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    LES LECTURES A  LA PAROISSE SAINT-ANNE DE ROANNE DANS LES  ANNEES  1930<o:p></o:p>

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    HISTOIRE NAVRANTE D'UN JEUNE HOMME QUI FUT POUSSE AU CRIME PAR LA LECTURE DE MAUVAIS ROMANS<o:p></o:p>

    (Bulletin paroissial d'Octobre 1932)<o:p></o:p>

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    Le crime que juge la Cour d'assises de Seine-et-Oise intéresse tout le monde, tous ceux qui voyagent en chemin de fer, et qui ont le droit d'être en sécurité dans les trains, sans être attaqués par des bandits…

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    Un grand crime, qui rappelle singulièrement l'attentat du rapide Paris - Marseille, où un homme fut tué, et que Charrier, le fils de Micislas Golberg, paya de sa tête. Le criminel s'appelle Pierre Séguy.

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    En réalité, c'est une victime du livre, comme disait jadis Jules Vallès.

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    A un certain âge, dit l'auteur des Réfractaires, l'enfant veut jouer à Robinson et quitte la maison paternelle avec un morceau de chocolat en poche, pour s'en aller dans la campagne, se figurer vivre dans une île déserte ;  d'autres plus âgés, se sont crus Des Grieux et ont été victimes de bien des Manons ; d'autres encore ont cru  trouver leur génie au fond d'un verre d'absinthe parce que l'auteur des Nuits en buvait.

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    Tous plus ou moins, nous sommes victimes de nos lectures. C'est ce qu'a parfaitement analysé le savant docteur Truelle, qui à étudié la psychologie de ce jeune criminel.

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    Tout d'abord, il a cru à l'acte d'un aliéné. Se présenter seul, dans un compartiment où il y a trois personnes, revolver au poing, semblait l'acte d'un fou. Or, pas du tout. Pierre Séguy n'a aucun trouble mental, et il est parfaitement responsable.

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    Mais sa, psychologie est cependant bien curieuse. C'est un timide, un concentré. Il n'a pas d'amis. Il n'aime dans sa chambre solitaire qu'élever des oiseaux ou lire.

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    Que lit-il ? Ses lectures favorites, on les a retrouvées dans une perquisition : ce sont des romans d'aventures ou des romans policiers, ou encore des livres sur l'au-delà et la réincarnation. On a notamment découvert des numéros du Détective, de Police-Magazine ; tous les Fantomas et tous les Arsène Lupin. Puis, un roman Réincarné.

    « Je voulais faire comme dans les romans » répondait Séguy à Monsieur le président Pittré.

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    L'un de ces livres semble avoir joué un rôle prépondérant dans la vie criminelle du jeune Séguy. Il a pour titre  : Bandits de grands chemins ou l'attaque du train 5.

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    Ce livre, orné d'une grande image, raconte l'attentat commis dans le rapide Paris - Marseille. Trois bandits  étaient entrés dans un compartiment revolver au poing. Ils avaient tiré et tué le lieutenant Carabelli. Deux d'entre eux, place des Ternes, avaient à leurs tour été tués par des policiers. Le troisième, Charrier, fut condamné à mort et exécuté.

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    Séguy avait lu ce livre et sa conclusion, disait  M. le substitut Camboulive, ne l'avait pas arrêté. Sans doute voulait-il faire mieux, cet imaginatif, qui nous disait le docteur Truelle, avait envie de voyager sans savoir où, partir pour partir ; qui avait voulu, au lieu d'être représentant de commerce, devenir inspecteur de la Sûreté.

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    Et le voilà là, en cour d'assises, entre deux gendarmes. Oh! Les lectures néfastes, les films dangereux, les histoires sanglantes, les drames policiers! Quelle responsabilité on leurs auteurs, sans s'en douter! Chez l'homme, disait Vallès, tout est factice, tout est formé, déformé par le livre, un contresens chez un auteur a décidé de toute une vie humaine!

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    Et la mère, madame Bernier, vient à l'audience, très triste. Longuement, douloureusement, elle regarde son fils. Un seul mot : "je l'avais bien élevé, pourtant!".

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    Oui, c'est vrai. Excellente éducation, soins affectueux. Tout cela n'est certes pas sa faute. Le livre! Toujours le livre! Mais tous ne succombent pas cependant à la tentation. N'y avait-il pas un avocat général qui, un jour parlant de Georges Sand disait qu'il aurait fallu détruire, brûler Lélia et Indiana (1) coupables de tant de perditions?

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    Où est la mesure? Quel est le livre dangereux? Où commence le péril? Grave problème et que l'on ne résoudra jamais.

    Me Antier se porte partie civile pour M. Ortiz, l'agent maritime qui faillit être tué…

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    M le substitut Camboulive requiert avec énergie, car, dit-il, Séguy, d'après son crime, peut encourir quatre fois la mort…

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    Dans la foule, une femme en noir le regarde intensément; elle pleure : c'est la mère. Je passe, pour sortir à côté d'elle, et j'entends murmurer à voix basse : "Mon petit, mon petit, mon petit…" Le mot éternel des mères pleurant leurs enfants.

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                                                                Georges CLARETIE, Figaro, 5 juin 1932

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    1)Une relation tumultueuse entre Aurore et l'écrivain Jules Sandeau. C'est avec lui qu'elle écrira son premier roman : Rose et Blanche (signé J. Sand). Une fois la rupture consommée, George s'éprend successivement de Musset, Pagello, Michel de Bourges, Pierre Leroux et Chopin. Parallèlement à ces aventures sentimentales, sa production littéraire s'étoffe avec Indiana, Valentine (1832) ; Lélia (1833) ; Jacques (1834) et Mauprat (1837).

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    Elle y défend la femme face à une société opprimante, plaide pour le droit à la passion plutôt que pour le mariage. On comprend mieux pourquoi elle n'est guère appréciée par le clergé.

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    D'ailleurs dans ce même bulletin l'article de Georges CLARETIE est suivi du bandeau  suivant :

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    CONSPUEZ HACHETTE! CONSPUEZ

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    C'est aux Messageries Hachette que l'on doit en France et à l'étranger, la diffusion de la littérature pornographique et policière.<o:p></o:p>

    Pour un bon livre vendu dans ses dépôts, il en est mille qui heurtent le goût et le bon sens. (DENOEL et STEELE, éditeurs, dans La Librairie, avril mai 1932).<o:p></o:p>

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    Bulletin paroissial d’Avril 1933 :" Parents chrétiens …

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    Achetez de bons illustrés à vos enfants!<o:p></o:p>

    Procurez leur de bons livres.<o:p></o:p>

    Et surveillez leurs lectures.<o:p></o:p>

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    De bons illustrés : vous trouverez à la porte de l'église, chaque dimanche : l'Echo du Noël, Pierrot, Lisette, Le Pèlerin.

    Chaque jeudi au Patronage, les garçons peuvent avoir : "Cœurs vaillants" ; pour <st1:metricconverter productid="1 f" w:st="on">1 f</st1:metricconverter> par mois, il peuvent être abonnés au plus bel illustré pour petits garçons.

