• LAY


     Monument aux mortx


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    CROIZET-SUR-GAND

    (17 personnes)

     

     

    Nom Prénom

     

     

    BOCHARD Antonin

     08-06-1916 Verdun     37 ans   32° Chasseurs alpins

     

    CHOLLETON Joannès

     06-10-1914 Vingré (Aisne)    30 ans   298° RI 

     

    COMBE Jean  

     16-04-1917 Recourt (Aisne)   28 ans  38° RI

     

    COMBE Joseph  

     30-05-1918  Bagneux (Aisne)  25 ans  6° Chasseurs alpins 

     

    DUPERRAY Claude-Marie

     03-09-1918  Sète (hôpital)   22 ans  Infanterie coloniale 

     

    FARGEOT Pierre

       

     

    FARJOT Jean-Benoît  

     22-12-1915 Souaine (Marne)  37 ans  354° RI 

     

    FARJOT Jean-Marie

     20-10-1918  Vragnis (Serbie)  28 ans  15° Train  

     

    FILLETON Paul

     29-09-1916  Cléry (Somme)   20 ans  12° Chasseurs alpins

     

    GALICHET Jean-Louis

     23-08-1914  Vacherauville (Meuse)  20 ans  103° RI 

      

    GUILLIN Marius

     16-04-1915   104° RITerritoriale

     

    PAPILLON Philippe

     03-09-1914  Bekoulle (Vosges)  25 ans  22° Chasseurs alpins

     

    PAULIN Claudius  

     25-04-1917  Chemin des Dames (Aisne) 30 ans 32° Cha. alpins

     

    PERRIER Jacques

     20-10-1918  Herpy (Ardennes)  23 ans 43° RI Coloniale

     

    PIVOT Pierre-Marie

     28-08-1918  Dive le Tranc (Oise) 21 ans  2° Régiment de Zouaves

     

    REY Jules  

     31-10-1914  Vingré  (Aisne)  36 ans 298° RI

     

    ROIRE Claudius

     15-08-1915   Lingekopk ( Alsace) 28 ans 22° Chasseurs alpins 

     

     

    LES MORTS DE CROIZET – 1ERE GUERRE MONDIALE

     

     

    - PAPILLON Philippe mort pour la France le 3 septembre 1914 à la Tête de Bekoulle (Vosges).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 22ème bataillon des Chasseurs Alpins.

    N° de matricule : 02334 au corps, classe 1909, 762 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 8/02/1889 à Croizet.

     

    - FARGEOT Pierre mort pour la France le 1914.

    Corps :

     

     

    - CHOLLETON Joannès mort pour la France le 6 octobre 1914 à Vingre, Aisne.

    Grade : Soldat

    Corps : 298ème Régiment d’Infanterie.

    N° de matricule : 16922 au corps, classe 1904, 757 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 17/11/1884 à Croizet.

     

    - REY Jules mort pour la France le 31 octobre 1914 à Vingre, Aisne.

    Grade : Soldat

    Corps : 298ème Régiment d’Infanterie.

    N° de matricule : 3428 au corps, classe 1898, 1212 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 08/05/1878 à Croizet.

     

    - GUILLIN Marius mort pour la France le 16 avril 1915.

    Corps : 104ème Régiment d’Infanterie Territoriale.

     

     

    - ROIRE Claudius mort pour la France le 15 août 1915 au Lingekopk, Alsace.

    Grade : Caporal

    Corps : 22ème Bataillon des Chasseurs Alpins.

    N° de matricule : 04584 au corps, classe 1907, 1706 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 27/05/1881 au Coteau.

     

    - FARJOT Jean-Benoit mort pour la France le 22 décembre 1915 aux environs de Souaine (Marne).

    Grade : 2ème Classe.

    Corps : 354ème Régiment d’Infanterie.

    N° de matricule : 3034 au corps, classe 1898, 1185 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 24/02/1878 à Croizet.

     

     

    - BOCHARD Antonin mort pour la France le 8 juin 1916 à Verdun, Meuse.

    Grade : Soldat.

    Corps : 32ème Bataillon des Chasseurs Alpins.

    N° de matricule : 5368 au corps, classe 1899, 2060 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 22/05/1879 à Machézal.

     

    - FILLETON Albert Paul André (dit Paul) disparu à Cléry, Somme, déclaré décédé le 25 septembre 1916 par jugement rendu le 4 mai 1921 par le Tribunal de Roanne.

    Grade : 2ème Classe.

