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Illustration : Lettre de nomination après la fermeture du relais de lHôpital<o:p></o:p>
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SOUSMISSION POUR LA CONDUITE DES MALLES<o:p></o:p>
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Nous soussignés Gouttenoire frères, Maître de Poste à lHôpital me soumets et mengage envers les Citoyens Entrepreneurs Généraux ; du Transport des Dépêches, à faire de lHôpital à Saint-Symphorien-de-Lay et de lHôpital à Roanne, à raison de deux lieues à lheure, et avec le nombre de chevaux nécessaire à cet effet, la conduite des Malles faisant le service de Paris à Lyon, lesquelles Malles actuellement en activité sur les principales routes de la République, seront au nombre de cinq montante, et de cinq descendantes par chaque Décade, et pourront contenir jusquà trois voyageurs, non compris le Courrier, et ce, moyennant la somme de quatre livres six sols par chaque poste, y compris les Guides ( les pourboire des postillons) lequel prix me sera payé comptant francs et quitte du droit dentretien des Routes
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La présente Soumission faite pour six mois à compter du premier Fructidor an 6, sauf à prendre de nouveaux arrangements à lamiable, dans le cas où lesdits Entrepreneurs viendront à changer le modèle des voitures ci-dessus désignées.
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Annotation : pour aller à Roanne mais non pour aller à St-Symphorien ; en été cinq livres, quinze sols en hiver ; indépendamment de deux francs cinquante centimes pour les bufs pour monter la montagne de Loyette.
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Fait double à lHôpital le dix huit Thermidor de lan six de la République Française
Signé : Gouttenoire frères.
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Accepté par les soussignés. La présente la Soumission ci-dessus provisoirement ; aux conditions y portées ; et constamment pour six mois, à compter du premier Fructidor et au prix de quatre francs dix sols par chaque poste, et à la charge par le Soumissionnaire, datteler le nombre de chevaux suffisants pour faire deux lieues à lheure.
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Fait double à lHôpital le dix huit thermidor an six de la République française. (Approuvés les renvois et ratures)
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Le relais de la TÊTE NOIRE »<o:p></o:p>
à Saint-Symphorien-de-Lay
Auteur : Bertrand Lacroix
· Format 210 x 297
· 150 pages, recto verso nombreuses illustrations plusieurs en couleur
· Années : 2003
· Prix de vente : 38 EURO plus port
· Reliure : spirale
Ouvrage le plus complet sur le relais poste de Saint-Symphorien-de-Lay, reproductions de nombreux documents
Dans son préambule lauteur écrit :
Ce livre na pu être réalisé que grâce au travail des personnes suivantes : Antonin Bécaud, Émile Coquard, Gabriel Fouillant, Maurice Nicolaï, Stéphane Lièvre
Quils en soient tous sincèrement remerciés. Puisse cet ouvrage ne constituer quun début de recherche et stimuler notre curiosité pour apprendre toujours plus sur un bâtiment symbole de notre chef lieu de canton
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Pour faciliter la lecture, les textes sont en pleine page (pas de colonne).
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Saint-Symphorien-de-Lay<o:p></o:p>
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« TÊTE NOIRE »<o:p></o:p>
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Auteur : Bertrand Lacroix<o:p></o:p>
· Format 210 x 297<o:p></o:p>
· 46 pages, une carte couleur<o:p></o:p>
· Années : août 2004 <o:p></o:p>
· Tirages nombre exemplaire non connu prix de vente : 10 EURO plus port<o:p></o:p>
· Reliure : spirale<o:p></o:p>
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Ce fascicule « Réflexion sur TÊTE NOIRE » essaie de répondre à la question : Pourquoi ce nom ? De nombreux détails sur Geoffroy Tête Noire, « routier » de la guerre de Cent Ans, qui a guerroyé dans la région y sont abordés.<o:p></o:p>
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Cet ouvrage comme beaucoup dautres sera consultable dès la réouverture (date à fixer) de notre Centre détudes de Saint-Symphorien-de-lay
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</o:p>Avertissement : A la demande de nos lecteurs habituels, nous avons effectué le tirage de notre étude en photocopies « laser » en pages recto. Ainsi peut-on utiliser pratiquement les versos pour y inscrire ou placer des notes complémentaires et personnelles, des photos, cartes et autres documents.
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Pour faciliter la lecture, les textes sont en pleine page (pas de colonne).
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COLLIER METALLIQUE<o:p></o:p>
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Pour chevaux de trait et de voiture<o:p></o:p>
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Chacun sait limportance considérable du collier au point de vue de la facilité et de la puissance de traction du cheval : cest lui, en effet, qui supporte toute la partie de cette traction par la résistance quil trouve dans le garrot de lanimal.
Il doit donc, tout en présentant des conditions de solidité tout à fait sérieuses, ne gêner en rien les mouvements et la marche du cheval.
