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    <o:p> Illustration : Jean Caboste célèbre historien local de Roanne , nresponsable de la Revue
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    Revue Histoire et Patrimoine


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    Le n° 13 (année 2006) de la revue Histoire et Patrimoine, édité par les Amis du Musée Joseph Déchelette de Roanne vient de sortir, au sommaire :

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    • G. TREVARIN Le Vélodrome de Roanne
    • G. TREVARIN Victor Dupré champion roannais
    • B. HUGUES Une Religieuse fançaise…
    • J. DUMOURIEZ et M.C. Hugueny Qui était Louis Ranvier ?
    • B. HUGUES Quatre tableaux peints par J. Burnot
    • J. BLANCHARD La situation de l'Ecomusée
    • D. BASSEREAU Le procés de Jacques Cœur
    • R. CORNELY Histoire du tissage à Thizy
    • R. CORNELY Lucien Langénieux 1880 - 1964
    • P. PATIN Histoire des réseaux roannais
    • S. PIGAT Le Coteau, naissance d'une ville

    Trois articles concernent le canton de Saint-Symphorien-de-Lay :

      1. Une Religieuse française en Nouvelle-Zélande
      2. Quatre tableaux peints par Jacques Burnot
      3. Qui était Louis Ranvier

    Cet ouvrage est en vente au :<o:p></o:p>

    Musée de Beaux-Arts et d'Archéologie Joseph Déchelette 22, rue Anatole France 42300 Roanne Tél. : 04 77 23 68 77 - Fax. : 04 77 23 68 78 Ouverture au public : tous les jours sauf mardi et jours fériés de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h le samedi de 10 h à 18 h - le dimanche de 14 h à 18 h visite guidée de l'exposition le samedi matin à 10h30 sur inscription, en téléphonant au 04 77 23 68 77.

     Sur Internet vous pouvez   « tout savoir sur les Amis du Musée » à l’adresse suivante : http://a2mr.free.fr/

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    Illustration Saint Grégoire dicte ses homélies à son  secrétaire<o:p></o:p>

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    Une des 10 Chartes transcrites à la fin  d’un manuscrit des homélies de Saint Grégoire qui est conservé à <st1:PersonName productid="la Bibliothèque Nationale" w:st="on"><st1:PersonName productid="la Bibliothèque" w:st="on">la Bibliothèque</st1:PersonName> Nationale</st1:PersonName> : fond latin n° 2257. Elle se rapporte comme les autres à l’administration des  principaux prélats qui ont gouverné l’église de Lyon pendant le 12° siècle<o:p></o:p>

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    La charte : 1131 - 1139<o:p></o:p>


    Notum sit omnibus sancte Lugdunensis ecelesie filiis Otbertum Calvum ecclesias de Fornellis (Fourneaux) et de <st1:PersonName productid="la Pendua" w:st="on">la Pendua</st1:PersonName> (Saint-Just-la-Pendue) in manu domini Pétri (Pierre archevêque de Lyon de 1131 à 1139), Lugdunensis archiepiscopi, apostolice sedis legati, pontificali domui Lugdunensi, de cujus jure esse videbantur et cognoscebantur, reliquisse et virpivisse ; hasque ecclesias postea idem domnus Petrus archiepiscopus cidem Otberto concessit, itavidelicet ut singulis annis pontificali domui Lugdunensis pro cis censum daret tres eminas fabarum ad Lugdunensem mensuram ; pro quibus solvendis obsides dedit Iterim, capellanum de Fornellis, et Savinum, presbiterum de Sanctgo Justo, Lugduni obsidium teneant, si singulis annis in capite jejuniorum fabe ille reddite non fuerint.



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    Les Chemins du Passé : B. Hugues, Président

    C’était hier, janvier 1995 à Lay<o:p></o:p>

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    Suite à l’assemblée générale qui s’est tenue en la mairie de Lay, le 19 janvier dernier, tous les sympathisants réunis ont élu à l’unanimité notre nouveau président Bernard Hugues, historien de <st1:PersonName productid="la Poste" w:st="on">la Poste</st1:PersonName>, philatéliste et cartophile de renom, lequel fut couronné de suite après l’élection, ayant tiré la fève dans sa portion de galette des rois offerte à l’assemblée pour fêter l’événement comme il convient.

    Antonin Bécaud, créateur des Chemins du Passé, reste toujours notre président honoraire, et Gabriel Fouillant, le dynamique entraîneur des équipes de recherches dans le canton de Saint-Symphorien-de-Lay, s’est vu attribuer le titre d’ambassadeur.

    De nombreux maires du canton étaient présents, ainsi que le conseil d’administration au grand complet pour pérenniser cette heureuse continuation.

                                                                          Etienne Chevillard (pour  « Le Pays Roannais »)

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    Un inventeur de génie : Barthélemy THIMONNIER

    En septembre, la fête de la Vierge de Pitié voit accourir déjà un nombre important de pèlerins. Attiré par ce mouvement de foule, quantité de camelots et marchands viennent installer leurs étals en différents lieux du bourg, c’est par mis eux que l’on trouve Thimonnier en 1842.

    Né à l’Arbresle en 1793, il suit ses parents qui s’établissent à Amplepuis en 1795. Après quelques études au petit séminaire Saint Jean à Lyon, il rejoint sa famille qui le place comme apprenti-tailleur. Le bourg comme les campagnes abritent de nombreux tisseurs dont les femmes et filles brodent et tricotent à l’aiguille et au crochet. C’est en les observant dans ce laborieux travail qu’il conçoit dit-on la première idée de cette machine qui allait révolutionner la couture dans le monde entier.

