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    Restaurant recommandé par Bernard

     

    LE  BEAULIEU

     

    Le Restaurant du Parc

     

    10, rue Saint-André 42153 Riorges

     

    Télé. 04.77.71.42.68

     

    Email  contact@beaulieu-riorges.com

     

    www.beaulieu-riorges.com

     

    L’hôte ancien steward sur un paquebot vous accueille avec sympathie, madame est aux fourneaux. Décors sobre, ambiance feutrée, très bonne cuisine pour un prix raisonnable.

     

    Le  « petit plus » : l’humour du maître des lieux, après le repas n’hésitez pas à lier la conversation avec lui.

     

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    ON VEUT TUER LE MINISTRE DES PTT

    Je voudrais ce soir vous raconter une histoire (totalement authentique !…) que l'on aimait bien raconter dans tous les services postaux dans les années soixante-dix et quatre-vingt.

    (A mon arrivée à Paris 16, en tant que postier, en 1983 j’ai effectivement entendu cette histoire. Je la laisse narrer par Roger le Cantalien un ancien de la Poste qui la raconte sur un forum)


    Elle est souvent racontée sous le titre "Le télégramme suspect annonçant qu'on veut tuer le Ministre des PTT
    ".


    Précisons un point important : le ministre des PTT en février 1936 était le fameux Georges Mandel
    . Je dis le "fameux" car il a laissé un très mauvais souvenir aux Postiers qui ont travaillé à l'époque où il occupait le poste de Ministre des PTT, du 8 novembre 1934 jusqu'au 4 juin 1936. En réalité Georges Mandel s'appelait Louis Rothschild, mais en 1902 (il avait alors 17 ans) il prend le pseudonyme (eh oui, ça existait bien avant Internet !…) de Georges Mandel (qui était le nom de jeune fille de sa mère) dans des articles pour le quotidien de gauche “ Le Siècle ” afin de ne pas être pris pour un des membres de la famille des banquiers Rothschild.



    Lors de son passage au Ministère des PTT (alors situé au Central Télégraphique du 103 rue de Grenelle, Paris 7ème, depuis la création du Ministère des Postes et Télégraphes en 1879 - il déménagera pour le tout nouvel immeuble du 20 avenue de Ségur, Paris 7ème, le 14 mars 1939) Georges Mandel sera la bête noire des syndicats des PTT. Il n'hésitera pas, pour briser une grève des facteurs à Nice, à louer un avion pour y envoyer des agents parisiens "jaunes" chargés d'intimider les grévistes et d'assurer la distribution à leur place !…

    Georges Mandel sera après la Seconde guerre mondiale très peu critiqué par les syndicats des PTT en raison de sa fin tragique : il sera en effet assassiné le 7 juillet 1944 par la Milice pro-allemande en forêt de Fontainebleau…


    Mais revenons à notre télégramme du jeudi 6 février 1936.


    Ce jour-là, une dame dépose un télégramme au guichet du bureau de poste de Lourdes (Hautes-Pyrénées), destiné au docteur Camps 8 rue de Saint-Quentin (Paris 10ème). En voici le texte :



    « SUIS SANS NOUVELLES. DOIS TUER LE MINISTRE. RÉPONDS. MAMAN. »



    Ce télégramme fut envoyé sans problème par la poste de Lourdes, qui connaissait très bien sa signification réelle. En revanche, les postiers parisiens du bureau de poste de Paris 10 furent stupéfaits du contenu du télégramme et alertèrent leur receveur. Ce dernier téléphona immédiatement au Ministère des PTT. Ce Ministère contacta la Direction des PTT des Hautes-Pyrénées ainsi que les services de la Préfecture.



    Dès le lendemain, pas moins de huit inspecteurs de police firent irruption au bureau de poste de Lourdes, accompagnés d'un inspecteur des PTT pour tout savoir sur l'expéditrice de ce télégramme… meurtrier !…



    Tous les Postiers présents éclatent de rire et expliquent aux policiers que, dans les fermes des Hautes-Pyrénées, le “ ministre ” c'est le cochon ! On dit communément que l'on va « tuer le ministre » quand on s'apprête à tuer le cochon ! D'où ce télégramme de « maman » à son fils l'invitant à venir partager en famille le cochon familial.

