• Un ancien relais poste datant d'environ 1499 est à la base d'une association : LES CHEMINS DU PASSE fondée en 1966 par Antonin Bécaud à Saint-Symphorien-de-Lay (Voir la rubrique cartes routières pour se rendre dans ce village).

    Le but de cette association culturelle était de récuperer les bâtiments du relais pour en faire un centre d'exposition. Malheureusement les lieux sont vétustes, les problèmes de la succession compliqués.

    Le groupe qui ne possède pas de locaux, ne baisse pas les bras, bien au contraire, il organise chaque année une exposition en collaboration avec les commerçants du village.

    Aux fils des années les expositions deviennent de plus en plus importantes, leurs notoriétés dépassent rapidement les limites du canton. Les visiteurs affluent de toute la région et même des départements voisins. Les expositions qui se déroulent pendant les "grandes vacances" bénéficient du passage des touristes qui empruntent la Nationale 7 entre Roanne et Lyon. La route est difficile entre Saint-Symphorien-de-Lay et Tarare car il faut franchir le redoudable col du Pin Bouchain.
    Les premières expositions :
    1966 : "Les Chemins du Passé" : documents est photographies sur les communes des deux cantons de Néronde et de Saint-Symphoriens-de-Lay, le manuscrit de Saint-Victor... 2500 visiteurs et présence le jour de l'inauguration de les personnalités du département.

    1967 : "Histoire de la Route" : Le Grand Chemin de Paris à Lyon par le Bourbonnais et les Montagnes de Tarare -Son histoire et les activités s'y rattachant : relais poste, forges, maréchalleries, hôtelleries, Compagnons du Tour de France.

    1968 : "Gravures et Lithographies" : d'artiste régionaux sur la région.

    1969 : "Année Napoléonienne" : (second centenaire de la naissance de l'Empereur). Présentation de 2000 figurines représentant toutes les armes de la Grande Armée - Souvenir de l'Empereur -Pièces d'uniformes - armes et matériaux des armées impériales. Reconstitution par les habitants du village du passage de Bonaparte à Saint-Symphorien-de-Lay au retour de Marengo- Projection des 2 films d'Abel Gance "Napoléon" : la version muette de 1927 et la version sonorisée et complétée de 1934.

    1970 : "Plaisirs d'Autrefois" : Poupées, maisons de poupées, automates de salon, jeux et jouets anciens d'intérieur et d'extérieur.

    1971 :  "Au pays des Conteurs" :  Us et coutume, la vie au village, l'atelier du sabotier,le café des chasseurs, l'épicerie, la salle d'armes du Château.

    1972 : "Preinventaire des Monuments Historiques" : Iconographie, statues d'art religieux local, faïence roannaise anciennes;

    1973 : "Histoires étranges d'Autrefois" (1° exposition faite dans La Maison des Mansardes, rue de la Tête Noire) : dessins, gouaches, pastels de peintres et dessinateurs, illustrant des faits historiques étranges ou notables ayant eu pour théatre la région.

    Mais nos historiens locaux et chercheurs ne peuvent se contenter de ne « monter » qu’une exposition par an. D’un accord commun, chacun décida de retrouver les «  racines » de son village et d’écrire ainsi pour les Chemins du Passé l’histoire du Canton de Saint-Symphorien-de-Lay.

    Celui-ci est formé de 16 villages :

     CHIRASSIMONT – CORDELLE – CROIZET-SUR-GAND – FOURNEAUX – LAY – MACHEZAL – NEAUX – NEULISE – PRADINES – REGNY – SAINT-CYR-DE-FAVIERES – SAINT-JUST-LA-PENDUE – SAINT-PRIEST-LA-ROCHE – SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY – SAINT-VICTOR-SUR-RHINS- VENDRANGES.

    Aussitôt de petits groupes se forment et commencent à éplucher les Archives des mairies et des églises. Rapidement les collectes se montrent fructueuses ; déjà il faut prévoir de « publier », les résultats souvent surprenants des diverses recherches.

    Mais attention, il ne faut pas « enfoncer les portes ouvertes », d’autres avant nous avaient déjà « chercher ». Ils nous faut donc « rester humbles et modestes ». Comparer nos résultats à ceux de nos prédécesseurs, donc lire et analyser les ouvrages ou recherches sortis, les comparer, les compléter, réajuster les éventuelles erreurs (elles ne sont d’ailleurs pas si nombreuses), remettre à jour l’immense travail déjà effectué.

    Arrive le temps de l’écriture  et des mises à jour ; au fil des années en s’adaptant d’une façon continuelle et progressive aux moyens modernes de la création et des communications : ordinateur, Internet, photographie numérique.  Remettre au propre, les feuilles de papier noircies  au crayon, à l’encre ou tapées maladroitement mais avec cœur, à la machine à écrire.

    Repasser les dessins, photographies des livres, croquis noir et blanc, au scanner pour donner un peu de couleurs à ces anciens travaux si précieux et ainsi créer des archives consultables pour le futur Centre d’Etudes dont on parle déjà. En n’oubliant jamais de signaler ses sources en cas de diffusion près du public.

    Au cours des quatre dernières décennies de nombreux ouvrages écrits par nos adhérents voient le jour. Certains sont plus prolifiques que d’autres, mais le problème n’est pas là, tous nous travaillons dans le « même esprit » à la mesure de nos moyens pour la prospérité de notre association. Ensemble nous sommes forts. Il y a de la place pour ceux qui veulent « mettre la main à la pâte », pour que les Chemins du Passé puissent continuer d’avancer.

    Rapidement une bibliothèque voit le jour, avec de nombreux documents régionaux inédits. Un Centre d’études ouvert sur l’extérieur est en préparation. Un futur Musée de la Route dans les locaux du relais poste de la « Tête Noire » se profile à l’horizon.

    L’aboutissement du rêve d’Antonin Bécaud notre fondateur semble proche. Les équipes sont là prêtes, recrutées par un nouveau président au charisme extraordinaire, un meneur d’hommes comme on n’en rencontre guère, un bourreau de travail qui fait l’admiration, non seulement des membres du groupe, mais aussi de tous les habitants du canton.

     Rares sont ceux qui ne le connaissent pas. C’est un enfant du pays,  Chirassimont est sa patrie. Aimés de tous, chacun  connaît sa svelte silhouette et son crâne chauve, qu’il se frotte fortement comme pour réfléchir avant de donner une réponse toujours juste et complète à une question épineuse. D’ailleurs dans les réunions ou exposés sa  parole est claire et nette « elle coule » pas d’accrochage ou d’hésitation un vrai régal tant qu’on sait qu’il est difficile de parler en public et de trouver les mots justes qui s’adaptent aux circonstances et vraiment Gabriel FOUILLANT est le digne successeur d’Antonin BECAUD.


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