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    LA GABELLE A SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY<o:p></o:p>

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          On se rappelle l’importance du sel pour nos aïeux. C’était pour eux le seul moyen de conserver les précieuses viandes des animaux dont la chair était l’un des éléments essentiels de leur nourriture.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

          Ce sel indispensable, il fallait l’acheter. Le Roi Philippe VI en 1340, avait crée le premier impôt sur l’achat de ce produit qui constituait la plus grosse ressources du fisc royal. A part quelques rares provinces «  franches » (Cambrésis, Flandre, Bretagne, Béarn, Hainaut) le royaume comportait les zones de Petite Gabelle, les régions de Grande Gabelle et les Pays de Quart de Bouillon (Normandie) où les habitants avaient le droit de faire bouillir l’eau de mer afin d’en récupérer le sel. Aux « Pays de Salines », les habitants pouvaient acheter directement le sel aux salines de l’État.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

          Chez nous, nous étions en Petite Gabelle et le sel était amené dans des « greniers à sel » (Thizy, Amplepuis, Roanne) où venaient l’acheter (fort cher) les gens de nos villages.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

          On comprend alors que cette denrée ait tenté ceux qui, en le volant et le revendant à bas prix, réalisaient de substantiels bénéfices. <o:p></o:p>

    Voici ce qu’on relève sur le Monitoire officiel des vols commis sur la Route Royale entre Roanne et Lyon :<o:p></o:p>

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    « Le procureur du Roi demande révélation à tous ceux qui ont connaissances des vols… auteurs et complices des faits suivants… : Si l’on n’a pas connaissance qu’il a été pris, transporté ou vendu du sel destiné pour les greniers du Roi, dont il a été volé depuis le 6 octobre 1779 jusqu’au 14 janvier 1780, pour plus de 18000 LIVRES … »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

          Et, pour notre village, nous trouvons le texte suivant :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Et à l’instant sont comparus Srs Denis Giroud et Jacques Mittaud marchand débitant sel dans le bourg qui nous ont dit qu’ensuite du décret de l’Assemblée Nationale qui autorise les revendeur à remettre dans les grenier de l’état le sel qu’ils tiennent de la Ferme Générale pour que dans ce cas la valeur de la quantité qui leur restera leur soit restituée, ils ont reçu du sieur Mulsant receveur au grenier à sel dans lequel ils font leur provision différentes missives par lesquelles le receveur les invite en conformité dudit décret et pour jouir de son bénéfice faire à la municipalité la déclaration de sel qui leur reste et après cela d’en fournir un échantillon et de le remettre dans son grenier, de le vendre et débiter au prix de 7L 6d ( ?) la livre poids de marc en conséquence ils nous requièrent vouloir nous transporter chez eux demain matin pour y vérifier la quantité de sel qui leur reste, et ont signé.<o:p></o:p>

    Après quoi la municipalité ayant pris en considération la réquisition des dits débitants sel amenant à leur réquisition le procureur de la commune ouï  il a été arrêté que demain matin il sera par les sieurs Jouvencel et Réjaunier que la Communauté commet à cet effet.<o:p></o:p>

    Dressé le procès verbal requis Fait et clos.<o:p></o:p>

    L’assemblée de la municipalité tenante les an et jour que dessus et ont tous les membres signé ainsi que le procureur et le greffier.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce jourd’hui seize décembre mil sept cent quatre vingt douze l’an premier de la répuplique française, le conseil général de la commune de St Symphorien assemblé, le citoyen maire a tenu sur le bureau un rôle en remplacement de la gabel et autres droits supprimés en mil sept cent quatre dix Montant à la somme de sept mil deux cent quatre treize livres… »<o:p></o:p>


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  •  <o:smarttagtype namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" name="metricconverter"></o:smarttagtype>

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    Le 27 900 ième  visiteurs de notre blog Chevaucheur Royal est le propriétaire de « l’Instant » : tables et chambres d’hotes n’hésitez par à le contacter pour vos prochaines sorties en Alsace.<o:p></o:p>

    Tél : +33(0)3 88 08 35 95<o:p></o:p>

    instant@lehohwald.com<o:p></o:p>

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    Au coeur de l'Alsace, il existe un havre de nature prêt à vous accueillir pour un séjour inoubliable. <o:p></o:p>

