•  <o:smarttagtype namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" name="metricconverter"></o:smarttagtype>

    Illustration : Le Martyre de saint Symphorien (1834)<o:p></o:p>

    Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1864)
    Huile sur toile - 407 x <st1:metricconverter productid="339 cm" w:st="on">339 cm</st1:metricconverter>
    Autun, Cathédrale Saint-Lazare
    Photo : Eric Lessing<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

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    LE « CAILLOU » de St SYMPHORIEN<o:p></o:p>

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    Les chrétiens qui venaient d’apprendre le martyre de Symphorien à Autun, quelques semaines avant, pressaient de questions Justus qui y avait assisté.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Justus raconta comment il avait fui la persécution d’Autun à Lugdunum (Lyon) et que, de là, Irénée l’avait envoyé avec Septimus, évangéliser les Ségusiaves (peuple dont la capitale était la ville de Feurs) et les Arvernes (peuple de l’Auvergne actuelle).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Symphorien disait-il, était le fils d’un riche habitant d’Autun converti par Bénigne et Andoche, venus d’Asie avec Pothin. Il avait refusé d’adorer Cybèle dont on portait la statue en procession. Amené devant le gouverneur Héraclius, il avait persisté dans son refus. Le gouverneur lui avait lu l’édit impérial contre ceux qui refusaient de sacrifier aux dieux, l’avait fait battre de verges et jeter en prison ; enfin, après un nouvel interrogatoire où Symphorien avait tourné les dieux païens en dérision, Héraclius l’avait condamné à mort.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Justus avait  vu le cortège des soldats romains emmenant Symphorien hors des murs, à travers une foule hurlante de haine, pour être décapité.<o:p></o:p>

    Sur le rempart, Augusta, mère de Symphorien, lui avait crié « Courage ! Ne crains pas la mort, elle va te donner la vie éternelle. »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Jusqu’à la fin, Symphorien avait invoqué tout haut le nom de Jésus. Et les païens disaient : « Son Dieu est bien puissant pour lui inspirer un pareil courage ! »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Après l’exécution, les soldats avaient emporté le corps pour l’enfouir ; mais les chrétiens avaient ramassé des cailloux teints du sang du martyr.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Justus en portait sur lui dans un sac de peau de chèvre. Il en avait laissé un aux chrétiens du bourg situé à trois heures de marche de Rodumna (Roanne), qui s’appela ensuite Saint-Symphorien. Il en laissa un autre à Épiphane, pour l’exposer à la vénération des chrétiens et leur rappeler l’exemple héroïque du martyr.


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  •  En marge du documentaire : "Verdun aux portes de l'enfer" diffusé par ARTE le 5 novembre 2008.


    <xml> <w:latentstyles deflockedstate="false" latentstylecount="156"> </w:latentstyles> </xml> <xml> <o:shapedefaults v:ext="edit" spidmax="1026"> </o:shapedefaults><xml> <o:shapelayout v:ext="edit"> <o:idmap v:ext="edit" data="1"> </o:idmap></o:shapelayout>Le fort de Vaux repris avec l’aide du 298° R.I. de Roanne.<o:p></o:p></xml></xml></w:snaptogridincell></w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:validateagainstschemas></w:punctuationkerning></w:worddocument></xml>

    <o:p> </o:p>

    Les vainqueurs de Douaumont organisent le vaste territoire conquis, des carrières d’Haudromont au ravin de la Fausse-Côte. Mais les vainqueurs n’ont pour se reposer, qu’une boue glacée sous le bombardement ennemi. Dans la bataille moderne, un soir de victoire, est encore un soir de peine et d’efforts. Pourtant quelque chose de puissant réconforte nos hommes. Un officier fait sa ronde, interpelle ses chasseurs : « Il fait froid, les petits gars » - « Qu’est-ce que ça fait, mon lieutenant ? On les a eus, ça réchauffe ».

    <o:p> </o:p>

    Les jours suivants, une série de contre-attaques ennemies échoue contre nos défenses déjà établies, et même la division de Salins progresse légèrement au-delà du fort, et la division PASSAGA au ravin de la de la Fausse-Côte. La division LARDEMELLE, chargée de l’opération dans le secteur de Vaux, de l’étang de Vaux au fond de la Gayette, avait rencontré des obstacles difficiles à emporter. Les uns furent brisés dès la fameuse journée du 24, comme la Sablière, le petit Dépôt, la batterie de Damloup. D’autres nécessitèrent plus de temps, une nouvelle préparation d’artillerie, des manœuvres nouvelles. Ils tombèrent peu à peu, entre le 24 octobre et le 10 novembre, entre les mains de la division LARDEMELLE, puis de la division ANDLAUER qui, le 28, acheva de relever celle-ci.

