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    ROANNE – TARARE

     

    Dans le cadre de la Fédération Française de Cyclotourisme, le Groupe Montagnard Roannais, organise le 21 Janvier 1968 ROANNE-TARARE à la marche sur 37 kms. Reprise depuis 1967 cette marche est à la portée de toutes et tous avec un nouveau tracé permettant de découvrir des panoramas magnifiques.

     

    Cette randonnée qui n’est pas une compétition est ouverte à tous, aussi bien aux « Individuels » qu’aux participants appartenant aux Sociétés de Plein Air sans distinction de Fédération.

     

    Les participants étant considérés comme en promenade personnelle le Groupe Montagnard Roannais décline toute responsabilité en cas d’accident.

     

    Le départ sera donné à 8 heures précises au Siège du G.M.R. – Café Membré » rue Beaulieu à Roanne.

     

    L’Arrivée aura lieu au Central  Hôtel 6 Place Janisson à Tarare. – Contrôle d’arrivée fermé à 17 h 30.

     

    Vin d’honneur et proclamation des résultats clôtureront cette randonnée.

     

    PARCOURS :

    Rue Jean Jaurès, Le Pont du Coteau, Route de Perreux, le Pont de Rhins, Route de Pradines, Saint-Vincent de Boisset, Notre Dame de Boisset, Domaine de Bussières, le Moulin Rochard, Neaux, St-Symphorien-de-Lay, Fourneaux (La Crenille), La Fontaine, Le Pin Bouchin, Les Sauvages, Notre Dame de la Roche, Notre Dame de Bel-Air –Tarare.

     

    Le parcours sera fléché

     

    CONTROLES :

    Départ –Moulin Rochard – Fourneaux (La Crenille) –Notre Dame de la Roche – Arrivée.

     

    RAVITAILLEMENT :

    Des fruits seront distribués aux participants en cours de route. Le café et les biscuits seront offerts gracieusement à Saint-Symphorien-de-Lay par les Amis des Chemins du Passé et le Syndicat d’Initiative de cette localité.

     

    RECOMPENSES :

    • 1°) Challenge Jean Baptiste Picaud à la société présentant le plus de participants au départ et à l’arrivée. Ce challenge ne sera jamais gagné définitivement. La Société en

     

    • ayant la garde pour une année devra le remettre au Groupe Montagnard Roannais 8 jours avant l’épreuve. Détenteur en 1967 : I.P.E.S. Saint-Jodard.
    • 2°) Coupe Pras-Sport à la société la plus éloignée présentant le plus grand nombre de participants au départ et à l’arrivée. Cette coupe sera la propriété de la Société l’ayant gagnée 3 années consécutives ou non. Détenteur en 1967 : Cyclos Laïcs de Firminy.

     

    DROIT D’ENGAGEMENT : 2 francs

     

    REPAS DE MIDI :

    Un repas est prévu au fur et à mesure des arrivées à Fourneaux.

    Restaurant –Arrêt des Cars de Lyon ( à la Crenille).

     

    Prix : 6 frs 50 – boissons non comprises.

     

    Les Clubs désirant prendre un repas sont priés d’avertir le Secrétaire monsieur Décombe, 58, rue de Villemontais à Roanne avant le 19 Janvier.

     

    RETOUR EN CAR : un service spécial de car est prévu pour ramener les marcheurs à Roanne

    Prix  4frs 50 par Personne

     

    Etc…

     

    Le fléchage était réalisé une journée ou deux avant la manifestation, avec des couvercles de boites  de compote de fruits ou de confitures récupérées par une personne travaillant aux cuisines de l’Ecole d’agriculture de Chervé à Perreux

    Nettoyées repeintes d’une belle couleur jaune, elles étaient percées au centre d’un petit trou.

    Il suffisait alors de les clouer avec une petite pointe, légèrement sur du bois, poteaux des clôtures, arbres etc.