    Situé à la lisière d'une forêt de résineux, « L'Instant » vous offre toutes les possibilités de détente, de randonnées et de VTT en été, ou même de ski en hiver.<o:p></o:p>

    L'Instant est une demeure dont les pierres sont vieilles de plus de deux siècles. <o:p></o:p>

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    Le Hohwald, située à <st1:metricconverter productid="10 km" w:st="on">10 km</st1:metricconverter> au sud du Mont Sainte Odile et à mi-chemin entre Strasbourg et Colmar, la station de moyenne montagne du Hohwald bénéficie d’un ensoleillement exceptionnel, été comme hiver. De riches prairies entourées de sapins et de hêtres majestueux caractérisent ce site charmant.<o:p></o:p>

    Jadis habité par des éleveurs venus de Suisse et d’Autriche, le Hohwald a très tôt attiré les citadins épris de nature et de calme. Des forêts et prairies appartenant à Barr, Breitenbach et Albé ont donné naissance à la commune en 1867.<o:p></o:p>

    Aujourd’hui, des activités variées sont proposées - <st1:metricconverter productid="120 km" w:st="on">120 km</st1:metricconverter> de sentiers balisés et parfaitement entretenus offrent aux randonneurs des promenades variées permettant de découvrir de splendides panoramas aux détours des chemins. En été, le site se prête parfaitement à la pratique du VTT, du tennis et du minigolf. En hiver, on y découvre les joies du ski et des sorties en raquettes.<o:p></o:p>

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  • Vous pouvez retrouver en "plus grand" la carte ci-dessus  dans la rubrique : PHOTOS =Nouveau local et divers = Trésors et Relais

     <o:smarttagtype namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" name="metricconverter"></o:smarttagtype>

    RELAIS POSTE ET TRESORS<o:p></o:p>

    (suite et fin)<o:p></o:p>

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    Les prospecteurs qui seraient intéressés à travailler cette piste des « relais de poste à trésors », seront bien inspirés d’observer consciencieusement la carte ci-dessus.<o:p></o:p>

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    Seul les deux types d’axes en traits gras les intéressent : ils étaient conçus pour recevoir des voitures chargées de malles. Les routes figurées en tracé maigre correspondent à des itinéraires pour cavaliers.<o:p></o:p>

    Cependant, dans un souci d’incognito, de telles voies ont été empruntées, sans nul doute, par des équipages bien plus que chargés.<o:p></o:p>

    Les routes principales conduisant à la liberté, pour les nobles et les prêtres des années 1789 à 1794, passaient du Sud au Nord (voir les point terminaux de la carte) par Lyon, Genève, Pontarlier, Besançon, Vesoul, Strasbourg, Metz, Verdun (la route de la fuite de Louis XVI), et Lille.<o:p></o:p>

    Certains préféraient s’embarquer vers l’Angleterre par Calais, Dieppe, le Havre ou Cherbourg (un petit port de la Manche, comme celui de Granville, deviendra en quelques mois un véritable foyer d’émigré, et pourtant, c’est là réellement une route secondaire, ce qui prouve que leur itinéraire est loin d’être a oublier lors de chasses aux trésors). Certains des prêtres surtout, se dirigèrent vers l’Espagne catholique par Narbonne, Tarbes, Pau ou Bayonne.<o:p></o:p>

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    Une méthode de recherche.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Repérez bien ces itinéraires, et reconstituez-les, pour la région qui vous intéresse, sur des cartes au 1/ 100.000e. Vous constaterez que l’itinéraire passe par de petits villages, qui aussi, à l’époque de la Révolution, recelaient de petits relais de poste qui ne sont plus maintenant que de singulières ruines à vendre.<o:p></o:p>

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    Des relais abandonnés.<o:p></o:p>

