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<o:p> Photographie : le Pin Bouchain (Thierry Dubois)
</o:p>Chers amis, vous trouverez ci-joint un message de Thierry Dubois. Amoureux fou de <st1:PersonName productid="la Nationale" w:st="on">la Nationale</st1:PersonName> 7, il est aussi un extraordinaire dessinateur de véhicules anciens, et lauteur douvrages illustrés de dessins et photos sur notre nationale. Quelques membres des Chemins du passé ont avec lui des rapports privilégies, nous espérons quils durent longtemps.
Bernard<o:p></o:p>
Chers Amis de <st1:PersonName productid="la Route Paris" w:st="on">la Route Paris</st1:PersonName> - Côte d'Azur bonjour,
Nous vous adressons tous nos Meilleurs Vux pour cette nouvelle année 2007.
Voici quelques nouvelles que vous retrouverez sur le site, sur la page "Nouveautés"
Depuis quelques mois, les choses se sont accélérées. D'ici au printemps, tous les transferts auront eu lieu, et les bornes jaunes auront remplacé les rouges sur la majeure partie du parcours. Des nationales 6 et 7, il ne restera que deux portions importantes, entre Nevers et Lyon, et de Vienne à Orange, plus quelques petits tronçons. La nouvelle numérotation se trouve dans l'Actualité.
Paradoxalement, et c'est une bonne chose, cette disparition "virtuelle" des Nationales éveille l'intérêt, dans les communes concernées, et dans les médias. Quelques manifestations, plus culturelles que revendicatives, sont prévues, et les articles de presse se multiplient. A ce propos, nous remercions Etienne Ripet qui anime une rubrique quasi-régulière sur <st1:PersonName productid="la Nationale" w:st="on">la Nationale</st1:PersonName> 7, dans le magazine <st1:PersonName productid="La Vie" w:st="on">La Vie</st1:PersonName> de l'Auto.
Rendez-vous dimanche prochain, 21 janvier sur RTL, à 18h15 l'émission « Auto-Radio » de Christophe Bourroux : on y parlera de la Nationale 7.
Quelques bonnes surprises sont attendues cette année, mais chut !... Vous serez bien sûr les premiers informés !
Une fausse note, cependant. La fermeture au mois de décembre, du Musée de <st1:PersonName productid="la Nationale" w:st="on">la Nationale</st1:PersonName> 7, à Piolenc (84). Nous ne souhaitons pas entrer dans les détails d'une affaire qui relève plus de problèmes internes à l'association... L'Assemblée générale, qui a eu lieu hier soir, a démontré, s'il le fallait, l'irréalisme de l'équipe dirigeante actuelle. La réouverture dans des nouveaux locaux est prévue au printemps, mais, franchement, nous n'y croyons pas vraiment... Et nous tenons à réaffirmer notre soutien, au Chateau- Simian, qui hébergeait le Musée jusqu'en décembre.
Bref, un véritable Clochemerle, dont la mémoire de la nationale 7 se serait bien passé !
Bonne Route à tous en 2007 !