     

    Deux ou  trois personnes du GMR agissant en « serre-fils » fermaient la marche derrière le dernier randonneur. Avec une tenaille les pointes étaient arrachées et déposées avec les couvercles peints récupérés dans un sac. Travail écologique avant l’heure, il ne restait aucune marque fléchage après la randonnée.

     

    La journée du Roanne – Tarare se finissait autour d’un bon repas au restaurant de la Crenille à Fourneaux offert par Groupe Montagnard Roannais à ses membres en remerciement du travail effectué. Bien souvent une équipe de Bourges participait aux agapes, et la soirée n’engendrait nullement la mélancolie.

     

    Il est à noter que le Groupe Montagnard Roannais avait à cette époque

    • une section de randonnée à Saint-Symphorien, une équipe d’une dizaine d’éléments, que des filles, appelées affectueusement par les membres roannais du groupe : « Les Guindelles » (j’ai le souvenir des demoiselles Girardet (Bernadette) et de Yvette Sambardier de Saint-Victor. Mais j’avoue que ma mémoire me fait défaut.
    • une section également à Cremeaux autour de Marcel Mondon et de son épouse.
    • Pendant les repas, le vin rouge était baptisé : « Quinquina de déménageur » par nos anciens : M. Lièbra Roger et son fils Paul.

     

    Bernard


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    AFRIQUE EQUATORIALE : 26 000 km en R4 !!!

     

    Quand Jean-Pierre actuel vice-président des Chemins du Passé et Martine son épouse se « faisaient l’Afrique »

    Séquence souvenir :

    Une extraordinaire expédition, depuis Lyon, vers l’Afrique Équatoriale, soit 26 000 km, d’aventures parfois périlleuses, pendant 8 mois, avec une R.4, qui, au début du périple comptait 108 000 km au «  compteur ».

    Pour animer nos soirées d’hiver, un certain nombre de causeries ont été prévues par les « Chemins du Passé ».

    A l’ouverture de la saison, c’est un jeune : Jean-Pierre Rey (dont la famille est issue du pays), qui nous présente une série de magnifiques vues et films commentés.

    Une soirée intéressante à ne pas manquer.

    Retenez donc cette date : samedi 22 décembre 1973, à 20 h 30, à la Mairie de Saint-Symphorien-de-Lay.

     

    Plus de 36 ans déjà, la R4 est loin, mais notre homme à toujours : « Bon pied, bon œil ».

    Merci à toi Jean-Pierre et à ton épouse pour tous les services rendus pour notre association.

    Que vos deux sourires illuminent encore longtemps nos réunions et nos manifestations.

    Les Chemins du Passé.


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    INVITATIONS :

     

    • A VENIR NOUS RENDRE VISITE LE JOUR DE LA FETE DES POMMES DE TERRE.
    • A NOUS AIDER DANS L’ORGANISATION EN QUALITE DE MEMBRE BENEVOLE

     

    Si vous souhaitez nous aider à préparer la fête et à l’organiser.

     

    Voici nos coordonnés :

     

    Mail : les bruyeresdudesert@orange.fr

     

    Téléphone du président : 04.77.64.66.46 (Paul Jeannet)

     

    Quelques dates :

    Samedi 28 août 2010 : débroussaillage du site

    Samedi 4 septembre 2010 : mise en place de la fête, épluchage des pommes de terre pour la soupe, organisation du site.

    Dimanche 5 septembre 2010 : accueil des visiteurs, en fin de journée : rangement du site.

     

    TOUTE LA JOURNEE SOUPE AUX CHOUX

     

    Pour arriver sur le site : à partir de Neulise, prendre la direction de Saint-Symphorien-de-Lay, puis prendre le premier chemin à gauche (à 600 m au niveau des étangs du lavoir.


