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Cétait hier « Les Chemins du Passé » JUIN 1992<o:p>
</o:p>Depuis 26 ans, léquipe des Chemins du Passé dont les fondateurs vivants sont Antonin Bécaud et Me Coquard, sévertuent, avec succès, à trouver un thème différent pour leur exposition annuelle.
La réputation de cette association et son rayonnement culturel étant indispensable, un conseil dadministration ayant à sa tête un authentique historien régional sest réuni à la mairie de Saint-Symphorien-de-Lay pour élire un nouveau bureau afin de poursuivre lexistence même des Chemins du Passé.
Les membres présents auxquels il faut ajouter un grand nombre de « bons pour pouvoir » donnent pour chaque administrateur postulants le chiffre 42.
En voici la liste : BECAUD, BRECHIGNAC, CHEVILLARD, COQUARD, Mme CROSSE, FOUILLAND, GERMAIN, GOUTTENOIRE , IMBERT, LAMURE, TABOADA.
Composition du bureau :
Présidents dHonneur : BECAUD et COQUARD
Président : Gabriel FOUILLANT
Vice-président : Thierry JACQUET
Trésorière : Lucienne CROSSE
Secrétaire : Etienne CHEVILLARD
Monsieur Bréchignac, Maire de Saint-Symphorien-de-Lay mit sur la table des promesses encourageantes et alléchantes pour notre association : un Musée de la route dans les <st1:metricconverter productid="300 m2" w:st="on">300 m2</st1:metricconverter> des bâtiments de <st1:PersonName productid="la T↑te-Noire" w:st="on">la Tête-Noire</st1:PersonName> en voie de restauration et la possibilité de regrouper et ainsi mettre en lieu sûr nos précieuses archives, en prime la possibilité dun aménagement de <st1:PersonName productid="la Chapelle Saint" w:st="on"><st1:PersonName productid="la Chapelle" w:st="on">la Chapelle</st1:PersonName> Saint</st1:PersonName> Charles trop humide pour y faire séjourner des collections de grande valeur.
Monsieur Bécaud, après une rétrospective sur les plus intéressantes expositions, remercia lassemblée et M. Bréchigniac pour ses bonnes paroles et annonce pour le mois de juillet une exposition sur le thème de lEspagne.
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DU NOUVEAU AU CHÂTEAU DE <st1:PersonName style="font-style: italic;" productid="LA ROCHE" w:st="on">LA ROCHE</st1:PersonName><o:p></o:p>
<o:p> </o:p>Cest le titre de larticle que publiait en mai 1992 le journal régional « LE PAYS ROANNAIS »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>Ouvert depuis deux ans à la visite le château a reçu déjà quelques 30 000 visiteurs, séduit par le site pittoresque de son rocher émergeant du lac de Villerest. Ils ont pu se rendre compte malheureusement de létat de délabrement intérieur du monument dont laspect contrastait avec des extérieurs relativement bien conservés malgré les décennies dabandon et de pillage consécutives à lexpropriation du château lors du projet de création du barrage de Villerest.
Les choses ont heureusement bien changé depuis 1985 avec linitiative prise par le Syndicat intercommunal des communes riveraines du lac de Villerest de sauver le château dune ruine certaine. Deux chantiers successifs ont défriché puis déblayé le site de ce bâtiment. Les toitures effondrées ont été remplacées et les sous-sols consolidés obturés contre lérosion des eaux du lac. Enfin la digue a été rehaussée et équipée de gaines de passage pour les conduites deau et lélectricité.
Après une première ouverture au public en 1990. Le château était mis hors dair en 1991 par repose de ses fenêtres et portes. Lélectricité y était rétablie, des animations sy produisaient et des expositions étaient organisées. Enfin, lensemble architectural faisait lobjet dune illumination nocturne du plus bel effet. Fin 1991, un groupe de responsables bénévoles et délus locaux décidaient même la création de lAssociation des amis du château, destinée à centraliser toutes les bonnes volontés et superviser la restauration des lieux, gérer son financement et organiser les animations, les expositions, laccueil et la visite du château.