     

    Procès-verbal fut dressé par la Direction des PTT des Hautes-Pyrénées contre l'employée du guichet ayant accepté le télégramme (Madame Goujon), la télégraphiste qui l'avait envoyé (Madame Cabarrou) et le contrôleur de l'arrière du guichet (Monsieur Debienne). Quelques jours plus tard un avertissement était infligé aux trois employés. Monsieur Debienne reçut en plus des "TSO" (Très Sévères Observations) pour sa "négligence" à n'avoir pas assez vérifié le texte du télégramme.



    Mais toutes ces sanctions n'ont pas été jugées suffisantes par Georges Mandel : au début de mars 1936, la pauvre Madame Goujon était mutée d'office dans un autre service !…



    Moralité : si vous êtes un jour affecté au guichet d'un bureau de poste, lisez bien le texte de ce qui doit être envoyé par télégramme.




     


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    Le fort de Vaux repris avec l’aide du 298° R.I. de Roanne.

    2 novembre 1916

    Les vainqueurs de Douaumont  organisent le vaste territoire conquis, des carrières d’Haudromont au ravin de la Fausse-Côte. Mais les vainqueurs n’ont pour se reposer, qu’une boue glacée sous le bombardement ennemi. Dans la bataille moderne, un soir de victoire, est encore un soir de peine et d’efforts. Pourtant quelque chose de puissant réconforte nos hommes. Un officier fait sa ronde, interpelle ses chasseurs : « Il fait froid, les petits gars » - « Qu’est-ce que ça fait, mon lieutenant ? On les a eus, ça réchauffe ».

     

    Les jours suivants, une série de contre-attaques ennemies échoue contre nos défenses déjà établies, et même la division de Salins progresse légèrement au-delà du fort, et la division PASSAGA au ravin de la de la Fausse-Côte. La division LARDEMELLE, chargée de l’opération dans le secteur de Vaux, de l’étang de Vaux au fond de la Gayette, avait rencontré des obstacles difficiles à emporter. Les uns furent brisés dès la fameuse journée du 24, comme la Sablière, le petit Dépôt, la batterie de Damloup. D’autres nécessitèrent plus de temps, une nouvelle préparation d’artillerie, des manœuvres nouvelles. Ils tombèrent peu à peu, entre le 24 octobre et le 10 novembre, entre les mains de la division LARDEMELLE, puis de la division ANDLAUER qui, le 28, acheva de relever celle-ci.

     

    Le 2 novembre au matin, l’ennemi débordé à l’est, où nous avions conquis la croupe du Fumin, et à l’ouest, où nous tenions la batterie de Damloup dès le 24 et les pentes du fond de la Horgne, se décida à évacuer le fort qu’il ne pouvait plus défendre, où nous entrâmes le même jour dans la soirée. Un officier allemand, fait prisonnier le soir du 24 au petit Dépôt, lorsqu’il apprit que le fort de Douaumont avait été pris par nos troupes, eut un moment de stupeur et déclara : « Vous avez pris Douaumont, mais vous ne prendrez-pas Vaux » Or, Vaux a résisté un peu plus de temps, mais sa chute, glorieuse pour l’ennemi qui l’abandonna, pour n’avoir pas été foudroyante comme celle de Douaumont, n’en reste  peut-être que plus significative de l’affaiblissement adverse. Assiégé par les allemands dès le 9 mars, le fort de Vaux n’était tombé que le 7 juin. Il avait résisté trois mois et, même quand il fut aux trois quarts investi (1° juin), le commandant RAYNAL et l’héroïque garnison y tinrent encore pendant 6 jours. S’il avait nécessité un si long siège, des pertes si formidables, l’usure de plusieurs divisions, il représentait aux yeux de l’ennemi un objectif d’une importance capitale pour son offensive sur Verdun.

     

    Il le couvrait du côté de la Woëvre, il lui permettait d’utiliser les ravins du Bazil, de Fumin, des Fontaines et les fonds de la Horgne et de la Gayette pour dissimuler ses mouvements et pour préparer ses actions.

     Il lui fournissait des vues sur Tavannes et sur Souville qu’il menaçait par le bois deVaux-Chapitre. Le plateau qui porte le fort descend du fort de Souville sur la Woëvre à l’est et sur le ravin de Vaux au nord. Ce plateau est entaillé de ravins profonds : ravin des Fontaines, de la Sablière, du bois Fumin, de la Horgne, de la Gayette.