    Corps : 12ème Bataillon des Chasseurs Alpins.

    N° de matricule : 5998 au corps, classe 1916, 940 au recrutement Roanne.

    Né le 27/09/1896 à Croizet.

     

    - COMBE Jean mort pour la France le 16 avril 1917 au S. O. de Recourt, Aisne.

    Grade : 2ème Classe.

    Corps : 38ème Régiment d’Infanterie.

    N° de matricule : 05009 au corps, classe 1909, 875 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 01/12/1889 à Croizet.

     

    - PAULIN Claudius mort pour la France le 25 avril 1917 au Chemin des Dames, Aisne.

    Grade : Sergent

    Corps : 32ème Bataillon des Chasseurs Alpins.

    N° de matricule : 013655 au corps, classe 1907, 1313 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 27/04/1887 à Croizet.

     

    - GALICHET Jean-Louis mort pour la France le 23 oaût 1914 à Vacherauville, Meuse.

    Grade : 2ème Classe.

    Corps : 103ème Régiment d’Infanterie.

    N° de matricule : 10163 au corps, classe 1914, 1693 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 20/08/1894 à Saint Just La Pendue.

     

    - COMBE Joseph mort pour la France le 30 mai 1918 à Plateau de Bagneux (Aisne).

    Grade : Cavalier de 2ème classe.

    Corps : 6ème régiment des Chasseurs d’Afrique.

    N° de matricule : 4510 au corps, classe 1913, 403 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 26/02/1893 à Croizet.

     

     

    - PIVOT Pierre-Marie mort pour la France le 28 août 1918 à Dive – le – Trane (Oise).

    Grade : 2ème Classe.

    Corps : 2ème Régiment de Zouaves.

    N° de matricule : 24053 au corps, classe 1917, 966 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 19/10/1897 à Croizet.

     

    - DUPERRAY Claude-Marie mort pour la France le 3 septembre 1918 à l’hôpital Auxilliaire 5, à Sète (Hérault).

    Grade : Soldat.

    Corps : Régiment d’Infanterie Coloniale du Maroc.

    N° de matricule : 11339 au corps, classe 1916, 930 au recrutement Roanne.

    Maladie contractée en service.

    Né le 16/01/1896 à Croizet.

     

    - FARJOT Jean-Marie mort pour la France le 20 octobre 1918 à la 1ère ambulance Serbe à Vragnis (Serbie).

    Grade : 2ème Classe.

    Corps : 15ème Escadron du Train.

    N° de matricule : 21350 au corps, classe 1910, 976 au recrutement Roanne.

    Maladie contractée en service.

    Né le 10/07/1890 à Croizet.

     

    - PERRIER Jacques mort pour la France le 25 octobre 1918 à Herpy, Ardennes.

    Grade : 2ème Classe.

    Corps : 43ème AIL infanterie coloniale.

    N° de matricule : 057127 au corps, classe 1915, 806 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 18/04/1895 à Croizet.

     

    Au total : 17 morts à Croizet.

    Le 1er : 3 sept 1914, le dernier en 25 octobre 1918.

     

    Merci à notre Présidente pour ce travail

     

     

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    <st1:PersonName productid="LA CLOCHE VOLEE" w:st="on">LA CLOCHE VOLEE</st1:PersonName> DE NACONNE<o:p>
     </o:p>

    Nous savions que la cloche de Naconne avait été volée en 1911 et que les débris retrouvés avaient été fondus et incorporés dans les cloches de l’église de Régny qui furent baptisées le 9 novembre 1913.

    Un article du journal le  « Réveil de Roanne » en date du 7 mai 1911, narre l’affaire le voici extenso :

     « Les voleurs de cloches »<o:p></o:p>

    « L’enquête relative au vol de la cloche de Naconne à Régny, vient d’aboutir d’une façon complète. Grâce à l’activité déployée dans cette affaire par le sympathique commissaire de police M. Malapert, et les agents de la sureté, Barnay, Goutorbe, Buisson et Nicollet, la bande au complet est sous les verrous.<o:p></o:p>

    Samedi dernier, le pirate bien connu, Tournaire, était arrêté alors qu’il venait de vendre du bronze à un chiffonnier M. Mouron, du Coteau, et on retrouvait chez ce chiffonnier <st1:metricconverter productid="32 kg" w:st="on">32 kg</st1:metricconverter> de bronze provenant de la chapelle de Naconne.<o:p></o:p>

