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Une robe pour lépouse de limprimeur de Roanne<o:p></o:p>
Un imprimeur de notre bonne ville avait promis une robe à sa femme pour le jour de sa fête.
Quel fut létonnement de celle-ci quand son mari lui offrit la « composition » que voici, représentant une robe où sont énumérés toutes les « qualités » quune bonne ménagère doit avoir et donc apprendre :
<o:p> </o:p>A coudre.
A cuisiner.
A être gentille.
A fuir loisiveté.
A se lever matin.
A garder un secret.
A demeurer soumise.
A être vive et joyeuse.
A ne parler quà propos.
A bien soigner les bébés.
A ne pas être trop jalouse.
A éviter les commérages.
A maîtriser son caractère.
A ne pas courir les magasins.
A avoir grand soin de plaire.
A avoir beaucoup dindulgence.
A être joie et gaîté de la maison.
A être la poésie et la fleur du foyer.
A lire autre chose que des romans.
A avoir une très grande bonté de cur.
A épouser un homme pour son mérite.
A être courageuse en toutes circonstances.
A être laide lappui et la force de son époux.
A avoir raison gardée par son exquise douceur.
A savoir que le but de sa vie est le perfectionnement.<o:p> </o:p>
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HUGO PLUTÔT SNOB PASSE À MACHEZAL ET À ROANNE<o:p></o:p>
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« LHistoire a sa vérité ; la légende la sienne. La vérité légendaire est dune autre nature que la vérité historique. Elle est linvention ayant pour résultat la réalité », a écrit Victor Hugo lui-même dans Quatre-vingt-treize.
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Venant de Lyon, Victor Hugo en pleine jeunesse passe à Machézal puis Roanne dans un voyage à travers la France qui dure du 2 août au 5 septembre 1825.<o:p></o:p>
Il est accompagné de : Adèle, Léopoldine, et la bonne, Sophie ; Eugène Devéria, Gué, Nodier et sa femme.<o:p></o:p>
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Malgré ces belles réflexions, et toute sensibilisé quil ait été à la cause des humbles, Hugo nen a pas moins vécu à une époque où la quasi-totalité des hommes qui réussissaient était presque tous dorigine bourgeoise, sinon noble. Ses homologues, en effet, ne se nommaient-ils pas Alfred de Vigny, Alfred de Musset, François-René de Châteaubriant ou Alphonse de Lamartine ?
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Bref, il nétait alors pas concevable de ne pas avoir « de beaux ancêtres » et ne pas être issu dune lignée aussi ancienne quillustre.
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De là sachant sa famille dorigine lorraine, Hugo avait tout dabord, sans la moindre malice, « récupéré » les armes dun certain Georges Hugo, capitaine des gardes du duc de Lorraine et anobli en 1535, dont il était sincèrement persuadé dêtre un descendant, direct ou collatéral. Toute sa vie, il a défendu ce rattachement, au point den faire état lorsque sa femme Adèle, la questionné pour écrire sa biographie (Victor Hugo, raconté par un témoins de sa vie, ouvrage publié anonymement en 1863). De son vivant, il nest donc venu à lidée de personne de mettre en question ce qui nétait quune hypothèse damateur et il faudra très longtemps, pour que lon connaisse les véritables origines réelles de ce géant de la littérature française.
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Les premiers degrés ne posaient aucune difficulté : son père, le général Hugo, était né à Nancy, où le grand-père, Joseph était bourgeois et menuisier. Larrière grand-père Jean-Baptiste, qui se révélait être un simple cultivateur, vivant à Baudricourt dans lactuel département des Vosges, était le fils dun Jean Hugo également cultivateur dans le village voisin de Domvallier. Ce Jean Hugo était lépoux dune certaine Catherine Mansuy, et là commençait les difficultés, car nul ne parvenait à retrouver leur acte de mariage.
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Recherchant des indices permettant de remonter plus avant, les uns sétaient remis à rêver, comme Victor lavait fait, à un rattachement aux Hugo dits de Spitzenberg, et dautres plus réalistes, les ont imaginés issus dun certain Claude Hugo, misérable réfugié que la ville de Mirecourt avait engagé, en 1631, pour enterrer les morts pendant une épidémie de peste.
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Cet homme surnommé par ailleurs « le Hollandais », sans doute pour avoir participé à la guerre de Hollande, offrait en tous cas un ancêtre « sur mesures » à lauteur des Misérables.
