-
<o:p> </o:p>
LEDUCATION DE NOS FILS (1895)<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
« Cest dans le Gouvernement républicain que lon à besoin de toute la puissance de léducation » Montesquieu.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
LEDUCATION, dit Fonssagrives, comprend 4 éléments essentiels : <o:p></o:p>
1. les murs<o:p></o:p>
2. lintelligence<o:p></o:p>
3. le caractère<o:p></o:p>
4. la santé.<o:p></o:p>
Un système qui ne se préoccupe pas suffisamment de lun deux est par cela même imparfait. « Ce nest pas un corps, ce nest pas une âme, quil faut former, cest un homme » Cette pensée de Montaigne doit toujours être présente à lesprit<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
LÉducation Morale<o:p></o:p>
LA NOTION quil importe de donner de bonne heure aux enfants, cest celle des devoirs quils auront à remplir un jour.<o:p></o:p>
Toute léducation morale ne se donne pas en classe, et cest le côté par lequel léducation dans la famille lemportera toujours sur léducation en commun. Dans cet enseignement du foyer, la première place revient de droit à la mère. Cest elle qui a commencé lorsque lenfant parlait à peine ; elle continue son action tutélaire lorsquil est devenu grand ; ses conseils se gravent dans la mémoire de son fils, pour ne plus seffacer.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
LÉducation Physique<o:p></o:p>
LES JEUNES GENS qui sacrifierons quelques heures chaque jour aux exercices physiques lutteront avec avantage contre ceux qui se livrent corps et âmes à létude de leurs programmes et lui sacrifient leur santé. Au-delà dune certaine limite, le travail ne profite plus et ne fait plus que fatiguer le cerveau.<o:p></o:p>
Lélève surmené arrive au concours, nerveux, fatigué, souffrant, et ne donne pas la mesure de sa force.<o:p></o:p>
Les accidents ne sont plus à redouter lorsquon habitue de bonne heure les garçons à jouir dune certaine liberté dans leurs jeux. Ils font petit à petit léducation de leurs organes et lapprentissage de la vie physique.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les vêtements de lenfant ne doivent pas le gêner dans ses mouvements. « Les membre dun corps qui croit, dit Jean-Jacques Rousseau, doivent être au large dans leur vêtements »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Le savoir vivre prend une très grande place dans léducation.<o:p></o:p>
A la sortie des grandes écoles, le jeune homme qui na pas connu léducation de la famille pénètre dans le monde quil ne connaît pas. Ce nest pas sur son intelligence quon le juge, cest sur la façon dont il se présente. Sil est gauche, sil commet quelque infraction aux bienséances, cest une mauvaise note. Il en souffre et prend alors en aversion le monde dans lequel ces leçons lui ont été infligées, il lévite, et se cantonne dans une vie isolée. Il se déclasse volontairement et perd linfluence que donnent les bonnes relations.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
LObéissance<o:p></o:p>
POUR EVITER de rendre la discipline odieuse, nous devons, par notre tendre sollicitude, leur faire bien sentir quils nous son plus chers que tout au monde, et que nos exigences pénibles pour eux, se concilient avec une vive affection. Sinon, ils ne seraient que des esclaves, et leur âme, pour peu quelle eût dénergie, se révolterait.<o:p></o:p>
Lobéissance nest pas un but mais un moyen dont la faiblesse des facultés de lenfant rend seule lemploi nécessaire. Ce pouvoir nest légitime que tant quil est nécessaire, et les éducateurs ne doivent lexercer quavec le désir de ladoucir, le plut tôt possible. Il faut initier petit à petit lenfant à la liberté, et lui laisser de plus en plus linitiative de ses actes. Jusquau moment de lémancipation complète, le jeune homme doit rester assez respectueux de lautorité de ses éducateurs pour obéir aux ordres qui lui sont donnés.<o:p></o:p>
Lidéal, pour léducateur, est dobtenir lobéissance des enfants par sa seule autorité morale, de leur inspirer, une telle confiance par sa droiture et sa bonté, quils ne conçoivent même pas lidée de résister et quils sempressent de se conformer à toute volonté manifestée par lui.<o:p></o:p>
Enfin, que léducateur noublie pas que dès que lenfant souffre, « cest près de ses parents ou de ses maîtres quil doit trouver toute consolation. Depuis que lhomme existe, le langage de la pitié a été une des meilleures assistances, et souvent il obtient plus dadoucissement à ses maux par un coup dil, par une pression de main, que par tous les ingrédients que nous faisons bouillir, filtrer, concasser et moudre »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Daprès, les ouvrages de monsieur le docteur J. Rochard lÉducation de nos fils et de monsieur A. MARTIN lÉducation du caractère<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
votre commentaire -