    Monsieur Mouron était absent de chez lui mais il se présentait peu après à la police et faisait connaître dans quelles conditions ce bronze était venu en sa possession et protesta de sa bonne foi.<o:p></o:p>

    Les indications données furent rapidement vérifiées et lundi à 14 h <st1:metricconverter productid="15, M" w:st="on">15, M</st1:metricconverter>. Malapert, l’actif commissaire de police du 1° arrondissement, accompagné des agents Barnay et Goutorbe, se rendait chez la fille Boisset, rue Madeleine (rue du Midi plus tard, ce quartier dit « chaud », derrière l’Hôtel de ville de Roanne a disparu il y a quelques années avec la construction du nouveau Centre administratif). Il trouva dans la chambre les nommés : Garnier Vincent et Mathieu, âgés de 25 et 22 ans, et Vonbürken, âgé également de 22 ans. C’étaient les voleurs de la cloche.<o:p></o:p>

    Avant que les malfaiteurs n’aient eu le temps de se reconnaître, les agents les avaient mis dans l’impossibilité de fuir. Ils furent conduits au poste de l’hôtel de ville ainsi que la fille Boisset. <o:p></o:p>

    Après un interrogatoire d’identité, tous les quatre ont été conduits au Parquets et mis à la disposition du procureur de <st1:PersonName productid="la R←publique. Ils" w:st="on">la République. Ils</st1:PersonName> ont ensuite été écroués à la maison d’arrêt. »<o:p></o:p>

    Nous savons que le sceau du fabricant de ladite cloche fut gardé comme presse-papier en la mairie de Régny puis offert au cardinal Gerlier par Georges Fouilland maire de Régny de 1939 à 1944. Cette plaque de métal serait au Musée de la cathédrale Saint-Jean à Lyon.

    Une légende disait que cette cloche était en argent et datait du temps de Jeanne d’Arc… Ainsi va l’histoire.

    La photo représente la cloche classée monument historique datant de 1748 ; Une longue fêlure l’empêche de sonner agréablement ; aurait-elle résisté aux casseurs de cloches ?

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    Monument à la mémoire de Jean Dupuis<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    <u1:p> </u1:p>Début XX° siècle
    Pierre
    A droite à l’entrée du bourg en venant de Neulise<o:p></o:p>

    <u1:p>
    </u1:p>Érigé pour le centenaire de la naissance de Jean Dupuis, naît à Saint-Just-la-Pendue le 7 décembre 1829, à sa mort en 1912 en <st1:personname productid="la Principauté" u2:st="on"><st1:personname productid="la Principauté" w:st="on">la Principauté</st1:personname></st1:personname> de Monaco, où il passait tous ses hivers, il lègue ses biens à la commune  et se fait inhumer dans son village natal. L'érection du monument est confiée au Professeur Paul Richer, de l'Académie de Médecine et de l'Académie des Beaux Arts.<o:p></o:p>

    Jean Dupuis, explorateur du Fleuve Rouge et de la presqu'île d'Indochine est le principal artisan de la découverte du Tonkin, qu'il sillonna de 1861 à 1877. Sa vie est si remplie d'histoires merveilleuses et romanesques que l'on croit revivre les récits de Jules Verne.<o:p></o:p>

    <u1:p> </u1:p>L'inauguration solennelle du monument se déroule le 4 septembre 1932 en la présence de monsieur Albert Sarrault, Ministre des Colonies françaises, ancien Gouverneur général de l’Indo-Chine et d'un peloton de gardes républicain. Le banquet qui suit fut de 200 couverts.<o:p></o:p>

    <u1:p></u1:p>

    <u1:p> </u1:p>Jean Dupuis est né à Saint-Just-la-Pendue le 7 décembre 1828. Ses parents d’origine paysanne étaient fabricants textiles. Jean Dupuis fréquenta le collège de Tarare. Dès cette époque, il se passionna pour les récits d’aventures. Ses études terminées, il reprit la production textile familiale. A dix-neuf ans, devenu représentant, il voyagea dans tout le midi de <st1:personname productid="la France. Il" u2:st="on"><st1:personname productid="la France. Il" w:st="on">la France. Il</st1:personname></st1:personname> fut enthousiasmé par le percement du canal de Suez qui débuta en 1854. Quatre ans plus tard, il s’embarqua pour l’Égypte et ouvrit un bazar à Alexandrie.<o:p></o:p>