    En 1825 marié et père de famille, il s’est fixé à Saint-Étienne où il taille des habits. Il consacre une grande partie de son temps et de son argent à mettre au point la mécanique dont il rêve. N’ayant aucune notion de cette science, les recherches se font longues, décourageantes et ruineuses. Il délaisse de plus en plus son atelier. L’argent ne rentre plus. Sa femme et ses amis le pressent d’abandonner un projet  qui leur semble utopique.

    Il persévère, en 1829, pour la première fois le « couseur » marche. Dès 1830, il prend un brevet d’invention. Des ingénieurs et industriels s’intéressent à l’affaire et lui proposent une association. En 1831, il est à Paris dans un atelier de 80 machines qui confectionnent des vêtements pour l’armée. Le rendement est extraordinaire, au point que les ouvriers craignent avec la rapidité des points : 150 à la minute, de manquer de travail. La peur les incite à saboter l’ouvrage ; ils menacent Thimonnier qui doigt s’enfuir. Nouvelle tentative de 1834 à 1836, même résultat.

    Il revient à Amplepuis  complètement à bout de ressources… C’est la misère absolue, comme l’écrit H. Ragot :

    « Il parcourt les villages, fait fonctionner sa merveilleuse machine sous les yeux des spectateurs ébahis, puis fait la quête pour payer un frugal repas. Quand la vue de la machine ne suffit pas pour exciter l’intérêt des passants, il a recours à l’exhibition de quelques marionnettes qu’il a fabriquées lui-même… »

    C’est durant cette période qu’il vient à Chirassimont poussant un chariot léger à bras. La relation de sa présence est faite par monsieur Morel, marchand drapier et conseiller municipal, qui fait état « d’une foutue machine à remplacer les aiguilles des couturières ». Il l’a trouvé « étonnante, rapide et bien montée ».

    Sans se décourager, Thimonnier perfectionne sa découverte. En 1845 nouveau brevet : 200 points/minute et premier nom officiel donné à l’invention : le couso-brodeur. En 1855, 300 points/minutes et médaille de deuxième classe à l’Exposition  Universelle.

    Anglais et Américains déjà passés par la en repérant l’engin en  1834, à Paris, s’en sont rapidement emparés et après l’avoir transformé le présenteront comme sorti de leurs crus, disputant même à Thimonnier la gloire et le mérite de son génie.

    Il meurt dans la misère, comme il avait vécu, dans sa maison d’Amplepuis à l’âge de 64 ans.

    Réhabilité par la Société des Sciences Industrielles de Lyon en 1866, las amplepuisiens lui ont consacré un musée.

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    Illustration : l’égayoir du village de THONS (Vosges)

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    LES EGAYOIRS<o:p></o:p>

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    Quel est au juste le travail du postillon :<o:p></o:p>

    Il consiste à mettre en hâte les chevaux sur une voiture qui s’en vient, puis à mener au trot le plus raisonnable celle-ci jusqu’au relais suivant. , C’est à dire faire ainsi de deux à cinq lieues au plus : entre 8 et <st1:metricconverter productid="20 kilom│tres" w:st="on">20 kilomètres</st1:metricconverter> (Une lieue <st1:metricconverter productid="4 km" w:st="on">4 km</st1:metricconverter> environ) <o:p></o:p>

    A l’origine les relais sont espacés de 7 lieues (<st1:metricconverter productid="28 km" w:st="on">28 km</st1:metricconverter>) on se souvient des bottes de postillon que le « Petit Poucet » a emprunté à l’ogre dans le conte de Charles Perrault.<o:p></o:p>

     Se trouvant parvenu là, il est alors de bon ton que les voyageurs lui donnent un pourboire qu’on appelle « les guides. »<o:p></o:p>

    Il reste à dételer les chevaux, à boire un verre pour se désaltérer (le coup de l’étrier) puis à ramener doucement  ses bêtes dans un parcourt au pas qu’on appelle « haut le pied » tout en les faisant « rafraîchir » les bêtes reviennent  au relais précédant doucement, tranquillement, en reprenant des forces et c’est pendant ce retour que le postillon peut faire passer ses chevaux dans l’égayoir s’ils en existent sur le trajet.<o:p></o:p>

    Qu’est-ce qu’un égayoir : Nom en Lorraine de cette sorte de mare que l’on creuse pour y baigner les chevaux.<o:p></o:p>

    Les égayoirs sont nombreux dans le grand Est. A titre d’exemples nous pouvons citer ceux de : Montmirez-la-Ville sur le cour de <st1:PersonName productid="la Brizotte" w:st="on">la Brizotte</st1:PersonName>, de Peintre en direction d’Auxonne, de Grézilles (Meurthe-et-Moselle), de Bouhan (Haute-Saône).<o:p></o:p>

    Une particularité dans la localité de Hautvillers(70) : une fontaine-lavoir est construite en 1823, qui se prolonge à partir de 1832 d’un égayoir à chevaux et en 1842, la mairie du village est bâtie au-dessus du lavoir-fontaine. « Ainsi pendant que les hommes réglaient fort sérieusement les problèmes du village, au dessous, les femmes pouvaient se distraire (sous…surveillance) en lavant le linge.<o:p></o:p>

    Chaque postillon n’a donc à sortir même en cas de presse que pour deux courses l’une le matin, la seconde l’après-midi et une fois sur trois après le soir tombé.<o:p></o:p>

    Au lendemain de ces nuits là le maître de poste reconnaît au postillon le droit de ne point descendre à l’aube pour penser les chevaux.<o:p></o:p>

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