Dans le même tant était mis un terme à limbroglio juridique de la propriété de <st1:PersonName productid="LA ROCHE" w:st="on">la Roche</st1:PersonName>, la commune de Saint-Priest-la-Roche acceptant den devenir propriétaire après une cession des lieux pour le franc symbolique par lE.P.A.L.A.
La saison touristique 1992 promet dêtre riche en événements culturels de premier plan au château. En effet, Mme Gaujard, la petite fille de M. Roustan, le restaurateur de <st1:PersonName productid="LA ROCHE" w:st="on">la Roche</st1:PersonName> après 1900, vient de faire donation à lAssociation des amis du château de lensemble des souvenir, documents, photos, gravures, tableaux adhérent au château et réunis par son grand-père Émile Roustan, peintre fort connu à son époque, exposant au Salon des Indépendants à Paris, à également laissé derrière lui une importante collection de peintures constituant son uvre : fleurs, natures mortes, paysages, avec bien entendu le château de <st1:PersonName productid="LA ROCHE" w:st="on">la Roche</st1:PersonName> sous tous les angles.
Une salle du château sera donc consacrée à lexposition de cette collection unique, qui intéressera tout les amoureux de lart. Précisons enfin, quoutre les cartes postales et la plaquette déjà vendues au profil du château, il sera proposé un pins symbolisant ce fleuron de notre patrimoine national.
LAssociation des Amis du Château de <st1:PersonName productid="LA ROCHE" w:st="on">la Roche</st1:PersonName> est une association loi 1901.
Son siège social est fixé à la mairie de Saint-Priest-la-Roche.
Elle a pour but de sauvegarder le château de <st1:PersonName productid="LA ROCHE" w:st="on">la Roche</st1:PersonName> ; daméliorer son état ; de participer à laménagement de son environnement ; de créer des animations et des activités culturelles participant ainsi au développement du tourisme en Roannais.Jean-Noël Boucher, agriculteur à <st1:PersonName productid="LA ROCHE" w:st="on">la Roche</st1:PersonName> à été nommé président ; vice-présidents : Pierre Ginon et Michel Chartier ; président dhonneur Louis Liange. Secrétaire, Armand Delurwinger ; trésorier, André Déchelette.
Année 2006 : DU NOUVEAU AU CHÂTEAU DE <st1:PersonName productid="LA ROCHE" w:st="on">LA ROCHE</st1:PersonName> : il semble pour des questions difficiles à comprendre pour une personne de lextérieur ; que lAssociation des Amis du Château de <st1:PersonName productid="LA ROCHE" w:st="on">la Roche</st1:PersonName> doit disparaitre et laisser la gestion et lanimation des bâtiments à <st1:PersonName productid="la Communaut←" w:st="on">la Communauté</st1:PersonName> de communes de Saint-Symphorien-de-Lay : <st1:PersonName productid="la COPLER." w:st="on">la COPLER.</st1:PersonName><o:p></o:p>
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Peut-être que les lecteurs de cet article pourront nous fournir quelques explications ! Nous les remerçions par avance.<o:p></o:p><o:p> </o:p>
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A propos de François-Benoît de Sainte-Colombe, marquis de Laubespin .<o:p></o:p>
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Né le 13 mars 1718 du mariage de François de Sainte-Colombe marquis de lAubépin et de Diane DYseran, il était laîné de 6 enfants. Il perd tragiquement son père le 7 mai 1724 ; placé sous la tutelle de sa mère et la curatelle de son grand-père paternel Claude-Delle de Sainte Colombe, conte de lAubépin il est destiné à la carrière des armes et admis dans les gardes du corps ; sa mère meurt en 1750.
Il épouse le 28 novembre 1751, Marthe-Françoise POUSSARD de FORS, dame et marquise de Vigean, née du second mariage en juillet 1729 de POUSSARD Jean-Armand, et de Marguerite d'Assier, fille de Jean-Armand, chevalier, seigneur des Brosses, et de Marguerite Regnauld.
