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EXPOSITION
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CRECHES DU MONDE A NEULISE<o:p></o:p>
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Une exposition sur les « Crèches du Monde » aura lieu à la villa Sainte-Marie, 3 route de <st1:PersonName productid="la Digue" w:st="on">la Digue</st1:PersonName> (sous léglise) à Neulise du 8 au 20 décembre 2007.
Une partie de ces crèches sera visible de la rue, quatre fenêtres de la maison étant transformées pour loccasion en vitrines.
La suite de lexposition sera visible chaque jour de 14 h à 18 h, à lintérieur du bâtiment où un petit espace de vente de crèches et de décorations de Noël a été aménagé. Lentrée est libre mais une urne sera disposée à la générosité des visiteurs. Les dons éventuels, donnant tous à un reçu fiscal par la congrégation, seront les bienvenus.
Lexposition, organisée au profil des Surs Hospitalières du Sacré Cur, sinscrit dans la continuité du soutien aux missionnaires auquel lASJA (Association Saint-Jean apôtre) souscrit depuis 1993. Elle leur permettra de poursuivre laide alimentaire quelles distribuent quotidiennement à des enfants des rues à Kinshasa, aide alimentaire assortie dun suivi sanitaire à ces enfants.
LASJA est engagé depuis 1993 à soulager de très grandes pauvretés par une aide directe des missionnaires au Congo Démocratique et au Cameroun dans les domaines de lécole, la lutte contre la faim et pour la santé.
Composée de bénévoles lassociation est régie par la loi de 1901. Son siège social est situé à Rambouillet. Les sommes nécessaires aux engagements pris sont versées directement en France aux congrégations des missionnaires concernées pour être intégralement utilisées par elles sur place, selon des protocoles écrits et réactualisés chaque année et avec un suivi personnel des bénéficiaires.
<o:p> (article du Journal "Le Pays Roannais")
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COLPORTEUR RURAL<o:p></o:p>
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(Hommage à Etienne Chevillard dit « Nono », ancien secrétaire talentueux des Chemins du Passé, qui fut sans aucun doute le dernier colporteur rural, moderne de Régny dans la fin du XX° siècle.)<o:p></o:p>
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Souvent les colporteurs étaient des paysans migrants saisonniers originaires de régions pauvres, souvent des « Savoies », tout comme les ramoneurs. Leur départ navait rien dimprovisé, pas plus que leur tournée, ils se munissaient dun passeport intérieur leur permettant de se rendre partout en France, délivré par le maire de leur commune pour un an. Ils devaient dabord se procurer la marchandise, soit quils se la fissent livrer, soit quils allassent la chercher avant de commencer leur tournée. Avant de partir, ils remplissaient leur balle de bottes dherbes séchées, descargots, de fromages, dobjet de boissellerie fabriqués dans leurs vallées. Lécoulement de ses denrées pendant quils gagnaient le lieu de leur activité&, parfois fort éloigné de leur point dorigine, leur permettait de vivre sans dépenser dargent, éventuellement den gagner un peu. Jusquau XIX° siècle, les colporteur proposaient un peu de tout : passementerie, petite quincaillerie, mercerie, foulards, un peu détoffe, quelques livres et imprimés.
Au XIX° siècle, ils se spécialisent : le rouennier équipé dune charrette tiré par un âne ou un mulet vendait des tissus de toutes sortes, des torchons, des mouchoirs, des châles, des chemises, des gilets, des tabliers, des cravates,etc. Son activité était plus compliquée que celle des autres ; il acceptait parfois de faire crédits à ses clients sur un an. Son sens de lorganisation et sa capacité à tenir ses comptes et ses écritures à jour expliquaient son succès. Tout comme lui, le quincaillier avait bien réussi : également équipé dune charrette et dun âne, il véhiculait toute une variété dustensiles de cuisine, de couteaux et de petit outillage. Le mercier portait dans la balle en bois ou en osier du fil, des aiguilles de toutes sortes, des épingles, de la passementerie, des crayons et du papier à lettres, un peu de graines et des tisanes, des bijoux de pacotille. Comme lui, le lunetier proposait des lunettes, des foulards de soie, de petits bijoux, marchandises qui offraient le double avantage dêtre légères et chères.