Thierry DUBOIS
http://www.nationale7.com
http://thierry-dubois.com
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Illustration : à gauche le blason de Saint-Symphorien-de-Lay, à droite celui des Vialon dAmbierle<o:p></o:p>
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Le blason de Saint Symphorien de Lay<o:p></o:p>
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Lors de la rédaction du livre sur « La Tête Noire », javais eu la remarque toujours perspicace de Gabriel Fouillant qui mindiquait que lorigine de ce blason nétait pas sûre. Il pensait alors quil sagissait dune reprise dautres armes, dun autre village. Sans laffirmer de façon officielle, il laissait entendre quune erreur était possible.<o:p></o:p>
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Dans le premier tome de Saint Symphorien de Lay, Gabriel écrit dailleurs :<o:p></o:p>
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« Doù vient ce blason ?<o:p></o:p>
Cest un mystère Nous ne lavons découvert dans aucune des familles titrées de chez nous. <o:p></o:p>
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De quand date-t-il ? <o:p></o:p>
Aucun indice ne nous permet den avoir une idée <o:p></o:p>
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Et pourtant, il trône au dessus de la vasque de la modeste fontaine édifiée à lintersection de la R.N. 7 et de la Rue de la Tête Noire. Les épis symbolisent généralement des « pays à blés » , ce qui nest pas le cas, comme lécrivait le maire Jouvencel au Préfet du département de Rhône et Loire : « Les récoltes sont insuffisantes pour notre consommation ; il sen faut dun tiers Jamais notre canton na eu dexcédent en aucune espèce de grains Sol aride, terrain montueux ; peu daisance des fermiers et grangiers qui nont de ressources que dans les charrois quils font de Lyon pour conduire les approvisionnements à Paris »<o:p></o:p>
Au cours dun entretien, le 13 novembre 2006, il mindique que selon lui, les armes qui figurent sur la fontaine au début de la rue de la Tête Noire seraient une reproduction dun blason qui se trouve dans la chapelle des fonts baptismaux dAmbierle car les Vialon dAmbierle et les Fournillon de Butery de Saint Symphorien de Lay auraient été en relation longtemps avant la Révolution. Pour cela, il me demande détudier les passages du livre du curé C. Bouillet sur lhistoire du prieuré Saint Martin dAmbierle..<o:p></o:p>
Aujourdhui, après vérification des divers éléments, je pense que la réponse est toujours confuse et je vais en donner les preuves ci-après.<o:p></o:p>
1/ Selon Mr Claude Guinand de Renaison, spécialiste reconnu en héraldique, les armes de Saint Symphorien de Lay peuvent se décrire ainsi :<o:p></o:p>
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Le champ de lécu (ou fond) est vert (sinople)<o:p></o:p>
Les deux épis sont dor (ou jaunes)<o:p></o:p>
Létoile est dargent (ou blanche)<o:p></o:p>
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Le blasonnement est : « de sinople à deux épis dor en sautoir surmonté dune étoile dargent ».<o:p></o:p>
2/ Dans mon livre sur la Tête Noire, jindique en page 11 :<o:p></o:p>
« Nous en trouvons la description héraldique sous la cote 1F42 299 n° 39 de <st1:PersonName productid="la Biblioth│que Municipale" w:st="on">la Bibliothèque Municipale</st1:PersonName> de Roanne <o:p></o:p>
+ porte de sinople à deux épis dor, feuillés de même surmontés dune étoile dargent +<o:p></o:p>
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Pour les non initiés, indiquons que sinople est vert. Le fond du blason est donc de cette couleur. Létoile est à cinq pointes et blanche (argent = blanc)<o:p></o:p>
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Une autre description indique : « de sinople à deux épis de blé tigés et feuillés et à une étoile en chef, le tout dor ». La couleur de létoile est différente. Les armes des Fournillon de Butery sont : « de gueules, à la bande dor chargée de 3 chardons de sinople, fleuris de pourpre ». <o:p></o:p>
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Lusure du temps a déjà beaucoup endommagé le blason en pierre difficilement reconnaissable aujourdhui
<o:p></o:p>3/ Dans le livre « Histoire du prieuré dAmbierle » par labbé C. Bouillet, curé dAmbierle (Roanne 1910 Imprimerie typographique M. Souchier), entre les pages 260 et 261, figure bien larmorial dAmbierle avec les armoiries des Vialon notaire royal chapelle des fonts baptismaux. <o:p></o:p>
La description quil en est donnée aux pages 313 et 314 de louvrage, dans larticle sur la chapelle des fonts baptismaux, signale quelle fut construite en 1511 par Guyonnet et Vialon :<o:p></o:p>
« Leur écusson, quon reconnaît encore, quoique mutilé, sur la colonne de droite de leur chapelle portait : « dazur à deux palmes dor en sautoir surmontées dune étoile dargent (par Gras) ». (La couleur azur est bien la couleur bleue).<o:p></o:p>