    <o:p> </o:p>

    Le 2 novembre au matin, l’ennemi débordé à l’est, où nous avions conquis la croupe du Fumin, et à l’ouest, où nous tenions la batterie de Damloup dès le 24 et les pentes du fond de la Horgne, se décida à évacuer le fort qu’il ne pouvait plus défendre, où nous entrâmes le même jour dans la soirée. Un officier allemand, fait prisonnier le soir du 24 au petit Dépôt, lorsqu’il apprit que le fort de Douaumont avait été pris par nos troupes, eut un moment de stupeur et déclara : « Vous avez pris Douaumont, mais vous ne prendrez-pas Vaux » Or, Vaux a résisté un peu plus de temps, mais sa chute, glorieuse pour l’ennemi qui l’abandonna, pour n’avoir pas été foudroyante comme celle de Douaumont, n’en reste  peut-être que plus significative de l’affaiblissement adverse. Assiégé par les allemands dès le 9 mars, le fort de Vaux n’était tombé que le 7 juin. Il avait résisté trois mois et, même quand il fut aux trois quarts investi (1° juin), le commandant RAYNAL et l’héroïque garnison y tinrent encore pendant 6 jours. S’il avait nécessité un si long siège, des pertes si formidables, l’usure de plusieurs divisions, il représentait aux yeux de l’ennemi un objectif d’une importance capitale pour son offensive sur Verdun.

    <o:p> </o:p>

    Il le couvrait du côté de la Woëvre, il lui permettait d’utiliser les ravins du Bazil, de Fumin, des Fontaines et les fonds de la Horgne et de la Gayette pour dissimuler ses mouvements et pour préparer ses actions.

     Il lui fournissait des vues sur Tavannes et sur Souville qu’il menaçait par le bois de Vaux-Chapitre. Le plateau qui porte le fort descend du fort de Souville sur la Woëvre à l’est et sur le ravin de Vaux au nord. Ce plateau est entaillé de ravins profonds : ravin des Fontaines, de la Sablière, du bois Fumin, de la Horgne, de la Gayette.

    <o:p> </o:p>

    Le centre du front que nous devions attaquer était occupé par le fort sur la croupe principale entre le fond de la Horgne et le ravin du bois Fumin. A la suite des combats livrés dans cette région dévastée depuis plusieurs mois, le terrain est complètement bouleversé. Dans les parties boisées les arbres sont hachés par les bombardements successifs, mais constituent néanmoins un obstacle sérieux à une progression. L’ennemi avait organisé, non sans habileté, sa plus solide ligne de défense très en avant du fort dont les ouvrages extérieurs, contrescarpes, fossés, coffres observatoires et tourelles, battues par notre tir, étaient en mauvais état.

    <o:p> </o:p>

    Cette organisation comprenait :

    ·        En première ligne, une tranchée continue allant du Nez de Souville aux pentes sud du fond de la Gayette (tranchées Hindenburg, Brochmuch, de Moltke, Clausewitz, Seydlitz, Mudra, Steinmetz, Werder, von Klück).

    ·        A un kilomètre environ en arrière, une seconde ligne partant de l’embouchure du ravin des Fontaines (tranchées de Gotha, Hanau, Siegen, Brunehild dans le fond de la Horgne, de Saales rejoignant la batterie de Damloup au village de Damloup).

    ·        Entre les deux, une ligne de soutien continue, comprenant divers points d’appui : la Sablière, la Grande Carrière, le petit dépôt, la batterie de Damloup.

    ·        Enfin, des trous d’obus organisés, garnis de mitrailleuses. Un certain nombre de boyaux étaient encore en construction pour relier la première ligne à la ligne de soutien ; trois étaient terminés : les boyaux du petit Dépôt, des Maîtres Chanteurs et de Tannhauser.

