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    UNE PATINETTE QUI REVIENT DE LOIN<o:p></o:p>

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    Objet trouvé, vers 1991, derrière des poubelles, un matin vers 6 heures en me rendant au travail en bicyclette à la Poste de Roanne.

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    Attiré au passage par un panneau où il m’avait semblé voir des cartes postales. Elle était  cachée derrière une poubelle. Très bien conservée, nullement abîmée sont propriétaire avait du la garder longtemps. Mais ce samedi là son destin devait la conduire, pour un dernier voyage définitif dans la décharge publique. Heureusement le hasard en avait décidé autrement.

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    J’ai fais don de ma modeste trouvaille ; une patinette en bois de la marque Baby datant d’environ 1930, par l’intermédiaire d’un collègue de travail : Louis Perroudon dit « Petit Louis » ; à monsieur Bourbon le responsable du musée d’Amplepuis.

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    Aujourd’hui la petite machine côtoie, dans un beau parterre de belles bicyclettes anciennes et se laisse admirer par les visiteurs du Musée Barthélemy Thimonnier d’Amplepuis.


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    CHÂTEAU DE ROCHEFORT<o:p></o:p>

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    (Château de Rochefort 14ème/17ème : pavillon d'entrée (IMH) ; 4 tours quadrangulaires, portail Louis XIII à mâchicoulis, douves; belle allée de frênes.)

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    Le château de Rochefort est situé à trois kilomètres à mi chemin entre le Col du Pin Bouchain et la ville d’Amplepuis.

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    Propriété du Capitaine de Vaisseau Cousturier et de madame, ce château ne se visite pas. Prendre la route goudronnée partant du rond-point de la place Belfort en direction de Rochefort, longeant le parcs des sports H. Malatray puis, par le chemin de Bagatelle, le hameau de la Juliennerie et les ombrages des bois, on arrive au château qui se situe à environ 3 kms du bourg.

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    Il y a encore des douves qui de trois côtés, protègent la demeure seigneuriale, 4 tours et un beau pavillon avec échauguette et pierre en bossage. Les toits à la française présentent des dessins en forme de lignes brisées. Ils furent restaurés en 1984.

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    Une légende 

    Le Pré de la Dame : il existe devant le château, un terrain ainsi nommé. La présence d’eau fait que souvent les matins, l’endroit est enveloppé de brume plus ou moins épaisse. Si par malheur l’on devine dans le brouillard la silhouette de cette Dame Blanche prénommée Gertrude, c’est l’annonce d’un décès prochain parmi les habitants du château.

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    On trouve, en 1265, un Arthaud de Rochefort, le plus ancien seigneur connu.

    En 1384 un seigneur de Rochefort prête hommage à Édouard II de Beaujeu.

    1400 – Rochefort appartient à la maison de Sarron.

    1575 – Le domaine est vendu à Claude Rébé.

    Dans l’ancienne église d’Amplepuis il y avait une chapelle Sainte Radegonde, de Rochefort. C était l’époque où l’on commença à raconter la légende du Pré de la Dame.

    En 1606, Benoît de Pomey, secrétaire à la Chambre du Roi, achète la seigneurie et y fait des embellissements : tours, pavillon d’entrée, etc. Il existe une prison.

    En 1632, bénédiction de la chapelle qui existe dans la tour Est.

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    Rochefort passera sans trop de dommages la période révolutionnaire.

    Après les DE POMEY qui donneront deux maires à Amplepuis, viendront les DE VARAX car, en 1876, Adèle Jeanne de Pomey épouse le comte Paul de Varax et ils habiteront Rochefort.

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    Paul de Varax écrira une « Histoire d’Amplepuis » en 1896 et fouillera le site du Terrail situé à <st1:metricconverter productid="1 km" w:st="on">1 km</st1:metricconverter> de là, vaste champ de fouilles d’où on été extraits des tessons de poteries gauloises et Gallo-Romaines.