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On a beaucoup débattu jusquà ce quun chercheur mette récemment la main sur le fameux acte de mariage tant recherché, qui donna alors au grand poète pour plus lointain ancêtre connu un simple et banal tailleur dhabits, vivant au milieu du XVIIe siècle dans le village de Vaudémont. Nommé Joannès (Jean) Hugo, il était surnommé « Braleville », selon le nom de son village dorigine, dont les habitants avaient été chassés au début de la guerre de Trente ans par le passage des bandes armées. Un petit tailleur réfugié de guerre : voilà qui faisait somme toute un aïeul très acceptable pour le père de Cosette et de Jean Valjean.
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Le nom Hugo, porté par plus de 200 foyers et simple diminutif du prénom Hugues, est un patronyme essentiellement lorrain et vosgien.
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Le Républicain Lorrain juillet 2007
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Illustration<o:p></o:p>
Grosse Tirelire en fonte modèle au cochon rose vendue récemment su EBAY<o:p></o:p>
Belle tirelire en fonte pour les économes ou les collectionneurs pas la peine de la casser une fois qu'elle est pleine, un système de vis est prévu pour la vider, belle dimensions j<o:p></o:p>
Les dimensions hors tout sont : Haut: 23 cm, Long: <st1:metricconverter productid="45 cm" w:st="on">45 cm</st1:metricconverter>, Larg 17 cm<o:p></o:p>
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POURQUOI DES COCHONS TIRELIRES ?<o:p></o:p>
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On fabrique des tirelires en forme de cochons depuis le XVIIIème siècle. Et la mode existe encore de nos jours. Pourquoi ?<o:p></o:p>
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Le Cochon est un porte-chance depuis la plus haute Antiquité : les Égyptiens avaient des amulettes de la déesse Nout, mère des étoiles, sous la forme dune truie allaitant ses petits. Les Romains avaient de petites breloques en forme de cochon. Le fait est que le rapport cochon/argent est fort. Dans les sociétés rurales, qui possède un cochon nest pas dans le besoin. Avoir un cochon est une richesse : tout est bon dans le cochon, de la tête à la queue, et la réserve de viande est assurée.
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Dailleurs tuer le cochon est la cause de grandes réjouissances.
Depuis le Moyen-âge, le cochon est considéré comme bénéfique : la légende de Saint Antoine le Grand y est sûrement pour quelques chose ; les moines antonins utilisaient de la graisse pour guérir du « feu sacré ».
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Le cochon a aussi une mauvaise image : il représente goinfrerie, laisser-aller et luxure. Néanmoins le cochon-porte-bonheur a eu un succès fou dans les années 1880 : on en a fait des breloques de toutes sortes et on continue toujours à fabriquer des tirelires en forme de petit cochon.
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A savoir encore sur le cochon<o:p></o:p>
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Deux chercheurs américains de lIllinois ont découvert récemment que les cochons étaient des animaux très joueurs. Ils aiment les jouets quils peuvent transporter avec eux et mordiller. Or, un cochon de bonne humeur grossit plus vite que les autres. Et si on joue avec lui, il est encore de meilleure humeur.
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Lexpression « un esprit sain dans un porcin » na pas de sens. En effet, le cochon, animal vorace, ingurgite un tas de saloperies, quil se contente de transformer en lard, en graisse et en jambonneaux. Il possède une queue en tire bouchon dès quil prend de la bouteille. Il est omnivore et même quand il vient de lespace, ovnivore. On connaît de nombreuses espèces de porc : le porc trait (tiré par les photographes), le porc tillon (quon pousse pour rentrer ou dans le métro), mais le porc nographe est incontestablement le plus humain.
Le mâle est appelé verrat. Lexpression « qui vivra verrat » signifie que celui qui vivra comme un porc finira sûrement par avoir une « tête de cochon ».
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Noublions pas non plus notre littérature avec « Ce cochon de Morin » uvre de Guy de Maupassant rediffusée récemment à la télévision. Terminons avec cette interrogation directement venue du département des Vosges (88) :
« Ben mon gars, quest-ce que taimes mieux, ton père où ta mère ? » la réponse « Ben moi jaime mieux le lard » et « Cochon qui sen dédit » paroles que prononcent les paysans de par chez nous pour conclure une affaire.