    <o:p> </o:p>

    Les déserteurs et prisonniers fait dans la région de Vaux aux cours des journées qui précédèrent la bataille du 24 octobre furent unanimes à déclarer que l’ennemi s’attendait à être attaqué dans ce secteur défendu par la 50° division. Il n’y eut pas d’effet de surprise. Nos troupes, dès le début de l’attaque, le trouvèrent posté et prêt à opposer une résistance acharnée. La division LARDEMELLE, fantassins et chasseurs, était composée de troupes éprouvées, pour la plupart formées de contingents du Dauphiné, de la Savoie et du Bugey et qui connaissaient le secteur pour l’avoir occupé est préparé  du mois de septembre jusqu’au début octobre.

    <o:p> </o:p>

     Elles s’avancèrent, le 24 octobre à l’heure fixée, avec le même élan et la même ardeur que les divisions voisines. Sur la gauche, le premier objectif fut atteint, mais la tranchée Clausewitz résista jusqu’à 15 heures. Sur la gauche encore, la Grande Carrière fut promptement enlevée et nettoyée, mais la plupart des ouvrages qui constituaient la ligne de soutien exigèrent un véritable siège pour être emportés. Ainsi en fut-Il de la Sablière sur les pentes du ravin des Fontaines, qui ne fut prise que vers 20 heures, où l’on fit plus de cinquante prisonniers dont un officier, et qui fut l’objet immédiat d’une série de contre-attaques ; du petit Dépôt qui résista tout aussi longtemps et qu’il fallut tourner pour s’en emparer (plus de cent prisonniers) ; de l’îlot de Mudra et de l’abri de Combat à droite qui tenaient encore alors que la batterie de Damloup avait déjà été prise et très brillamment, vers 14 heurs, livrant outre ses prisonniers, une douzaine de mitrailleuses et deux canons de tranchées. L’abri de combat est attaqué audacieusement par une seule section : « Patrouille en tête », dit le rapport, la section s’avance par la droite, arrive à faible distance de l’abri malgré le feu nourri. Elle se jette, conduite par son chef, sur l’abri en le contournant, crible l’intérieur de grenades. Un officier blessé se rend et montre six hommes : « Lieutenant, voici ma compagnie, les autres ont été tués ». A cet épisode, on peut juger de la violence de la lutte. Dans un de nos bataillons de chasseurs, six officiers sont blessés tour à tour : les uns refusent de se laisser évacuer et continuent d’assurer leur commandement ; les autres, à peine pansés reviennent à leur poste. La journée qui, des carrières d’Hautromont au ravin de la Fausse-Côte, s’achève en triomphe, reste sanglante et disputée sur le sol bouleversé du bois des Fumin et de région de Vaux On continue de s’y battre sans relâche, toute la nuit, et le matin du 26, trouve encore les adversaires aux prises. La défense du fort de Vaux se fait ainsi à distance, aux ouvrages qui le protègent et qui, une fois tombés, le laisseront à découvert.