    <u1:p> </u1:p>En 1860, Jean Dupuis partit pour Changaï avec une cargaison comprenant entre autres, des vins, des liqueurs, des conserves. Leur vente lui procura un important bénéfice. Peu après il quitta Changaï pour Hankéou où il créa une succursale de commerce, principalement en thé, soieries et armes. Il apprit à parler, lire, écrire le Chinois. Il adopta les us et coutumes locales.<o:p></o:p>

    <u1:p> </u1:p>A cette époque, dans les régions du Sud Ouest de <st1:personname productid="la Chine" u2:st="on"><st1:personname productid="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:personname></st1:personname> et principalement le Yunnan, une guerre civile opposait les populations musulmanes aux autorités chinoises. Jean Dupuis eut l’idée de vendre à ces dernières des armes importées de France. En quelques années il accumula une certaine richesse qui lui permit de se lancer dans quelques autres types de négoces, comme par exemple celui des minerais d’étain. Dans le même temps, il fut ruiné à cause du pillage de quatre de ses jonques par des pirates. Il connut une autre faillite suite à la destruction de ses magasins par un incendie. A chaque fois son génie commercial lui permit de reconstituer sa fortune.<o:p></o:p>

    <u1:p> </u1:p>Jean Dupuis envoyait ses armes au Yunnan par le fleuve Yan-Tsé-Kiang. Cette route n’était pas assez rapide. C’est pourquoi, il résolut d’en ouvrir une nouvelle en passant par le Fleuve Rouge, en partant d’Hanoï, au Tonkin. En janvier 1872, il se rendit en France afin d’acquérir 7000 fusils et 30 canons pour les troupes gouvernementales chinoises. Il achemina cet armement jusqu’à Hong-Kong. Dans le port, il arma trois bateaux. Il engagea 150 Asiatiques et 25 Européens. Le 9 novembre 1872, il entama la remontée du Fleuve Rouge. Il arriva au Yunnan un peu moins de six mois plus tard.<o:p></o:p>

    <u1:p> </u1:p>A son retour du Yunnan, en mai 1873, Jean Dupuis fut retenu à Hanoï par les autorités annamites opposées à son initiative. Les Annamites multiplièrent les actes d’hostilité à son égard. Il demanda au gouverneur de Cochinchine (province du sud de l’Annam et colonie française depuis 1866) de lui venir en aide. Celui ci saisit cette occasion pour intervenir au Tonkin. Il envoya deux canonnières et un détachement militaire de 212 hommes, commandés par Francis Garnier, un officier d’origine Stéphanoise. Les négociations qu’il mena dès son arrivée furent un échec. Il décida alors de s’emparer de la puissante forteresse d’Hanoï tenues par 7000 défenseurs. Les hommes de Francis Garnier, aidés par ceux de Dupuis, s’en rendirent maître en trois heures et demie. Puis ce fut la conquête de villes clés du delta du Fleuve Rouge. Francis Garnier proclama l’ouverture commerciale du Fleuve et le protectorat français sur le Tonkin. Ceux ci ne devinrent effectifs qu’en 1883, après de nombreux combats.<o:p></o:p>

    <u1:p> </u1:p><st1:personname productid="La France" u2:st="on"><st1:personname productid="La France" w:st="on">La France</st1:personname></st1:personname> et l’Annam signèrent un traité le 15 mars 1874. Jean Dupuis devint le bouc émissaire sur lequel les deux pays rejetèrent la responsabilité du conflit qui les avait opposés. Ses biens furent confisqués et il lui fut interdit de remonter le Fleuve Rouge. Ruiné il rentre à Paris en 1876. <o:p></o:p>

    <u1:p> </u1:p>En décembre 1877, il présenta à <st1:personname productid="la Chambre" u2:st="on"><st1:personname productid="la Chambre" w:st="on">la Chambre</st1:personname></st1:personname> des Députés une demande d’indemnisation. L’administration fit tout ce qu’elle put pour que sa requête n’aboutisse pas. Elle ne fut examinée qu’en 1879. Puis le gouvernement attendit 1888 pour dédommager Jean Dupuis. Il lui accorda l’île de Kébao, au large du Tonkin. Afin de réaliser la mise en valeur minière de ce territoire de <st1:metricconverter productid="25 000 hectares" u2:st="on"><st1:metricconverter productid="25 000 hectares" w:st="on">25 000 hectares</st1:metricconverter></st1:metricconverter>. Jean céda ses droits à un groupe d’investisseurs parisiens. Le gouvernement annamite attribua à Jean Dupuis le fermage des produits forestiers de deux provinces du Nord de l’Annam. L’homme passa alors les dernières années de sa vie à voyager entre le Tonkin et Saint-Just-la-Pendue, jusqu’à sa mort en 1912.<o:p></o:p>

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    C’était hier : Journée d’études du 8 décembre 1992<o:p></o:p>

    HISTOIRE D’HISTORIENS<o:p>
     </o:p>

    Pour une longue journée de réunion, ce fut la vie de château, celui de Beaulieu à Riorges, avec tout à côté, le restaurant « le Beaulieu », la rivière de Renaison, les beaux arbres et fleurissement du parc, vraiment ce coin du Roannais porte bien son nom.