    De bons livres : achetez à la porte de l'église les romans de la Bonne Presse ou de la collection Stella. Que vos enfants demandent des livres à la bibliothèque de leur Patronage. On se fera une joie de leur prêter.

    Surveillez leurs lectures. Voyez que leurs livres portent le tampon du Patronage. C'est pour vous la garantie d'une saine lecture, comme la marque X…est pour vous  la marque du bon café , ou du bon chocolat.

    Ne laissez pas traîner entre leurs mains vos livres et vos journaux, il y a peut-être là de quoi ternir leur innocence et salir leur âme.

    Ne leur laissez pas lire, par exemple : Cri-cri, le Bon-point, l'Epatant, la Croix d'honneur, le Petit Illustré, Fillette! Il y a là trop d'histoires peu morales et trop d'exemples fâcheux à éviter.

    Une mauvaise lecture peut annihiler tous les efforts que vous faites pour bien élever vos enfants. Cela vaut la peine qu'on y pense.

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    Les magasines cités :<o:p></o:p>

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    "LE CRI CRI" (environ 1386 numéros parus).
    Une premières série de 410 numéros environ à partir du 28 février 1911, puis fusionne avec "LA CROIX D'HONNEUR", il sera édité, sous ce titre, 976 numéros du 3 octobre 1918 au 10 juin 1937.
    Il deviendra ensuite le journal "BOUM".<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    "L'ÉCHO DU NOËL" (environ 1235 numéros parus).
    De 1910 au 6 mai 1934.

    <o:p> </o:p>

    «FILETTE »ancienne série (1682 numéros parus).
    Numéro 1 le 21 octobre 1909, dernier numéro de cette série en juin 1940.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    "LE PETIT ILLUSTRE POUR LA JEUNESSE ET LA FAMILLE" (1644 numéros parus).
    Première série du 29 mai 1904 au 12 avril 1936, puis change de format et reprend à 1 le numérotage.

    <o:p> </o:p>

    "LISETTE" (1069 numéros parus).
    Ancienne série du 10 juillet 1921 au 30 décembre 1928 (N° 390), ensuite le numérotage de 1 à 52 est repris pendant 14 ans, le dernier numéro parait le 8 mars 1942.<o:p></o:p>

    -         <o:p> </o:p>

    "PIERROT" (486 numéros parus).
    Numéro 1 le 27 décembre 1925 jusqu'au 14 avril 1935, ensuite le numérotage de 1 à 52 est repris pendant 10 ans. Il change ensuite de format mais garde le suite du numérotage.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    "L'ÉPATANT" ancienne série (1517 numéros parus).
    Numéro 1 le 10 avril 1908 jusqu'au numéro 1517 du 26 août 1937, continuera de paraître jusqu'en 1939 sous différents formats.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    "COEURS VAILLANTS" (plus de 1000 numéros parus).
    Le numéro 1 en 1929 et le dernier en 1962, deviendra après "FORMULE 1" avec un numérotage de 1 à 52 repris annuellement.

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    Listing, non exhaustif, des parutions de 1900 à 1934 :

    - "LE CRI CRI" (environ 1386 numéros parus).
    Une premières série de 410 numéros environ à partir du 28 février 1911, puis fusionne avec "LA CROIX D'HONNEUR", il sera édité, sous ce titre, 976 numéros du 3 octobre 1918 au 10 juin 1937.
    Il deviendra ensuite le journal "BOUM".

    - "LE DIMANCHE ILLUSTRÉ" (900 numéros parus).
    Première édition avant 1914 jusqu'au 26 mai 1940, une nouvelle série (de 165 numéros) parait en zone libre avec en sous titre "MAGAZINE ILLUSTRE DE L'ACTUALITÉ MONDIALE" du 24 novembre 1940 au 15 ma 1944.<o:p></o:p>

    - "LA SEMAINE DE SUZETTE" (environ 1845 numéros parus).
    Numéro 1 en fin d'année 1904, dernier numéro en mai 1940. Le numérotage de 1 à 52 sera repris annuellement pendant 36 ans

    - "DIABOLO JOURNAL" (environ 900 numéros parus).
    Première parution en 1906 jusqu'en 1922/1923.

    - "LE RÉGIMENT" (environ 600 numéros parus).
    Série de guerre ayant paru entre 1914 et <st1:metricconverter productid="1918, a" w:st="on">1918, a</st1:metricconverter> remplacé "La vie de Garnison".<o:p></o:p>

    - "LE JEUDI DE LA JEUNESSE" (environ 660 numéros parus).
    Premier numéro en fin d'année 1903 et le dernier vers 1914/1915.

    - "BERNADETTE" nouvelle série (environ 399 numéros parus).
    Numéro 1 le 5 janvier 1930, dernier numéro le 22 août 1937. Il a existé une série précédente de 357 numéros ( de 1923 à 1929).

    - "L'ÉCHO DU NOËL" (environ 1235 numéros parus).
    De 1910 au 6 mai 1934.<o:p></o:p>

    - "FILLETTE" ancienne série (1682 numéros parus).
    Numéro 1 le 21 octobre 1909, dernier numéro de cette série en juin 1940.

    - "LE PETIT ILLUSTRE POUR LA JEUNESSE ET LA FAMILLE" (1644 numéros parus).
    Première série du 29 mai 1904 au 12 avril 1936, puis change de format et reprend à 1 le numérotage.

    - "LILI" (environ 303 numéros parus).
    Numéro 1 en octobre 1910, dernier numéro le 13 août 1925.

    - "GUIGNOL" (430 numéros parus).
    Numéro 1 le 1er octobre 1920 jusqu'en décembre 1936, ensuite le numérotage de 1 à 52 est repris pendant 16 ans, se transforme après en "JEUNESSE MAGAZINE".

    - "LISETTE" (1069 numéros parus).
    Ancienne série du 10 juillet 1921 au 30 décembre 1928 (N° 390), ensuite le numérotage de 1 à 52 est repris pendant 14 ans, le dernier numéro parait le 8 mars 1942.

    - "PIERROT" (486 numéros parus).
    Numéro 1 le 27 décembre 1925 jusqu'au 14 avril 1935, ensuite le numérotage de 1 à 52 est repris pendant 10 ans. Il change ensuite de format mais garde le suite du numérotage.

    - "LES BELLES IMAGES" (1681 numéros parus).
    Numéro 1 le 29 mars 1903 jusqu'au numéro 1681 du 31 décembre 1936.

    - "LA JEUNESSE ILLUSTRÉE" (1652 numéros parus).
    Numéro 1 le 21 avril 1904 jusqu'au numéro 1652 du 2 juin 1935, sera ensuite absorbé par "LES BELLES IMAGES".

    - "L'ÉPATANT" ancienne série (1517 numéros parus).
    Numéro 1 le 10 avril 1908 jusqu'au numéro 1517 du 26 août 1937, continuera de paraître jusqu'en 1939 sous différents formats.