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    Les relais de postes établis de 10 en <st1:metricconverter productid="10 kilom│tres" w:st="on">10 kilomètres</st1:metricconverter>, se présentaient comme de vastes cours où s’arrêtaient les voitures du service du courrier, mais aussi des diligences des messageries. Les particuliers possédant leur propre véhicule pouvaient y faire relais, réparer, changer de chevaux (chevaux de louage très standardisés). Une hôtellerie et une auberge étaient toujours attenantes au relais. Les voyageurs pressés pouvaient y prendre un repas pendant le temps nécessaires aux opérations de changement de chevaux, ou bien faire halte pour la nuit. Ces relais de poste étaient en perpétuelle activité, et, par leur biais, circulaient dans les campagnes les nouvelles venant de Paris ou des grandes villes de province.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Obligatoirement, par ces axes transitaient tous les biens encombrants qui pouvaient voyager dans le royaume de France. Hors ces routes, balisées, surveillées, entretenue… point de salut !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce facteur est extrêmement important pour expliquer l’extraordinaire richesse que recèlent les alentours des anciens relais de poste, voire les bâtiments mêmes (dans les chambre d’hôtes, les communs, les écuries). <o:p></o:p>

    Ces relais ont continué de dominer nos campagnes, comme des points de repère inévitables, jusque vers les années <st1:metricconverter productid="1920. A" w:st="on">1920. A</st1:metricconverter> ce tournant capital de l’histoire économique et sociale du monde civilisé, le véhicule autotracté à moteur a définitivement renversé le charroi à traction animale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce changement a tout modifié : si les distances de ville à ville sont restées les même, le temps nécessaire pour passer de l’une à l’autre s’est considérablement réduit. Les voyages étant faits d’une traite, plus besoin de « relayer » pour remplacer les bêtes. Peu à peu les hôtelleries ont disparu dans les petits villages, pour ne subsister qu’aux arrêts principaux. Il en fut de même pour les auberges, puis pour les relais eux-mêmes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Comme les presbytères et les moulins, autres niches à trésors, les relais de poste sont devenus de vastes bâtiments abandonnés sans aucune raison d’être, puisque les commodités qui avaient engendré leur création n’étaient plus de mise.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ils se produisit alors pour ces bâtiments autrefois si fréquentés le même phénomène que celui que l’on rencontre actuellement avec les gares désaffectées. Les murs furent mis en ventes pour être transformés en simples maisons d’habitation « à rénover ». L’épouvantable climat que connait en France le domaine des ventes immobilières fait que, dans toutes les provinces de France, moulins, presbytères et relais se trouvent sans acquéreur, quand ils ne sont pas tombé totalement en ruine car abandonnés dès la fin de leur pleine activité.<o:p></o:p>

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    L’aspect des routes à relais de poste en 1789.<o:p></o:p>

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    Les voies représentées sur la carte sont particulières. Elles étaient faites pour être empruntées par des voyageurs, les autres axes servant qu’à l’établissement de communications entre villages. Sur ces routes celles de la cartes, on trouvait un relais de poste en moyenne, tout les dix à douze kilomètres. Cela représente, pour les voies séparant Paris de Verdun (route la plus empruntée par les émigrés), entre 30 à 40 relais, pour la plupart situés dans de petits villages.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’œil exercé du chercheur parvient du reste aisément à reconnaître dans de petites communes, ces bâtiments qui furent d’anciens relais. Ils sont entourés de vastes terrains, comportant à l’avant une grande cour, et constituent toujours un ensemble de bâtiments d’une taille très supérieure à  celle d’autres maisons du village. Les voitures doivent pouvoir y circuler au galop, d’où une surveillance très attentive de la voirie de la part des communes traversées.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Autrefois de tels axes engendraient automatiquement la richesse des communes qu’ils traversaient. L’entretien de ces voies commerciales, de nature à engendrer l’arrivée de biens, était cause de la création d’une multiplicité de petits métiers (maréchaux-ferrants, colporteurs, manutentionnaires, ouvriers, aubergistes etc.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On compte en France, en 1776, pas moins de 1400 relais établis sur les routes et chemins de France.<o:p></o:p>

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    Où chercher dans les relais de poste ?<o:p></o:p>

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    On peut penser, sue les biens qu’il put être nécessaire, pour certains voyageurs, de cacher au cours de leur transit, le furent aux environs, immédiats des relais. Il fallait en effet beaucoup de place pour déballer les marchandises (le réseau servait aussi aux échanges commerciaux), réparer les voitures, les parquer, faire paître une « flotte » assez importante de chevaux.<o:p></o:p>