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    La famille DE LEMPDES hérite d’Agarithe et de Hugues de Varax, puis la seigneurie devient la propriété des occupants actuels qui redonnent vie au château en faisant de grosses réparations et en dessinant de très beaux jardins à la française.

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    L'ARMISTICE DU 11 NOVEMBRE 1918<o:p></o:p>

        L'Armistice qui mettait fin aux hostilités entre les Alliés et l'Allemagne, après quatre ans de combats  fut signé le 11 novembre 1918 à 5 h du matin, sur le site où existait l'épi de voies pour l'évolution des pièces d'artillerie de gros calibre.<o:p></o:p>

       Le train spécial du maréchal Foch et celui des plénipotentiaires allemands s'y sont retrouvés le 8 novembre 1918. Les voies étaient greffées sur la ligne Compiègne - Soissons à partir de la gare de Rethondes. Des rails et des dalles marquent l'emplacement des rames<o:p></o:p>

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       A l'heure de l'Europe et de l'amitié Franco-Allemande, la phrase de Binet-Valmer gravée sur la dalle:  ICI, LE 11 NOVEMBRE 1918, SUCCOMBA LE CRIMINEL ORGUEIL DE L'EMPIRE ALLEMAND VAINCU PAR LES PEUPLES LIBRES QU'IL PRETENDAIT ASSERVIR semble heureusement désuète et dépassée.<o:p></o:p>

       Si la dalle commémorative avait été emportée par les Allemands en juin 1940 (Elle fut retrouvée intacte dans la banlieue de Berlin et remise à son emplacement initial après la Seconde Guerre Mondiale), la statue du Maréchal FOCH (1851-1929) fut respectée.<o:p></o:p>

       En 1914, à la tête de la IX° armée, il participa de façon décisive à la première victoire de la Marne, du 6 au 9 septembre 1914. Il arrêta les armées Allemandes sur l'Yser  en Belgique, puis sur la Somme en 1916.
    Chef d'État-major, en 1917, il prit la tête des armées en mars 1918, résista, puis lança la contre-attaque le 18 juillet 1918. En temps que commandant en chef des forces alliées en 1918, il fixa aux plénipotentiaires allemands les conditions de l'Armistice.<o:p></o:p>

    Les délégations étaient composées comme suit : <o:p></o:p>

    Armées Alliées  <o:p></o:p>

    Général WEYGAND – Amiral Sir WEMYSS – Lieutenant LAPERCHE – Maréchal FOCH – Sir HOPE.<o:p></o:p>

    Armées Allemandes<o:p></o:p>

    Von HELLDORFF – ERZERGER – VANSELOW –Comte VON OBERNDORFF – VON WINTERFEDT.<o:p></o:p>

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    LE TRAIN DE L'ARMISTICE<o:p></o:p>

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      ASTRUCQ, <o:p></o:p>

    Chef de gare, en retraite <o:p></o:p>

    à Neuville-s-Montreuil <o:p></o:p>

    (Pas-de-Calais) 

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       A l'automne de 1918, je fus désigné pour remplacer le chef de gare de Rethondes qui partait en congé. J'étais loin d'imaginer qu'étant appelé à assurer le service à cette gare je serais le témoin d'événements aussi considérables. <o:p></o:p>

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       Un matin, un coup de téléphone m'avisa qu'un train dans lequel se trouvait le maréchal Foch allait venir en gare et que je devais dès son arrivée le diriger sur une des voies de l'épi de tir. <o:p></o:p>

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       Quelques heures après, j'étais avisé qu'un second train dans lequel se trouvaient des Allemands me parviendrait et que, dès son arrivée, je devais le refouler sur la voie parallèle à celle où était placé le wagon du maréchal. <o:p></o:p>

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       Ces trains arrivèrent successivement, celui des Allemands le dernier. Je les aiguillai selon les instructions données. <o:p></o:p>

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       Dès que le wagon du maréchal fut mis en plac , un officier télégraphiste vint me demander où il fallait qu'il installe l'appareil téléphonique reliant le wagon du maréchal avec la gare. Je lui désignai la table se trouvant dans le bureau du chef de gare et où j'avais installé mon lit de camp. <o:p></o:p>