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CYCLISME DECHAMP DE ROANNE RECORD BATTU<o:p></o:p>
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En marge dune étape du Tour de France à Roanne, plusieurs expositions seront proposées sur le vélo. Notre bonne ville reste très attachée à la « petite reine », la région se prêtant très bien à n'importe quel parcours et le choix des difficultés variées, est vaste pour nos différents cyclistes.<o:p></o:p>
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Dans cette rubrique je veux rendre hommage : au tandem handisport ligérien composé de Hervé Déchamp et Guy Rouchouse qui a battu le record du monde de lheure en parcourant, sur le vélodrome de Bordeaux-Lac, <st1:metricconverter productid="49,625 km" w:st="on">49,625 km</st1:metricconverter>. Le samedi 29 novembre 1997.<o:p></o:p>
Le premier est de Roanne. Le second est de Saint-Chamond. <o:p></o:p>
<st1:personname productid="La Loire" w:st="on">La Loire</st1:personname> en Rhône-Alpes salue ses champions !<o:p></o:p>
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Le vélodrome de Bordeaux-lac a été le théâtre de bon nombre dexploits. Ce nest pas un livre mais un tableau dor qui atteste à lentrée de lenceinte, en affichant les noms glorieux des Longo, Boardman ou Rominger. Depuis le samedi 29 novembre et cette date restera gravée dans leur mémoire, deux cyclistes ligériens sont entrés dans le cercle restreint des recordmen de lheure qui, soixante minutes durant, avalent les kilomètres autour dune piste longue dà peine <st1:metricconverter productid="300 m│tres" w:st="on">300 mètres</st1:metricconverter>.
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Le tandem composé de Hervé Déchamp et Guy Rouchouse en a parcouru 49,625 battant ainsi le précédent record de près de mille mètres.
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Une préparation sérieuse.<o:p></o:p>
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Le record de lheure était un vieux défi « Nous lavions tenté en 1995, sans préparation ni grande ambition » précise Hervé Déchamp. Le tandem avait échoué de peu, en réalisant une honorable promenade à 48,107 km ! Mais comme toute expérience, celle-ci fut très positive. Elle a conforté la paire ligérienne dans cette volonté, devenue au fils des mois une idée fixe.
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Lannée 1996 était chargée. Et les deux compères ont réalisé un autre rêve, en décrochant une médaille de bronze en poursuite individuelle, aux jeux paralympiques dAtlanta
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1997 présentait en revanche un calendrier idéal, sans grande compétition
Internationales. Après avoir décroché quatre titres de champion de France (sur route, contre la montre, poursuite, kilomètre départ arrêté), tous deux se sont mis « au travail ». « Nous avons réalisé des tests au centre médico-sportif de Lyon, explique Hervé Déchamp, pour déterminer nos points faibles : un manque de puissance musculaire et un seuil cardiaque trop élevé. Puis on a roulé ». Trois à quatre séance hebdomadaires, accompagnées de deux sorties de décontraction chaque semaine on fait des deux cyclistes, des recordmen de lheure potentiel. Robert Gauthier, vice-président du centre médico-sportif de Lyon écrivait dans un rapport daté du 19 septembre : « Vous pouvez dores et déjà être assuré de battre le record de 48,686 détenu par les Hollandais »
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Eux aussi seront sur le tableau<o:p></o:p>
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Mais le sport nest pas une science exacte. Il leur fallait confirmer. Hervé Déchamp et Guy Rouchouze lont fait avec brio, encouragés sans retenues par une centaine de supporters qui avaient fait le déplacement de <st1:personname productid="La Loire" w:st="on">la Loire</st1:personname> à <st1:personname productid="la Gironde. Pour" w:st="on"><st1:personname productid="la Gironde." w:st="on">la Gironde.</st1:personname> Pour</st1:personname> lamour du sport, Hervé le paysagiste a pris un mois et demi de congés sans solde. Guy le commerçant a baissé le rideau de son magasin pour mieux sentraîner. Le premier est roannais. Le second est de saint-chamonais. Avec ce tandem handisport, cest toute <st1:personname productid="La Loire" w:st="on">la Loire</st1:personname> en Rhône Alpes qui salue les performances de deux grands champions qui ont rejoint, sur le tableau dhonneur du vélodrome de Bordeaux-Lac, les gloires du cyclisme international.
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Article de Laurent Blanchon pour « Loire Magazine » de février 1998
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