    - "LE PETIT POUCET"
    Planche publicitaire des années 1931 / 1932.

    - "CENDRILLON"
    Planche publicitaire des années 1931 / 1932.<o:p></o:p>

    - "JEUDI" (333 numéros parus).
    Numéro 1 le 1er octobre 1931 jusqu'au numéro 333 du 10 février 1938, se transformera en journal "JEAN PIERRE".<o:p></o:p>

    - « L’INTREPIDE » nouvelle série (24 numéros parus).
    Numéro 1377 du 10 janvier 1937 au numéro 1400 du 20 juin 1937, d'un format 26 X 39, il deviendra ensuite le journal "HARDI".
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    Listing, non exhaustif, des parutions de 1934 à 1940:

    - "JUNIOR" (282 numéros parus).
    Série première (avant-guerre): du numéro 1 le 2 avril 1936 au numéro 282, le 5 mars 1942. Il existe une feuille d'Annonce (numéro 0).
    Nouvelle série à compter du 30 janvier 1947 au numéro 27, le 31 juillet 1947.

    - "COEURS VAILLANTS" (plus de 1000 numéros parus).
    Le numéro 1 en 1929 et le dernier en 1962, deviendra après "FORMULE 1" avec un numérotage de 1 à 52 repris annuellement.

    - "ÂMES VAILLANTES" (plus de 600 numéros parus).
    Le numéro 1 le 8 décembre 1937 et le dernier en 1962, deviendra après "DJIN" avec un numérotage de 1 à 52 repris annuellement.

    - "LE PETIT ILLUSTRE" (50 numéros parus).
    Nouvelle série, grand format du 19 avril 1936 au 28 mars 1937, il deviendra par la suite le journal "L'AS".

    - "L'AS" (169 numéros parus).
    Numéro 1 le 4 avril 1937, numéro 169 le 23 juin 1940.

    - "LE JOURNAL de TOTO" (169 numéros parus).
    Numéro 1 le 15 mars 1937, numéro 169 le 31 mai 1940.

    - "BOUM" (22 numéros parus).
    Il prend la suite de "CRI CRI", du 17 juin 1937 au 11 novembre 1937, il fusionnera ensuite avec le journal "L'AS".

    - "HOP-LA" (132 numéros parus).
    Numéro 1 le 7 décembre 1937, numéro 132 le 16 juin 1940. Il existe une feuille d'Annonce (numéro 0).

    - "ROBINSON" Édition de Paris. (218 numéros parus).
    Numéro 1 le 24 avril 1936, numéro 218 le 30 juin 1940. Il existe une feuille d'Annonce (numéro 0).
    Paraîtra ensuite en Zone Libre (Édition de Marseille).

    - "JOURNAL de MICKEY" Édition de Paris. (296 numéros parus).
    Numéro 1 le 20 octobre 1934, numéro 296 le 16 juin 1940. Il existe une feuille d'Annonce (numéro 0).
    Paraîtra ensuite en Zone Libre (Édition de Marseille).

    - "JUMBO" première série, (296 numéros parus).
    Numéro 1 le 9 février 1935, numéro 39 le 26 septembre 1941, ensuite le numérotage de 1 à 52 est repris pendant 7 ans.
    Fusion avec le journal "AVENTURES" pour donner "JUMBO et à l'AVENTURE réunis".

    - "BILBOQUET" (48 numéros parus).
    Numéro 1 le 6 février 1938, numéro 48 le 1 janvier 1939.

    - "L'AVENTUREUX" (317 numéros parus).
    Numéro 1 le 9 mars 1936, numéro 40 le 5 octobre 1942, ensuite le numérotage de 1 à 52 est repris pendant 7 ans.<o:p></o:p>

    - "HURRAH !" (336 numéros parus).
    Numéro 1 le 5 juin 1935, numéro 334 le 14 avril 1942. Il existe une feuille d'Annonce (numéro 0).

    - "BAYARD" première série, (233 numéros parus).
    Numéro 1 le 5 janvier 1936, numéro 233 le 23 juin 1940.

    - "PIERROT", nouvelle série grand format(353 numéros parus)
    Numéro 1 le 21 avril 1935, numéro 353 le 8 mars 1942, ensuite le numérotage de 1 à 52 est repris pendant 8 ans .<o:p></o:p>

    - "JEAN PIERRE" suite du journal "JEUDI" (353 numéros parus).
    Numéro 1 le 17 février 1938, numéro 115 le 20 juin 1940.

    " LE JOURNAL DE SPIROU" plus de 2000 numéros parus.
    Numéro 1 le 17 avril 1938 à aujourd'hui, car il continue de paraître<o:p></o:p>

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    Novembre 1933.<o:p></o:p>

    En marge des articles de journaux, pauvre Violette !!!<o:p></o:p>

    (extrait du " Peuple de chez nous) article de Louis Rastouil<o:p></o:p>

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    Oui, pauvre Violette Nozières :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je vois d'ici la tête d'un certain nombre de lecteurs ; il me semble entendre leur indignation : " Eh quoi ! vous allez excusez cette criminelle, cette parricide, cette cynique, cette menteuse, cette viveuse, cette voleuse ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    " Mais alors il n'y a plus de morale ? La vie n'est plus possible ? La société est un coupe-gorge ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Chers lecteurs, dans votre colère, vous y êtes en plein. Ca y est c'est ça. S'il y avait, à travers les champs de la société, beaucoup de ces pseudo-violettes au parfum camoufleur de poison, il n'y aurait vite plus de morale, plus de société  possible.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Si elle était seule.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Et d'ailleurs ça y est, c'est ça. Il n'y a plus guère de morale (où allons-nous ?), et la société est devenue un milieu impossible ( il n'y a plus moyen de vivre ! ), parce qu'en fait la société est séduite d'abord, puis empoisonnée par un tas de violettes cachées mais tueuses lentes des consciences et de la morale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je dis cachées ! En effet, Violette Nozières n' à pas attendu 1933 pour être nuisible à la société : qu'elle vie ! Quels exemples ! Quelle débauche ! Et les jeunes gens qu'elle a séduits, corrompus, peut-être (cela paraît ressortir des aveux de la mère) contaminés ! Et les petits enfants donc, dont la vie et la descendance auront été empoisonnés par cette Violette ! Et la société donc en définitive qui, par une seule jeune fille, aura des tares plus nombreuses, des vices plus enracinés, des violettes empoisonnées multipliées dans ses terres !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Hélas !  combien d'autres jeunes gens et jeunes filles, hommes et femmes, qu'on n'a pas arrêtés, qu'on n'arrêtera pas parce qu'il n'y aura pas eu le crime palpable, le fait brutal tombant sous le coup de la loi, et qui, comme Violette il y a quelques semaines, continuent à verser dans les veines de la société le poison qui la tue.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pourquoi tant de Violette ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je vous entends me crier : " Et vous avez le toupet d'écrire Pauvre Violette ? "<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le cas de Violette Nozières pose  devant tout homme sensé, devant tout citoyen normal - et devrait poser en lettres de sang sous les yeux des gouvernants - cet angoissant problème : Pourquoi dans la société actuelle, y-a-t-il  tant de violettes empoisonnées ? Pourquoi y a-t-il tant de crimes publics et secrets, tant de vices, tant d'innocences salies, tant de jeunesse débauchée? Pourquoi ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pourquoi ? Demandez à Violette Nozières.<o:p></o:p>