Lherboriste, son armoire dosier accrochée aux épaules par des bretelles, apportait des simples préparations pharmaceutiques, antiseptiques à base deau-de-vie dans laquelle macéraient des fleurs de lys, liqueur darnica, gentiane, graisse de blaireau ou de marmotte, et ne dédaignait pas à loccasion de manier la tenaille pour arracher les dents.
Au milieu du XIX° siècle, la profession sorganisa de plus en plus, au point que les voyageurs de commerce, envoyé par les manufacture de tissus, mercerie ou autre, vinrent lété dans les villages de départ présenter catalogues et échantillon et prendre commande. La marchandise était généralement livrée au colporteur dans la ville doù partait sa tournée.
Ses clients se composaient des domestiques et des servantes dans les grosses exploitations, des petits paysans, des artisans des villages. Il était le plus souvent accueilli avec chaleur car il satisfaisait à des besoins immédiats ou plus futiles, sans que ce fût trop coûteux. Ces relations marchandes reposaient sur la confiance mutuelle. Il acceptait volontiers des négocier les conditions dun crédit ou dun paiement échelonné. La parole donnée, une petite inscription dans son carnet suffisaient à le faire attendre.
De surcroît, il apportait des nouvelles de lextérieur, quil sagît de nouvelles nationales ou de celles des villages ou des villes voisines.
En revanche, ceux que lon ne connaissait pas, qui venaient pour la première fois, sans être présenté s par un habitué suscitaient la méfiance des sédentaires.
Sans doute le colporteur ne devenait-il pas riche. Mais, pour ceux qui réussissaient bien, les gains permettaient de doter leur fille, de renouveler le bétail, délargir la terre
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Illustration lHostellerie Saint Isidore vers 1900 (fléche bleue)<o:p>
</o:p>LHOTEL SAINT-ISIDORE DE ROANNE<o:p></o:p>
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A larrivée de la route de Paris dans Roanne, et de la route de Briennon, se trouve une vieille auberge qui nous reporte aux temps des diligences. Cest lhôtel Saint Isidore, maison basse, à un seul étage, avec une enseigne peinte sur sa façade.
Les fenêtres du rez-de-chaussée en arc surbaissé, doivent dater de la fin du XVIIème siècle, mais dautres éléments (escalier, cheminée) prouvent que le bâtiment originel doit remonter à la fin du XVIème siècle. Il est vétuste, sa façade nobserve pas la verticalité mais il est encore solide.
Le café sur la façade est enterré de trois marches par suite de rehaussement de la chaussée. Dans cette salle basse on voit une cheminée avec un linteau élevé soutenu par deux corbeaux ; au milieu du linteau, un blason qui représente un cerf, peut-être un blason de fantaisie imposé moyennant finance à laubergiste par les officiers du roi.
Dans la cuisine une porte Louis XVI ;
Dans la cours, de petits bâtiments senchevêtrent. Une petite tourelle contient un escalier à vis en bois qui conduit à un grenier ; il doit dater de la fin du XVI° ; endessous, lentrée dune grande cave voûtée en plein cintre ; au rez-de-chaussée, une grande pièce avec une cheminée Louis XIV à la coquille, denviron <st1:metricconverter productid="2 m│tres" w:st="on">2 mètres</st1:metricconverter> de large, encadrée de boiseries Directoire.
Une grande cour souvre avec des hangars, écuries, et remises ; elle était jadis bruyante de chevaux, voitures et postillons et jusquà lère des autos, les jours de marché pleine de carrioles paysannes et de chevaux de labour patauds et mal peignés ; lhôtel a gardait sa clientèle de ruraux motorisés, qui se retrouvent entre copains de Briennon ou de Saint-Germain-Lespinasse.