    <o:p> </o:p>

    La première ligne de tranchées et les ouvrages ont fini par être emportés dans la soirée du 25. Mais la lutte continue le 26 sur la seconde ligne de tranchées (Tranchée de Gotha, tranchée de Siegen, tranchée de Salles). Elle continue sur le fort même, car le fort est attaqué le 26 à 10 heures : une reconnaissance, envoyé pour déterminer le nombre et l’emplacement des mitrailleuses ennemies, arrive aux abords immédiats du fort (saillants sud et ouest), tandis qu’une autre parvient à gagner la superstructure et cherche à lancer des grenades dans les créneaux des mitrailleuses. Les premières vagues, qui on pu se glisser dans la direction du saillant sud, cherchent à encercler le fort par l’est, mais elles sont prises à partie par les batteries ennemies de la Woëvre et subissent des pertes. Les communications se font difficilement ; les cadres sont réduits ; l’attaque brusquée est à reprendre. Cependant une autre reconnaissance a pu descendre les pentes du bois Fumin, et atteindre la digue de l’étang de Vaux d’où elle ramène 80 prisonniers. Deux régiments de la division ANDLAUER sont venus renforcer la division LARDEMELLE. Le général NIVELLE et le général MANGIN résolurent de reprendre et compléter la préparation d’artillerie, a fin d’obtenir la chute de Vaux au moindre prix. Ils firent reporter notre ligne un peu en arrière au sud du fort. Le mauvais temps et la difficulté extrême des observations prolongèrent cette préparation. Il fallait, pour forcer le succès, assurer la possession définitive de la croupe du bois Fumin. Une série d’opérations préliminaires, menés par la division ANDLAUER qui à la date du 18 octobre avait achevé de relevé la division LARDEMELLE, nous donna tout le bois Fumin, et la liaison se fit par la digue avec la division ARLABOSSE qui avait relevé la division PASSAGA. Cette progression et le bombardement systématique permettaient dès lors de porter le coup décisif. Le fort néanmoins, pouvait opposer encore de la résistance. Dans des conditions pour le moins aussi défavorables, le commandant RAYNAL et ses hommes, débordés et cernés, avaient tenu et n’avaient été vaincus que par la soif. Cependant, dans la matinée du 2 novembre, nos observateurs signalaient une évacuation tout au moins partielle du fort où des explosions se produisaient bientôt. Le commandement ordonna d’occuper le fort, la nuit venue, après une reconnaissance, dans la soirée du 2 novembre, une compagnie du 118° régiment, capitaine FOUACHE, contourna le fort, le dépassa et s’établit au-delà, pendant qu’une compagnie du 298° RI, sous les ordres du lieutenant DIOT, devait entrer dans la place. Le lieutenant DIOT, accompagné d’une section du génie, chercha longtemps un moyen de s’introduire à l’intérieur. La gorge, les casemates, tout était hermétiquement clos. Il découvrit enfin un étroit abri pour la mitrailleuse dans le coffre sud-ouest. Le sapeur POULAIN qui était maigre, s’y glissa le premier. Le lieutenant se déséquipa et se fit tirer au-dedans. Le sous-lieutenant du génie LAVEVE le suivit. A eux trois, ils explorèrent l’intérieur. Dès débris fumaient encore, faisant exploser cartouches où grenades. L’intérieur était vide, et intacts les locaux casematés. Le fort abandonné, éclairé par des restes d’incendie, offrait une vision sinistre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cependant les visiteurs se sentaient chez-eux. Ils réoccupaient une maison française, souillée il est vrai, mais utilisable. Ils furent rejoints par le lieutenant LABARBE et sa section qui avait trouvé une issue sur la superstructure.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ainsi, le soir du jour des Morts, le fort de Vaux redevint français. Le départ des allemands avait dû être rapide et ressembler à une fuite, à en juger par le butin abandonné : quatre mitrailleuses dont deux empaquetées et prêtes à être emportées ; plusieurs centaines de mille de cartouches, un millier de bouteilles d’eaux minérales, trois mille boîtes de conserve, etc.… Enfin, une consigne datée du 21 octobre visait la défense du fort en cas d’attaque. Les jours suivants, nos troupes occupèrent le village de Vaux et de Damloup. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p>Sources diverses (document utilisé pour l'exposition  "LE COURAGE DE NOS GRANDS-PERES" organisé par l'Association les Chemins du Passé de Saint-Symphorien-de-Lay en 2006.
    </o:p>

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  •  <o:smarttagtype namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" name="metricconverter"></o:smarttagtype>

    Illustration : les « restes » de la <st1:metricconverter productid="4 L" w:st="on">4 L</st1:metricconverter> après l’explosion.

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    FACTEUR CHANCE POUR UN HABITANT DE ST-CYR-DE-FAVIERES<o:p></o:p>

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    « 1° partie »<o:p></o:p>

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    Jean-Jacques Rambaud, se souviendra pendant longtemps de cet après-midi du jeudi 25 août 1994. Employé comme facteur auxiliaire pour les vacances à la Poste du Coteau, il effectuait sa tournée comme tous les jours.

    <o:p> </o:p>

    Il venait de déposer vers 10 h le courrier adressé au comte Alban de Brosses, au château d’Ailly, à Parigny, quand revenant près de sa <st1:metricconverter productid="4 L" w:st="on">4 L</st1:metricconverter> « fourgonnette jaune » fonctionnant au gaz, il apercevait de la fumée s’échappant du capot. Le préposé déplaçait alors son véhicule dont les clignotants avaient été pris de folie en un endroit dégagé au milieu de l’allée menant au château. Courageusement, il tentait d’étouffer l’incendie embrasant le moteur, en vain. Il décidait alors d’aller chercher du secours à la maison des gardiens, non sans avoir sorti avec sang froid le courrier.