    Qui lui a arraché de bons principes reçus à l'école primaire ?<o:p></o:p>

    Elle a vécu hors de la famille, méprisant père et mère et faisant fi de leurs recommandations.<o:p></o:p>

    Nous, nous appelons çà pêcher contre le 4° commandement :<o:p></o:p>

    Père et mère honorera<o:p></o:p>

    Afin de vivre longuement.<o:p></o:p>

    Elle a tué…, et tué son père ; elle a à demi empoisonné sa mère préparant elle-même le poison qui devait les arracher à la vie. Nous, nous appelons çà  pécher gravement ( encore conte le 4° ) et contre le 5° commandement :<o:p></o:p>

    Homicide point ne seras<o:p></o:p>

    De fait ni volontairement<o:p></o:p>

    Elle a fréquenté de mauvaises compagnies, elle est allée dans des boîtes à débauche, elle a été l'amie de plusieurs, elle s'est jetée dans le vice et la répandu autour d'elle. Nous, nous appelons çà pécher gravement contre les 6° et 9° commandements :<o:p></o:p>

    Luxurieux point ne sera<o:p></o:p>

    De corps ni de consentement<o:p></o:p>

    L'œuvre de chair ne désireras<o:p></o:p>

    Qu'en mariage seulement.<o:p></o:p>

    Elle a volé, prenant dan le porte-monnaie de sa mère un billet de mille et le remplaçant par un bout de journal. Nous, nous appelons çà pécher contre le 7° et le 10° commandements :<o:p></o:p>

    Le bien d'autrui ne prendras<o:p></o:p>

    Ni retiendras en le sachant.<o:p></o:p>

    Biens d'autrui ne convoiteras<o:p></o:p>

    Pour les avoir injustement.<o:p></o:p>

    Elle a trompé plus ou moins tous ceux qu'elle a approchés, mentant sur son nom, son origine, sa situation, sa famille, sa fortune, son passé, son présent, ses projets, sur tout. Nous, nous appelons ça pécher contre le 8° commandement :<o:p></o:p>

    Faux témoignage ne diras<o:p></o:p>

    Ni mentiras aucunement !<o:p></o:p>

    Je vous entends, impatients, me jeter à la face : " Et vous n'avez pas honte de le dire : Pauvre Violette ! Que vous faut-il de plus ? "<o:p></o:p>

    Il me faut, cher lecteur, un supplément d'enquête.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pas de morale sans Dieu.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En définitive, pourquoi Violette Nozières a-t-elle pensé et agi contre tous ces commandements, du 4° au 10°, , Pourquoi a-t-elle offensé et tué ses père et mère, pratiqué et semé le vice, menti et volé ? Pourquoi ?<o:p></o:p>

    Nous, nous disons : parce qu'elle n'a pas pratiqué les trois premiers commandements qui se résument dans le premier :<o:p></o:p>

    Un seul Dieu tu adoreras<o:p></o:p>

    Et aimeras parfaitement.<o:p></o:p>

    Ce commandement et le fondement de tous les autres parce que seul il les explique.<o:p></o:p>

    Aucun homme n'a le droit de m'imposer sa volonté, la mienne vaut la sienne, dirait Violette.<o:p></o:p>

    Il ne faut pas, lui répondrez-vous, prendre l'avis d'un seul homme mais de l'ensemble des hommes.<o:p></o:p>

    La majorité , s'écrie Violette radieuse ; chic alors ! Parce que du train où ça va , arrivera bien un jour où,  nous et nos amis  aurons la majorité et nous formulerons les commandements de notre morale.<o:p></o:p>

    Elle raisonne juste, Violette ; si la morale est la résultante d'une majorité, elle pourra bien changer de formules en changeant de majorité.<o:p></o:p>

    Nous, nous disons : la morale  n'est pas un produit fabriqué par les hommes, ni même un ensemble de lois élaborées par eux, mille fois non. La morale, c'est un ensemble de principes imposés aux homme par le Créateur. En somme, et c'est d'une logique fulgurante. Celui qui a jeté dans la matière les lois physiques, dans les plantes et les animaux les lois de la vie, a aussi nécessairement jeté dans les consciences humaines les lois de la morale.<o:p></o:p>

    Et je redis avec force : Pauvre Violette ! Pauvre Violette !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vous prêtre, quel est le conseil que vous donnez en ce qui concerne la lecture des journaux?<o:p></o:p>

    (Question posée dans le bulletin paroissial de février 1934).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il es très simple : vous êtes intelligents… vous êtes catholique… vous comprenez donc très bien que vous avez un choix à faire parmi les journaux que vous lisez habituellement. Du reste voici la note que publiait récemment la Semaine Religieuse de Lyon :

    <o:p> </o:p>

     " Nous rappelons aux catholiques de notre diocèse qu'ils doivent s'interdire la lecture des journaux condamnés, aussi longtemps que la mesure n'a pas été rapportée par l'autorité compétente. Il n'est nullement nécessaire, pour que la mesure reste en vigueur, que le rappel de la condamnation se fasse du haut de la chaire. En ce qui concerne notamment les journaux, ce ne sont pas toujours les attaques directes contre  la religion qui motivent leur condamnation. Il suffit que leur esprit soit, d'une façon générale, matérialiste, sceptique ou amoral  pour que les fidèles doivent s'en interdire la lecture. L'Eglise ne condamne jamais pour des raisons d'ordre strictement politique, les fidèles jouissant en cela d'une grande liberté, mais pour la sauvegarde de la saine doctrine et de l'esprit chrétien.

    <o:p> </o:p>

    Les prêtes auront soin, quand les catholiques viennent les interroger sur ce point, de les inviter à n'utiliser comme journaux d'informations, de doctrine sociale, d'organisation et de groupement professionnels, que ceux - il y en a heureusement dans notre région _ qui veulent s'inspirer de la doctrine de l'Eglise, suivre ses directives et prendre une certaine part à l'action catholique".

                                 (Semaine Religieuse, 22 décembre 1933).

