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  • TIRER  LES ROIS AVEC LES CHEMINS DU PASSE<o:p></o:p>

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    La salle du Conseil municipal de notre ville a fait le plein en ce samedi quand la Présidente Isabelle Pignard entame son allocution de bienvenue aux invités.<o:p></o:p>

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    Dans la salle nous remarquons la présence de messieurs. Chartier, Conseiller général, Colombat Maire de Saint-Symphorien-de-Lay, Depierre Maire de Lay, Cimetière Maire de Neaux, Pignard, Maire de Croizet-sur-Gand ; d’anciens élus : M. Girardet ancien Maire de Saint-Symphorien et madame, M. Chervet ancien Maire de Vendranges et Madame, M. Jusselme ancien, Maire de Machézal. Monsieur Janin Maire de Fourneaux et Président de la COPLER est excusé. Présence aussi de madame la Receveuse du Trésor de Saint-Symphorien, de la Presse avec M.M. Peuvrel et Colombat ; des sociétés amies donc madame Simone Pigat Présidente de l’Association Le Coteau d’Hier et de Demain,  Madame Moudenc et M. Gouttenoire de la bibliothèque l’Etincelle de Lay, des représentants des pompiers.<o:p></o:p>

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    Puis comme il est de tradition avec les Chemins du Passé, débute le « quart d’heure culturel » où Bertrand Lacroix demande à l’assistance la signification de l’expression « Bayer aux corneilles ». Cette question nous emmène au Moyen-âge où nous apprenons que les personnes qui ne veulent pas jeûner pour Carême  peuvent consommer des laitages et surtout du beurre contre l’acquittement de sommes sonnantes et trébuchantes. Cette contribution prendra le nom de « du beurre ». Dans plusieurs régions  (des documents anciens en témoignent) cette taxe sert à payer l’édification des remparts des villes pour se protéger contre les bandes de soldats mercenaires qui infestent la France.<o:p></o:p>

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    A Lay sur le chemin de ronde la tour de Prébende dite aussi « Tour du beurre »  rappelle sans doute cet impôt.<o:p></o:p>


    Bayer aux corneilles voulait donc dire "rester bouche ouverte à regarder en l'air, contempler ou désirer des choses sans intérêts".<o:p></o:p>

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    Ensuite vient le partage de la galette autour du verre de l’amitié. C’est un moment de très grande convivialité, très apprécié de tous  ou membres  anciens et plus jeunes parmi lesquels messieurs et dames Brison, Broisin, Marcellin, Chevillard, Bissuel, Martinez, Hugues, Rey, Perret, Dozières, Hugonny, madame Fargeot (ancienne institutrice) tous membres de l’association se mêlent dans des conversations interminables sur l’histoire de nos villages. Instant précieux où chacun des participant nous fait part de son amour du canton. <o:p></o:p>

    Quant à monsieur André Devis ses pensées se tournent déjà vers l’accueil d’une délégation « Maori » en pèlerinage sur les traces de Suzanne Aubert. Missionnaire née à Saint-Symphorien-de-Lay et qui devrait devenir bientôt la première Sainte reconnue de Nouvelle-Zélande.<o:p></o:p>

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    Une nouvelle tour au Parc des Sports de Roanne<o:p></o:p>

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    Elle est moins haute, mais bien plus ancienne dans son allure que les trois « explosées » il y a quelques années.<o:p></o:p>

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    Une nouvelle tour vient d’être érigée  sur l’ancienne place d’Elbeuf.<o:p></o:p>

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    Elle est arrivée sans crier « gare » ce matin ; installée sur le parking, elle intrigue les voisins et laisse perplexe. La police municipale est venue déjà lui rendre une petite visite de courtoisie où de sécurité.  Va-t-elle rester là ? Quelle est son utilisation ? Bien d’autres questions se posent encore, qui vivra verra.<o:p></o:p>

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    De par sa toiture, elle sera un excellent pigeonnier  avec tous les inconvénients que ces volatiles peuvent engendrer<o:p></o:p>

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    Alors que la  semaine doit être consacrée à une « régulation » des chats du quartier, la chasse est ouverte. Il ne faudrait pas que les choses  tombent de « Charybde en Scylla» et que la gente féline soit remplacée par des « ramiers » car alors les locataires deviendraient les « dindons de la farce ».<o:p></o:p>

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    Bernard<o:p></o:p>

     


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    Au dos de l’illustration se trouve le texte ci- dessous :<o:p></o:p>

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    Méditons sur le texte de Machiavel<o:p></o:p>

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    En ce début d’année 2009<o:p></o:p>

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    « L’amour que nous portons à notre patrie, nous a d’abord poussé à nous réunir et maintenant  nous fait venir devant vous pour parler de ce mal qui et déjà grand et ne cesse de croître dans notre république…<o:p></o:p>

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    La commune corruption de toutes les cités d’Italie a corrompu et continue de corrompre notre cité… Les hommes malfaisants sont loués comme industrieux et les bons blâmés comme sots. Et vraiment, dans les villes d’Italie, tout ce qui peut corrompre et être corrompu se ressemble…Ce qui est le plus pernicieux, c’est la façon dont les principes et les objectifs des partis se déguisent sous le langage de l’honnêteté ; car étant tous des ennemis de la liberté, qu’ils soient du parti populaire ou de la noblesse, ils l’oppriment sous couleur de la défendre.<o:p></o:p>

