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    LA FEE ELECTRICITE

     

    Edison invente l'ampoule électrique le  22 octobre 1879

    Après d'innombrables essais qui témoignent d'une rare détermination, l'Américain Thomas Edison réussit à produire un éclairage durable en faisant passer du courant à travers un filament de carbone, dans une ampoule sous vide.

    Cette première lampe à incandescence dure pendant quarante heures. Elle soulève les États-Unis d'enthousiasme et va révolutionner les sociétés humaines.

    C'en est fini de l'éclairage au gaz ou au pétrole, odorant et dangereux, qui avait remplacé un siècle plus tôt les chandelles de suif et les cierges de cire, eux-mêmes apparus au Moyen Âge en substitution aux lampes à huile de l'Antiquité.

     

    Hologramme

    L'hologrammeest le produit de l'holographie. Il s'agit historiquement d'un procédé de photographie en relief. Aujourd'hui, un hologramme représente une image en trois dimensions apparaissant comme « suspendue en l'air ». Le mot hologramme provient du grec holos « en entier » et gramma « lettre ».

     

     


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    L’EGLISE EN BRIQUES DE SAINTE LIVRADE

     

    Diocèse d’Agen – Paroisse Saint Robert des Rives du Lot

    Presbytère : 28 rue du Théron, 47 110 Ste Livrade sur Lot

     

    Curieux petit opuscule en deux langues, acheté lors de la visite de la belle église de Saint Livrade dans le charmant département du Lot-et-Garonne.

     

    Cette brochure a été produite en mémoire de notre fils Lt. Tom Tansswell RA, qui a été tué en Irak, le 27 octobre 2006 à l’âge de 27 ans, qui avait entendu la messe dans cette église et est enterré à Ste Livrade.

    Il est le premier officier actif britannique à être inhumé en France depuis la seconde guerre mondiale. Et en remerciement à tous les habitants de Ste Livrade pour leur soutien et leur solidarité.

     

    Histoire :

     

    LIBERATE (depuis son martyre, sinon avant) Libérata en langage du temps.

     

    Née an Aquitaine au II ou III siècle. Son père illustre Gallo-Romain était vice-roi, ou ce qui en tenait lieu. Il s’appelait Cotelius.

     

    Ses contemporains, relèveraient de la religion officielle, le paganisme et sacrifiaient aux idoles. Son père veillait dans son ressert à la stricte observation des croyances et des rites.

     

    Une esclave chrétienne lui fit connaitre sa foi. Libérata la partagea.

     

    Elle résolut de vivre en toute pureté et de préserver sa virginité…….(Le reste est à lire dans la brochure)

     

    On peut admirer de bien belles chose dans cette église : les stalles et boiseries XVII° dans le chœur de la nef ; une statue en bois du XVIII°, redorée depuis peu, représentant « Notre Dame de la Rose » ; la Chapelle, dite de la Vierge, au nord s’allonge entre l’ancien Prieuré et la nef principale. A voir aussi  la femme poisson ou néréide sur l’un des chapiteaux du chœur, un gisant de marbre blanc, de magnifiques vitraux, enfin édifié au XII° siècle le CHEVET (ou abside de style ROMAIN) est classé monument historique.

     

     


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    Nuit de noel

     

    (Ce livre fut offert pour le Noël 1954 à Pascale par sa tante Léa, il date de 1949 publié par les Éditions Cocorico, illustration de Corinne Malvern.)

     

    Il est vieux, il est tout ridé, il a enchanté nos jeunes années pas loin de soixante déjà que ma sœur et moi  l’avons feuilleté pour la première fois, avec beaucoup de joie.

    Un jour il a disparu ! Perdu ? Vendu ? Jeté ou bien laissé au fond d’un carton,  nous l’avons oublié !!!

    Les années ce sont écoulées, nos âges avances, le modernisme arrive, l’ordinateur, internet et un jour sur EBAY, notre livre préféré, réapparait. Cette enchère là nous l’avons gagnée.

     

    Quand je l’ouvre pour la première fois après tant d’année, le cœur un peu serré, en feuilletant les pages me reviennent les images, de mes parents adorés, j’entends la douce voix de ma mère  coupant le pain pour faire tremper la soupe, je ferme les yeux et distingue la haute silhouette de mon père toujours vêtu de son bleu de travail, la casquette vissée sur la tête, les  miaulements des chats revivent aussi, Chouquette, Miquette et les aboiements de la vieille chienne Dixie. Le sapin de Noël tout enguirlandé est posé là sur le petit meuble à chaussures

    Les notre cirées sont à ses pieds attendant quelques jouets et friandises : oranges parfumés et papillotes goûteuses : sucre, praliné, boule crème et pate de fruit. La nostalgie me gagne.Vite, vite je referme le petit livre pour revenir à aujourd’hui…

    Bernard

     

    En 1822, un pasteur new-yorkais du nom de Clément Clarke Moore écrivit  pour ses enfants, un  poème mettant en scène un Père Noël entièrement vêtu de rouge, assis dans un traineau tiré par des rennes, avec un sac de jouets toujours plein, et des bas accrochés au-dessus de la cheminée dans l'attente des cadeaux. Ces images poétiques ont symbolisé Noël pour des générations et des générations d'enfants.