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    EN MARGE DU CONCOURS DE LABOUR DE LAY (8 août 2010)

     

    HISTOIRE DE L’UTILISATION DES MOTEURS ANIMAUX EN AGRICULTURE

     

    La première utilisation des animaux domestiques en agriculture est le piétinement. Porcs, bœufs, ânes, buffles, moutons, sont menés dans les champs pour ameublir le sol. Ce procédé ne subsiste guère que dans les régions irriguées naturellement ou artificiellement. Le piétinement comme procédé de dépiquage persiste au contraire depuis la région méditerranéenne jusqu’en Extrême-Orient. Enfin le piétinement sert à recouvrir les semences.

     

    La présence d’animaux et en particulier du bœuf dans les champs au moment des semailles, n’a pas au début un caractère technique mais magique : le bœuf est un animal sacré de l’Égypte jusqu’à l’Inde. C’est dans ces régions qu’on invente la charrue.

     

    La charrue, objet que l’on traine sur le sol, n’a aucun rapport d’origine avec la houe ou la bêche, objets avec lesquels on frappe le sol. Elle sert à tracer des sillons parallèles sur le sol pour pouvoir planter ou semer régulièrement. Dans l’Inde la charrue sert encore pour les semailles : un tube est fixé au mancheron et le laboureur y laisse tomber des graines. L’homme s’est vite aperçu de l’intérêt pratique de cet instrument pour l’ameublissement du sol, et son emploi s’est répandu.

     

    En Égypte les bœufs  étaient attelés par un joug de corne. En Iran, au contraire, on emploie le joug de garrot qui permet d’atteler aussi l’âne, le mulet, le buffle. A l’époque Romaine, le joug de garrot s’est répandu dans le Bassin méditerranéen et le joug de corne persiste que dans les régions gauloises.

     

    La charrue se transforme : primitivement, elle se compose de pièces paires (mancherons) et impaires (age, sep) ligaturées entre elles. Les outils de métal permettent ensuite d’assembler les pièces entre elles, et l’instrument se simplifie dans des sens différents. En Iran et dans l’Inde il ne subsiste que des pièces impaires : mancheron, sep, age. L’outil trace un sillon étroit. En Méditerranée, il s’agit d’ameublir la surface du sol pour retenir l’humidité : le sep est plat et élargi ; des organes pairs, les ailes, situées de chaque côté dans un plan horizontal, ameublissent une large bande de terre. En Europe tempérée humide, il s’agit au contraire d’assécher le sol que l’on laboure. Sur les ailes sont fixées des oreilles qui élargissent le sillon en rejetant la terre de chaque côté. Un patin, ou un essieu à deux roues soutient l’age. Au Moyen-âge la charrue devient dissymétrique : les deux oreilles sont remplacées par un seul versoir (celui-ci était connu en Europe Centrale à l’époque de Pline, c’était une bêche fixée à la place du coutre ; ce type a persisté jusqu’à nos jours en Europe Orientale) ; l’essieu devient un avant train ; l’instrument découpe et retourne une bande de terre.

     

    La traction humaine de la charrue, connue en Égypte ne semble pas plus ancienne que la traction animale. Les pelles tirées par des cordes, que l’on trouve dans les oasis asiatiques, n’ont rien à voir, ni par leur forme, ni par leur usage, avec la charrue primitive.

     

    La traction animale une fois connue a pu être utilisée pour les véhicules à traction humaine : les traineaux.

     

    Les traineaux à patins sont utilisés pour le transport des récoltes. Une espèce de traineau spécial est le traineau à dents. En Méditerranée il sert surtout pour le dépiquage des Céréales, les dents sont en silex. En Europe humide et en Chine, le traineau à dents de bois, puis de fer sert à l’ameublissement superficiel du sol, c’est la herse.

     

    Les rouleaux, lisses ou cannelés, en pierre, en bois ou cerclés de fer sont employés pour le dépiquage dans les régions méditerranéennes. Plus au Nord, les rouleaux lisses ou cannelé servent à plomber le sol soulevé par le gel ; le rouleau à dents est également employé : c’est le hérisson ou herse norvégienne. Ces instruments connus en Iran sont passés de là en Extrême-Orient par l’Asie Centrale.

