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    LE ZODIAQUE DEVENU HUMAIN

     

    « Si est ce toutefois qu’un signe singulier

    Règne dessus un membre à lui particulier

    Le Mouton et Taureau chef et col domine

    Les Gémeaux sur les bras, le Cancer à la poitrine,

    L’épaule est au Lion : la Vierge aux intestins,

    Aux fesses la Balance, aux membres serpentins

    Le Scorpion piquant, et l’Archer propice

    De faveur singulier à l’une et l’autre cuisse :

    Au Chevrecorne sont les deux genoux pliés,

    Les jambes au Verseau, et aux Poissons les pieds »

     

                         Guy Le Fèvre de la Borderie

                                         1578

     

    Le Mouton = BELIER

    Le Chevrecorne = CAPRICORNE

    L’Archer = SAGITTAIRE

     

     


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    DANS LE SILLAGE DE CHRISTOPHE COLOMB

     

    « Les Chemins du Passé », une exposition avec le concours de Iberica, évoque Séville 1492 – Séville 1992à la chapelle Saint-Charles.

     

    « Au nom de Dieu hissez les voiles, larguez les amarres ».

    Ce jeudi 3 août 1492, dans le port de Palos, au sud de l’Espagne, la Santa Maria, la Nina, la Pinta, appareillent vers la haute mer. Le maître de l’expédition s’appelle Christophe Colomb.

     

    Ce Génois d’origine, a reçu enfin la permission et des écus pour tenter son aventure. Il est persuadé qu’il atteindra         les Indes, franchissant l’Océan en contournant l’Afrique par l’Ouest. Le téméraire navigateur pour se diriger, ne possède qu’une boussole, un astrobale et un sablier.

     

    Avec son jeune frère Barthélémy, cartographe, il a mit au point ce voyage avec un nouvel itinéraire pour gagner les Indes, car depuis la prise de Constantinople en 1453, les Turcs bloquent les échanges avec l’Asie.

     

    A l’image d’une voile de la flotte de Christophe Colomb une tenture ivoire avec la Croix vermillon de la cours d’Espagne, dans le chœur de la Chapelle Saint-Charles de Saint-Symphorien-de-Lay, accueille le visiteur.

     

    Les « Chemins du Passé » cette année s’embarquent dans le sillage du navire et des deux caravelles du conquérant du « nouveau monde ».

    L’intitulé du périple porte le titre « Séville 1492 – Séville 1992 ». Une exposition très pédagogique réalisée avec le concours de « La Ibérica », association qui regroupe des Espagnols et des Hispanisants.

     

    Terre en vue

     

    Trois maquettes, La Pinta et la Nina, œuvres de M. Henrique Taboada, la Santa Maria de M. Lafay, invitent au voyage. Un cordon de soie bleue retrace le premier trajet des trois navires à travers l’Océan.

    « Les bateaux passent par les îles Canaries. Le gouvernail de la Pinta s’est alors déboité. Il faudra un mois pour le réparer » explique M. Taboada.

    « Milieu septembre, ils manquent de s’engluer dans les herbes visqueuses de la Mer de Saragosse. Des poissons volants tournent autour des coques  et  atterrissent sur le pont.

    Nombre de fois, les matelots perdent confiance et veulent rebrousser chemin. Le 12 octobre, à deux heures du matin, une terre en vue. Coup de canon. Une chaloupe est mise à la mer. Voici une belle plage avec des cocotiers.

    Christophe Colomb débarque avec son équipage dans ce qu’il croît être les Indes. En fait, il a atteint une île de l’Archipel des Bahamas. Sans s’en douter, il est en Amérique. Le 15 octobre, il aborde à Cuba. Il pense alors être à Cathay en Chine. Voici la découverte d’une nouvelle île. Il la baptise « Hispaniola », l’Espagnole, en souvenir de l’Espagne. Le 25 décembre, la Santa Maria s’échoue sur un ban de corail.

     

    Le 16 janvier, Christophe Colomb met la barre pour l’Espagne, laissant sur l’Hispaniola, une quarantaine de volontaires.

     

    En mars 1493, la Pinta aborde à Bayonne en Galicie, tandis que la Nina atteint Lisbonne. Elles se rejoignent à Palos. Le 31 mars, celui qui avait découvert le nouveau monde se promène en cheval dans les rues de Séville. Derrière lui, des indiens avec masques d’or, portent de singuliers volatiles, des perroquets et une plante inconnu en Europe le maïs.

     

    Christophe Colomb repartira encore trois fois pour l’Amérique » précise M. Taboada.

     

    « Mais ses voyages déçoivent. Ses hommes ne trouvent pas autant d’or qu’ils l’espéraient. Les nobles laissés sur les îles se révolteront. La dernière traversée sera catastrophique. Rongé par la fièvre pratiquement oublié, celui qui avait découvert l’Amérique, meurt à Valladolid en Espagne le 20 mai 1506 ».

     

    Sculptures et photographies

     

    « A Saint-Symphorien-de-Lay, nous avons reçu de nombreux réfugiés espagnols au moment des graves événements de 36-39. Cet accueil a été symbolisé par un document émouvant. Il se trouve dans une des vitrines de l’exposition », raconte M. Antonin Bécaud, ancien président des Chemins du Passé.

    Il s’agit d’une belle sculpture présentant gravées dans le bois, les armoiries de la commune. Elle a été offerte à M. Bal, maire de l’époque, en guise de remerciements.