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Jusqu'à ce jour on avait adopté généralement le collier en cuir rembourré dont les inconvénients sont bien connus de tous ceux qui emploient des chevaux. Dans le collier en cuir, le rembourrage se déplace assez vite, fait des bourrelets, des bosses, et la surface de contact avec les épaules se déforme, le cuir durcit, se racornit, produit des échauffements de lépaule et occasionne des plaies qui interrompent le travail de lanimal. Le collier doit alors être fréquemment retaillé, modifié, réparé, rapiécé ; il cause avec de nouvelles blessures des dépenses fréquentes. Le collier en cuir est fait pour un seul cheval, sur mesure et ne peut servir quà lui seul ; il est lourd et par sa composition même devient, en cas dépidémie, un réceptacle des germes morbides.
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Le nouveau collier en tôle dacier, représenté par les dessins ci-dessus (fig 1 et 2) se compose de deux flasques semblables en forme dU, réunies à la partie supérieure par une arcade et à la partie inférieure par une ferrure portant lappareil de fermeture : les deux flasques latérales portent les crochets de traction et les guides de rênes.
La conformation de la partie des flasques en contact avec les épaules a été déterminée à la suite dune étude approfondie de lanatomie du cheval. Les surfaces de contacts sont zinguées ; leur poli onctueux, leurs formes arrondies, leur inaltérabilité rendent toute blessure impossible. La nature du métal, acier de toute première qualité, et la forme même des flasques latérales assurent à ces colliers une grande résistance et en même temps une certaine élasticité qui a pour effet damortir les chocs résultant de tout effort soudain et violent. Enfin le même modèle de collier peut sajuster à plusieurs chevaux ayant à peu près la même encolure ; cest un avantage considérable.
La fabrication est faite mécaniquement, suivant les procédés de M. E. Lhomme, lingénieur métallurgiste distingué, par une série graduée détampages et de recuits ; toutes les pièces sont rigoureusement contrôlées au moyen de gabarits et sont toutes interchangeable.
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La facilité douverture et de fermeture du collier en tôle dacier, sa légèreté, sa grande surface dempreinte des épaules, sa solidité, son bon marché et avant tout son élasticité et la certitude de ne jamais blesser le cheval, sont autant davantage qui lon fait adopter par la Compagnie générale des omnibus de Paris dont on connaît la compétence et qui possède les plus surs moyens détude et de contrôle.
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Cette invention méritait donc dêtre signalée autant par ses avantages économiques que pour les facilités quelle donne au cheval à une époque où le bien-être des animaux est lobjet de tant de sollicitude.
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L. Knab Ingénieur des arts et manufacture (vers1890)
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PÂQUES<o:p></o:p>
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Chez nos amis les Russes, la fête de Pâques pourrait sappelait aussi bien fête du Baiser. Il est dusage quon embrasse ce jour-là, nimporte où et à quelle heure, la première personne quon rencontre.
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Le tzar lui-même, en sortant de sa chambre, à minuit sonnant, pour se rendre à léglise, donne le baiser de la paix à la sentinelle qui veille devant sa porte. Dans les rues, les cochers descendent de leurs sièges pour accoler le premier passant qui se présente, que ce soit un grand seigneur ou un simple moujik comme eux. Et la cordiale cérémonie se renouvelle à lintérieur des châteaux ou dans ces magnifiques hôtels qui longent la perspective Newski : à une certaine heure de la journée, tout le personnel du château ou de lhôtel, domestiques, serfs de la glèbe, vieux bergers au casaquin de laine, pénètre dans le grand salon du logis pour recevoir le baiser des maîtres.
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« Christos voskrest ! Christ est ressuscité ! » Disent-ils les uns aux autres. Mais il ne ressuscite pas le même jour pour tous les hommes, à cause de la différence des calendriers.
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Le concile de Nicée à pourtant déterminé dès 325 lépoque où Pâques doit être célébré. Trois conditions sont requises : la fête doit venir après le quatorzième jour de la lune pascale ; elle doit coïncider avec le jour de léquinoxe ou suivre ce jour, que le concile a fixé sans modification possible au 21 mars ; il faut enfin quelle ait lieu un dimanche. Le comput ecclésiastique a été établi pour régler officiellement la date annuelle de cette grande fête religieuse. Il règle du même coup le dimanche de Rameaux, qui la précède de huit jours et qui porte encore dans le peuple le nom de Pâques fleuries, par allusion aux perches garnies de fleurs quon mêlait jadis aux branches de laurier, dolivier ou de gui, destinées à être bénites par lofficiant. Notons en passant que quelques villes de France, notamment Arcachon, continuent à piquer des roses au milieu des rameaux. Cest dun effet charmant.
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Lannée civile commença pendant longtemps à Pâques. Cest en 1564 seulement quun édit de Charles IX recula louverture de lannée au 1er janvier.
Elle avait varié jusqualors et avait été tantôt fixée à Noël, tantôt au 1er mai, et enfin à Pâques sous les rois de la troisième dynastie. LÉdit de Charles IX ne laissa pas de rencontrer certaines résistances. On continua de se souhaiter « la bonne année » le jour de Pâques. Cet usage était encore courant jusquà la fin du XVII° siècle, et aujourdhui encore, il sest conservé sans quelques cantons du midi de la France.