     

    Le centre du front que nous devions attaquer était occupé par le fort sur la croupe principale entre le fond de la Horgne et le ravin du bois Fumin.  A la suite des combats livrés dans cette région dévastée depuis plusieurs mois, le terrain est complètement bouleversé. Dans les parties boisées les arbres sont hachés par les bombardements successifs, mais constitue néanmoins un obstacle sérieux à une progression. L’ennemi avait organisé, non sans habileté, sa plus solide ligne de défense très en avant du fort dont les ouvrages extérieurs, contrescarpes, fossés, coffres observatoires et tourelles, battues par notre tir, étaient en mauvais état.

    Cette organisation comprenait :

    ·        En première ligne, une tranchée continue allant du Nez de Souville aux pentes sud du fond de la Gayette (tranchées Hindenburg, Brochmuch, de Moltke, Clausewitz, Seydlitz, Mudra, Steinmetz, Werder, von Klück).

    ·        A un kilomètre environ en arrière, une seconde ligne partant de l’embouchure du ravin des Fontaines (tranchées de Gotha, Hanau, Siegen, Brunehild dans le fond de la Horgne, de Saales rejoignant la batterie de Damloup au village de Damloup).

    ·        Entre les deux, une ligne de soutien continue, comprenant divers points d’appui : la Sablière, la Grande Carrière, le petit dépôt, la batterie de Damloup.

    ·        Enfin, des trous d’obus organisés, garnis de mitrailleuses. Un certain nombre de boyaux étaient encore en construction pour relier la première ligne à la ligne de soutien ; trois étaient terminés : les boyaux du petit Dépôt, des Maîtres Chanteurs et de Tannhauser.

     

    Les déserteurs et prisonniers fait dans la région de Vaux aux cours des journées qui précédèrent la bataille du 24 octobre furent unanimes à déclarer que l’ennemi s’attendait à être attaqué dan ce secteur défendu par la 50° division. Il n’y eut pas d’effet de surprise. Nos troupes, dès le début de l’attaque, le trouvèrent posté et prêt à opposer une résistance acharnée. La division LARDEMELLE, fantassins et chasseurs, était composée de troupes éprouvées, pour la plupart formées de contingents du Dauphiné, de la Savoie et du Bugey et qui connaissaient le secteur pour l’avoir occupé est préparé  du mois de septembre jusqu’au début octobre.

     

     Elles s’avancèrent, le 24 octobre à l’heure fixée, avec le même élan et la même ardeur que les divisions voisines. Sur la gauche, le premier objectif fut atteint, mais la tranchée Clausewitz résista jusqu’à 15 heures. Sur la gauche encore, la Grande Carrière fut promptement enlevée et nettoyée, mais la plupart des ouvrages qui constituaient la ligne de soutien exigèrent un véritable siège pour être emportés. Ainsi en fut-Il de la Sablière sur les pentes du ravin des Fontaines, qui ne fut prise que vers 20 heures, où l’on fit plus de cinquante prisonniers dont un officier, et qui fut l’objet immédiat d’une série de contre-attaques ; du petit Dépôt qui résista tout aussi longtemps et qu’il fallut tourner pour s’en emparer (plus de cent prisonniers) ; de l’îlot de Mudra et de l’abri de Combat à droite qui tenaient encore alors que la batterie de Damloup avait déjà été prise et très brillamment, vers 14 heurs, livrant outre ses prisonniers, une douzaine de mitrailleuses et deux canons de tranchées. L’abri de combat est attaqué audacieusement par une seule section : « Patrouille en tête », dit le rapport, la section s’avance par la droite, arrive à faible distance de l’abri malgré le feu nourri. Elle se jette, conduite par son chef, sur l’abri en le contournant, crible l’intérieur de grenades. Un officier blessé se rend et montre six hommes : « Lieutenant, voici ma compagnie, les autres ont été tués ». A cet épisode, on peut juger de la violence de la lutte. Dans un de nos bataillons de chasseurs, six officiers sont blessés tour à tour : les uns refusent de se laisser évacuer et continuent d’assurer leur commandement ; les autres, à peine pansés reviennent à leur poste. La journée qui, des carrières d’Hautromont au ravin de la Fausse-Côte, s’achève en triomphe, reste sanglante et disputée sur le sol bouleversé du bois des Fumin et de région de Vaux On continue de s’y battre sans relâche, toute la nuit, et le matin du 26, trouve encore les adversaires aux prises. La défense du fort de Vaux se fait ainsi à distance, aux ouvrages qui le protègent et qui, une fois tombés, le laisseront à découvert.

