel ensemble qui fait partie d'un circuit des sites Clunisiens. Bien entendu les fidèles se faisant de plus en plus rares et les prêtres plus rares encore, les messes sont exceptionnelles comme les visites.




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    L O I

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    Qui autorise le Ministre de <st1:PersonName productid="la Guerre" w:st="on">la Guerre</st1:PersonName> à se servir de chevaux de poste, pour le transport des canons.

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                             Du 3 septembre 1792, l’an IV de la liberté l’Assemblée Nationale voulant accélérer par tous les moyens qui sont en son pouvoir, l’arrivée des deux cents pièces de canons que le Ministre de la guerre se propose de retirer des ci-devant provinces de Flandre et d’Artois et de la fonderie d’Indret, ainsi que celles qu’il voudrait faire venir de tout autres parts, pour les porter dans le camp qui se forme sous les murs de Paris, décrète qu’il y a urgence.<o:p></o:p>

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               L’Assemblée Nationale, après avoir décrété l’urgence, décrète que le ministre de <st1:PersonName productid="la Guerre" w:st="on">la Guerre</st1:PersonName> est autorisé à se servir des chevaux de poste pour la conduite des ces différentes pièces et les faire ainsi arriver à leur destination dans le délai le plus court.<o:p></o:p>

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              Au nom de <st1:PersonName productid="la Nation" w:st="on">la Nation</st1:PersonName>, le Conseil exécutif provisoire mande et ordonne à tous les Corps administratifs et Tribunaux, que les présentes qu’ils fassent consigner dans leur registre lire, publier et afficher dans leurs départements et ressorts respectifs, et exécuter comme Loi. En foi de quoi nous avons signé ces présentes auxquelles nous avons fait apposer le sceau de l’Etat.<o:p></o:p>

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              A Paris le troisième jour du mois de septembre mil sept cent quatre vingt douze, l’an quatrième de la liberté.<o:p></o:p>

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                     Signé Clavière. Contresigné Danton et scellées du Sceau de l’Etat<o:p></o:p>

    Lecture faite de la loi ci-dessus, il a été arrêt, oui et ce requérant le Procureur Syndic, qu’elle sera consignée sur les registres tenus à cet effet ;imprimées et adressées aux districts à l’effet de la transmettre aux Municipalités de leur ressort pour être pareillement consignée sur leurs registres respectifs, lire publiée, affichée et exécutée suivant la forme et teneur, ce dont les Officiers Municipaux certifieront aux Procureurs-Syndics des Districts de leur arrondissement et ceux-ci, aux Procureur général syndic.

    Fait au Directoire du Département de Rhône et Loire, à Lyon, le 16 septembre 1792, l’an quatrième de <st1:PersonName productid="la Liberté." w:st="on">la Liberté.</st1:PersonName><o:p></o:p>

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                                  Gonon S.F. secrétaire-général<o:p></o:p>




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    Eglise Saint-Clair  Saint-Héand<o:p></o:p>

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    1823 - 1825 et 1834

     Construction des frères PROST

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    L'église Saint-Clair, Saint-Héand est construite d'après les frères PROST, notables de Lay. Le clocher est rajouté en 1834.

    Architecture de style néo-classique, inspirée de l'architecture de l'Antiquité ou gréco-romaine : colonnes, décors (chapiteaux corinthiens du chœur) voûtes d'arêtes.

    Le mobilier de même style, présente une homogénéité avec l'architecture (frontons triangulaires sur pilastres cannelés des autels latéraux).

    Cet édifice a remplacé une première église dont la plus ancienne mention est de 1596.

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    Décors intérieurs  (église  St-Clair St-Héand ) : 1820, 1827 - peintures - Zacchéo - Inscrit MH Peintures  représentatives du renouveau de l'architecture religieuse du 19ème siècle.

    Statues en bois peint et doré du 17ème siècle. Les deux patrons de la paroisse sont vêtus en abbé et nous accueillent à l’entrée . Saint Clair, présente des yeux posés sur un plateau.

    Fonts-baptismaux, marbre de PETIT marbrier à Lyon 1842. Barrière en fonte, 1850.

    La superbe fresque murale de Giovanni Zacchéo, peintre décorateur à Roanne vers1863

    Le Christ et les quatre évangélistes, disciples de Jésus, auteurs des Evangiles dont ils tiennent le livre : figuration de la vision de St Jean relatée dans le livre de l’Apocalypse, des quatre animaux (vivants) assimilés aux quatre évangélistes accompagnant le trône de Dieu.

    De gauche à droite Saint Marc, Saint Jean, le Christ en majesté, Saint Luc, Saint Mathieu

    A la clef de voûte, colombe en relief, symbole du Saint-Esprit, inscrite dans le triangle de <st1:personname productid="la Trinité." w:st="on">la Trinité.</st1:personname>

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    <o:p></o:p>Christ-en-Croix : Bois (peint) à l’origine, de TERRADE sculpteur à Lyon, 1703.<o:p> </o:p>

    Le trésor :  <st1:personname productid="La Vierge" w:st="on">La  Vierge</st1:personname> transportée dans la  procession de la fête quinquennale de Notre-Dame de Lay.<o:p></o:p>

    Deux vitrines avec objets religieux et plusieurs, bannières  de procession



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