     

    Dans l’Inde nous trouvons surtout la poutre, avec ou sans dents.

    Tous ces véhicules, de l’Inde jusqu’en Europe, sont attelés de la même façon que la charrue : joug tirant un timon. Il en est de même pour les véhicules à roues employés pour rentrer les récoltes. Ce n’est qu’a la fin de L’Empire Romain que nous voyons des changements notables dans le mode d’attelage.

     

    Le transport peut s’effectuer sans véhicule sur le dos de l’animal.

    En Égypte antique, les récoltes étaient mises dans de grands sacs, attachés deux à deux et posés sur le dos des ânes. Le fardeau tient tout seul, le centre de gravité étant situé très bas. Les bœufs sont encore utilisés de cette façon au Soudan et en Asie sud-orientale. Dans cette dernière contrée, les fardeaux rigides posés sur rembourrage, peuvent être maintenus en place par une poitrinière et une croupière.

     

    Le dromadaire, étant donné sa conformation spéciale, demandait que le rembourrage fût fixé indépendamment du fardeau. Une ou plusieurs pièces de bois reliées non seulement à une croupière mais surtout à une sangle maintiennent les coussins qui protègent la bosse. Cette invention du bât se place à l’époque Romaine, et c’est à cette date que le dromadaire put être utilisé  jusqu’en Afrique du Nord. Alors apparait la litière dont les brancards sont soutenus par des bâts, véhicule porté par deux animaux l’un devant, l’autre derrière. Ensuite la sellette, petit bât, servit à soutenir les brancards des voitures qui firent leur apparition en Europe au début du Moyen-âge.

     

    Jusqu’ici nous avons vu les moteurs animaux produire un mouvement rectiligne continu, mouvement connu de l’Homme. Nous allons voir maintenant dans le manège l’animal produire un mouvement circulaire continu. Il semble bien (d’après l’examen du foret, tarière, tour des primitifs) que l’homme ne savait pas transmettre son énergie à un outil rigide que suivant un mouvement alternatif rectiligne ou circulaire.

     

    Le pilonnage pour décortiquer se fait en frappant, mais on  sait que l’on peu écraser avec un pilon à extrémité sphérique en appuyant et tournant. C’est l’origine du moulin à huile et à canne à sucre de l’Inde (Fig. 6, 4). Le pilon légèrement incliné par rapport à la verticale est relié à un bras horizontal tiré par des animaux. Le mortier est percé d’un trou par ou s’écoule l’huile ou le jus.

     

    Un autre moulin à Canne à sucre se compose d’un rouleau de bois vertical qu’un bras horizontal fait tourner sur lui-même. Un engrenage sculpté dans l’extrémité de ce rouleau, fait tourner en sens inverse un second rouleau (Fig. 6, 5). Les cannes sont aplaties et écrasées entre les deux rouleaux. Ce manège a engendré un appareil à main : l’égreneuse de coton (Fig. 6, 6). Les axes des rouleaux sont horizontaux et situés dans le même plan vertical ; ils sont mus par une manivelle.

     

    Le moulin le plus répandu en Eurasie, et aussi celui dont l’origine est la plus claire est le suivant : sur une aire plane, un rouleau de pierre à l’une de ses extrémités fixée, l’autre étant tirée par l’animal. Le rouleau tourne autour du point fixe en écrasant ce qui se trouve sur son passage (Fig. 6, 1). Le moulin à olives de la région méditerranéenne appartient à ce type.

     

    A l’époque romaine apparait le moulin à grains méditerranéen : un double tronc de cône creux est mû par un bras horizontal, sur un cône formant pivot. Le grain arrivant par en haut dans le premier tronc est écrasé en passant entre le second tronc de cône et le cône (Fig. 6, 2). Ce moulin a engendré le moulin à main, d’abord à deux poignées ayant un mouvement circulaire alternatif, puis à une poignée ayant un mouvement circulaire continu (Fig. 6, 3). L’accroissement de la vitesse de rotation augmentant la force centrifuge qui fait circuler les grains entre les surfaces travaillantes, permet de diminuer la pente du cône, finalement les surfaces travaillantes deviennent planes et les meules prennent la forme cylindrique que nous connaissons.

