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MUSEE DE LA NATIONALE 7
Inauguration du Musée de la Nationale 7 (Musée des Amis de la route bleue) :
dimanche 19 septembre 2010, à partir de 10h00
Parking du Relais du Miel
45700 Mormant sur Vernisson
Visite gratuite du musée et présentation de voitures anciennes.
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Tous les membres des Chemins du Passé connaissent les déplacements du Vert-Galant dans notre canton. Son repas prit au relais de « La Fontaine » à Machézal avec Marie de Médicis. Ses têtes à têtes avec le Père Coton, son confesseur, natif du village voisin de Néronde. Sa visite (sans doute juste légendaire) au château de l’Aubépin (à Fourneaux) pour « taster quelques bouteilles de vin avec un vieux compagnon de combat ».
En voyage dans le magnifique département du Lot-et-Garonne, j’avoue que j’aime bien cette histoire du cru, lue dans la presse. Je vous la livre donc et vous souhaite bonne lecture
Bernard
La légende de Capchicot (Henri IV)
C'était en 1578. Henri de Navarre habitait alors Nérac.
Un jour, à la fin d'une longue journée de chasse dans la forêt de Durance, où il avait un château, Henri, trop éloigné de ses compagnons et surpris par la nuit s'égara au milieu des landes....
Il chercha longtemps un asile pour se reposer et manger
Il découvrit enfin la cabane d'un charbonnier
" Tu es charbonnier, il paraît, dit le roi?
C'était l'état du père. On l'appelait Saint Vincent Capchicot, et comme on me voyait faire cuire le charbon avec lui, on m'appelle Capchicot,surnom qui nous vient de ceci, de notre petit bien ; autrement Saint Vincent est le nom de famille »
Le charbonnier ne connaissait pas le roi, mais voyant en lui un chasseur égaré et qui paraissait un assez bon convive, il le reçut avec cordialité
Du pain de seigle noir, du fromage et un mauvais vin, tel fut le repas servi au Roi de Navarre... mais il était affamé et la femme du charbonnier, Elisabeth, fort jolie ! Aussi trouva-t-il ce repas excellent !
Capchicot avait bien, dans un coin de sa cabane, bien cachée, une hure de sanglier... mais comme la chasse de ces animaux était interdite, il craignait de se confier à un inconnu
Bientôt, vaincu par la gentillesse et l'air de franchise de son invité, il lui dit qu'il lui donnerait volontiers quelque chose de mieux, s'il pouvait compter sur sa discrétion
« Pour n'avoir pas de désagrément, il vaut mieux ne pas chasser. Et pourtant je ne sais me priver de te le dire, mais au moins au Grand Nez ne lui raconte pas
Tu m'entends, ne va pas dire que je suis chasseur, il me ferait assigner ! »
Celui-ci promit tout et fit honneur au nouveau mets .L'heure du coucher amena un combat de politesse entre le charbonnier et son hôte. Enfin, on transigea : le charbonnier, voulant être maître chez lui, dicta les conditions et se retira dans le réduit, laissant son lit au roi !
Au petit matin, Henri repartit sans avoir révélé son identité.
Quelques temps après, Capchicot étant allé à Nérac pour des affaires, le roi l'envoya chercher. Celui-ci se crut perdu et sa frayeur redoubla quand il reconnut dans son hôte, le Grand Nez qu'il redoutait tant ! Mais Henri le remercia de l'accueil qu'il lui avait fait, sans dire un mot de la hure de sanglier.... Et il lui offrit toutes les grâces qu'il désirait.
Le modeste charbonnier se contenta de demander la concession de la place du marché au charbon, avec exemption de tous droits à l'avenir ! Ce privilège lui fut accordé....
On dit que la charbonnière eut un fils quelques temps après, fils d'Henri IV sans doute ! La charbonnière était jolie et Henri ne fut pas ingrat.
Etienne Saint Vincent Capchicot et sa postérité furent anoblis par lettres patentes du 20 avril 1597
Il reçut aussi en cadeau le Château de Capchicot, construit en 1579, et achetât le manoir voisin de la Tour neuve
Les faveurs dont le roi Henri combla le Charbonnier et sa famille, supposent une reconnaissance que ne suffisent sans doute pas à expliquer les menus services rendus par le charbonnier à un chasseur égaré !