     

    Tous les ans, au lieu même où ce conte a été écrit, de nombreux enfants sont réunis autour d’un arbre de Noël et un auteur connu récite devant cette assemblée :

     

    Nuit de Noël


    C'était la nuit de Noël, un peu avant minuit,
    A l'heure où tout est calme, même les souris.
    On avait pendu nos bas devant la cheminée,
    Pour que le Père Noël les trouve dès son arrivée.
    Blottis bien au chaud dans leurs petits lits,
    Les enfants sages s'étaient déjà endormis.
    Maman et moi, dans nos chemises de nuit,
    Venions à peine de souffler la bougie,
    Quand au dehors, un bruit de clochettes,
    Me fit sortir d'un coup de sous ma couette.
    Filant comme une flèche vers la fenêtre,
    Je scrutais tout là haut le ciel étoilé.
    Au dessus de la neige, la lune étincelante,
    Illuminait la nuit comme si c'était le jour.
    Je n'en crus pas mes yeux quand apparut au loin,
    Un traîneau et huit rennes pas plus gros que le poing,
    Dirigés par un petit personnage enjoué :
    C'était le Père Noël je le savais.
    Ses coursiers volaient comme s'ils avaient des ailes.
    Et lui chantait, afin de les encourager :
    " Allez Tornade !, Allez Danseur ! Allez, Furie et Fringuant !
    En avant Comète et Cupidon ! Allez Éclair et Tonnerre !
    Tout droit vers ce porche, tout droit vers ce mur !
    Au galop au galop mes amis ! Au triple galop ! "
    Pareils aux feuilles mortes, emportées par le vent,
    Qui montent vers le ciel pour franchir les obstacles,
    Les coursiers s'envolèrent, jusqu'au dessus de ma tête,
    Avec le traîneau, les jouets et même le Père Noël.
    Peu après j'entendis résonner sur le toit
    Le piétinement fougueux de leurs petits sabots.
    Une fois la fenêtre refermée, je me retournais,
    Juste quand le Père Noël sortait de la cheminée.
    Son habit de fourrure, ses bottes et son bonnet,
    Étaient un peu salis par la cendre et la suie.
    Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets,
    Lui donnait l'air d'un bien curieux marchand.
    Il avait des joues roses, des fossettes charmantes,
    Un nez comme une cerise et des yeux pétillants,
    Une petite bouche qui souriait tout le temps,
    Et une très grande barbe d'un blanc vraiment immaculé.
    De sa pipe allumée coincée entre ses dents,
    Montaient en tourbillons des volutes de fumée.
    Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond
    Sautait quand il riait, comme un petit ballon.
    Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin,
    Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main.
    Mais d'un clin d'œil et d'un signe de la tête,
    Il me fit comprendre que je ne risquais rien.
    Puis sans dire un mot, car il était pressé,
    Se hâta de remplir les bas, jusqu'au dernier,
    Et me salua d'un doigt posé sur l'aile du nez,
    Avant de disparaître dans la cheminée.
    Je l'entendis ensuite siffler son bel équipage.
    Ensemble ils s'envolèrent comme une plume au vent.
    Avant de disparaître le Père Noël cria :
    " Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit
    "

     


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    Canton de St-Symphorien-de-Lay : LE RECENSEMENT DE 1886

     

    De 1801 à 1946 le recensement se déroule tout les cinq ans

     

     

     

    St-Cyr-de-Favières : 157 maisons ; 163 ménages ; 635 habitants ; en moins 25 habitants.

     

    St-Just-la-Pendue : 645 maisons ; 781 ménages ; 2706 habitants ; en plus 2 habitants.

     

    St-Symphorien-de-Lay : 527 maisons ; 763 ménages ; 2728 habitants ; en plus 39 habitants.

     

    Croizet (1) : 126 maisons ; 125 ménages ; 473 habitants ; en moins 12 habitants.

     

    Cordelles  : 342 maisons ; 392 ménages ; 1490 habitants ; en moins 35 habitants.

     

    Neulize : 456 maisons ; 634 ménages ; 2219 habitants ; en plus 16 habitants.

     

    Vendranges : 131 maisons ; 131 ménages ; 505 habitants ; en moins  21 habitants.