    <o:p> </o:p>

    Il n’avait heureusement pas le temps de revenir que la voiture explosait. Portières, réservoir, plancher…des débris seront retrouvés dans un rayon de <st1:metricconverter productid="100 m│tres" w:st="on">100 mètres</st1:metricconverter> alentour. Les arbres proches seront brûlés sur une hauteur de 15 à <st1:metricconverter productid="20 m" w:st="on">20 m</st1:metricconverter>.

    Il n’y eu pas de blessé. Seul M. Rambaud choqué, dut être hospitalisé. Mais dès le lendemain il reprenait sa tournée pour distribuer le courrier sauvé.

    <o:p> </o:p>

    En arrivant sur place, les gendarmes et les secours pensèrent aussitôt avec une peur rétrospective à ce qui aurait pu arriver si une telle explosion s’était produite avenue de la Libération au Coteau par exemple.

    <o:p> </o:p>

    La « 4 L » en cause venait de faire le plein de GPL, soit <st1:metricconverter productid="42 litres" w:st="on">42 litres</st1:metricconverter>. Mise en circulation en 88, elle avait subi le contrôle technique obligatoire pour les véhicules de plus de cinq ans « huit jours avant l’accident, comme tous les véhicules de « La Poste », cette voiture était révisée tous les <st1:metricconverter productid="15ᅠ000 kilom│tres" w:st="on">15 000 kilomètres</st1:metricconverter> en plus des interventions ponctuelles », indique Christian Chevalier, receveur au Coteau depuis le 1° Août, qui déclare s’être ému trois jours avant l’explosion du nombre de véhicule à gaz en service auprès de son directeur du matériel. 24 voitures GPL, sur les 570 que compte « La Poste » de la Loire étaient en fonctions jusque-là, don t 13 sur le Roannais (six à Roanne, sept au Coteau).

    <o:p> </o:p>

    Dans l’après-midi du 25 août, la Direction départementale de « La Poste » faisait savoir qu’elle retirait ces véhicules de la circulation à des fin d’expertise ; une mesure qui aurait été étendue à tout le territoire national, en garantissant une distribution et un acheminement sans « aucune perturbation » du courrier grâce à ses moyens de réserve.

    <o:p> </o:p>

    Selon les premiers résultats communiqués par la Direction régionale de l’industrie de la recherche et de l’environnement (D.R.I.R.E.) via la Direction départementale de « La Poste » de la Loire, l’incendie qui a provoqué l’explosion proviendrait d’un court-circuit électrique.

    <o:p> </o:p>

    A la station « Shell » du Coteau, la seule à vendre du GPL sur le Roannais, on affirme que « La Poste » était la dernière administration à utiliser localement ce genre de véhicule, au demeurant peu prisés des particuliers.

    Chez « Shell » on indique ainsi passer 5 à <st1:metricconverter productid="6ᅠ000 litres" w:st="on">6 000 litres</st1:metricconverter> de GPL par mois pour 100 000 à <st1:metricconverter productid="150ᅠ000 litres" w:st="on">150 000 litres</st1:metricconverter> de gas-oil.

    <o:p> </o:p>

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  •  <o:smarttagtype namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" name="metricconverter"></o:smarttagtype>

    Illustration : une partie du monument aux morts de Saint-Martin d’Estreaux (Loire)<o:p></o:p>

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    LE 298° R.I. DE ROANNE ET LES MARTYRS DE VINGRÉ<o:p></o:p>

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    Discours de Danièle Roy (Association des Monuments Pacifistes) lors de l'inauguration de la plaque "aux martyrs de Vingré" à Saint-Etienne<o:p></o:p>

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    Citoyennes, Citoyens, chers amis, <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est parce que de nombreux habitants de Saint-Etienne et de la Loire ignorent souvent qui sont ces « martyrs de Vingré » que nous avons pensé qu’il était juste que l’hommage que l’Association laïque des Amis des monuments pacifistes de Saint-Martin d’Estreaux et du département de la Loire se devait de rendre aux soldats fusillés à Vingré prenne la forme d ‘une plaque explicative publique. Cette ignorance est due au silence que font ceux que la vérité gêne. <o:p></o:p>