D’après l’Abbé Léopold Dardy
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Illustration : le Pavillon du Tourisme aujourd'hui disparu
EN VELO M. BARJON FAIT LA PROMOTION DU TOURISME EN ROANNAIS (1988)
Sur deux roues, pour la promotion de notre région
« Les Copains d’abord », ce sont les cyclotouristes qui sous la houlette de M. Gonachon, sont partis de Roanne en car à Nantes et qui ont fait leur tour de France précédant d’un jour les géants de la route.
Mais notre propos aujourd’hui est de vous raconter l’aventure vécue à ce sujet par M. Barjon, directeur de l’Office du Tourisme Roannais, qui avait saisi l’opportunité de ce Tour de France des cyclos pour faire lui aussi en leur compagnie « son » Tour, pour promouvoir tout au long de la Grande Boucle, le Tourisme dans notre région.
M. BARJON EN TETE DU PELOTON
Au fil des étapes, vingt neuf offices du tourisme ou mairies ont accueilli M. Barjon, ce pèlerin qui, au contraire de ce que l’on pourrait croire, n’avait pas prit son bâton pour rompre la glace, mais avais fait suivre avec ses bagages des présents bien agréables qu’il avait le plaisir d’offrir sur son passage lors de chaque réception : une très belle assiette remise au nom de Jean Auroux, député-maire de Roanne et au nom de l’Office du Tourisme roannais, un panier campagnard garni de produit bien de chez nous, avec même un cake « Rocher » et une bouteille portant une étiquette signée Pierre Troisgros, et pour laquelle aucune explication, nulle part, ne fut nécessaire, et qui fut très appréciée…
Lors des contacts préliminaires, M. Barjon, avait expliqué aux offices et mairies devant le recevoir le but de sa visite : promouvoir le tourisme en Pays Roannais, proposant à chacun en échange une semaine d’exposition, sur leur région, à l’Office du Tourisme Roannais. A son arrivée, à chaque réception, M. Barjon redéfinissait son objectif, et partout, dans les deux sens, ces rencontres furent agréables et très bien perçues, la presse locale étant représentée pratiquement à chacun de ces rendez-vous.
UN DIALOGUE CONSTRUCTIF
Des petits cadeaux étaient échangés, les verres étaient levés et cette grande tournée nationale fut aussi l’occasion pour M. Barjon de laisser sur son passage : affiches, dépliants, documentation et aussi dans la plupart des offices des bons de réduction de 20% sur le prix d’une chambre offerts par le Club Hôtelier Roannais.
La discussion, le dialogue l’ébauche de projets sur le tourisme, furent très ouverts, chacun faisait ses suggestions, afin de promouvoir son pays, sa région.
Des villes comme Nantes, Reims, Toulouse, proposent à notre ville de venir exposer une semaine chez elles, avec une hôtesse roannaise, afin de mieux faire connaître notre région ; voilà une idée concrète. Cinq groupes de personnes retraitées du Nord ont demandé l’organisation de voyage en car pour un séjour de deux ou trois jours en Roannais.
LE PERIPLE DU BON ACCUEIL
Certain ne croyaient pas trop à cette visite roannaise annoncée et plusieurs furent presque surpris de l’arrivée de M. Barjon avec, « dans sa roue » ses assiettes, ses paniers, ses affiches, ses dépliants. En tout cas partout un très bon accueil et en tenant compte des transferts, des détours, des lieux d’hébergement quelque 6 000 kilomètres parcourus !
Un détail très important, souligne le directeur de notre Office roannais, le nouveau dépliant sur lequel sont regroupés tous les « produits » touristiques de Roanne et notre région. Le passager qui demande une documentation à l’Office ne doit pas se voir remettre des dizaines de dépliants et avoir encore à se poser mille questions. Il doit avoir un schéma global sur un même document, même si chacun, c’est vrai, en France, aime bien individuellement prêcher pour son clocher.
M. Barjon, que son épouse accompagnait de Nantes aux Champs-Élysées, a bien rempli sa mission promotionnelle. Il devient Monsieur « Bons offices du Tourisme ». Un périple certes un peu fatigant mais d’où il est revenu conscient d’avoir œuvré pour notre Tourisme. Une affaire qui nous concerne tous, et avec une musette pleine de souvenirs !
J. Roche (Le Progrès du 4 août 1988)
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Joanny FURTIN
Le 12 mars 1972, « la soirée des conteurs » organisée à Saint-Symphorien-de-Lay par l’Association des Chemins du Passé a été agrémenté par un joueur de vielle et le poète Joanny FURTIN, dans le style des veillées d’autrefois.