    <o:p> </o:p>


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  • Les moeurs villageoises à la fin du XVIème siècle<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les différents extraits qui suivent sont tirés d'un registre de délibérations du consistoire protestant de Ganges (Hérault), afin de montrer l'intérêt de ce genre de document pour l'étude des moeurs et des coutumes de nos lointains ancêtres. Dans notre canton les choses devaient se passer sensiblement de la même façon. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - (Dimanche 13 juin 1587) Cest présenté Jean Coste. Luy a esté demandé pourquoy a il heu débat avec Pierre, son frère. A dit que venant du pré de son frère, estant à l'aire de Cognot, luy bailha quelques coups de baton que l'insita à lever de pierres contre sondict frère. Ont esté censuré et se sont réconsiliés et promis de ny retourner plus. <o:p></o:p>

    - (Jeudi 10 septembre 1587) Cest présenté le serviteur de Monsieur de Ganges. Enquis s'il a esté treuvé couché dans ung lit avec la servante d'Anthoinette Causse. A dit qu'il ne la y savoit pas et qu'il len eut bien levée s'il heut seu qu'elle y fut couchée. <o:p></o:p>

    - (le 9 février 1592) Proposé par le sire Formy que à la maison de Mestre Jehan Reboul jouvent ordinèrement aux cartes. Délibère que les anciens luy parleront pour luy remontrer qu'il face désister ledict jeu de sa maison. <o:p></o:p>

    - (le 14 juillet 1592) Cest présenté Jehan Olivié. A esté censuré de avoir esté treuvé en jouant aux boules durant que le prêche se dicoict. <o:p></o:p>

    - (le 16 juin 1596) Propose par Sire Pierre Boisseyroles que la femme de Jehan Maury, dit Bouboulie, luy a demandé asistance parce que elle désire daler aus bains de Baleruc pour voir de avoir quelque solagement de sa maladie. Acordé que lors qu'elle sen voudra aler, luy sera asisté de 15 sols. <o:p></o:p>

    - (le 25 août 1596) Cest présenté Antoine Gautié jeune. A esté prié de nourir et entretenir son père quest malade le mieus qu'il pourra, et a esté sencurré de ce qu'il ne le traicte pas comme il faut et mesme quelques fois l'injurie et outrage, l'apelant "mangayre". A promis de le traicter le mieus qu'il pourra. <o:p></o:p>

    - (le 5 septembre 1596) Se sont présentés Louys Fabre, Pierre Melet, Pierre Randon. Ont esté censurés de avoir dancé dernièrement, de nuict, avec la sençonie, par toute la ville. <o:p></o:p>

    - (le 24 novembre 1596) Cest présenté David Mourgues. A esté sensuré tant de avoir asigné et receu le combat et cestre batu avec Melchicédec Rigail, et aussy de ne faire toutz les jours que jouer aus cartes, ayant joué les bagues et joyaus de sa femme et faisant toutz les jours du prodigue, ne faisant que prodiguer son bien, et mesme aussy que on lacuse que il entretient une putain à lamoure. Et ledict Mourgue a esté enquis que joua avec luy. A dict que cest Pierre Cambon, dit Bican, et lui gaigna lesdictes bagues de sa femme. En outre, a promis de ny retourner plus. <o:p></o:p>

    - (Dimanche 2 février 1597) Propose par Monsieur Rogier que le sire Guilhaume Combos cest faict pencer la maladie qu'il a à ung doit de sa main à ung médesin de Licide, près Mayrueys, quest acusé de estre sorcier. <o:p></o:p>

    - (Dimanche2 mars 1597) Délibère de députer quelques uns de la présent compagnie pour parler à Monsieur de Gange ou à ses officiers pour sçavoir quy faict de nuict si grand bruict par les rues, et quy trainent les portes des jardins par les rues et les arachent et rompent. <o:p></o:p>

    - (16 mars 1597) Délibère que veu le mauvais temps, on aydera aux povres néceciteus qui ne osent demander, à cause que la nège a demeuré neuf jours sur la terre, que a esté occasion quilz nont peu travalier a aucun travail champestre. <o:p></o:p>

    - (Jeudi 10 avril 1597) Propose que Mardy dernier trois femme des Sainct Roman de Recoudier sont venues en la présent ville, aportant ung petit enfant qu'elles avoict voué à quelque idolle, et entrèrent dans le simentière et aleumèrent neuf chandelles, dernier la maison de Sire Anthoine Bastide, dict "dernier Sainct Pierre", et firent là leur supertisions et offrendes à Sainct Peyre, asistées de Donne Figuieyresse, dict la Sauvage, et estoict entrées dans ledict simentière par la porte de Bertran Maury, la femme dudict Maury leur ayant ouvert ladicte porte, en ayant prins une pièce de pain, et ladicte Figuieyresse d'argent. Délibère que la dicte Figuieyresse et ladicte femme dudict Maury seront apellés. <o:p></o:p>

    - (Dimanche 18 mai 1597) Cest présenté Jaquette Vincente, femme à Bertran Maury. Enquise sy elle n'a laissé entrer, il y a quelque temps, quelques femmes de Sainct Roman de Coudières, aportant ung enfant malade, voulant faire les superticions ou idolatries dans le simentière. A respondu que elle les laissa passer par sa porte, leur ayant demandé ou elles aloit et que vouloict faire; dirent que estoict de povres roumines que aportoict ung enfant et que lospitalier leur avoict dit que elle les laissat passer par sa porte, luy laissèrent une pièce de pain sur le tison du feu, luy dirent que le donnat à quelque chien ou chat, et ayant prins de feu, elle sen alèrent au lieu que ensiènement on appelloict "dernier Sainct Peyre", acompagnés de Donne Figueyresse, dict la Sauvage. Ladicte Vincente a esté cencurée de ce que elle, au lieu de les destourner de ces idolatries, elle leur a asisté et aidé à ce que leur faisoict besoin. A demandé pardon à Dieu et promis de ny retourner plus. <o:p></o:p>

    - (Jeudi 29 mars 1597) Cest présenté le sire Pierre Fabre, fils à autre Pierre. A esté sensuré pour avoir conduict une putain, ou aportée en croupe sur une mule, nommée ladicte putain "La Muscadele". Guilhaume Ferrier dict l'avoir aidée à la luy metre en croupe, ne sachant quelle femme cestoict, et outre a esté sensuré de avoir manty devant Dieu et la compagnie, ayant toujours nyé le faict qu'est vray. Délibère, veu sa rebellion à dire la vérité, qu'il demeure suspendu de la prochain cène de dimenche prochain, veu qu'il demeure vérifié tant par ledict Ferrier que la confessé à Sire Anthoine Bastide, que Pierre Reboul, filz à Anthoine, que la confessé à Sire Denis Marty, que il a conduit ladicte putain de Saint Ipolite, apellée "La Muscadelle". Après, a esté faict lecture de la discipline esclésiastique. <o:p></o:p>

    - (Dimanche 24 janvier 1599) Cest présenter Elisabeth Rigail. Enquise sy elle est fiencée avec Jehan Térondel. Dit que ny a que parcte. Enquise sy elle veut faire réparation publique de la grande faute qu'elle a commis en palhardant et en jettant son enfant dans ung estable incontinent qu'elle leut enfenté, de toutes lesquelles choses elle a esté sensurée comme une meurtrière de sondict enfant, laquelle a promis de faire ladicte réparation avant que ces annonces se facent. <o:p></o:p>

    - (Dimanche 19 décembre 1599) A esté proposé par le sire Marcelin Fabre que, entre Monsieur De La Baume et Mestre Clément, se sont la sepmaine passée, au bout du pont de la présent ville, battus à coup d'espée et de pierres. De quoy faut sensurer ledict sieur. <o:p></o:p>

    Source: Archives Municipales de Ganges, GG 25 (archives déposées aux Archives Départementales de l'Hérault).