DEBUT de MAI <st1:metricconverter productid="1968 A" w:st="on">1968 à</st1:metricconverter> ROANNE<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Début mai 68, nous avions peu dinformations sur ce qui se passait à Paris sur les répressions de la révolte étudiante, il fallu attendre le 10 mai pour en saisir toute son importance. Les violences policières de la nuit du 11, furent suivies le 13 mai de la décision de la C.G.T, C.F.D.T, F.O, F.E.N, U.N.E.F dun appel à la grève générale, particulièrement suivi dans tout le pays.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Ce matin un car en stationnement devant la Bourse, dans lattente dun départ pour Paris. Un rassemblement national de la jeunesse organisé par la C.G.T. était prévu ce jour. Les jeunes attendaient dans le bistrot den face. Un télégramme arriva, informant que celui-ci était annulé. A ce moment une jeune femme se mit à pleurer nous disant : « Cétait notre voyage de noce ! »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dans notre région, pour les ouvriers, les étudiants, les lycéens, les luttes de mai commençaient. La première entreprise occupée fut C.F.M.F. Balbigny. Dans un vote très majoritaire les A.R.C.T., et les Ets DEMEURGER, lARSENAL suivirent avec une progression rapide dans les principales usines, Papeteries Navarre, RHONE POULENC, BECA, le secteur public, lenseignement.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Il faut souligner : Dans la métallurgie, en particulier aux A.R.C.T, dans des usines environnantes, beaucoup demployés du tertiaire, en majorité des femmes, les bureaux détudes, une partie des Cadres de base, participèrent aux occupations, Il nen fut pas de même dans la bonneterie, les autres industries à part quelques exceptions.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les Ets PIERRON, PROST, suivis des Ets GOUTILLE, MAVEST, furent les premiers occupés. En fait il régnait dans la plupart des ateliers un climat de crainte, de répression, se qui rendait difficile une expression syndicale. Pour ces ouvrières, mai fut une libération qui se poursuivit quelques années.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Cest dans ce climat de crainte, que les jeunes ouvriers, en particulier de la métallurgie se rendirent aux portes des usines pour inciter leurs consoeurs, à participer aux grèves et occupations, souvent celle-ci, préalablement demandaient leur présence. Sil y eut des moment folkloriques tels quaux Ets DESABRE, (800 salariés à lépoque 90% féminins) ce ne fut pas le cas partout, bien souvent nous avons évité des incidents.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Aux abords de cette usine, qui était considérée à lépoque comme la plus sociale, dailleurs il nous avait dit : « Si vous créez un syndicat dans cette entreprise, je serais Pape ». Ce jour, environ 300 jeunes, derrière les murs attendaient les décisions de leurs consoeurs, les invitant de loin à les rejoindre.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Après un contact avec M. DESARBRE père, il fut décidé que lensemble du personnel serait réuni dans la cour, les points de vue des Syndicats et de la Direction seraient exprimés. Par la suite deux groupes se formeraient selon le choix. La très grande majorité des ouvrières optèrent pour la grève.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Il restait à M. DESARBRE son encadrement et quelques anciennes. Un peu vexé, mais très fair-play il dit : « Je suis étonné, jaime mes ouvrières, je leur fais souvent des petits cadeaux, des mots gentils ». En réalité ce nétait pas à leur patron quelles en voulaient, mais à lencadrement. Pour la petite histoire, cest dans cette usine que la future secrétaire de la bonneterie travaillait.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dans les premiers jours, il y eut souvent des provocations de la maîtrise, comme aux Ets DALLERY à CHARLIEU, qui faillirent tourner à laffrontement. Les ouvrières voulant sortir, en furent empêchées par les cadres, des menaces étaient proférées à lencontre de délégation sétant rendue devant lentreprise à la demande de celles-ci. Il sen suivit une situation confuse, qui fut réglée par la Direction Générale, laissant libre choix au personnel.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dans le pays de Charlieu, ce fut au départ les métallurgistes de LOIRECORD, MODERNTUB, qui occupèrent les premiers, suivis dans le textile des ouvrières des Ets PIERRON, puis, la peur passée, pratiquement toutes les petites entreprises. Il faut rappeler ici la mémoire de messieurs Thevenoux, Raquin, Maisonnette qui en furent des Militants actifs.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Jai le souvenir après une manifestation dun rassemblement dans la salle des Halles de plus de mille personnes, de nombreuses interventions, la présence du corps enseignant. La ville vivait pleinement cette période historique.<o:p></o:p>