Joanny Furtin(1893-1982) était un auteur-compositeur français, poète et chantre du folklore charollais. Il a fondé le groupe d'arts et traditions populaires « Les gâs du Tsarollais » en 1935.
Le groupe d'Art et Traditions Populaires : Les Gâs du Tsarollais
fondé par Joanny FURTINen 1935 dans la cité de Charolles en Saône et Loire, a fêté en 2005 ses 70 ans d'existence.http://gasdutsarollais.free.fr
Il s'attache à continuer de faire vivre les traditions du terroircharollais et brionnais de la fin du 19ème siècle, au travers de chants, danses, monologues et pièces de théâtre.Voici la fameuse chanson du barde Joanny Furtin, président fondateur du groupe folklorique "les gas du tsarollais" en 1935 à Charolles, intitulée "les bordes", chanson créée à l'époque pour danser autour des "feux de la Saint Jean".
C'est, en soirée-spectacle du groupe folklorique, la chanson de fin, puisqu'autour d'un feu "de scène", les "gas et les feuilles" (les gars et les filles) dansent en l'interprétant :Les bordes
Paroles et musique de Joanny Furtines gamins d'un air volage
S'en vont quérir les fagots
L'on entend dans le village
Claquer leurs bons gros sabots
Les enfants sont tous en fête
Et les vieux rient doucement
Quand la borde sera faite
Chacun chantera gaiement :Refrain
Autour du feu, filles, garçons
Faisons des rondes
Faisons des rondes
Autour du feu, filles, garçons
Chantons nos joyeuses chansons !Refrain
Bientôt la borde s'achève
L'on accourt des environs
Et la lune aux cieux se lève
Au son des accordéons
Des gars le plus vieux allume
La borde, plein de fierté
Allons, amis, elle fume
C'est le moment de chanter :Refrain
Jean, va chercher ta musette
Et toi, Louis, ton flageolet
Plus belle sera la fête
Car nous serons au complet
Puis chantons tous en famille
Nos bons vieux airs d'autrefois
Auprès du feu qui pétille
Redisons à pleine voix :Refrain
Sautons suivant la coutume
La borde, puis nous ferons
Passer nos boeufs dans la brume
Sur la cendre des tisons
Et si Dieu nous prête vie
Nous reviendrons l'an prochain
Près de la borde chérie
Entonner ce gai refrain :Autour du feu, filles, garçons
Faisons des rondes
Faisons des rondes
Autour du feu, filles, garçons
Chantons nos joyeuses chansons !
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Illustration : à gauche une extrémité de la rue Tête Noire d’aujourd’hui.
Au centre une portion de la rue de l’église s’appelle aujourd’hui rue de l’ancienne poste, à droite le bâtiment de la poste disparu aujourd’hui
NOMS DES RUES A SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY
(Curieux courrier où les Chemins du Passé sont sollicités par le maire du moment pour proposer les noms des rues de notre bourgade).
Le 9 juin 1982
Monsieur le Maire
de
SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY
Monsieur le Maire,
Je vous confirme notre entretien de ce jour et me permets de vous communiquer ci-après les suggestions des CHEMINS DU PASSE, pour le baptême des rues de notre Cité.
Il nous semble qu’on pourrait honorer par ce biais, les gens connus de notre Commune ou ses bienfaiteurs, tout en respectant les noms traditionnels tels que :
- Rue de la Tête Noire
- Rue de la Cloître
- Rue du Réservoir (petite rue sur le flanc nord de l’église).
C’est ainsi qu’on pourrait baptiser :
- Avenue d’Italie la partie de la Route Nationale 7 en direction de Lyon, qui pendant des siècles, a été effectivement la route d’Italie.
- Place Cardinal FESCH la place devant l’église en raison du donateur des tableaux de notre église.
- Une petite rue Joseph de Berchoux, en l’honneur de notre poète local (par exemple la rue prenant naissance au carrefour et conduisant vers Lay).
- Rue Jacques Bal, la petite rue conduisant à l’ancienne Étude de Me Bal.
Peut-être serait-il bon également de rappeler les noms des anciens Maires de la Commune, dans ses rues, à savoir :
Bertrand Gringeat et Louis Mignard.
Nous sommes également à votre disposition pour vous fournir tous les renseignements que vous pourriez désirer.
Veuillez croire, Monsieur le Maire à nos sentiments distingués.
Les Chemins du Passé
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