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    CARTON ROUGE :

    Un président de fédération nul + un entraineur nul + des joueurs vedettes nuls = UNE EQUIPE DE FRANCE NULLE ; et pas seulement sur le terrain, mais aussi  en conférence de presse.

    Réveillez-vous messieurs nous ne sommes pas dans une cour de récréation de l’école maternelle, vos discours devant les journalistes sont hallucinants. Arrêtez de nous prendre pour des demeurés, nous en avons marre de vos caprices d’enfants gâtés, de votre fainéantise sur le terrain, de vos explications à « la gomme » tout le monde n’est pas comme vous et n’a pas un pois chiche dans la tête à la place du cerveau.

    Vous êtes la honte du sport français.


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    L’EAU  SOUVERAINE,  DECHUE

     

    Fabriquée depuis 1820 à Pradines par les sœurs bénédictines, l’eau souveraine a été retiré de la vente en mai 1992, suite à un arrêté ministériel interdisant tous les produits à base de germandrée petit–chêne, une des 34 plantes médicinales entrant dans sa composition.

     

    Pendant plus d’un siècle et demi, des milliers de bouteilles d’eau souveraine fabriquées par les sœurs bénédictines de l’abbaye de Pradines ont été vendu en pharmacie. A Roanne, dans la région, roannaise, dans certains départements limitrophes et même au-delà. On lui attribuait des vertus « toniques », digestives et circulatoires. De l’avis même d’anciens consommateurs ou de pharmaciens, ses vertus étaient aussi étendues qu’appréciées et bien réelles.

    Ce vin médicamenteux ou eau des bénédictines, comme le stipulait l’étiquette, était un mélange d’alcool et de 34 plantes aromatiques.

    Parmi elles, l’absinthe, le thym, le cassis, la verveine, la camomille, la menthe, la sauge, le tilleul, le millepertuis, l’arnica, la mélisse et la germandrée.

    C’est cette dernière qui allait être à l’origine de son retrait de la vente et de la fermeture du laboratoire.

     

    Comme le rapporte un magazine spécialisé, l’observation de sept cas d’hépatites aigües survenus après administration de germandrée sous formes de gélules ou de tisanes, six spécialités à base de germandrées ont été retirées du marché. Un arrêté ministériel du 12 mai 1992  a élargi cette interdiction «  en portant interdiction d’exécution et de délivrance de préparations magistrales ou autres préparations à base de germandrées petit-chêne ».Cette plante médicinale a également été inscrite sur la liste 1 des substances vénéneuses pour éviter sa distribution dans les herboristeries.

     

    A usage interne, elle se prenait avec de l’eau pure ou dans de l’eau chaude sucrée. A usage externe, elle pouvait s’appliquer localement en bain ou avec des compresses sur les contusions légères, les foulures ou les piqûres d’insectes. Autant d’indications précisées sur la notice. Trois bouteilles étaient proposées à la vente, en 200, 400 et 700 millilitres à des prix de 25, 50, et 75 francs.

     

    Le retrait ordonné par le ministère de la Santé de tous les médicaments ou produits parapharmaceutiques contenant de la germandrée a signé la fin d’une tradition séculaire en même temps qu’elle enleve aux sœurs bénédictines une appréciable source de revenue.

     

     

     

     


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                                               LE CURE ARBEL DE ROANNE

     

      .Il y a douze ou quinze ans qu'il a été trouvé sur la route de Roanne à Moulin (Loire et Allier) une somme un peu considérable, en espèces d'or ou d'argent. On invite MM. les curés et maires à donner toute la publicité possible à cette annonce. Le propriétaire de cet argent adressera (port franc) ses réclamations à M. Arbel, curé à Roanne (Loire), qui est, chargé de les faire parvenir à qui de droit. Après le 25  février 1820 aucune réclamation ne sera plus reçue. Le réclamant voudra bien désigner 1° la somme précise 2° si elle était en or ou en argent; 3° dans quoi elle était contenue ; si elle était dans un porte-manteau ou non. (Journal des Débats 1819)

     

    N° 17 339 -  Ordonnance Du Roi qui autorise la fabrique de Saint-Ëtienne de Roanne, département de la Loire, à accepter la Donation à elle faite par le sieur Arbel, d'une maison avec dépendances. (Paris, 16 Juin 1824.)

     

    N° 988. — Ordonnance du Roi qui autorise l'acceptation de la Donation faite par le sieur Arbel à la fabrique de l'église de Saint-Etienne de Roanne ( Loire), 1° d'une rente annuelle de 860 francs sur l'État, inscrite au grand livre de la dette publique, sous le n.° 90 de ce département; d'une rente annuelle de 50 francs, également sur l'État, inscrite au grand livre de la dette publique , sous le n° 50 741, 1ersérie. (Paris, 6 Octobre 1824.)

     

     

    Les curés et vicaires des paroisses qui tiennent des écoles de manécanteries peuvent-ils être dispensés de l'autorisation sous prétexte que l'enseignement élémentaire qu'y reçoivent les enfants de chœur est restreint. (Non.) (Audience. solennelle du 15 décembre 1834.) Chambres réunies

     

    Le sieur Arbel, curé de Roanne, a établi dans cette ville, toujours sous le nom de manécanterie, une école sans autorisation; un jugement du Tribunal correctionnel de Roanne, du 17 décembre 1832, l'a condamné à une amende de 200 francs.