     

    La première ligne de tranchées et les ouvrages ont fini par être emportés dans la soirée du 25. Mais la lutte continue le 26 sur la seconde ligne de tranchées (Tranchée de Gotha, tranchée de Siegen, tranchée de Salles). Elle continue sur le fort même, car le fort est attaqué le 26 à 10 heures : une reconnaissance, envoyé pour déterminer le nombre et l’emplacement des mitrailleuses ennemies, arrive aux abords immédiats du fort (saillants sud et ouest), tandis qu’une autre parvient à gagner la superstructure et cherche à lancer des grenades dans les créneaux des mitrailleuses. Les premières vagues, qui on pu se glisser dans la direction du saillant sud, cherchent à encercler le fort par l’est, mais elles sont prises à partie par les batteries ennemies de la Woëvre et subissent des pertes. Les communications se font difficilement ; les cadres sont réduits ; l’attaque brusquée est à reprendre. Cependant une autre reconnaissance a pu descendre les pentes du bois Fumin, et atteindre la digue de l’étang de Vaux d’où elle ramène 80 prisonniers. Deux régiments de la division ANDLAUER sont venus renforcer la division LARDEMELLE. Le général NIVELLE et le général MANGIN résolurent de reprendre et compléter la préparation d’artillerie, a fin d’obtenir la chute de Vaux au moindre prix. Ils firent reporter notre ligne un peu en arrière au sud du fort. Le mauvais temps et la difficulté extrême des observations prolongèrent cette préparation. Il fallait, pour forcer le succès, assurer la possession définitive de la croupe du bois Fumin. Une série d’opérations préliminaires, menés par la division ANDLAUER qui à la date du 18 octobre avait achevé de relevé la division LARDEMELLE, nous donna tout le bois Fumin, et la liaison se fit par la digue avec la division ARLABOSSE qui avait relevé la division PASSAGA. Cette progression et le bombardement systématique permettaient dès mors de porter le coup décisif. Le fort néanmoins, pouvait opposer encore de la résistance. Dans des conditions pour le moins aussi défavorables, le commandant RAYNAL et ses hommes, débordés et cernés, avaient tenu et n’avaient été vaincus que par la soif. Cependant, dans la matinée du 2 novembre, nos observateurs signalaient une évacuation tout au moins partielle du fort où des explosions se produisaient bientôt. Le commandement ordonna d’occuper le fort, la nuit venue, après une reconnaissance, dans la soirée du 2 novembre, une compagnie du 118° régiment, capitaine FOUACHE, contourna le fort, le dépassa et s’établit au-delà, pendant qu’une compagnie du 298° RI, sous les ordres du lieutenant DIOT, devait entrer dans la place. Le lieutenant DIOT, accompagné d’une section du génie, chercha longtemps un moyen de s’introduire à l’intérieur. La gorge, les casemates, tout était hermétiquement clos. Il découvrit enfin un étroit abri pour la mitrailleuse dans le coffre sud-ouest. Le sapeur POULAIN qui était maigre, s’y glissa le premier. Le lieutenant se déséquipa et se fit tirer au-dedans. Le sous-lieutenant du génie LAVEVE le suivit. A eux trois, ils explorèrent l’intérieur. Dès débris fumaient encore, faisant exploser cartouches où grenades. L’intérieur était vide, et intacts les locaux casematés. Le fort abandonné, éclairé par des restes d’incendie, offrait une vision sinistre.

     

    Cependant les visiteurs se sentaient chez-eux. Ils réoccupaient une maison française, souillée il est vrai, mais utilisable. Ils furent rejoints par le lieutenant LABARBE et sa section qui avait trouvé une issue sur la superstructure.

     

    Ainsi, le soir du jour des Morts, le fort de Vaux redevint français. Le départ des allemands avait dû être rapide et ressembler à une fuite, à en juger par le butin abandonné : quatre mitrailleuses dont deux empaquetées et prêtes à être emportées ; plusieurs centaines de mille de cartouches, un millier de bouteilles d’eaux minérales, trois mille boîtes de conserve, etc.… Enfin, une consigne datée du 21 octobre visait la défense du fort en cas d’attaque. Les jours suivants, nos troupes occupèrent le village de Vaux et de Damloup.