    Le 4 décembre 1914 six soldats du 298° R.I. ont été exécutés à Vingré, dans l’Aisne, à l’issue d’une caricature de jugement. Deux de ces soldats, Francisque Durantet et Jean Blanchard sont originaires d’Ambierle, commune du Nord de notre département. Le secteur de Vingré est depuis septembre 1914 un lieu où l’horreur, l’effroi, l’atrocité des combats sont insoutenables dans quelque camp que ce soit, français ou allemand. Les soldats qui étaient civils quelques semaines auparavant ne pouvaient saisir le sens des sacrifices demandés par un Etat-major où l’incompétence le disputait au mépris qu’il avait des vies humaines. Pour remédier à cet état de chose, le Haut-Etat major français n’a eu qu’une réponse : la terreur. En août 1914, le gouvernement avait autorisé les militaires à traduire les prévenus devant un Conseil de guerre sans instruction préalable. Le 1er septembre, une note confidentielle du ministre de la guerre abolissait toute possibilité de recours en révision ou en grâce. Le 11 octobre 1914, Joffre précisait : « L’exécution sans délai est la règle. » Seule la menace de sanctions draconiennes et de l ‘exécution pouvait assurer la discipline sans faille qu’exigeait l’Etat-Major. En 1915, le Général Pétain considérait que (citation) « pour maintenir l’esprit d’obéissance et de discipline parmi les troupes, une première terreur est indispensable » Comme on le voit, le haut Etat major ne se faisait pas la moindre illusion quant à la ferveur patriotique qui, selon certains historiens, aurait bétonné le moral des soldats. <o:p></o:p>

    En ce qui concerne les fusillés de Vingré, il ne s’agit pas d’un refus de marcher comme il y en eut tant dans ce secteur de septembre 1914 au printemps 1915. Tout simplement le lieutenant Paulaud a voulu faire endosser à ses hommes la responsabilité d’un repli qu’il avait lui-même ordonné, cédant à la panique. Cet incident, somme toute, assez mineur le serait resté si le Général de Villaret n’avait décidé d’en faire un exemple. Après tirage au sort, six soldats sont fusillés avec toutes les conséquences que cela entraînera pour leurs proches. Si ces soldats ont été réhabilités - et ils l’ont été le 29 janvier 1921, après comme vous vous en doutez un combat difficile -, il nous faut noter que tous les soldats, ou sous-officiers, victimes des Conseils de guerre n’ont pas été réhabilités, qu’aucun des membres du Haut-État major n’a été jugé pour les crimes commis, que le lieutenant Paulaud, jugé à Clermont Ferrand, a été acquitté ! <o:p></o:p>

    L’histoire n’est pas nourrie que de hauts faits de civilisation ; elle comprend aussi des actes qui sont honteux pour ceux qui les ont perpétrés ; mais ils ont existé et l’honnêteté veut qu’on ne les escamote pas. C’est sans doute cet état d’esprit ainsi que la volonté de rendre hommage à des victimes du militarisme qui animait le Conseil municipal de Saint-Etienne qui décidait dans sa séance du 17 octobre 1921 de donner à cette rue qui s’appelait alors rue Saint-Jacques le nom de Rue des Fusillés de Vingré ; le même Conseil municipal s’était prononcé pour la poursuite de tous les coupables si haut placés aient-ils été et il avait demandé la suppression des Conseils de guerre « véritables tribunaux de castes » pour reprendre les termes mêmes de la délibération. Mais, « sur observation » de Monsieur le Ministre de l’Intérieur, le Conseil municipal du 31 mars 1922 devait modifier l’appellation de la rue qui devint alors la rue des Réhabilités de Vingré et cela jusqu’en 1941. Sous Vichy, elle revint naturellement à sa dénomination religieuse de rue Saint-Jacques. Difficile en effet pour un chef d’état impliqué dans les crimes des Conseils de guerre comme l’était Pétain de tolérer que, d’une manière ou d’une autre, il soit rendu un hommage public à ses victimes directes ou indirectes ! <o:p></o:p>