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       Puis le soir vint et, par une nuit brumeuse et humide, la gare de Rethondes rentra dans un calme impressionnant. Sur mon lit de camp, je ne pouvais m'endormir. Ma curiosité me faisait échafauder des hypothèses. J'étais presque certain que la guerre allait finir, mais ce " presque " était encore une incertitude insupportable. <o:p></o:p>

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       Le jour venait petit à petit, la tentation de connaître le but de cette réunion était pour moi de plus en plus forte, Je pris l'écouteur du téléphone. Rien, personne ne parlait sur la ligne, ni en allemand, ni en français. <o:p></o:p>

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       Vers 6 h. 15, après avoir allumé ma lampe, je me levai sans avoir fermé l'œil. N'y tenant plus, je tournai la magnéto d'une main tremblante. On me répondit aussitôt Je demandai à qui j'avais l'honneur de parler en disant : " Ici le chef de gare ". Un capitaine d'Etat-Major dont le nom m'a échappé m'a répondu aimablement. Je m'excusai de mon indiscrétion et lui demandai s'il était possible de savoir ce qui s'était passé cette nuit sur l'épi de tir. L'officier me pria de ne pas m'impatienter et me promit de me rappeler dès qu'il aurait le communiqué qu'on préparait. <o:p></o:p>

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       Je raccrochai. J'avais le cœur qui battait. Je me disais : " Dans quelques instants j'apprendrai la bonne nouvelle ". Et je pensais à tous ceux qui l'attendaient comme moi, depuis quatre ans. <o:p></o:p>

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       Vers 6 h. 35, la sonnerie du téléphone retentit. Le capitaine avait tenu sa promesse. L'écouteur à l'oreille, je l'entendis qui me priait de prendre du papier et un crayon. Et il commença à me dicter le communiqué de notre victoire. Ma main tremblait Bientôt je ne fus plus capable d'écrire tout ce qu'il me dictait. Mais j'avais le principal : signature de l'armistice, cessation des hostilités à 11 heures, retrait des troupes allemandes, remises d'armes, de canons de matériel divers, etc., etc. Cette liste était devenue trop longue. Je remerciai le capitaine, et, c'était peut-être enfantin,  je lui criai: " Vive la France ! " comme cela, dans le téléphone. <o:p></o:p>

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       Au comble de la joie, je me précipitai sur le quai, annonçant à tous la grande nouvelle. Deux fusils se trouvaient dans mon bureau. Je les pris, je vidai les magasins en tirant en l'air vers la forêt qui se trouvait en face. <o:p></o:p>

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       Ayant informé des soldats de passage, je leur conseillai d'aller sonner les cloches de l’église de Rethondes. Bientôt, au-delà de la rivière, je les entendis qui commençaient à sonner, donnant le signal de l'allégresse à toutes leurs sœurs de France. <o:p></o:p>

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       Des trains passèrent, chargés de troupes jusque sur les marchepieds. Dès qu'on leur apprenait la nouvelle, les soldats arrivaient, munis de cartes postales de Rethondes et me demandaient d'y apposer le timbre à date de la gare. , d'autres présentaient une page de leur livret militaire. La gare de Rethondes était devenue historique grâce à son épi de tir. <o:p></o:p>

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    Cordelle : cruel, souvenir de la Grande Guerre<o:p></o:p>

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       Un document émouvant : cette vue de notre village porte l'impact de la balle qui blessa mortellement un enfant du pays Benoît RODET, à l'âge de 21 ans, en 1915 à Salonique. Il la portait en permanence sur lui avec quelques cartes de son cher pays.<o:p></o:p>

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       Leur épaisseur ne put, bien sur, stopper la balle meurtrière.<o:p></o:p>

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    L'impact de la balle est représenté par la partie rouge<o:p></o:p>

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    Tiré de l'ouvrage de Paul Magnin " Trace du passé de Cordelle et des Cordellois".<o:p></o:p>

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