    Les gens qui sous l’ancien régime, avaient quelque chose à cacher, le faisaient en des endroits d’où ils ne pouvaient être observés. N’oubliez jamais cette règle principale : l’enfouisseur n’œuvre jamais au vu et au su de tout le monde, mais toujours dans une zone où la perspective est réduite !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les voyageurs ont, sans doute, caché dans leur chambre et quelques, voleurs dans les écuries (l’emplacement où stationnaient les chevaux, face à la herse où l’on mettait le foin, constituait une bonne cache. Personne ne se serait aventuré à passer entre les pattes d’un cheval pour aller fouiller sous une dalle).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On parle très souvent, en matière de chasse aux trésors, de pactoles découverts dans l’immeuble même constituant autrefois un relais de poste<o:p></o:p>

    Il ne s’agit pas toujours de pactoles attribuables aux voyageurs. Les gérants de relais de postes recevaient des sommes très importantes en espèces, et pouvaient être tentés, comme les meuniers ou les prêtres, de cacher eux aussi leurs économies.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Diriger un relais de poste, sous l’ancien régime, c’était volontairement se placer sur la voie de circulation des biens officiels comme officieux…et cette circulation perpétuelle rapportait gros !<o:p></o:p>

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    Le voyageur du XVIII° siècle ne possédait pas de chéquiers ou de cartes de crédit. Nécessairement, il était accompagné de fonds qu’il n’aurait osé sortir de leur coffre en d’autres circonstances, et payait en espèce.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est pourquoi de belles économies se sont faites parmi les gérants de ces relais qui, il ne faut pas l’oublier, se trouvaient dans les campagnes, là où l’on vit en presque complète autarcie, sans avoir jamais besoins de toucher aux économies que l’on cache don, dans un endroit sur.<o:p></o:p>

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                                    Didier Audinot pour le mensuel « Trésor » avril 1993<o:p></o:p>

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    RELAIS POSTE ET TRESORS<o:p></o:p>

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    Jusqu’à une époque relativement récente, la circulation des biens et des valeurs se faisait sur les seuls axes routiers nantis de ces fameux « relais »,, ou il était possible de stationner pour une ou plusieurs nuits, de remplacer des chevaux fourbus par des montures fraîches…<o:p></o:p>

    De nos jours, le réseau des relais de poste a complètement disparu. Les anciens bâtiments tombent en ruines, ou bien sont devenus de simples fermes, et les terrains qui les environnaient sont tombés à l’abandon.<o:p></o:p>

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    De très nombreux trésors monétaires (surtout enfouis au cours de la Révolution), ont été découverts dans les terrains attenants à ces relais, les quelques lignes qui suivent expliquent pourquoi.<o:p></o:p>

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    Les chercheurs de trésors signalent que trois type de bâtiment anciens donnaient, à eux seul, la majeure partie des découvertes de « beaux trésors » fortuitement réalisées.<o:p></o:p>

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    « Beaux trésors », parce que les espèces en question sont toujours de bonne et franches monnaies royales, et que les espèces d’or ou d’argent entrent pour la plus grande partie dans leur composition.<o:p></o:p>

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    « Beaux trésors » encore, parce que cachés « à l’abri », dans des murs, des caves, sous des planchers. Bref, au sec, là où les métaux ne s’altèrent pas. Les pièces qui sortent d’un tel endroit « sec et frais » sont toujours de très bel  aspect.<o:p></o:p>

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    Les trois types de bâtiments capables de délivrer des magots en un tel état de conservation sont :<o:p></o:p>

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    ·        Les moulins : parce que les meuniers thésaurisaient les espèces avec lesquelles ils étaient réglés par leurs clients.<o:p></o:p>

    ·        Les presbytères, parce que les curés de paroisse vivaient le plus souvent sur leur basse-cour… et sur le pays. Ils étaient économes des moindres espèces qu’ils recevaient.<o:p></o:p>

    ·        Les relais de poste, pour des raisons que nous allons vous expliquer, sont eux aussi, de grands pourvoyeurs de trésors de bonne qualité.<o:p></o:p>

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    De fait, la restauration d’anciens moulins, presbytères et relais poste, est très souvent, à l’origine de la découverte d’importants trésors (important non pas par leur volume, mais par la valeur intrinsèque des espèces qui les composent).<o:p></o:p>

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    Les trésors d’émigrés<o:p></o:p>