    <o:p> </o:p>


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  •  

    A TRAVERS LE FAUBOURG MULSANT<o:p></o:p>

    (Poésie de l’Ami Jacques, écrite pour le Bulletin Paroissial de l'Eglise Sainte Anne dans les années 1930).<o:p></o:p>

    Chers Amis lecteur de l’Echo,<o:p></o:p>
    Partons avec cet ami Jacques,<o:p></o:p>
    Faire un voyage incognito<o:p></o:p>
    Dans notre faubourg des Baraques.<o:p></o:p>

    Pas besoin de prendre une auto,<o:p></o:p>
    Ni de cinéma authentique,<o:p></o:p>
    Le nez en l’air, partons tantôt<o:p></o:p>
    Cueillir des souvenirs antiques.<o:p></o:p>

    Ici, rien de moyenâgeux,<o:p></o:p>
    Dans les faubourgs tout est moderne ;<o:p></o:p>
    Mais les gens y deviennent vieux,<o:p></o:p>
    Tant la vie y coule paterne.<o:p></o:p>

    Tout est net, tiré au compas<o:p></o:p>
    Comme aux cités américaines,<o:p></o:p>
    Ici, vous ne trouverez pas<o:p></o:p>
    Le charme des villes anciennes.<o:p></o:p>

    L’on cherche en vain malgré son nom,<o:p></o:p>
    Au faubourg, de noire chaumine,<o:p></o:p>
    Mais l’on y rencontre à foison<o:p></o:p>
    Des villas de fort belle mine.<o:p></o:p>

    Le peuple s’y montre charmant,<o:p></o:p>
    L’on dirait la même famille.<o:p></o:p>
    Il est heureux assurément.<o:p></o:p>
    Puisqu’en ses yeux la gaieté brille...<o:p></o:p>

    Ah ce n’est pas comme à Paris,<o:p></o:p>
    Où l’on semble tomber des nues,<o:p></o:p>
    L’on y rencontre des amis<o:p></o:p>
    Aux détours de toutes les rues.<o:p></o:p>

    Quand on se retrouve, aussitôt<o:p></o:p>
    Chez un mastroquet, l’on s’invite,<o:p></o:p>
    Selon l’usage on vide un pot.<o:p></o:p>
    Ce n’est pas chez nous qu’on s’évite...<o:p></o:p>

    Et puis il y court les cancans,<o:p></o:p>
    Comme ailleurs des bonnes commères,<o:p></o:p>
    L’on connaît tous les habitants,<o:p></o:p>
    Et de chacun, leurs caractères.<o:p>
    </o:p>

    Maintenant que nous connaissons<o:p></o:p>
    Tous ces braves gens des baraques,<o:p></o:p>
    Du bout de Mulsant commençons,<o:p></o:p>
    Le voyage avec l’ami Jacques.<o:p></o:p>

    Payons-nous le coup d’oeil, ami,<o:p></o:p>
    Du faubourg, sur la passerelle,<o:p></o:p>
    Nos yeux demeurent  éblouis,<o:p></o:p>
    Du tableau, tant la vue est belle...<o:p></o:p>

    Dans l’immense réseau des toits,<o:p></o:p>
    Où le gai soleil se promène,<o:p></o:p>
    Cinq artères, comme des doigts,<o:p></o:p>
    Vont s’élargissant dans la plaine.<o:p></o:p>

    Et tout d’abord voilà Mulsant,<o:p></o:p>
    Roanne n’a pas semblable artère...<o:p></o:p>
    Elle à nom d’un docteur savant,<o:p></o:p>
    Autrefois, chez nous populaire.<o:p></o:p>

    Puis à gauche vers Saint-Alban,<o:p></o:p>
    Court une autre voie parallèle<o:p></o:p>
    De ce joli site portant<o:p></o:p>
    Le nom, comme une soeur jumelle.<o:p></o:p>

    Sur le côté de l’Entrepôt,<o:p></o:p>
    Vont se greffer les Elopées.<o:p></o:p>
    Avec Rabelais, dans le haut,<o:p></o:p>
    Se dirigeant vers les Poupées<o:p></o:p>

    L’on nous a dotés de grands noms<o:p></o:p>
    Pour chaque artère transversale :<o:p></o:p>
    Victor Hugo, Pascal, Danton,<o:p></o:p>
    Marceau, Pasteur, c’est colossale...<o:p></o:p>

    Nous gardons malgré le progrès,<o:p></o:p>
    Quelques vieux noms locaux encore :<o:p></o:p>
    Moulin-Paillasson, Grand-Marais,<o:p></o:p>
    Rue des Près... c’est charmant, sonore.<o:p></o:p>

    Puis, nous avons, en résumé,<o:p></o:p>
    Du Roannais toute l’histoire,<o:p></o:p>
    Par ses chers noms, Cotton, d’Urphé,<o:p></o:p>
    Pernetty, de douce mémoire.<o:p></o:p>

    Voici de Lachaize et Berchoux,<o:p></o:p>
    Et l’historien de Lamure.<o:p></o:p>
    Et Falconnet, au nom si doux, <o:p></o:p>
    honneur de notre sculpture.<o:p></o:p>

    En remontant vers les Canaux,<o:p></o:p>
    L’on a de brèves échappées,<o:p></o:p>
    Au loin, vers les riants coteaux, <o:p></o:p>
    Entre les grandes cheminées<o:p></o:p>

    Que de souvenir du passé<o:p></o:p>
    En errant au faubourg l’on cueille,<o:p></o:p>
    L’homme passe...et qu’a-t-il laissé?...<o:p></o:p>
    Pour qu’a son nom l’on se recueille?...<o:p></o:p>

    Et l’on arrive à terminus,<o:p></o:p>
    Sans se douter qu’on vient de faire,<o:p></o:p>
    Je crois, deux kilomètres de plus,<o:p></o:p>
    Tant l’ami Jacques sais distraire.


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  •  

    PRADINES<o:p></o:p>

    Orgue du Monastère des Bénédictines (1999)<o:p></o:p>

                (Auparavant le monastère possédait un orgue construit en 1972 par les facteurs jurassiens, Hartmann et Deloye. L'orgue resta en service jusqu'en 1995. Mis en vente, il fut acquis par les Amis de l'orgue de Brignais, en partenariat avec la commune. C'est un instrument déjà important (20 jeux). Ses dimensions lui permettent de s'intégrer harmonieusement dans le transept ouest de l'église  Saint-Clair de Brignais dans le Rhone))<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3 claviers et pédalier – 17 jeux

    Cet orgue est principalement conçu pour l’accompagnement du chant des moniales.

    Son harmonie a été traitée de manière très fine et délicate.