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Doù les réflexions qui se font jour :<o:p></o:p>
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Il y a toute possibilité que les Vialon dAmbierle et les Fournillon de Butery de Saint Symphorien de Lay se connaissaient et se fréquentaient, voire aient eu des alliances par mariage. Ont-ils échangé, copié leurs armes ? Jen doute car cela ne se pratiquait pas et était contre nature même des armes qui se voulaient différentes pour chaque famille. <o:p></o:p>
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Les deux autres éléments troublants sont bien les « fonds » décusson, ou couleurs de fond avec une de couleur sinople ou vert et lautre azur, c'est-à-dire bleue. Le second élément qui les dissocie est que lun représente des épis de blé tigés et feuillés avec un doute entre la couleur des blés et de létoile et lautre des palmes dor. Lornementation est donc très distincte, épis et palmes se singularisant et ne symbolisant pas du tout les mêmes valeurs. Puisque nous sommes dans les détails, ajoutons que la description de létoile de Saint Symphorien stipule « à cinq pointes », ce qui est le cas mais non dessinées comme celle sur le blason des Vialon.<o:p></o:p>
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Ma réflexion toute personnelle est quil paraît peu probable quà cette époque où il nétait nullement possible de sapproprier les armes des autres, les seigneurs dAmbierle et de Saint Symphorien de Lay aient pris le risque et se soient entendus sur une homogénéité de leurs armes. La presque similitude parait fortuite. Pourquoi alors la fontaine au début de la rue de la Tête Noire porte - t - elle cet écusson ? Quelle famille de Saint Symphorien de Lay a porté ces armes ? Qui a pris linitiative de construire la fontaine et dy faire figurer ce blason ? Mystères <o:p></o:p>
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Gabriel Fouillant a bien raison ; le mystère demeure à ce jour. De là à retenir ces armes pour le village ? La discussion promet dêtre longue et passionnée.
<o:p></o:p>Bertrand LACROIX (Vice-président des Chemin du Passé) Novembre 2006.
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2 commentaires -
Christophe DUPONT<o:p></o:p>
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« Leau est très froide mais je me dois de le sauver » Nécoutant alors que son courage et se moquant de la mitraille environnante, le valeureux capitaine plonge dans les eaux froides de lAdige, nage à brasses rapides vers le malheureux pontonnier en train de se noyer. Pendant son effort, il a quand même le temps de se dire « après cela, finies les batailles, je demande à prendre ma retraite à Saint Symphorien de Lay ». Sa constitution solide et sa robustesse naturelle lui permettront de ramener le pontonnier sain et sauf sur la berge. Pour localiser le lieu de laction, il faut signaler que lAdige est un fleuve qui descend des Alpes italiennes et coule dans la région de Vérone.
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Quel est donc ce vaillant capitaine de notre canton?
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Dès 18 ans, Christophe Dupont prend du service dans lîle de Malte. Il a donc fait le choix des armes puisquun premier document le fait apparaître dans cette île à compter du 8 octobre 1785 et ceci jusquau 12 août 1790.
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Rappelons quen 1530, Charles Quint, empereur germanique et roi dEspagne, qui avait hérité des possessions de Naples et de la Sicile, offrit lîle de Malte à lordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, un ordre consacré à la défense du Royaume latin de Jérusalem, en compensation de Rhodes doù ils ont été chassés par les Ottomans. Le grand maître de lordre devient alors le souverain de Malte. Lordre changea alors de nom et prit celui dOrdre de Malte. Quun jeune qui se destine à la carrière des armes ou à de laide humanitaire ait pu rentrer alors dans lOrdre de Malte, avant la Révolution, na donc rien dextraordinaire. A 18 ans, avec la vie devant soi, avec la soif de découvrir des terres lointaines, de voir du pays, de se séparer des parents, daller vivre sa vie, tout est permis.
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Il y reste jusquau 12 août 1790. Quelle est la raison de son départ de Malte ? Nous lignorons mais pouvons imaginer le désir de changer de pays, de voir autre chose, déviter la routine, de progresser dans sa carrière, quelques écueils avec lOrdre. Tout est envisageable. A-t-il entendu parler que la Révolution déchirait la France ? Pas impossible ; et dans ce cas, on peut envisager quil ait eu envie de revenir au pays pour prendre des nouvelles, après cinq années dabsence. Il a alors 23 ans.