    Le président Jean Caboste ouvre la séance en rappelant le souvenir de ceux qui sont disparus, Émile Coquard, Marcel Goninet, et Georges Pourrat.

    Bilan très positif de la sortie du groupe à Lyon et constatation, par des voyages, les découvertes inépuisables dans l’histoire et dans la nature que le monde est un bijou qui n’est pas avare de sa   beauté.

    Tel est le sentiment qui émanait de la trentaine de passionnés, fouilleurs d’archives, rats de bibliothèques qu’elles soient locales, départementales ou bien privées, ce qui est un privilège.

    Les thèmes sont infinis, et les uns aidant les autres dans le meilleur esprit, avec photos et cartes postales anciennes pour illustrer l’histoire de la poste à Roanne avec ses déplacements dans le centre de la ville. Un complément à l’histoire de Saint-Haon-le-Chatel ; recherches sur les confréries religieuses ; les mots du Moyen-âge, les métiers, les charlatans, les rebouteux. Un nombre impressionnant de livres sur les passages des cirques dans notre région, des anecdotes croustillantes comme ce crocodile jeté dans <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> près du lieu où les lavandières tapaient du battoir. La curiosité en éveil par l’existence de ces souterrains gaulois ou druidiques genre de tumulus dans le secteur de Saint-Nicolas-de-Biefs ; recherche des lieux mégalithiques et reconstitution historique. Le plus ancien vitrail de la région peut-être même du département se trouve dans l’église Saint-Etienne à Roanne, il daterait de 1530-1540, voué à Saint-Sébastien qui menait pendant un temps le même combat que Saint-Roch contre la peste. Le Renaison dans sa splendeur et son utilité qui continue à désaltérer Roanne avec l’eau la plus douce de France ; Tous les moulins, les scieurs, teinturiers, tanneurs, lavoirs, les biefs, les écluses, les roues à aubes faisaient tourner les moulins à huile, les pommes produisaient du cidre, écrasées par ces mécaniques. Toutes les usines situées sur le cours du Renaison, où des béals  servaient de force motrice.

    Une étude sur l’Égypte montre à l’évidence que le groupe ne reste pas cantonné dans son petit coin. Des idées de sujet pour lesquels il ne faut pas attendre la disparition de ceux qui ont vécu cette période difficile : histoire de combattants d’Algérie par les Roannais ou d’Indochine. Dans un autre domaine l’histoire des couleurs, sujet technique et scientifique, surement intéressant ; les historiens ont évoqué une industrie éphémère issue du Roannais : les « robes en papier », un thème qui ne  froisse personne.

    Dans le domaine des réalisations, celle de l’Association des Chemins du Passé de Saint-Symphorien-de-Lay, en accord avec la municipalité pour faire dans l’immeuble du Relais de poste de <st1:PersonName productid="la T↑te Noire" w:st="on"><st1:PersonName productid="la T↑te" w:st="on">la Tête</st1:PersonName> Noire</st1:PersonName>, à l’horizon 1994 : le musée de <st1:PersonName productid="la Route. Cinq" w:st="on">la Route. Cinq</st1:PersonName> salles relatant la route, les personnages historiques, cartes postales anciennes agrandies dont un très grand nombre de prêtes. <o:p></o:p>

    Le Centre d’études publiera bientôt les recueils de travaux de mémoires de Jean-Guy Girardet et Maryline Motet de Régny, en préparation, l’histoire de Saint-Just-<st1:PersonName productid="la Pendue" w:st="on">la Pendue</st1:PersonName> et le château de Forest à Lay.<o:p></o:p>

    Un projet qui prend forme, un livre sur les trésors des Montagnes du Matin avec des photographies à faire rêver, une merveille pour notre canton.<o:p></o:p>

    Commencée dès 9 heurs pour se terminer à 17 heures, cette journée de réunion du Club des historiens Albert Boudot est une des plus enrichissantes pour mieux connaître notre belle région.




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