    La composition permet aussi l’emploi en soliste dans le cas de l’alternance du chant et de l’orgue

    Composition

    PRADINES – Couvent de Clarisses

    1er clavier :

    Bourdon <st1:metricconverter productid="8’" w:st="on">8’</st1:metricconverter>

    Quarte <st1:metricconverter productid="2’" w:st="on">2’</st1:metricconverter>

    56 Notes

    Flûte <st1:metricconverter productid="4’" w:st="on">4’</st1:metricconverter>

    Tierce 1 3/5’

     

    Nazard <st1:metricconverter productid="2’" w:st="on">2’</st1:metricconverter>

     

     

     

     

     

     

     

    Grand orgue :

    Montre <st1:metricconverter productid="8’" w:st="on">8’</st1:metricconverter>

    Plein jeu 4 à 5 rangs

    2ème clavier

    Prestant <st1:metricconverter productid="4’" w:st="on">4’</st1:metricconverter>

    Flûte traversine <st1:metricconverter productid="8’" w:st="on">8’</st1:metricconverter>

    56 Notes

    Doublette 2’   

    Cromorne

     

               

     

     

     

     

    3ème clavier :

    Flûte conique <st1:metricconverter productid="8’" w:st="on">8’</st1:metricconverter> ou viole <st1:metricconverter productid="8’" w:st="on">8’</st1:metricconverter>

    Anche <st1:metricconverter productid="8’" w:st="on">8’</st1:metricconverter>

    56 notes

    Viole <st1:metricconverter productid="4’" w:st="on">4’</st1:metricconverter> ou Flûte conique <st1:metricconverter productid="4’" w:st="on">4’</st1:metricconverter>

    Régale

     

     

     

     

     

     

    Pédale :

    Bourdon <st1:metricconverter productid="16’" w:st="on">16’</st1:metricconverter>

     

    30 notes

    Flûte <st1:metricconverter productid="8’" w:st="on">8’</st1:metricconverter>

     

    Accouplements  I/II et III/II     Tirasses I II III     et Péd/III        Tremblant

    <o:p> </o:p>

    Pascal Quoirin est considéré à l’heure actuelle comme l’un des plus grands facteurs français. Il a fondé son entreprise en 1970, à Saint Didier dans le Vaucluse et emploie 14 personnes (menuisiers ébénistes, mécaniciens facteur d’orgues, tuyautiers, harmonistes facteur d’orgue, sculpteurs).<o:p></o:p>

    L'activité de l'entreprise comporte deux volets : construction d'instruments neufs et restauration d'orgues classés monuments historiques. Les instruments neufs sont soit des copies d'ancien, soit issus de conception nouvelle. L'entreprise a développé également la construction de petits instruments d'étude adaptés à l'enseignement de l'orgue pour les écoles de musique ou les conservatoires. Plusieurs instruments ont été aussi construits pour des salons de particuliers.

    Ses références

    Principaux instruments neufs en France

    ·         Temple Saint-Martial d’Avignon (29 jeux).

    ·         Église paroissiale de Saint-Tropez (28 jeux).

    ·         Collégiale de Saint-Rémy-de-Provence, style français de transition (62 jeux).

    ·         Cathédrale de Fréjus, style italien (35 jeux).

    ·         Saint-Julien-en-Jarez (10 jeux).

    ·         Église Saint Ferdinand-des-Ternes à Paris, style français (35 jeux).

    ·         Monastère de Pradines (20 jeux).<o:p></o:p>

    Instruments neufs à l'étranger

    ·         Salle de concerts de Hamamatsu, Japon (64 jeux).

    ·         Temple de la Fusterie à Genève, Suisse (35 jeux).

    ·         Conservatoire de Lausanne, Suisse (18 jeux).

    ·         Académie de musique ancienne de Mexico (7 jeux).

    Restaurations d'orgues classés monuments historiques

    ·         Collégiale de Roquemaure (XVIIe).

    ·         Église des Cordeliers de Lons-le-Saulnier (Callinet, XIXe).

    ·         Église de Villiers-le-Bel (Somer et Deschamps,XVIIe).

    ·         Église de Juvigny (Villers et Carouge, 1663).

    ·         Église Sainte-Croix de Bordeaux (Dom Bédos de Celles, XVIIIe).

    ·         Cathédrale Saint-Front de Périgueux ( Merklin, XIXe).

    ·         Cathédrale de Villefranche-de-Rouergue (XVe siècle).

    ·         Cathédrale de Montauban (Haon, XVIIe). Mont-Saint-Aignan (1619).

    ·         Cathédrale de Chambéry (Seiger).

    Restauration à l'étranger

    ·         Abarca de Campos, Espagne (XVIIIe).

    ·         Lietor, Espagne (XVIIIe).

    ·         Cholula-Puebla, Mexique (XIXe).

    ·         Yanhuitlan, Mexique (XVIIe).

    ·         Tlaxiaco, Mexique (XVIIIe).

    ·         Couvent Santa Clara de Sucre, Bolivie (XVIIIIe).

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

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  • La barrière qui clos le monument est entièrement faite de canons de fusil.

    LES MORTS DE NEAUX – 1ERE GUERRE MONDIALE

     

    - BONNEBAS Antoine Louis mort pour la France le 10 septembre 1914 à Le Haut Jacques (Vosges).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 99ème Régiment d’Infanterie.

    N° de matricule : 14550 au corps, classe 1902, 377 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 12/11/1882 à Vendranges.

     

    - BOUDOT Joannès Fleury mort pour la France le 17 septembre 1914 à Ribésoust (Oise).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 98ème Régiment d’Infanterie.

    N° de matricule : 011005 au corps, classe 1900, 1280 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 05/08/1880 à Neaux.

     

    - BURNICHON B PH.

     

    - COTE Benoit mort pour la France le 12 janvier 1915 à l’hôpital mixte de Poitiers (Vienne).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 99ème Régiment d’Infanterie, 10ème Compagnie.

    N° de matricule : 011550 au corps, classe 1900, 1306 au recrutement Roanne.

    Maladie contratée en service.

    Né le 18/05/1880 à Neaux.

     

    - COTE Claude mort pour la France le 14 aout 1917 à Récicourt (Meuse).

    Grade : 1ère classe.

    Corps : 16ème Régiment d’Infanterie.

    N° de matricule : 5010 au corps, classe 1913, 1107 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Décoré de la Croix de Guerre.

    Né le 22/03/1893 à Neaux.

     

    - DEFOND Marius mort pour la France le 03 octobre 1917 la cote 344 Verdun (Meuse).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 7ème régiment d’Infanterie.

    N° de matricule : 16538 au corps, classe 1917, 893 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 27/05/1897 à St Cyr de Favières.

     

    - DENOYEL Claude Marie Joseph mort pour la France le 07 octobre 1915 la tranchée K4 Bois en Hache (Pas de Calais).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 413ème régiment d’Infanterie.

    N° de matricule : 10092 au corps, classe 1914, 1666 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 19/03/1894 à St Symphorien de Lay.

