• TRAINS A POELES

     

    Ces trains sont ceux du C.F.D.L (Chemin de Fer Départemental de la Loire) le fameux « Tacot ». Les poêles placés au milieu des compartiments marchent à ravir. Si bien qu’il faut parfois ouvrir les vasistas. On à trop chaud. Avoir trop chaud en courant à travers la campagne givrée et dans l’air glacé, c’est une sensation délicieuse.

     

    D’ailleurs, bien entendu, l’hiver a réduit le nombre des voyageurs du C.F.D.L., mais pas autant qu’on l’avait craint. Il en  reste, et tous son satisfaits de ces trains confortables dont chaque compartiment est comme une joyeuse roulotte où l’on cause à l’entour du poêle. Il n’était d’ailleurs pas rare de voir des personnes amener des marrons pour les faire cuire sur le grill et les manger dans une chaleureuse ambiance avec les autres voyageurs le tout arrosé du contenu d’un litron tiré du sac.

     

    Non, on ne s’ennuie pas dans le chemin de fer de la Côte. Pourtant, on ne déraille plus, absolument plus, et c’est une distraction perdue. Mais on s’y trouve si bien au chaud, qu’on n’est pas pressé d’arriver. On arrive tout de même.

     

    Le C.F.D.L va lentement mais sûrement.

     

    Presse Roannaise après 1900


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  • CARTON ROUGE  A

     

     

    Alain Joyandet assure que ce déplacement était «tout à fait exceptionnel, mon déplacement a duré 36 heuresl». (Le Figaro)

    Le secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie explique qu'il n'avait pas d'autres solutions que de louer un jet privé pour participer à une conférence en Martinique. Un rapide aller-retour qui a coûté 116.500 euros.

    Compte tenu qu’une personne handicapée touche en moyenne moins de 700 EURO par mois.

     

    Je divise 116 500 par 700 = 166 mois

    166 que je divise par 12  (nombre de mois dans une année) =

     

    plus de 13 ans de revenu d’un handicapé pour un voyage de 36 heures = SCANDALEUX


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    WAGONS-POUPONNIERE

    (vers 1900)

     

    Le ministre des travaux publics s’est préoccupé des conditions défectueuses dans lesquels s’effectue généralement le transport en chemin de fer, des enfants envoyés en nourrice, par les services d’assistance publique.

     

    Les cloisons séparatives des voitures de troisième classe, dans lesquelles voyagent toujours les nourrices, ne s’élèvent pas, en effet, jusqu’au plafond des voitures. Il en résulte que les nourrissons sont exposés non seulement à la fumée du tabac, mais encore aux courants d’air, d’autant plus préjudiciables à leur santé, que ces inconvénients viennent s’ajouter à la fatigue du voyage.

     

    M. Turrel, dans une circulaire toute récente, vient d’appeler l’attention des compagnies de chemins de fer sur cette importante question, en les invitant à étudier d’urgence les mesures qu’elles pourraient prendre pour remédier à ces dangers.

     

    Un bon point à M. le ministre des travaux publics, qui va mériter de prendre place parmi les lauréats de la Société protectrice de l’enfance.


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    ET VOICI VENIR L’HEURE D’ETE

     

     

     

     L'heure, c'est l'heure ; avant l'heure, c'est pas l'heure ; après l'heure, c'est plus l'heure.

    Jules Jouy : peintre et poète français

    Né le 04 décembre 1855
    Décédé le 17 mai 1897

    Dimanche 28 mars 2010, à 2 heures du matin, remettre les pendules à l'heure d'été : déjà 3 heures du matin !

    L'heure d'été a été instituée en France en 1975 après le choc pétrolier de 1974. Il s'agissait alors de faire des économies d'énergie en réduisant les besoins d'éclairage, notamment en soirée. On estime aujourd'hui à 250 000 tonnes d'équivalent pétrole (tep) les économies d'énergie annuelles résultant de la mise en œuvre du régime de l'heure d'été en France. Au début de l'application de cette disposition, les changements d'heure se faisaient en septembre et mars. Aujourd'hui, nous vivons 7 mois en heure d'été et 5 mois en heure d'hiver.

    Rappelons que le retour à l'heure d'hiver se fera le dimanche 31 octobre 2010, à 3 heures du matin. Il conviendra de retarder ses horloges, il ne sera plus que 2 heures du matin !

    Et BONNE NUIT!!!


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  • Roanne UN CHEVAL TUE PAR UN TRAIN PN du Faubourg-Clermont

     

    A Roanne le passage à niveau du faubourg Clermont est décidément voué aux accidents de toute sorte et fatal au bête tout comme aux gens. Outre les hommes et les enfants, les chiens écrasés par les trains ne se comptent plus, et dimanche soir à sept heures un nouveau cheval est venu s’ajouter à la liste des exterminés  par le P.L.M.

     

    Cette fois-ci, c’est bien l’animal qui a été l’artisan de sa perte, et cela à la suite des singulières péripéties suivantes :

    M. Pion, boulanger, rue de la Loire, ramenait du pré par la rue Brison, un jeune et beau cheval de 4 ans, très vif. L’animal, sur lequel il était monté, fut effrayé on ne sait de quoi ; il fit un brusque écart, désarçonna son cavalier et partit à toute vitesse du côté du faubourg. Mais quand il arriva au passage à niveau, un militaire qui se trouvait là crut bien faire de l’arrêter, pour éviter les accidents qui auraient pu se produire dans le faubourg Clermont. Il écarta les bras. Le cheval effrayé changea de route et s’engagea sur la voie ferrée en remontant du côté des Promenades. Comme à ce moment descendait au Coteau le train de St-Etienne et allait arriver aussi en ville le train de Bordeaux, les gardes-barrière se hâtèrent de fermer les portes, et firent les signaux nécessaires pour arrêter les trains.

     

    Bientôt le cheval fut affolé par la vue des lanternes du train descendant, qui n’avait pas pu s’arrêter en temps utile. Il évita ce train ; mais il se mit à courir à côté, sur la voie montante, avec la même vitesse que la locomotive et il vint s’assommer lui-même sur la machine du train de Bordeaux, qui avait stoppé devant les signaux des gardes-barrière.

     

    Le cheval seul a donc été victime dans la circonstance, et grâce à la présence d’esprit des gardes-barrière on a peut-être évité un déraillement que le corps du cheval eût très bien pu causer.


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