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    Très souvent, l’anecdote suivante, parfaitement authentique, me revient. Elle a pour cadre un ancien relais de poste de la route de Varenne en Argonne, précisément celle que suivit Louis XVI pour fuir la capitale enfiévrée, comme, des milliers d’autres émigrés entre 1789 et 1794 !<o:p></o:p>

    Là un prospecteur oeuvrant dans les près boisés attenant au relais, eut, en 1977 ou 1978, la surprise de découvrir de vieilles malles de bois complètement pourries, enfouies en lignes à peu de profondeur. Défonçant le couvercle de la première d’entre elles, il entr’aperçut de l’argenterie, dans la suivante des costumes pourris, dans d’autres, des chandeliers, des masses informes d’objets putrescibles, des sacs de peau encore intacts etc.<o:p></o:p>

    De son détecteur de métaux, il dessina au sol la surface totale du dépôt : plusieurs mètres carré ! Il ne déterra pas son trésor, se tint coi, et, dans les mois qui suivirent réalisa l’acquisition du vieux relais de poste tombé en ruine. L’achat réalisé, il fit l’extraction de l’ensemble.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Rien ne lui permit de reconnaître à qui avait appartenu ce trésor d’une extraordinaire importance, car composé de très belles pièces d’orfèvrerie. Chose certaine, compte tenu des éléments disparates : il avait été caché sous la Révolution.<o:p></o:p>

    Il n’en fallu pas plus à notre homme pour « supposer » qu’il s’agissait là du « trésor de Louis XVI », ce relais de poste ne se trouvait-il pas sur la route empruntée par la famille royale ?<o:p></o:p>

    Or, l’on sait que différents chargements suivaient le Roi à distance. Lorsque les conducteurs de ces convois apprirent, comme le retour d’une vague, l’arrestation de la famille royale, quelques dizaines de kilomètres plus à l’Est, ils prirent le parti pour sauver leur tête d’enfouir ces chargements qui, à ce jour, n’ont pas été encore retrouvés.<o:p></o:p>

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    Dire que le trésor particulier à ce relais de poste, bien qu’il soit d’une extraordinaire importance a « fait parte du convoi de Louis XVI » est aller un peu vite en besogne, et oublier que des centaines de riches émigrés ont suivi la même route entre 1789 et 1794, eux aussi encombrés de leurs biens.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il est à noter que, dès 1792, la situation aux frontières rendait presque impossible leur traversée à un homme conduisant un aussi énorme convoi.<o:p></o:p>

    Les sans-culottes de toutes régions savaient c²e qu’ils faisaient. Ils ne retenaient pas les émigrés, même bien voyants, et les laisser filer…mais seulement les mains vides !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Un émigré était automatiquement porté sur une liste, et l’ensemble de ses biens (châteaux, fermes, terre, moulins, champs, pâturages et rivières) étaient aussitôt saisis comme « bien nationaux », et porté en enchères publiques ; enchères durant lesquelles, précisément, les bons révolutionnaires les achetaient pour rien, tout au plus quelques assignats dévalorisées, se logeant à bon prix dans la coquille de l’animal chassé.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On comprend qu’a ce prix, la « Nation » n’avait nul intérêt à retenir des nobles ou des prêtres qu’elle avait tout fait pour effaroucher et décider au départ. A condition, cependant, qu’ils partent les mains vides !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est ainsi que, bon nombre de grands noms de France découvrirent sur la route du départ combien les contrôles s’intensifiaient au fur et à mesure que l’on s’approchait des frontières. Tous prirent le parti de cacher, avant que de perdre la tête, les biens matériel qu’il leur restait (peu de chose en comparaison de la vie sauve) Et c’est dans de telles conditions, sans doute, que fut caché le trésor de notre relais de poste.<o:p></o:p>

    Pour celui-ci, découvert sur l’aire où l’on faisait reposer les chevaux, combien d’autres restent cachés ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On peut penser que le comte de Provence frère de Louis XVI et futur Louis XVIII, fut bien avisé de quitter Paris (la même nuit que le Roi, qui lui fut arrêté), « les mains apparemment vides ». En fait, il transportait une somme fabuleuse, mais transformée en diamants faciles à cacher !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ( à suivre…)<o:p></o:p>


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