Il ny eut quun seul bémol. La délégation Loirecord, Charlieu, faisant partie du même groupe, sétait rendue aux portes des Ets POTAIN à la Clayette. Les délégués de lusine ne purent mobiliser lensemble du personnel, il fallu attendre mai 69 pour que le réveil arrive.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dans les jours suivants, la voiture de Pierre SOUCHON, secrétaire du C.E. A.R.C.T fut incendiée, nous décidons de prendre des mesures de précautions, nous avions à disposition une caméra, celle-ci était en fait dissuasive, quand des provocateurs constataient quils étaient filmés, ils nallaient pas plus loin.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Dans la majorité des entreprises les directions ne faisaient pas opposition. Il ny eut pas dincidents graves dans le Roannais, à lexception de la voiture brûlée de P. SOUCHON, qui eut des suites judiciaires, les responsables ayant été reconnus. En fait nous maîtrisions assez bien les situations diverses.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Il fau toutefois signaler quun Ingénieur Militaire de lArsenal fonça avec sa voiture sur les piquets de grève, heureusement il ny eut pas de victimes. Aux A.R.C.T. une intention initiée par quelques cadres supérieurs pour forcer les piquets de grève, fut dissuadée par la direction.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
A Saint-Germain-Laval, aux Ets GEVARM fabriquant de 4/4 COURNIL, le directeur endossa une tenue de parachutiste (probablement un souvenir de jeunesse) devant le peu deffet de sa prestation, il reprit son costume trois pièces. Est-ce pour se réconcilier avec le peuple ? Il épousa une ouvrière, prit sa retraite dans ce lieu. Cest dans ce village que Jules ROMAIN auteur : « Des Copains dabord » sinspira pour son livre : « le Docteur KNOCK ».<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Nous suivions les évolutions au plan national dans nos coordinations syndicales.<o:p></o:p>
Les assemblées, ouvriers, lycéens, dans la cour de lex caserne WERLE, Centre MENDES-FRANCE, avec aujourdhui une Université face à la Bourse du Travail (ce qui ne plait pas à tous ?) étaient hautes en couleurs. Les défilés en ville tout comme les occupations dusines prenaient de jour en jour plus dampleur, la vie était partout, les gens se parlaient, cétait la fraternité.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Il faut sarrêter sur ce climat de ces jours de mai, de début juin, pour ceux qui les ont vécus ils restes inoubliables, il flottait comme un air de liberté rappelant lété 44. La chape de plomb des années précédentes, le renfermement sur soi de la plupart, disparaissaient dans le dialogue général, le peuple des usines avait retrouvé le sens de son unité, le bonheur de vivre ensemble une période exceptionnelle était visible, en particulier dans la jeunesse, mais pas seulement.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Toutefois au fil des jours, dans nos déplacements aux portes des usines, nous constations quil y avait des absences, il nous semble que lesprit du mai parisien dans la jeunesse, avec un de ses slogans cétaient déplacé un peu en province. Les rendez-vous sentimentaux provoquaient des oublis, il fallait battre le rappel, il y avait par la suite des présences complémentaires au féminin <o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Il nous faut aussi parler des étudiants, qui furent à lorigine de cet engagement populaire. Ceux des lycées roannais nous communiquaient pratiquement chaque jour, les tract de la coordination des universités de Lyon. <o:p></o:p>
Il ny avait pas de problèmes particuliers, peut-être parfois un peu de confusion, les professeurs dont la plupart grévistes, étaient présents.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les réunions de synthèse dans les salles adjacentes à la Bourse du Travail, auxquelles nous étions invités, avaient souvent des accents révolutionnaires, MARX, CHE GUEVARA, étaient souvent cités, cétaient leurs références pour un monde quils voulaient changer, elles restent dactualité Ils participaient aux défilés. Ici le slogan ouvrier, étudiants venu de Paris ne causait pas de problème. Merveilleux idéalisme de la jeunesse, que fut MAI 68.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Je remercie bien vivement monsieur Victor Petit de son autorisation de pouvoir publier sur notre blog ces quelques lignes tirées de son futur ouvrage sur : Mai 1968 à Roanne<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
votre commentaire -
LA LOIRE AU FIL DU TIMBRE, ROANNE, LES CHEMINS DU PASSE
Du 3 au 31 mai - HALL DACCUEIL DE LOFFICE DE TOURISME ROANNE
Exposition philatélique réalisée par le Liger Club dOrléans et animée par le Club Philatélique et Cartophile du Roannais. Entrée gratuite. Du lundi au samedi de 9h30 à 18h.