     

     

     


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  • CHANTIER DE L’A89

    AUJOURD’HUI 1ER FEVRIER : OUVERTURE DES INSCRIPTIONS POUR LES VISITES

     

    VENEZ DECOUVRIR L’UN DES PLUS GRANDS CHANTIERS DE FRANCE !

    Madame, Monsieur,

    Suite au succès des visites du chantier de l’A89 en 2010, les ASF et les offices de tourisme partenaires : Panissières/Montagnes du Matin, Tarare et L’Arbresle sont heureux de vous proposer une nouvelle série de visites à partir du 5 avril 2011 pour (re)découvrir ce chantier exceptionnel. Le chantier tourne à plein régime depuis 2009. Sur les 50 km qui vont ouvrir fin 2012, les hommes et les engins s’activent : les viaducs sortent de terre, les tunnels se creusent, les terrassements progressent.

    Deux itinéraires de visite vous sont proposés : l’un au départ de Balbigny, l’autre de Tarare. Au départ au pavillon d’information, un guide ASF vous présente le projet à l’aide des différentes animations : maquette virtuelle de l’A89, table interactive sur l’environnement, maquette du tunnel, films informatifs, borne multimédia … Puis, vous êtes conduits en bus pour approcher les travaux de construction d’un viaduc, l’avancée des terrassements et les têtes de tunnel (pour des raisons de sécurité, pas de visites des tunnels). Retour au pavillon.

    Plus de 160 dates proposées cette année réparties selon le programme suivant :

    VISITES COTE LOIRE : Balbigny / Violay : Au départ du pavillon A89 à Balbigny, RN82 « La Moissonnière » vers le rond-point jonction A89/direction Roanne :

    En avril, mai, juin, septembre, octobre, novembre :

    2 visites les jeudis : de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h30 et 1 visite les mercredis des semaines paires 14h30 à 17h30

    En juillet et août

    2 visites les jeudis : de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h30 et 1 visite  tous les mercredis de 14h30 à 17h30

    VISITES COTE RHONE : Tarare / La Tour de Salvagny : Au départ du pavillon A89 à Pontcharra/Turdine carrière Vindry RD31 direction St Loup

    En avril, mai, juin, septembre, octobre :

    2 visites les mardis : de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h30 et 1 visite les mercredis des semaines impaires : 9h30 à 12h30

    En juillet et août : 2 visites les mardis : de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h30 et tous les mercredis de 9h30 à 12h30

     

    TARIF UNIQUE : 5 € - Inscription obligatoire à l’office de tourisme (Pas d’inscriptions les mercredis)– Paiement à la réservation 

    N’hésitez pas à nous contacter. Pour voir l’évolution du chantier rendez vous sur www.asf-a89.fr

     


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    LA CHANDELEUR

    Dans l’Antiquité, les Romains célébraient par une grande fête, au mois de février, le dieu, Lupercus qui tuait les loups et protégeait les troupeaux.

    Près de Rome devant une grotte  consacrée au dieu, on sacrifiait des chèvres et des chiens. Les prêtres de Lupercus se couvraient des peaux des bêtes immolées et couraient dans la foule qu’ils frappaient avec des lanières de cuir.

    Ces fêtes païennes se déroulèrent jusqu’en 494 après Jésus-Christ. Cette année là, le pape Gélase Ier supprima les lupercales et les remplaça par la fête de la Chandeleur, célébrant la Présentation de Jésus au Temple.

     

    Cette fête tira son nom des cierges portés en procession à cette occasion.

     

    Autrefois, le 2 février, jour de  la Chandeleur, on faisait couler la cire des chandelles dans la mangeoire des vaches et des chevaux pour leur conserver une bonne santé. Le soir, on faisait des crêpes. Et, entre deux crêpes, il suffisait de compter les étoiles dans le ciel pour connaître le nombre d’œufs que les poules pondraient dans l’année…

    En fin pour avoir de l’argent toute l’année, il fallait faire sauter une crêpe et la rattraper dans la poêle en tenant une pièce de monnaie dans la main.

    Cette coutume n’est pas morte.


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