En 1756 il prête fois et hommage au Duc dOrléans, Baron de Beaujolais pour sa terre de lAubépin ; il soppose à létablissement de foires et marchés à Neulize qui auraient porté préjudice au marché de Saint-Just-la-Pendue, siège de sa justice ; en 1761 il est promu brigadier de cavalerie, en 1762 enseigne des gardes du roi ; le 16 août 1781, il donne laveu et le dénombrement de sa terre de lAubépin et quelques mois plus tard achète celle de Ressis de la famille Sallemard. Le 27 avril 1784 il tient sur les fonts du baptême un fils de son cousin Jean-Louis-Éléonore de Sainte Colombe du Poyet.
Joseph Déchelette (fondateur du musée de Roanne) a même relevé dans léglise de Saint-Just-la-Pendue une inscription constatant quil avait figuré en qualité de parrain au baptême dune des cloches de la paroisse.
Il meurt dans les dernier mois de 1784 et son corps est inhumé dans léglise de Saint-Just-la-Pendue.
Notes extraites des archives de famille (Bar-le-Duc 1888).
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ROANNE <st1:PersonName productid="LA REPRODUCTION DE" w:st="on"><st1:PersonName productid="LA REPRODUCTION" w:st="on">LA REPRODUCTION</st1:PersonName> DE</st1:PersonName> MARTELLANGE<o:p></o:p>
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Les « Topographioe » éditions princeps, furent publiées à Francfort, de 1642 à 1672, sous la direction du géographe allemand Zeiler, par les deux graveurs Mathieu Mérian, né à Bâle en 1593, et son fils Mathieu Mérian dit le jeune, né à Bâle en 1621.<o:p></o:p>
Voici le titre de la partie publiée en 1657 où figure la partie de ROVANNE : Tome III. Topographioe Gallioe, sive descriptionis et delincationis famosissimorum locorum in potentissimo regno Gallioe, par V ; Provinciarum Lyonnois, Forests, Beaujolois et Bourbonnois, principaliora ac notiora oppida et loca continens. Francfurti, apud Casparum Merianum, M. DC. LVII<o:p></o:p>
Le dessinateur nous représente Roanne et ses monuments vers 1610, comme sils étaient vus den haut et comme à vol doiseau. Nous y voyons les maisons de la base au sommet, et le dessin a presque lallure dun plan en relief. Au levant, se montre le quartier de la marine, qui à toujours eu son importance dans notre histoire. La grande voie tendant de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> au château, nous conduit à travers la ville ; cest sur elle que passèrent tant de voitures de poste qui devaient passer <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> sur un bac avant de sengager dans la direction de la fameuse Montagne de Tarare tant redoutée surtout lhiver. Cette voie porte maintenant les noms de rue des Minimes, dont la fin est remplacée par lavenue de Lyon près de la chapelle des Mariniers, rue Sainte-Élisabeth ( devenue par la suite rue du Commerce) aujourdhui rue Maréchal Foch, rue du Collège aujourdhui rue du Général de Gaulle et rue Saint-Etienne aujourdhui place Clémenceau.<o:p></o:p>
A louest lentrée du château, ses remparts qui entoure le donjon et léglise seigneuriale avec son clocher. Plusieurs pièces darchives montrent quen 1610, les fossés du château sont déjà comblés. Un long bâtiment, <st1:PersonName productid="la Graynette" w:st="on">la Graynette</st1:PersonName>, se voit auprès des remparts (nest-ce pas la halle au grain qui sera déplacée plus tard sur la place du château ?). Cette église avait alors une orientation absolument opposée à celle daujourdhui. Au nord, le quartier Fontenille où se trouvaient léglise paroissiale Saint-Julien et le cimetière (aujourdhui route de Charlieu au niveau des entrée de lancien hôpital.<o:p></o:p>
Au XVII° siècle lAnglais Evelyn voyageant en poste « descend à Roanne dans une hôtellerie, où le souper aurait satisfait un prince, et dont les lits garnis de damas étaient dignes de coucher des empereurs » (Les Voyageurs en France depuis le Renaissance jusquà <st1:PersonName productid="la R←volution" w:st="on">la Révolution</st1:PersonName>, par Albert Babeau). Cette fameuse hôtellerie était certainement le logis du Loup enchaîné.<o:p></o:p>
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Une rare affiche de 1779 concernant le théâtre de Roanne, il est à noter que les domestiques ne sont pas admis au théâtre.
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