    L’Association laïque des Amis des monuments pacifistes de Saint-Martin d’Estreaux et de la Loire avait fait la proposition à la municipalité de Saint-Etienne de l’appellation Rue des Fusillés de Vingré avec la mention de la réhabilitation et de sa date. Cette proposition n’ayant pas reçu un accord favorable de la part des autorités municipales, nous avons pris l’initiative, après entente avec ces dernières, de faire apposer cette plaque, à proximité de la plaque de rue représentant de manière symbolique un poteau d’exécution en action et qui a mystérieusement disparu, il y a peu, puisqu’il a moins de quatre semaines elle existait encore.
    Je ne voudrais pas oublier de remercier encore une fois les propriétaires de cet immeuble qui non seulement nous ont autorisés à apposer notre plaque mais ont estimé qu’on devait bien cela à ceux qui avaient connu l’enfer de la guerre et n’en étaient pas revenus. Parmi les occupants de la rue à qui nous nous sommes adressés, tous n’ont pas manifesté pareil souci de mémoire, il s’en faut ; il était juste de le dire. <o:p></o:p>

    Avant de nous séparer, je voudrais souligner l’intérêt que nous accordons aux victimes des Conseils de guerre puisque dans un ouvrage que vient d’éditer la Fédération nationale laïque des monuments pacifistes et qui est consacré aux monuments aux morts pacifistes, les auteurs ont réservé une place importante aux monuments élevés en hommage aux fusillés pour l’exemple : il en est un pas très loin d’ici, au cimetière de Riom dans le Puy de Dôme devant lequel pacifistes, laïques, libres penseurs se rassemblent. <o:p></o:p>

    Il est un autre monument qui est cher à notre Association puisqu’elle s’est constituée à partir de l’hommage que nous lui rendons tous les ans, à Saint-Martin d’Estreaux, c’est en effet du monument aux morts de cette localité du nord-ouest de la Loire qu’il s’agit. Chaque 11 novembre, après la cérémonie officielle, notre rassemblement pacifiste connaît un succès qui ne se dément pas face aux inscriptions dénonciatrices de la guerre que le maire Pierre Monot a fait graver en 1921. Un passage de ces inscriptions si remarquables concerne directement notre inauguration d’aujourd’hui puisqu’il dit, faisant clairement allusion aux fusillés pour l’exemple et à l’impunité de ceux qui les ont décidées : « Des coupables aux honneurs / Des innocents au poteau d’exécution ». De Saint-Etienne à Saint-Martin d’Estreaux en passant par Ambierle, il existe désormais une mise en relation pacifiste vivante que notre présence en ces divers lieux concrétise.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Pour terminer, je remercie Christian Eyschen, président de la Fédération Nationale Laïque des Associations des Amis des Monuments pacifistes, républicains et anticléricaux à laquelle notre association adhère, d’être présent à cette inauguration ; je remercie la Fédération départementale de la Libre Pensée de la Loire qui parraine notre Association et dont les principes fondateurs sont un ferment pour l’action ; j’invite les présents à participer à la réunion publique qu’elle tient aujourd’hui même à 16h30 à la Bourse du travail sur le thème « Qu’est-ce que la Libre pensée » avec la participation de Christian Eyschen ; je remercie enfin tous les citoyens pacifistes et laïques de s’être déplacés, parfois de très loin. <o:p></o:p>

    A bas le militarisme !
    Vive le pacifisme agissant et populaire !
    Pour que soit entretenue la mémoire des victimes de tous les fanatismes ! <o:p></o:p>

    Danielle Roy
    Le 29 01 00

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    RASSEMBLEMENT LE 19 FEVRIER <st1:metricconverter productid="2000 A" w:st="on">2000 A</st1:metricconverter> AMBIERLE (Loire)<o:p></o:p>

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    ASSOCIATION LAÏQUE DES AMIS DES MONUMENTS PACIFISTES DE SAINT MARTIND'ESTREAUX ET DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE

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    Samedi 19 février, plus d'une cinquantaine de personnes se sont rassemblées à l'appel de l'Association laïque des Amis des monuments pacifistes de Saint-Martin d'Estreaux et du département de la Loire, Place des Martyrs de Vingré, à Ambierle. Parmi elles, on notait la présence de libres penseurs et pacifistes de l'Ain, de l'Allier, du Rhône, du Puy de Dôme, de Paris et bien entendu de la Loire, la présence de nombreux citoyens dont un descendant de l'un des fusillés de Vingré ainsi que de nombreux syndicalistes du Roannais. <o:p></o:p>