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Est-il alors repassé par Saint Symphorien de Lay ? Nous lignorons par les textes mais très probable car ce qui est sûr, cest que la carrière des armes lattire toujours mais que ce nest quà 26 ans quil reprend les armes. En effet, lors de la formation du 2ème bataillon de grenadiers du Rhône et Loire, cest le nom du département avant quil ne soit scindé en deux, à loccasion de la 2ème levée et le 7 septembre 1792, il y reprend du service et en qualité de sous lieutenant. Devant la guerre, le pays a besoins de soldats et son expérience à Malte explique quil ait été pris demblée avec ce grade.
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Le 19 octobre 1793, c'est-à-dire un an après avoir repris du service, il est nommé lieutenant. Ainsi il sert dans les armées de Mayence, de Rhin et Moselle, du Rhin, du Nord, du Rhin Danube. Avec le Directoire puis Bonaparte, puis lEmpire, la carrière des armes est prometteuse car les campagnes se multiplient et avec elles les opportunités de prendre du galon. Le 8 février 1805, il est nommé capitaine à lancienneté à son régiment, le 53ème de ligne, soit après 11 années de grade de lieutenant. Nous serions tentés de dire que la carrière sest bien déroulée.
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Il nous faut aborder maintenant une campagne précise de Napoléon pour retrouver Christophe Dupont. Nous sommes en octobre 1805, pas tout à fait un an après le sacre de Napoléon du 2 décembre 1804. LEmpire débute son apogée avec les succès militaires sur les puissances européennes environnantes.
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En guerre sur plusieurs fronts contre lAngleterre et lAutriche, Napoléon débute la première partie de sa campagne de 1805 avec la marche sur Ulm des armées françaises parties du camp de Boulogne, de Hollande et du Hanovre. Le 29 août 1805, Napoléon donne à ses forces le nom de Grande Armée. Cest donc en Allemagne que lEmpereur a décidé de vaincre lAutriche. En Italie du Nord, il confie la protection de lItalie à Masséna dans la plaine du Pô pour contenir ladversaire et à Gouvion-Saint-Cyr à Naples. 32 000 Anglo-Russes en Sicile et 142 000 Autrichiens leur font face. Cest sur lAdige, dans la région de Verone-Legnano que Français et Autrichiens sobservent.
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Fort de sa supériorité numérique, larchiduc autrichien Charles se replie vers lAutriche pour essayer de rejoindre le principal champ de bataille et renforcer larmée autrichienne. Il souhaiterait attaquer, mais il a lordre dattendre le résultat des opérations en Allemagne. Cest Masséna qui, à la nouvelle des premiers succès français sur le Danube, prend loffensive. Il passe par surprise lAdige à Vérone le 18 octobre. Le 20 octobre, les Autrichiens capitulent à Ulm en Allemagne. La nouvelle de la capitulation dUlm, reçue le 28 octobre, va permettre à Masséna de passer à loffensive, car toute la ligne française avance. Masséna décide alors daffronter lennemi à Caldiero le 30 octobre 1805. Malgré linfériorité numérique, Masséna et ses 37 000 hommes tiennent bon.
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Quest devenu Christophe Dupont ? Il est bien dans cette bataille. En effet, le 30 octobre 1805, le capitaine Dupont se jette à leau au passage de lAdige pour sauver un pontonnier tombé à leau. Il y réussit. Les circonstances précises ne nous sont pas précisément connues même si les textes de la bataille rapportent que « la brigade Verdier a été détachée pour tourner les positions autrichiennes en traversant lAdige à Persacco ». Cest cet exploit qui devait provoquer sa mise à la retraite. En effet, le certificat de lofficier de santé expose quil est atteint de douleurs rhumatismales « croniques et périodiques (sic) ». Loin de nous lidée de penser que cest lors du séjour involontaire dans leau de lAdige quil a contacté ces rhumatismes. Ils ne sont pas venus ainsi mais bien plutôt des longs séjours à tous les temps lors de lensemble de ses campagnes antérieures. Masséna remporte la victoire à Caldiero, ce qui permet à Christophe Dupont de terminer sur un exploit opportun et flatteur. Se trouvait-il exactement à Persacco ou est-ce à un autre pont posé par les pontonniers sur lAdige ? Quand 80 000 hommes saffrontent, le champ de combat est immense et une localisation précise, si elle nest pas stipulée dans les textes, reste imparfaite.