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Peut-être même est-ce à la persistance de cet usage que nous devons les « ufs de Pâques », qui sont comme une variante des étrennes et qui soffrent, dailleurs, avec le même cérémonial.
Quelle est leur origine ? Je ne sais trop. Les savants ergotent et, à grand renfort de textes, cherchent à démontrer que luf est ici un symbole et quil faut y voir limage en raccourci de la création du monde. Une explication plus simple nous est donnée par les légendaires. Au temps primitif de lÉglise, disent-ils, il était interdit de manger des oeufs en carême. Les poules persistant à pondre, force était bien de les laisser faire. Mais, au lieu de confier les ufs à la poêle, on les serrait précieusement dans une réserve et, le vendredi ou le samedi saint, on allait à léglise les faire bénir : ils figuraient le dimanche suivant au menu familial, entre le pot-au-feu et la tarte montée.
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Quoi quil en soit de cette explication, il est certain quau moyen âge on échangeait de voisins à voisins des ufs de Pâques teints en rouge ou en bleu et que les petits cadeaux passaient aussi bien que les nôtres pour entretenir lamitié. Dans certaines familles, on allait jusquà les dorer. Dautre les faisaient peindre par de vrais artistes. Lusage sen maintint bien après le moyen âge, et lon montrait il y a peu de temps, parmi les curiosités du musée de Versailles, deux ufs de Pâques peints et historiés par Lancret et Watteau pour madame Victoire, fille du roi Louis XV, à qui ils furent offerts.
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Combien différents, les ufs de Pâques daujourdhui ! Et, dabord, ils nont plus des vrais ufs que lapparence ; ils sont en sucre ou en chocolat, et beaucoup, par leurs proportions gigantesques, seraient digne davoir été pondus par cet oiseau Rock des Mille et une Nuits qui, de ses ailes ouvertes, couvrait tout un pan du ciel. Si fastueux et si énorme soient-il, jai le mauvais goût de nadmirer que médiocrement ces tours de force de pâtisserie moderne et, a tant faire que de convertir les ufs en friandises, je nhésite pas à leur préférer les simples ufs à surprise.
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Et comment, en ce jour tout imprégné de surnaturel, ne pas donner un souvenir ému à ces chères belles cloches de Pâques dont le retour fait chaque année lémerveillement des bébés guettant, les yeux en lair, le passage des voyageuses aux robes dairain ?
Connaissez-vous la légende des cloches de Pâques ? :
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Donc chaque année, le jour du jeudi saint, aux sons du Cloria toutes les cloches de la chrétienté senvolent vers Rome. Sitôt parties, sitôt rendues. Leur essaim sassemble au-dessus de la Ville Éternelle, et, à trois heures de laprès-midi, à lheure où le Christ expire elles font entendre un funèbre lamento.
Quand les ténèbres couvrent la terre, le dernier pape entré au ciel descend et bénit les cloches. Cest alors une allégresse générale : des bruits argentins, pareils à des rires séchappent des plus grosses canpanes, les ailes des métalliques voyageuses battent dune fièvre dattente, si vive est leur hâte de retourner au clocher natal où elles ramèneront la joie de vivre. Mais toutes hélas ! Nont pas cette bonne fortune. Il arrive quà la bénédiction pontificale quelques unes ne soient pas touchées de leau sainte.
Malheur à celles-là, car leur retour est plein de périls : Jésus est mort ; les anges prient à son chevet ; ils ne peuvent veiller sur elles, et le diable, toujours aux aguets, en profite pour leur jouer mille tours pendables. Il lance à leurs trousses son armée infernale, les monstres hurlants de lErèbe se précipitent sur les pauvrette, les cernent, les pressent, les bousculent et les culbutent parfois dans quelque lac ou dans un torrent. Tantôt ils soulèvent devant elles un brouillard aussi épais quune muraille afin quelles ségarent en route ; tantôt ils se roulent sur la neige des hautes montagnes et la font entrer en ébullition : au milieu de ces vapeurs ardentes, lairain menace de fondre. Cest ainsi que plus dune a rendu le dernier soupir.
Telle est la légende des cloches de Pâques, et jen sais peu daussi jolies et qui éveillent en nous de plus aimables souvenirs.
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Cloches qui courez au ras des prairies,
Cloches qui frôlez la cime des bois,
Sur laile dargent de vos sonneries
Emportez mon âme au ciel dautrefois !
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Cette fête de Pâques, où tout sunit pour lallégresse des hommes, où à la joie de la résurrection du Sauveur sajoute le sentiment don ne sait quel renouveau du cur et de lesprit, soulagés, enfin des pieuses angoisses de la semaine sainte, où la nature elle-même, frémissante et légère, semble prendre sa part du bonheur universel, cest bien, comme le veut la liturgie, la fête des fêtes, le triomphe des triomphes.
Christos voskrest ! Christ est ressuscité, et avec lui le sourire et lespoir de ce pauvre globe terraqué.
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Fêtes et Coutumes Populaires (1922)<o:p></o:p>
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