Contact : Office de Tourisme de Roanne 04.77.71.51.77 -Trois représentants de lAssociation des Chemins du Passé du canton de Saint-Symphorien-de-Lay (1) mais aussi membres de lAssociation Philatélique et Cartophile du Roannais : Marie-Hélène, Pierre et Bernard ont assisté à linauguration de lexposition La Loire au fil du timbre.
La première rencontre avec le Président du Liger Club de Roanne : Monsieur René Fessy fut chaleureuse et intéressante. Il a suffit de quelques mots de celui-ci pour comprendre sa passion sur le fleuve Loire et lamour quil porte à notre Roannais (par deux fois il a fait part de son regret que lUNESCO nai pas classé la partie haute de la Loire). Il tient à sensibiliser ses concitoyens sur les richesses de leur région.
Le Liger Club de Roanne sintègre ainsi à tout un réseau de Clubs Liger disséminés le long des <st1:metricconverter productid="1000 kilom│tres" w:st="on">1000 kilomètres</st1:metricconverter> du fleuve et servant à valoriser lart de vivre, la tradition, le culturel et la courtoisie autour de la Loire.
Les Chemins du Passé souhaitent au président Fessy et au LIGER Club de Roanne : Bonne chance et surtout « Bon vent »
Bernard
(1) Pour mémoire deux villages du canton nous relient à la Loire : Saint-Priest-la-Roche et Cordelle
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
votre commentaire -
LE LANGAGE PHOTOGRAPHIQUE<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Le Congrès photographique de <st1:metricconverter productid="1889 a" w:st="on">1889 a</st1:metricconverter> fixé la nomenclature des principaux termes du langage de la photographie.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Limage sur verre, le cliché négatif, sont appelés le : phototype négatif.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les surfaces sensibles.- Nous navons parlé tout à lheure dune plaque de verre et dune feuille de papier. On doit dire plus généralement quelles sont composées de matières étendues sur un support transparent, et que leur nature est non seulement modifié par laction de la lumière, comme on vient de le voir, mais aussi par des agents chimiques destinés à les transformer soit en donnant de la stabilité à limage quelles ont reçue (image par noircissement direct), soit en faisant apparaître limage encore invisible (image latente).<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Chambre noire.- La chambre noire photographique est munie, à sa partie postérieure, dun verre dépoli destiné à recevoir limage de lobjet à photographier ; le verre est monté sur un dispositif qui permet de lapprocher ou de léloigner de lobjectif ; lavant, qui porte lobjectif, est relié à larrière par un soufflet.<o:p></o:p>
Une bonne chambre noire doit être rigide, légère pour le travail au dehors : lavant et larrière doivent se trouver rigoureusement parallèles (sauf pour certains cas particuliers, où le parallélisme peut être modifié momentanément). Le soufflet qui les réunit doit être en peau ou en toile, bien imperméable à la lumière. Lobjectif est monté sur une planchette détachable pouvant se mouvoir de haut en bas et de droite à gauche.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Une des meilleures, la Photo Jumelle J. Carpentier se trouve ainsi que tous les autres modèles dappareils de photographie, au Comptoir Général de Photographie, 57, rue St-Roch à Paris<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Le tirage.- : est lécartement maximum que lon peut donner entre le verre dépoli et lavant de la chambre noire.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La mise au point.- : est lopération qui consiste à obtenir sur le verre dépoli le maximum de netteté de limage en rapprochant ou éloignant ce dernier du système optique.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les châssis.- : contiennent les plaques sensibles ; ils sont simples ou doubles ; à rideaux ou à volets, ouvrants ou non ouvrants. Six châssis constituent un matériel suffisant et ne représente pas un poids considérable pour le touriste qui se contente des formats compris entre le 9 X 12 et le 18 X24.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les châssis à magasin contiennent plusieurs plaques que lon amène successivement au devant du châssis par un mécanisme spécial.<o:p></o:p>
Les châssis à rouleaux reçoivent des bandes de pellicules sensibles, souples, enroulées sur des bobines.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les pellicules présentent pour le voyageur le grand avantage de peser un poids insignifiant, et elles nont pas la fragilité du verre.<o:p></o:p>