     

    Il est significatif que même lorsque le mouvement de la meule est continu dans le même sens, le mouvement de la main peut être rectiligne alternatif ; par exemple en Extrême-Orient, la meule en argile et bambou qui sert à décortiquer le riz, est mise en mouvement par une bielle suspendue horizontalement, terminée à un bout par une béquille que pousse et tire l’ouvrier, et reliée à l’autre extrémité à la poignée du bord de la meule.

     

        A. Haudricourt (Extrait de la Revue de Botanique Appliquée, n° 230-231, 1940).

     

     

     

     


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  • MANUFRANCE ROANNE

     

    (Souvenirs d’un ancien, pendant son passage de 1970 à 1973)

     

    1° partie

     

    Le magasin, disons plutôt l’agence de Manufrance se situe au 98 rue Jean Jaurès. Les heures d’ouverture sont de 9 h à 12 h 15 et de 14 h 15 à 19 h, fermeture le dimanche et le lundi, sauf les 4 du mois de décembre où le magasin est ouvert pour les fêtes de fin d’année.

     

    Le responsable du magasin est monsieur Rivory. Le responsable de toutes les agences de France est M. Michel. Pendant les congés le remplaçant du chef d’agence est souvent M. De la Chapelle ; qui plus tard sera nommé à l’ouverture de l’agence de Vichy.

     

    Le dépôt, où les clients viennent récupérer les gros objets commandés, se situe au fond d’une cour ou l’on rentre en franchissant un porche couvert, au 22 place Général Leclerc, carrefour des rues : des Acqueducs, Cadore, Bourgneuf, Noirot et Gambetta. Il s’agrandira pendant cette période  en prenant possession d’un petit atelier de mécanique, dont il faudra changer le plancher imbibé d’huile, qui côtoie l’entrepôt.

     

    Rue Jean-Jaurès en plus du chef d’agence, travaillent mesdames Clairet Fernande, Damais Danielle, Servageant Liliane qui sera bientôt remplacée par madame Larrue, qui à longtemps tenu le Familistère (angle rue de la Barre et rue E. Dolet) en face de l’ancienne Caserne Combe.

     

    La responsable du dépôt qui est ouvert de 10 h à 12 h30 et de 14 h 15 à 18 h 30 est madame Desjours Madeleine.

     

    Le chauffeur-livreur est monsieur Marc Briennon. Il a comme aide M. Verdier.

    Employé comme garçon de magasin, je fais la navette entre le dépôt, la vente au magasin  et les livraisons (pour les objets lourds) et les réparations des machines à coudre.

     

    Manufrance utilise les services de quelques artisans indépendants pour les diverses réparations :

    • M. Palabaud rue des Aqueducs pour la menuiserie et les meubles à consolider. La pose des miroirs sur les portes des armoires de salle de bain est sa spécialité. Il ne faut pas se « rater » car mal positionné du premier coup, il est impossible de recentrer  l’objet. Il faut alors casser le miroir et en mettre un autre.
    • M. Maubert pour l’électricité,  la mise en route et les réparations  de l’électroménager, secondé par son épouse pour sa comptabilité.
    • M. Couty remplace bientôt monsieur Maubert. Il a son atelier à Saint-Alban.
    • Le garage Vignon dans le faubourg Mulsant à l’époque station Vélosolex s’occupe des  réparations de tondeuses à gazon, motoculteurs, tronçonneuse etc.
    • Les réparations d’horlogerie sont exécutées par M. Chapelle son atelier est situé dans une cour de la rue André Delorme entre la rue Jean Jaurès et la rue des Minimes.