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    Parce que ce n’est pas la gloire d’avoir libéré la cité qu’ils désirent en récompense de leur victoire, mais la satisfaction de l’avoir emporté sur les autres et de s’être emparé du pouvoir. Une fois qu’ils l’ont en main, ils ne reculent devant aucune cruauté ou injustice. Les décrets et les lois ne se font plus pour le bien de la république mais en vue de leur intérêt personnel. Les guerres, les paix, les alliances ne servent plus à la gloire de la commune mais à la satisfaction de quelques-uns.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Et si les autres cités souffrent de ces désordres, la nôtre en est encore plus atteinte, car les lois, les statuts, les règlements y ont toujours été dictés, et continuent à l’être, non dans le respect de la liberté mais pour satisfaire les ambitions du parti au pouvoir ».<o:p></o:p>

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                                                                              Machiavel, Histoire de Florence, 1525<o:p></o:p>

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    Note : Victor Petit que je connais depuis mon premier emploi au A.R.C.T. en 1964, est une figure locale du syndicalisme roannais.<o:p></o:p>

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    Avec ses cheveux argentés, les yeux pétillants de malice, la voix puissante et claire, haute perchée, la répartie très facile : douce pour ses amis ou acerbe voir acide, pour ceux qui l’attaque injustement ; notre homme est « droit dans ses bottes », sur de ses convictions, intègre, ne reniant ni ses origines modestes, ni sa condition d’ouvrier.<o:p></o:p>

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    Militant actif, passionné, courageux, ne craignant rien ni personne, il se dévoue  année après année, inlassablement pour défendre et améliorer les conditions de travail et de vie de la classe ouvrière.<o:p></o:p>

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    Amoureux d’Histoire on le rencontre souvent à la médiathèque de Roanne et dans les expositions de la région. Il œuvre (avec d’autres) pour que se perpétuent les souvenirs de luttes roannaises : Les Archives Nationales du Monde du Travail (Roubaix)  conservent, dans dix boîtes d’archives, une série d’objets d’apparence hétéroclite : petites bouteilles de parfum en plastique, souliers d’enfants, écharpe rouge, bobines de fils (ARCT  bobines Fausse torsion), tee-shirts imprimés  (Vie en pull) et même des billets de banque factices, etc. Collectés en 2003, ils constituent pourtant un ensemble étonnant d’objets dits “ de grève ”. Généralement fabriqués par des ouvriers grévistes pendant des périodes d’occupation d’usine, ils se distinguent des produits manufacturés courants par leur forme, le plus souvent singulière, par les conditions de leur conception et fabrication, ainsi que par leur fonction.

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    Il est également à l’origine du timbre de la « Denise ouvrière ».<o:p></o:p>

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    « Gavroche » adulte du XX° siècle, aujourd’hui encore, bien qu’approchant les 80 « piges », il n’hésiterait pas à monter sur une barricade, «faire le coup de fusil », pour défendre une idée qui lui tient à cœur et ne vieillit pas « LIBERTE ».<o:p></o:p>

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    ROANNE<o:p></o:p>

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       Certes les Autrichiens occupèrent les halles  en 1815, mais leur surprise avait été grande une année plus tôt, lorsque, commandés par le général Hardegg et s’apprêtant à prendre Roanne, ils en trouvèrent le pont d’accès coupé. 700 hommes à peine tinrent tête ainsi dix-sept jours durant devant 13 000 ennemis avec pour seul défense, 2 canons et un immense courage.<o:p></o:p>

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    Ouvrage (Villes, Emblèmes et Collectivités décorés de LA LEGION D’HONNEUR)<o:p></o:p>

    Éditions B.O.R.E. Paris 1976<o:p></o:p>

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    N° 129 LE MONOTEUR UNIVERSEL 8 MAI 1864<o:p></o:p>

          JOURNAL OFFICIEL DE L’EMPIRE FRANÇAIS<o:p></o:p>

         Dimanche 8 MAI 1864<o:p></o:p>

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    NAPOLEON,<o:p></o:p>

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    Par la grâce de Dieu et la volonté nationale, Empereur des Français,<o:p></o:p>

    A tous présents et a venir, salut :<o:p></o:p>

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       Vue la requête présentée par la ville de Roanne (Loire), tendant à obtenir l’autorisation d’ajouter à ses armes une croix de la Légion d’honneur :<o:p></o:p>

       Voulant perpétuer le souvenir de la résistance énergique opposée, en 1814, par cette ville à l’invasion des armées étrangères :<o:p></o:p>

       Sur le rapport de notre garde des sceaux, ministre de la justice et des cultes,<o:p></o:p>

       Avons décrété et décrétons ce qui suit :<o:p></o:p>

       Art. 1er. – La ville de Roanne (Loire) est autorisée à ajouter à ses armes la croix de la Légion   d’Honneur.<o:p></o:p>

       Art. 2. – La ville de Roanne ne pourra faire usage desdites armoiries qu’après paiement des droits du sceau attachés à cette addition.<o:p></o:p>

       Art. 3. – Notre garde des sceaux, ministre et des cultes, est chargé de l’exécution du présent décret.<o:p></o:p>

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                                    Fait au palais des Tuileries, le 7 mai 1864<o:p></o:p>

                                                 NAPOLEON ;<o:p></o:p>

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    Par l’Empereur :<o:p></o:p>

        Le garde des sceaux,<o:p></o:p>

    ministre de la justice et des cultes :<o:p></o:p>

    J. BAROCHE<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>


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