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Il fait alors connaître son intention de prendre sa retraite à Saint Symphorien de Lay.
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Les péripéties, inconnues à ce jour, sont néanmoins très longues pour revenir à notre chef lieu de canton. Rentré au foyer, il ne reste pas inactif car toujours soldat dans lâme. Alors en 1809, il obtient le commandement du dépôt des prisonniers de guerre espagnols à Montbrison.
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Ne souhaitant toujours pas sarrêter, et à la suite dun voyage à Paris pour obtenir un nouvel emploi dans larmée, il est fait Chevalier de la Légion dhonneur par un décret de Napoléon du 12 mai 1815. Nous sommes peu de temps avant Waterloo et la chute de Napoléon. A la chute de ce dernier, il en veut encore plus et demande cette fois ci à être nommé Chevalier de lOrdre Royal de la Légion dhonneur. Le maire de Saint Symphorien de Lay et le Sous Préfet lappuient dans sa demande. On ne connaît malheureusement pas la suite de sa requête.
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La question reste quand même entière. Pourquoi sintéresser à Christophe Dupont à Saint Symphorien de Lay ? Il a demandé à y revenir après sa mise à la retraite. Il a obtenu la légion dhonneur. Cest un titre enviable pour beaucoup et peut-être le premier à lobtenir dans le canton. Mais, et cest le suspense final, sa naissance elle-même est extraordinaire ; nous dirions aujourdhui, hors du commun.
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Christophe Dupont est né à Saint Symphorien de Lay le 17 janvier 1767. Il est le fils de Pierre, dit Beauregard et de Françoise Marie Dupont de Marseille. Ses parents sont commis voyageurs. A vrai dire, cest bien au hasard dun voyage de ses parents quil a dû de naître et dêtre baptisé sur cette paroisse, comme le montre la rédaction de lacte. Il na dailleurs pas été baptisé par le curé, mais par un capucin « de maison à Roanne », Claude Lunot, dit père Angélique. Les parents sont-ils alors restés au canton? Cest possible ou ils ont alors gardé contact avec des gens du pays, y revenant régulièrement et ramenant leur fils, pour que, adulte, Christophe Dupont ait demandé à revenir dans notre chef lieu. Même actuellement, lenfance et le lieu de lenfance marquent lêtre humain et la fin de la vie nous ramène parfois voire souvent au lieu de notre petite enfance.
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Hasard de la vie, quand tu nous tiens !!!
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Bertrand Lacroix
(Vice-Président des Chemins du passé)
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01/10/2006.<o:p></o:p>
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LOUIS RANVIER<o:p></o:p>
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Condensé dun article de J. Dumourier et M.C. Hugueny pour « Histoire et Patrimoine »<o:p></o:p>
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Louis Ranvier était un savant, médecin, histologiste, une gloire de notre pays. La ville de Roanne a donné son nom à une rue et le Centre Hospitalier la attribué à un service de médecine.
Il est né à Lyon en 1835 et possédait une propriété familiale à Vendranges où il termina sa vie.
Son père riche négociant occupe des fonctions administratives à lhôpital de lAntiquaille à Lyon, sa mère est issue dune famille de notables lyonnais.
Cest à Lyon quil débute sa carrière puis il est interne des Hôpitaux de Paris. Il se consacre rapidement à la recherche et publie en 1865 une thèse sur le tissu osseux (Histologie) et les lésions des os et cartilages.
Il fonde avec un ami un laboratoire. Les deux hommes donnent des cours danatomie physiologique et pathologique aux étudiants et aux médecins.
Les premiers travaux de Ranvier sont couronnés par lAcadémie de Médecine. Claude Bernard, le fait nommer préparateur de son cours au Collège de France. En 1875 il est nommé directeur du laboratoire dhistologie créé deux ans plus tôt, on fonde pour lui la chaire danatomie générale au Collège de France, il est âgé alors de quarante ans.