    S’en suit un procès à rebondissement, mais le curé Arbel sera sanctionné.

     

     

    Notes : démarche très curieuse entreprise pour retrouver le propriétaire d’une somme d’argent perdue plus d’une douzaine d’années auparavant (Nous sommes loin des un an et un jour d’aujourd’hui).

    On imagine sans peine que personne n’a jamais rien réclamé.  

    Curieuses aussi les donations faites à l’Église Saint-Etienne de Roanne quelques années après.

    Bizarre aussi cette ouverture d’école sous le couvert d’une manécanterie.

    Quand on sait aussi que ce brave curé Arbel s’est livré à quelques exorcises pour soulager certaines de ses ouailles livrées au Démon. Quel homme est-il donc ?


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  • CONDAMNATION D’UN CHIEN A  LA PEINE DE MORT

     

    M. Berriat Saint-Prix, conseiller à la Cour impériale de Paris, auteur d’un curieux travail sur la Justice révolutionnaire à trouvé, en effet, aux Archives de l’Empire, différentes pièces relatives au chien d’un suspect, qui a été exécuté ainsi que son maître par jugement, non d’une commission militaire, mais du tribunal révolutionnaire de Paris (Voir le Cabinet historique, IX° année, page 249). Il résulte de ces pièces que le 27 brumaire an II, le tribunal révolutionnaire, en condamnant à mort le sieur Prix, dit Saint-Prix, invalide, pour « manœuvres contre–révolutionnaire », ordonna en même temps que son chien serait assommé ; que le lendemain, cette sentence ayant été transmise par Fouquier-Tinville au Comité révolutionnaire des Tuileries, le citoyen Georges, commissaire de police attaché audit comité, se transporta, accompagné de l’inspecteur Hostaux, chez une femme Macquart à laquelle le chien avait été confié, réclama la présence du sieur Bonneau, sergent de garde au poste le plus voisin, et assomma ensuite la malheureuse bête ; que procès-verbal de l’exécution fut dressé, signé de tout les assistants y compris la femme Macquart, et envoyé à Fouquier-Tinville qui le joignit au dossier Prix.

     

    Il n’était  pas rare au Moyen-âge de voir juger des animaux. Ainsi en 1474, un coq condamné à être brûlé, par sentence d’un magistrat de Bâle, pour avoir pondu un œuf.


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  •  LE JEU DE PILE OU FACE.

    Dans l’Antiquité  pour déterminer les rôles des deux camps en présence, un des joueurs jetait en l'air une coquille blanche d'un côté, noire de l'autre en criant : nuit ou jour.

     On peut donc dire que ce jeu comprenait implicitement celui que nous appelons aujourd’hui pile ou face. Il est possible que les Grecs se soient servis, comme les Romains et comme nous, d'une pièce de monnaie, mais nous ne trouvons pas dans les écrivains grecs, de terme correspondant exactement à celui qui était en usage à Rome. On doit donc supposer qu'on jouait plus ordinairement, soit avec une coquille, soit avec une pierre plate dont on noircissait un des côtés, et l'expression de nuit ou jour, semble empruntée à une époque très-ancienne où l'on ne se servait pas encore pour les transactions commerciales d'une monnaie de métal.

    Chez les Romains, l'expression (capita aut navia) usitée dans ce jeu était celle de tête ou navire, expression qui venait de ce que dans le principe les as romains portaient d'un côté une double têtede Janus et de l'autre une proue du navire qui l’avait amené en Italie. Il reste un grand nombre d'as romains sur lesquels on peut suivre les changements ou les modifications du type primitif. Les écrivains d'ailleurs parlent souvent de ces premières monnaies. Selon Plutarque :elles portaient d'un côté la tête de Janus et de l'autre une proue ou une poupe. Ovide dans ses Fastes  dit que sur les monnaies il y avait un vaisseau et une figure à deux têtes. Selon le témoignage de Pline  la marque de l'as fut un double Janus et une proue de navire et celle de l'as triental et quadrantal un radeau. Macrobe  parle aussi de ces as qui présentaient d'un côté l'effigie de Janus et de l'autre un navire ; et il remarque que ce furent ces monnaies qui donnèrent naissance à l'expression usitée dans le jeu qui nous occupe ; « de son temps, ajoute-t-il, il entendait les enfants crier : tête ou navire (capita aut navia), dans ce jeu de hasard (in aleœ lusu) qui consiste à jeter en l'air des pièces de monnaie. »

    Cependant l'Église fit vite remplacer Janus par une croix, le revers devenant la "pila". Au XIIIe siècle, ce terme symbolisait en latin médiéval la marque du coin qui servait à frapper les monnaies. On disait alors "croix ou pile". Plus tard, après le règne de François Ier, on décida de faire réapparaître un visage sur les pièces. Aujourd'hui encore, jouer à "pile ou face" signifie qu'on laisse une décision se prendre au hasard, en fonction de la face de la pièce qui apparaîtra après qu'on l'ait lancée.


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