     

    - DENOYEL Jacques mort pour la France le 20 septembre 1917 au combat A.P.S.O de Moronvilliers (Marne).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 164ème Régiment d’Infanterie (venu du 99ème régiment d’Infanterie).

    N° de matricule : 12700 au corps, classe 1915, 742 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 07/01/1895 à Neaux.

     

    - DEVILAINE Antoine mort pour la France le 25 septembre 1914 à Herbeville (Somme).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 99ème régiment d’Infanterie.

    N° de matricule : 08384 au corps, classe 1900, 1030 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 26/10/1890 à Neaux.

     

    - DEVILAINE Claude Joseph mort pour la France le 15 janvier 1915 à Thann (Alsace).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 359ème régiment d’Infanterie.

    N° de matricule : 015554 au corps, classe 1904, 663 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 14/03/1884 à Fourneaux.

     

    - DUPIN Jacques mort pour la France le 8 mars 1916 au bois de l’hôpital devant Verdun (Meuse).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 149ème régiment d’Infanterie, 3ème Compagnie.

    N° de matricule : 13237 au corps, classe 1915, 155 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 24/04/1895 à Neaux.

     

    - DUPIN Pierre Marie mort pour la France le 19 juillet 1918 à Vauxbain (Aisne).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 333ème régiment des Zouaves et Tirailleures.

    N° de matricule : 35875 au corps, classe 1918, 934 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 15/03/1898 à Pinay.

     

    - FARJOT Jean Claude mort pour la France le 24 novembre 1916 à Vaux (Meuse).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 299ème régiment d’Infanterie.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 30/06/1882 à Neaux.

     

    - GODARD P M.

     

    - GIRAUD Michel Antoine Francisque mort pour la France le 1er décembre 1914 à St Eloi (Belgique).

    Grade : 1ère classe.

    Corps : 62ème Bataillons des Chasseurs Alpins.

    N° de matricule : 0356 au corps, classe 1905, 1573 au recrutement Roanne.

    Maladie contractée en service.

    Né le 30/09/1885 à Neaux.

     

    - GIRARDET Jean mort pour la France le 21 octobre 1918 au combat de Chestres devant Vouzier (Ardennes).

    Grade : Caporal.

    Corps : 65ème régiment d’Infanterie, 1ère Compagnie de mitrailleuse.

    N° de matricule : 16002 au corps, classe 1915, 766 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi (balles au front).

    Décoré de la Croix de Guerre.

    Né le 18/01/1895 à Neaux.

     

    - GONIN Antoine Marie mort pour la France le 14 octobre 1915 à Neaux (Loire).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 298ème régiment d’Infanterie.

    N° de matricule : classe 1898, 295 au recrutement Roanne.

    Maladie contractée en service.

    Né le 6/08/1878 à Neaux.

     

    - GUILLARD Pierre Marie mort pour la France le 06 octobre 1914 à en avant de Parvillers (Somme).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 121ème régiment d’Infanterie.

    N° de matricule : 4732 au corps, classe 1911, 1609 au recrutement Roanne.

    Disparu.

    Né le 11/05/1891 à Saint Marcel de Félines.

     

    - JUNET Joseph mort pour la France le 27 octobre 1916 à en avant de Verdun, devant le Fort Vaux (Meuse).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 333ème régiment d’Infanterie, 5ème Compagnie.

    N° de matricule : 019002 au corps, classe 1905, 1481 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi (par éclat d’obus).

    Né le 6/03/1885 à Cordelle.

     

    - LATTA Pierre mort pour la France le 12 septembre 1916 à Combles (Somme).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 110ème régiment d’Infanterie.

    N° de matricule : 10135 au corps, classe 1913, 466 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 30/08/1893 à Mazéchal.

     

    - MERCIER Jean Baptiste mort pour la France le 15 juillet 1918 au bois de Nanteuil la Fosse (Marne).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 38ème régiment d’Infanterie, 6ème Compagnie.

    N° de matricule : 018194 au corps, classe 1905, 1496 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi (éclat d’obus).

    Né le 7/04/1885 à Neaux.

     

    - MOLLON Antoine mort pour la France le 20 septembre 1914 à Vingré (Aisne).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 98ème régiment d’Infanterie.

    N° de matricule : 011000 au corps, classe 1900, 1263 au recrutement Roanne.

    Disparu.

    Né le 11/02/1880 à Neaux.

     

    - MOLLON Jean Baptiste mort pour la France le 3 septembre 1914 à l’hôpital temporaire 28 à Bourges (Cher).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 6ème régiment d’Infanterie Coloniale.

    N° de matricule : 011372 au corps, classe 1907, 1334 au recrutement Roanne.

    Blessures de guerre.

    Né le 1/07/1887 à Neaux.

     

    - MUZEL A.

     

    - PATIN Auguste Marie Joseph mort pour la France le 24 octobre 1914 à Etrun (Pas de Calais).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 159ème régiment d’Infanterie, 4ème Compagnie.

    N° de matricule : 013799 au corps, classe 1903, 1348 au recrutement Roanne.

    Blessures de guerre (éclat d’obus).

    Né le 20/07/1883 à Notre Dame de Boisset.

     

    - PELLETIER Marius Rémi mort pour la France le 30 juillet 1917 au Chemin des Dames à Epine de Chevrigny (Aisne).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 28ème bataillon des Chasseurs Alpins.

    N° de matricule : 5851 au corps, classe 1916, 988 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 2/10/1896 à Neaux.

     

    - POTHIER Jean Claude mort pour la France le 17 avril 1917 au Mont Cornillet près Nauroy (Marne).

    Grade : 2ème  classe.

    Corps : 13ème régiment d’Infanterie.

    N° de matricule : 8345 au corps, classe 1916, 993 au recrutement Roanne.

    Disparu.

    Né le 11/05/1896 à Neaux.

     

    - POTHIER Philibert mort pour la France le 31 mai 1918 à Livry Sur Pesle (Marne).

    Grade : 2ème Classe.

    Corps : 104ème régiment d’Infanterie détaché à la Compagnie Routière du 4ème Corps d’Armée administrée par la Compagnie du Genre 4/3.

    N° de matricule : 01551 au corps, classe 1894, 1205 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 29/11/1874 à Croizet.

     

    - PRAT Marie Claudius mort pour la France le 26 août 1914 à Ramenoville (Meurthe et Moselle).

    Grade : Caporal.

    Corps : 333ème régiment d’Infanterie.

    N° de matricule : 0116 au corps, classe 1906, 1190 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 26/03/1886 à Neaux.

     

    - REY F.

     

    - ROBELIN Antoine mort pour la France le 20 mai 1917 au secteur du Chemin des Dames à Hurtebise (Aisne).

    Grade : 2ème Classe.

    Corps : 140ème régiment d’Infanterie (venu du 38ème).

    N° de matricule : 13492 au corps, classe 1915, 217 au recrutement Roanne.

    Tué à l’ennemi.

    Né le 04/02/1895 à Pradines.

     

     

     

    32 morts pour Neaux

     


     

     

     

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