     

    Le véhicule de livraison est un « Tub » Citroën, rehaussé et rallongé, il faut prendre large pour tourner dans les petites rues sinon la montée sur le trottoir est inévitable. Le moteur est diesel, 3 vitesses ; au maximum du moteur nos pouvons atteindre la vitesse folle de 80 km heure.

    Les faces latérales de la camionnette sont peintes le fond rouge avec l’inscription MANUFRANCE écrite dessus en grosses lettres blanches. Difficile de passer inaperçu en ville ; mais très pratique pour se faire repérer par les clients disséminés dans les campagnes les plus reculées et je n’exagère pas.

     

    Le meilleur outil de vente de Manufrance, est sans conteste son gros catalogue appelé aussi tarif-album. Il est le répertoire avec les dessins de tous les articles vendus. Il change chaque année avec l’apparition d’objets nouveaux. L’augmentation de son nombre de pages est constante. Au fils du temps il est devenu un véritable « pavé » servant de référence et de comparateur avec des affaires similaires vendues ailleurs.

     

    La revue mensuelle « Le Chasseur Français » est très intéressante avec ses articles nombreux et divers en particulier sur la chasse et la pêche. Ses annonces matrimoniales jugées « très sérieuses » par ceux qui les ont utilisées sont très courues.

    A l’intérieur se trouve un encart broché et une feuille volante, avec l’article du mois (promotion non recensée au catalogue). L ‘usage de la feuille volante est loin d’être innocente : le  principe étant : qu’il est facile de la pliée en quatre, de la mettre dans sa poche et de venir au magasin comparer son illustration avec l’article du mois exposé en vitrine.

    Dans le magasin de la rue Jean-Jaures l’article du mois trône dans une vitrine, il est parfaitement bichonné, avec éclairage, affiches aux couleurs chatoyantes, panneaux et pancartes, plus indicateur de prix, ici on ne cache rien les prix sont écrits en très grosses lettres.

     

    La promotion du mois est évidemment la même pour tous les magasins et agences de France.

     

     Si la personne intéressée après un passage extérieur devant la vitrine et une comparaison avec sa feuille dépliée en main,  rentre dans le magasin, la vente  est facilement assurée et un  nouveau client potentiel  gagné, quand l’acheteur n’estt pas un habitué de la maison..

     

    Manufrance est en avance sur son temps. Chaque mois, environ un millier d’encarts et de feuilles volantes sont distribués dans les boites aux lettres de Roanne par un distributeur indépendant habitant quai Commandant Lherminier.

     

    Le lundi après-midi nous emmenons souvent les grands cartons des emballages, les nôtres mais aussi ceux de nos voisins, au remblai de Roanne derrière la caserne des pompiers.

     

    Le « Tub » Citroën est remplacé après une série de 50 remorquages (à cause du froid) en début d’année 1972 (je crois) par le garage Chapalain rue Bravard dans le faubourg Clermont.

     

    La dépanneuse tire la camionnette dans l’avenue Gambetta,  après plusieurs essais de démarrages, infructueux, accompagnés d’émanations grisâtres et d’une odeur nauséabonde, le diesel se met en route dans un vacarme du moteur, accompagné d’une épaisse fumée noire tenace, mélangée au givre blanc, qui rend le spectacle insolite et amuse les passants, moqueurs envers le chauffeur énervé qui jure à son volant. Ensuite il ne fallait plus « couper » le moteur de toute la journée, de peur de ne plus pouvoir repartir.

     

    Je lui fais faire bientôt son dernier voyage, direction un garage derrière la gare de Perrache à Lyon, prêt de la caserne Desgenettes qui en sont temps accueillie de nombreux futurs militaires y venant faire leur « 3 jours ».

     

    Notre bon vieux véhicule poussif et lent fut remplacé par un fringuant J7 Peugeot ramené directement de chez le fabricant par monsieur Briennon.

     

     

     Souvenirs de Bernard

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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