     

    Après avoir suivi la route de la Chine, l’an passé, les visiteurs de la chapelle Saint Charles prendront donc celle de l’Amérique. Outre le voyage de Christophe Colomb, ils découvriront la civilisation européennes avec la grande époque de la peinture italienne, tous les mouvements de littérature et d’érudition, l’Espagne des trois cultures, la civilisation de l’Amérique du Sud, en particulier l’empire Incas (Le Pérou actuel), l’empire Aztèque (le Mexique).

     

    Bien entendu, Don Quichotte qui incarna le rêve et son Sancho Pança, la réalité, sont au rendez-vous. Une présentation de l’exposition universelle à Séville et des photographies, signées Jean-François Claustre, de danseurs et chanteurs de flamenco aux visages très expressifs (Bernada de Utrera, la Fernanda de Utrera, Esperanza Vargas, El Arenero, Paradel Gastor) accompagnés de poèmes de Guy Levis Mano, enterré à Vendranges : finiront d’immerger l’estivant dans un bain de culture espagnol.

     

             B.B. Journal « LE PROGRES » 14 août 1992

     

     

     

     

     


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    C’était hier : Mars 1966

     

    SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY SE PENCHE SUR SON PASSE

     

    Depuis quelque temps des personnes érudites et pleines de bonne volonté s’efforcent de faire renaître l’histoire de Saint-Symphorien, lieu de passage, ayant un passé axé sur la Route avec les petits métiers qui s’y rattachent.

     

    Saint-Symphorien et son hôtel de la Tête Noire où vint trépasser Guillaume de Langeais. Que de souvenirs !

     

    C est pourquoi ces personnes ont crée un groupe de recherches d’études et d’animation locales de la région de Saint-Symphorien-de-Lay.

     

    A l’exemple de ce qui s’est fait dans les communes proches, il est décidé d’organiser une exposition pour les prochaines vacances. Il est fait appel aux personnes possédant de vieilles gravures ou photographies de Saint-Symphorien, de vieux objets pour les confier en vue de cette exposition. Les correspondances qui pourraient être confiées seraient traitées avec toute la discrétion qu’il sied. Les originaux précieux seront photographiés et rendus le plus rapidement possible aux prêteurs qui en manifesteraient le désir.

     

    Une grande réunion publique est organisée avec le concours de M. Périchon, éminent archéologue de Roanne. La date est fixée au 2 avril salle des réunions à la mairie à 20 h 30.

     

    Enfin précisons que ce groupe est placé sous la présidence d’honneur de M. Fustier, archéologue, dont les ouvrages font autorité, sous le patronage des maires des localités environnantes, qu’il est animé par Mmes Bal, Becaud, Chenevier, Gouanne, MM. Bal, Becaud, Broisin, Coquard, Delille, Giraud, Mollon, Pierre Mignard, Joseph Vignon.

     

    Ce comité serait heureux d’accueillir les personnes qui désireraient se joindre à eux.

     

     


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    DU CAFE GRILLE …

    …comme au bon vieux temps

     

       Scène domestique du temps passé : cette dame brûlant son café sur le pas de sa porte…

       Absolument pas ! C’est bel et bien une scène d’aujourd’hui que l’on peut voir chaque semaine. Cette dame est  épicière : elle tourne hebdomadairement la manivelle de son appareil pour donner satisfaction à certaines de ses clientes qui ne veulent pas entendre parler du café en sachet ; elles préfèrent celui que madame Fafournoux (c’est le nom de l’épicière) prépare à leur intention.

       Madame Fafournoux exerce ses talents à La Chambonie. C’est là, aux « frontières » de l’Auvergne et du Forez  que les envoyés spéciaux du « Dauphiné-Libéré-Dimanche » vous convient à effectuer, demain, « un petit tour » en leur compagnie.

       Retenez des aujourd’hui votre « Dauphiné-Libéré-Dimanche » chez votre marchand de journaux.

    Dauphiné du 12 juin 1971

     

    La Chambonie est un petit village français, situé dans le département de la Loire et la région du Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Chambougnats et les Chambougnates.
    La commune s'étend sur 4,4 km² et compte 58 habitants depuis le dernier recensement de la population. La densité de population est de 13,1 habitants par km² sur la commune.
    Entouré par les communes de La Renaudie, La Chamba et Jeansagnière, La Chambonie est situé à 29 km au Nord-Ouest de Montbrison la plus grande ville à proximité.
    Situé à 1 020 mètre d'altitude, La rivière de la faye est le principal cours d'eau qui traverse le village de la Chambonie.
    La commune est proche du parc naturel régional Livradois-Forez à environ 3 km.
    Le maire de la Chambonie se nomme monsieur Guy GRANGEVERSANNE.
    Pour toutes vos démarches administratives, vous pouvez vous rendre à la mairie de la Chambonie le Bourg aux horaires d'ouverture indiqués sur cette page. vous pouvez aussi contacter la mairie par téléphone ou par courrier électronique grâce à l'adresse e-mail de la mairie indiquée ci-dessous.

     

     

     

     


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    Acte officiel de la naissance de notre association : LES CHEMINS DU PASSE
     
    Dessiné sur une nappe de restaurant, car nos membres sont tous des adeptes de Berchoux et de son livre "La Gastronomie", le portrait de l'emblématique Président ANTONIN BECAUD.

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