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    Après que la Présidente eut donné connaissance des messages reçus de la Fédération nationale, des Fédérations départementales de Libre Pensée de l'Isère et du Puy de Dôme, Claude Groppi, au nom de l'Association fit une allocution dans laquelle il dénonça les fauteurs de guerre qui sont également responsables de la situation faite aujourd'hui aux travailleurs qui, dans les pays dits avancés, se voient contraints de défendre avec âpreté et acharnement les acquis sociaux arrachés au cours de décennies et à quel prix ! Il ne pouvait pas ne pas évoquer les crimes des tribunaux militaires dont deux soldats originaires d'Ambierle ont été les malheureuses victimes. <o:p></o:p>

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    Les libres penseurs, avec leurs drapeaux historiques déployés, les pacifistes avec leur banderole porteuse du mot d'ordre "Guerre à la Guerre", les citoyens qui aspirent à la fraternité universelle entre les peuples se sont rendus en cortège au monument aux morts qui porte l'inscription : l'Humanité n'a qu'un chemin : la Paix. La Chanson de Craonne fut alors magnifiquement interprétée par Charlie Jacquard, libre penseur de l'Ain. Le dépôt d'une gerbe suivit la minute de recueillement en hommage aux victimes des guerres.<o:p></o:p>

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    Au cours du repas qui suivit, le Président de la Libre Pensée de la Loire présenta les futures activités de la Fédération départementale. Nicole Bossut, historienne et membre de la Fédération de la Libre Pensée de Paris, exposa les axes du travail entrepris pour la réalisation d'un livre consacré aux statues élevées aux victimes des fanatismes religieux et qui fera suite au livre publié cette année sur les monuments aux morts pacifistes en France. Elle insista sur l'importance du rôle joué par la Libre Pensée à l'aube du 20ème siècle, dont le vote de la loi de séparation de 1905 est un aspect majeur mais qui ne le résume pas. Grâce à ses recherches, des actions importantes dont la Libre Pensée a eu l'initiative sortiront de l'oubli dans lequel "l'histoire officielle" a voulu les maintenir. <o:p></o:p>

    La Présidente de l'ALAMPSME-DL <o:p></o:p>

    dimanche 20 février 2 000 <o:p></o:p>

    Danielle Roy

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    Un écrivain célèbre au 298° RI de Roanne :<o:p></o:p>

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    JEAN GIRAUDOUX<o:p></o:p>

    (1882 - 1944)<o:p></o:p>

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    Fils d'un percepteur, il est reçu à l'École normale supérieure en 1903 et s'oriente vers des études germaniques, dont l'influence est sensible dans son œuvre. Entré au Quai d'Orsay en 1910, il est deux fois blessé pendant la Grande Guerre, puis est envoyé comme instructeur militaire en mission au Portugal et aux Etats-Unis.
    Après la guerre, sa renommée grandissante d'écrivain teinte peu à peu de gloire une carrière déjà fort brillante de haut fonctionnaire. Nommé commissaire à l'Information en 1939, il abandonne ce poste dès la défaite et se retire de la vie publique pour retrouver la littérature. Il mourra quelques mois avant la Libération.
    L'œuvre de G. frappe par sa diversité. La guerre de 1914 lui inspira : Lectures pour une ombre, América America et Adorable Clio ; des premiers aux seconds de ces essais, une légèreté qui était voile de pudeur s'est transformée en sévérité lucide, dénuée de toute illusion sur un avenir dessiné d'un crayon amer<o:p></o:p>

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    Ses écrits :<o:p></o:p>

    En 1909 paraît son premier livre, un recueil de nouvelles "Provinciales", "Lecture pour une ombre" en 1917, "America america" en 1919 et "adorable Clio" en 1920,"Simon le pathétique" en 1918, "Suzanne et le pacifique" en 1921 et "Bella" en 1926, <o:p></o:p>

    Pour la scène : "Amphitryon" en 1929, "Judith" en 1931, "Tessa" en 1934, "La guerre de Troie n'aura pas lieu" en <st1:metricconverter productid="1935. A" w:st="on">1935. A</st1:metricconverter> partir de 1942, il met au service du cinéma son talent de dramaturge, "les anges du pêché" en <st1:metricconverter productid="1943. L" w:st="on">1943. L</st1:metricconverter>'une de ses plus célèbres pièces "La folle de Chaillot" sera montée à Paris en 1945, après sa mort.<o:p></o:p>

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