On peut aussi employer des pellicules dans les châssis ordinaires.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les intermédiaires.- : sont des cadres en bois mince permettant lemploi de plaques dun format inférieur à celui du châssis.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Le Pied.- : a trois branches rentrant les unes dans les autres, est destiné à supporter la chambre noire qui est fixée dessus à laide dune vis de serrage. Il doit être rigide et proportionné au poids de la chambre.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
LObjectif.- : est linstrument capital ; cest de sa qualité que dépend la valeur du résultat final. Il doit fournir une image lumineuse, nette couvrant la plaque jusque dans les angles, sans aucune déformation et être bien achromatisé.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les objectifs à portraits (combinaison Petzval) conviennent aux poses rapides (peu de profondeur de foyer).<o:p></o:p>
Les objectifs rectilinéaires sont dun usage courant.<o:p></o:p>
Les objectifs simples conviennent pour les paysages.<o:p></o:p>
Les objectifs grands angulaires, pour les intérieurs et les reproductions.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Pour les poses instantanées dobjet en mouvement, choisir lobjectif rectilinéaire rapide, Euryscope, antiplanat, anastigmat, qui, avec le plus grand diaphragme, embrasse le plus grand angle.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La profondeur de foyer.- : est la propriété qua lobjectif de donner une image nette de points situés à des distances différentes ; elle varie avec louverture des lentilles, la distance des objets, et suivant la forme des combinaisons optiques constituant lobjectif.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les diaphragmes.- : (à vanne ou à iris) sont destinés à augmenter la netteté de limage, dont ils diminuent la luminosité le temps de pose est aussi augmenté par leur emploi.<o:p></o:p>
Ils sont placés à lavant de la monture pour les objectifs simples entre la combinaison antérieure et postérieure, à une place déterminée par la nature de la construction, pour les objectifs doubles.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Soins donnés aux Objectifs.- : éviter de démonter les barillets. Si cela est nécessaire les dévisser avec soins, tremper un chiffon doux dans un mélange par parties égales deau et dalcool, frotter légèrement chaque face du verre, sécher avec un second chiffon, puis avec le doigt étendre une trace de vaseline, essuyer complètement avec un autre chiffon bien sec et doux.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Obturateur- : cest le dispositif permettant de restreindre ladmission de la lumière dans un objectif à un temps déterminé.<o:p></o:p>
- Le plus simple est le bouchon garni intérieurement de velours.<o:p></o:p>
- Pour les prises rapides les obturateurs se composent de lames minces de métal percées douvertures et qui sont actionnées par des ressorts.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Un bon obturateur doit souvrir très rapidement, sans secousse et se refermer de même, de façon à donner louverture complète de lobjectif pendant le temps le plus long possible.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Il y a des obturateurs à volets, à guillotine, à lames simples, à doubles lames (les plus rapides).<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
La place normale de lobturateur est à celle occupée par les diaphragmes.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Chargement des châssis.- : Dans le laboratoire noir, éclairé par une lanterne rouge, on place les plaques dans les châssis la face sensible vers le volet du châssis, en ayant soin de chasser toutes les poussières avec un large blaireau doux réservé à cet usage.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Texte et illustration extraits de lAlmanach Hachette de 1895<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
votre commentaire -
BRINS DE MUGUET
<o:p> </o:p>
En ce jeudi 1° mai, joffre aux lecteurs de ce blog, ces deux brins de muguet et tout le bonheur qui les accompagne.
<o:p> </o:p>
Dictons :
<o:p> </o:p>
De glands votre porc sera privé
Si Saint-Jacques est mouillé
<o:p> </o:p>
Du mois de Mai la chaleur
De tout lan fait la valeur.
<o:p> </o:p>
Fèves semées en Rogations
Dans la terre rouilleront
<o:p> </o:p>
Bourgeons de Mai
Remplissent le chai.
<o:p> </o:p>
Froid Mai et Chaud Juin
Donnent pain et vin
<o:p> </o:p>
Gelée de Mai
Ruine le monde
<o:p> </o:p>
En Mai brume du matin
Gonfle le raisin
<o:p> </o:p>
Si vous voulez men croire
Tondez les moutons à la Saint Grégoire
<o:p> </o:p>
Mai joli, gai et venteux
Présage un an plantureux.
<o:p> </o:p>
Saint Vincent sec et beau
Fait du vin comme de leau
<o:p> </o:p>
Gelée hors de la saison
Gâte la vigne et la moisson
<o:p> </o:p>
Les dictons proviennent de l ALMANACH HACHETTE (petite encyclopédie populaire de la vie pratique) années 1938 et 1939
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
votre commentaire