Jetons un coup dil à lenseigne qui a été repeinte en 1950, mais dune façon inexacte. Selon la légende, Isidore était, au commencement du XII° siècle, un paysan espagnol quon a appelé « le laboureur de Madrid » dont il est le patron, par suite du miracle suivant : un jour, il fut tellement absorbé dans une prière, en apercevant une croix, pendant quil labourait, quil en oublia son attelage. Un ange descendit du ciel pour conduire ses bufs et achever les sillons.
Lancienne image montrait, sur la droite, lange labourant le champ. Dans limage actuelle, saint Isidore se voit bien à gauche, priant devant une Croix, mais ses bufs, traînant un tombereau, sont dans un chemin montant et lange nest pas là pour remplacer le Saint.
Cette enseigne picturale, moderne, est la dernière qui subsiste de celles qui ornaient, à Roanne, les nombreuses hostelleries dautrefois, le Coq Hardi, le Cheval Blanc, le Loup enchaîné, etc.
Cette vieille et pittoresque hostellerie de St-Isidore, qui a vu passer sur la route royale, depuis Henri IV, tant de voyageurs, obscurs ou illustres, est menacée parce quelle se trouve à lorigine dune voie rectiligne prévue par notre plan durbanisme, prolongeant lavenue de Paris jusquau pont sur <st1:PersonName productid="la Loire. La" w:st="on"><st1:PersonName productid="la Loire." w:st="on">la Loire.</st1:PersonName> La</st1:PersonName> ligne droite est limpératif catégorique des urbanistes. Peu leur importent les conséquences pratiques.
Ce tracé(§) rencontre sur son passage bien dautres obstacles et plus importants.
Quen adviendra-t-il en ce temps de pénurie de logements ? Cest le secret de lavenir
François DECHELETTE (Journal « Le Pays Roannais » du 2 janvier 1953)
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(§) Avenue de Lyon : ce nom a été attribué au large tracé de la nouvelle route nationale 7 à travers la ville, de la place Louis Flandre au pont sur <st1:PersonName productid="la Loire. Il" w:st="on"><st1:PersonName productid="la Loire." w:st="on">la Loire.</st1:PersonName> Il</st1:PersonName> a fallu pour franchir les quartiers de Fontquentin et des Minimes raser 350 logements (anciens, vétustes mais de loyer modéré), compenser par la construction de 1800 autres dans de grands immeubles neufs, autour dun centre commercial ouvert en 1970.
Lavenue de Lyon a surtout occupé des cours et des jardins : ceux du Pensionnat de <st1:PersonName productid="la Charit←" w:st="on">la Charité</st1:PersonName>, de lHôpital (où fut démolie une ancienne chapelle), de lancien couvent des Minimes entourant labside de léglise, et partiellement celui des Petites Soeurs des Pauvres.
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UN BRAVE HOMME<o:p></o:p>
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Journal de Roanne du 10 février 1929<o:p></o:p>
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Nous avons reçu une lettre où lon nous reproche davoir, en parlant du Père Flandre, lancien pilote du carrefour, rappelé quil avait le nez « assorti à la couleur de son fanion. »
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Mon Dieu, nous ny avons mis aucune malice. Le père Flandre avait le nez rouge, cest historique, mais loin de nous la pensée de suspecter pour cela sa sobriété ! Dautant plus que, par le froid, lemploi quil tenait, eût fait rougir nimporte quel nez.
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Notre correspondant nous rappelle que le père Flandre était un excellent homme, resté pendant 25 ans, employé chez M. Cognard, et 15 ans à lHôtel-de-Ville.
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« Natif de Saint-Symphorien-de-Lay, le père Flandre, né dune très bonne famille, possédait une très bonne éducation et une solide instruction que son père lui avait fait donner, ainsi quà ses deux autres fils, tant au collège de Roanne que dans les écoles chrétiennes. »
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A quelque chose malheur est bon ! Notre mot inconsidéré de lautre jour vient de nous fournir loccasion de faire revivre la physionomie sympathique du père Flandre. Ceci, je pense répare cela.
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Bernard souhaite à tous les lecteurs de cette rubrique de<o:p></o:p>
Joyeuses Fêtes de Noël<o:p></o:p>
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