Il se consacre alors à la recherche sur les tissus démarrée par Bichat au début du siècle. Sa méthode il lexpose dans un ouvrage de référence « Traité technique dhistologie », grâce à ses recherches Louis Ranvier va bouleverser lhistologie toute entière.
Son uvre est considérable, ses publications sont célèbres et ont une renommée internationale.
En 1886, il est élu à lAcadémie de Médecine. En 1887, à lAcadémie de Sciences, en 1897, il reçoit <st1:personname productid="la Légion" w:st="on">la Légion</st1:personname> dHonneur.
Mais, les jeunes chercheurs, élèves et médecin se font rares. Ils sont plus intéressés par les travaux dun nouveau savant : Louis Pasteur. Devant ce manque de présence il diminue son activité, il a des problèmes de santé. A partir de 1890, il passe chaque été dans sa propriété de Vendranges, au lieu-dit Thély, quil rejoint définitivement en 1900, année où il quitte la capitale, laisse son laboratoire dhistologie et les cours du Collège de France.
Il mène la vie simple de la campagne. Il parcourt ses prairies, ses bois, il a un poulailler, des chèvres, des vignes qui produisent un vin dont il est fier. Il entretient dexcellentes relations avec les habitants et ses voisins. Tout le monde lappelait « docteur ». Il siège au Conseil municipal de Vendranges.
Louis Ranvier décède le 22 mars 1922 à lâge de 87 ans, il repose dans le cimetière de Vendranges à côté du monument aux morts. Sur son tombeau une belle stèle portant son visage coulé dans le bronze porte linscription :
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Louis Ranvier
Collège de France
Académie de Médecine
Académie des Sciences
1835-1922
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La photographie : tirer la galette nempêche nullement de sintéresser à un document ancien fraîchement découvert (ici une carte du canton inédite) apporté par monsieur Cimetière, maire de Neaux.
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LES CHEMINS DU PASSE TIRENT LES ROIS<o:p></o:p>
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Respectant la tradition instaurée par le président fondateur, Antonin Bécaud, le conseil dadministration des Chemins du Passé a invité, samedi 6 janvier, les élus et les membres de lassociation, à participer au tirage de la galette des rois.
La présidente Isabelle Pignard adressait ses vux à lassemblée et souhaitait un bon rétablissement au président dhonneur Gabriel Fouillant ainsi quà lancien président M. Devis. Elle évoquait lannée 2006 avec notamment les 40 ans de lassociation, la remise en état de <st1:PersonName productid="la Chapelle Saint" w:st="on"><st1:PersonName productid="la Chapelle" w:st="on">la Chapelle</st1:PersonName> Saint</st1:PersonName> Charles.
En 2007, une exposition est prévue sur le thème « Notre Moyen Age » du XI° au XV° siècle. Le troisième tome de lhistoire de Saint-Symphorien-de-Lay devrait paraître bientôt.
M. Bertrand Lacroix a présenté un petit exposé sur lorigine incertaine du blason de Saint-Symphorien-de-Lay et la vie de Christophe Dupont né dans la commune puis soldat de larmée napoléonienne qui est revenu finir sa vie à Saint-Symphorien-de-Lay.
Circulation dans lassistance du dernier numéro « dHistoire et Patrimoine » la revue éditée par les « Amis du Musée Joseph Déchelette de Roanne », trois articles concernent le Canton de Saint-Symphorien-de-Lay (Suzanne Aubert 4 tableaux du peintre Jacques Burnot - Docteur Louis Ranvier).
Étaient présents à cette réunion : M. Michel Chartier, conseiller général maire de Saint-Victor-sur-Rhins, M. Claude Janin Président de <st1:PersonName productid="la COPLER" w:st="on">la COPLER</st1:PersonName> et maire de Fourneaux, M. Alain Girardet maire de Saint-Symphorien-de-Lay et les maires des communes voisines.
Les participants ont dégusté la galette des rois et le verre de lamitié.
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Le Pays Roannais (12 janvier 2007)
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