     

    Pradines  : 196 maisons ; 226 ménages ; 358 habitants ; en moins 115 habitants.

     

    St-Victor-sur-Rhins : 228 maisons ; 313 ménages ; 1105 habitants ; en moins 58 habitants.

     

    Chirassimont : 224 maisons ; 266 ménages ; 933 habitants ; en moins  93 habitants.

     

    St-Priest-la-Roche : 167 maisons ; 168 ménages ; 647 habitants ; en moins 12 habitants.

     

    (1) le village n'a pris le nom de Croizet-sur-Gand qu'en 1950, suite a une demande des PTT pour éviter les nombreuses erreurs (homonymes) dans la distribution du courrier

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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     Illustration tirée du blog : http://4.bp.blogspot.com

    Au temps des Yé-Yé

     

    AUTOUR DU « SCOPITONE »

     

    Le 28 mars 1960 restera sans nul doute une date historique, tout à l’honneur d’une société française : la « CAMECA », qui nous propose de découvrir dans ses locaux de Courbevoie, le premier Juke-box à images, plus familièrement appelé : Scopitone.

     

    Une véritable révolution technologique française qui nous permet, grâce à un système élaboré, d’admirer sur un écran de 54 centimètres nos « idoles » interprétant leurs succès dans de savoureuses mises en scènes alors réalisées par Alexandre Tarta.

     

    Dès le 24 avril le journal télévisé du soir (Il n’existe alors qu’une chaine) présente avec grande fierté le Scopitone et n’hésite pas à présenter aux téléspectateurs deux films tournés par Georges Ulmer et Gloria Lasso.

     

    La critique est unanime et loue les qualités de cet appareil, nuançant peu la présentation télévisée : « …Il manquait les couleurs merveilleuses de ces petits films si artistiquement réalisés : la télévision Française n’étant pas encore en mesure de leur offrir.

     

    Et c’est vrai que la couleur du film Scopitone est excellente et restera comme l’image chaleureuse d’une génération en « Technicolor », jamais égalé à ce jour. L’appareil utilise des films à piste sonore magnétique et le son couvre toute la gamme des fréquences acoustiques, y compris les grandes basses. En triacetate de cellulose ce film de 16 MM peut-être projeté sans danger ni altération « filtre anticalorique ») plusieurs milliers de fois, gardant toute sa fraicheur.

     

    Du 14 au 29 mai 1960 le Scopitone est présenté à la Foire de Paris où il recueille tous les suffrages et semble promis à un bel avenir, tant à Paris qu’en province. Il faudra pourtant patienter quelques mois pour voir apparaître, vers la fin octobre les premiers appareils en exploitations qui nous permettrons de voir : Georges Guétary, Georges Ulmer, Luis Mariano, John William, Édouard Duleu (l’accordéoniste) Colette Renard, Henri Salvador, Rita Cadillac mais aussi Johnny et Richard Anthony pour la plus grande joie des teenagers.

     

    L’ensemble de cette première série de films fut tourné du 19 Septembre au 1° Octobre dans les Studios Éclair à Épinay et sera réalisée par Alexandre Tarta avec un assistant réalisateur également célèbre : Jean Bertho.

     

    Dès lors le succès est à son apogée et la société CAMECA produit une moyenne de cinq nouveaux films par mois réalisés par Claude Lelouch, Alain Brunet, E. Matalon, Gérard Sire, Ph. Marouani, Guy Morance, F. Marjollet, J.M. Isnard, Andrée Davis-Boyer, Guy Job, Jean Salvy …etc, qui signeront avec talent et imagination de véritables petits scénarios, constituant de précieux document sur les Années 60.

     

    Après un essor fulgurant le succès du Scopitons s’estompera au fil des années pour disparaître au seuil des années 70, nous laissant une très riche production de films des plus variés (vraisemblablement plus de 700 titres existent, sans compter les films « Cinétiques » - Super 8).

     

    Une production où l’on retrouve parmi tant d’autre : dix neuf fois Johnny, sept fois Sylvie, trois fois « Les Pirates », six fois Vince Taylor, quatre fois « Les Chats Sauvages », cinq fois Brigitte Bardot et de très nombreuses vedettes aujourd’hui symboles des « Années 60 » : Nicole Paquin, Liz Brady, Cleen Jack, Les Fantômes, Olivier Despax etc.

     

    Vingt ans plus tard la célèbre émission d’Antenne 2 : « Les Enfants du Rock » avec la séquence : « Rock’n Roll Graffiti » nous proposera de retrouver le « Samedi soir » « L’idole des Jeunes » de nos « Tendres Années », une émission pleine de « Souvenirs souvenirs » pour « Tous nos copains »…

     

                                Marc Liozon (Club des Années 60) n° 2 Novembre 1985

     

     

     

     

     


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