• carrefour des Arts
     

    LE CARREFOUR DES ARTS ENTRE LOIRE ET RHONE

     

    Concours PHOTOS

     

    Sur le thème de l’habitat régional

     

    Le Carrefour des Arts entre Loire et Rhône a souhaité donner à un large public l’occasion de s’exprimer au travers de la photographie.

     

    Nous voulons que cette manifestation soit l’occasion, en toute simplicité, de se retrouver et d’échanger, grâce à une discipline aujourd’hui à la portée de tous.

     

    Cette année, nous avons choisi le thème de l’habitat qui nous en somme sûr, inspirera petits et grands

     

    Extrait du règlement

     

    ·        Ce concours est ouvert aux photographes amateurs de tous âges. Deux catégories : jusqu’à 15 ans et à partir de 15 ans.

    ·        Thème : le fil conducteur est l’habitat au sens large. Toute construction peut être un sujet et ce quelque soit son état (maison ancienne, construction moderne, ruine, cabane…) ! Un détail seul peut également être le sujet d’une photo (fenêtre, porte, sculpture…).

    ·        Situation : les photos peuvent être prise dans le Roannais, le Forez, ou les Monts du Lyonnais.

    ·        Critères d’appréciation du jury : choix du sujet et sa mise en valeur, originalité (lumière, cadrage), l’œil du photographe !

    ·        Caractéristiques : photos argentiques ou numérique, noir et blanc ou couleur, orientation paysage ou portrait.

    ·        Chaque candidat peut présenter un maximum de 3 photos. Tirages et formats : voir règlement complet.

    ·        Date limite de dépôt des photographies : par courrier, 3 rue de la Digue, au plus tard le 5 mai 2012

     

    Exposition : les photos sélectionnées par le jury de l’association Carrefour des Arts entre Loire et Rhône seront exposées à la médiathèque de Neulise du 2 au 30 juin 2012.

    A la fin de l’exposition, le jury attribuera un prix pour chacun des 2 catégories. Une urne et des bulletins de vote pour chaque catégorie seront mise à la disposition des visiteurs pour la durée de l’exposition afin d’attribuer le prix du public.

     

    Un cocktail d’inauguration sera donné le 2 juin 2012 à 11 heures, à la salle de l’ancienne cantine de Neulise. Remise des prix le 30 juin à 11 heures à la médiathèque.

     

    Prix : pour chaque catégorie 2 prix seront remis pour la meilleure photo :

    ·        Prix du jury : un portrait en studio chez La Clique à Bill à Neulise

    ·        Prix du public : 1 livre ou abonnement magazine.

     

    Inscription et règlement : le règlement complet ainsi que le formulaire d’inscription est à demander par e-mail à carsartsloirthone@voila.fr ou par courrier au siège de l’association : 3 rue de la Digue – 42590 Neulise.


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  • VILLA RODUMNA A NICE

     

     

    Illustration : il semble, j’écris bien  « il semble » que cette maison soit la villa  dite « Rodumna » à Nice. Une confirmation par un aimable lecteur de ce blog, serait la bienvenue.

     

     

    ROANNE : VENTE D’UNE MAISON A NICE AYANT APPARTENUE A LA FAMILLE GUERRY-DUPERAY

     

     

    Etude de Me Joseph Vial, licencié en droit, avoué à Roanne 1, rue de Cadore et de Me Grimaldi, notaire à Nice, 11 place Masséna.

     

    VENTE SUR LICITATION : Aux enchères publiques en un seul lot de la :

     

    VILLA RODUMNA

     

    Située à Nice, quartier de Cimiez

    Boulevard Edouard VII

     

    La villa ayant une façade principale au midi, garage, hangars, parc avec allées, tonnelles, palmiers et plantes de luxe.

     

    Mise à prix :                   800.000 francs

     

       Consignation pour enchérir : 120.000 francs, le prix est payable moitiécomptant, moitié dans un délai de trois mois avec intérêt à 7%

     

    Ces immeubles dépendent de la succession de M. Paul Guerry en son vivant industriel à Roanne, et de la communauté ayant existé entre lui et Mme Christine-Marie Dupéray son épouse.

     

    L’adjudication aura lieu le JEUDI 5 MARS 1925, à 14 Heures 30, dans la salle de La Chambre des Notaires de Nice, rue Gioffredo, n° 46, par le ministère de Me Grimaldi, notaire à Nice.

     

    Cette vente a lieu

    Aux requêtes poursuites et diligences de :

    1. Mme Christine-Marie Dupéray, veuve de M. Paul Guerry, demeurant à Varennes, commune de Commelle-Vernay.
    2. Mlle Anne-Marie Guerry, célibataire majeure, demeurant à Varennes, commune de Commelle-Vernay.
    3. M. Etienne Guerry, Industriel, demeurant au château de Vourez (Isère)
    4. M. Paul Guerry, industriel demeurant à Roanne, rue Benoît Malon.
    5. Mme Gabrielle-Marie-Antoinette Argaud, veuve en première noces de M. Félix Guerry, épouse en deuxième noces de M. Magerin, et ledit M. Fernand-Célestin-Jean-Baptiste Margerin, secrétaire du Crédit Commercial de France, Chevalier de la Légion d’honneur, décoré de la Croix de Guerre, demeurant tous deux Paris, rue Renelagh, n° 45, agissant, Mme Margerin en qualité de tutrice et M. Margerin en qualité de co-tuteur de la mineure Anne-Thérèse-Marie-Félix-Liliane Guerry, issue du premier mariage de Mme Gabrielle- Marie-Antoinette Argaud avec M. Felix Guerry.

    Poursuivant, ayant pour avoué Me J. Vial

    En présence de :

     

    Eugène Aubry, notaire honoraire, demeurant à Roanne, place du Palais de Justice , n° 4, qualité de subrogé-tuteur ad hoc, faisant fonction de subrogé-tuteur en raison de l’opposition d’intérêts pouvant exister entre la mineure Anne-Thérèse-Marie-Félix-Liliane Guerry et sa grand-mère, subrogée-tutrice, nommée à ces fonctions par délibération du Conseil de Famille de ladite mineure, prise sous le présidence de M. le juge de Paix du canton de Roanne, en date du 31 mai 1924 ;

    En exécution d’un jugement rendu par le tribunal civil, le 6 novembre 1924, enregistré.

     

    Désignation des immeubles à vendre :

     

    Une villa située à Nice, quartier de Cimiez, boulevard Edouard VII, appelée : « Villa Rodumna » ayant une façade principale au midi, couverte partie en tuiles, partie en terrasses en ciment volcanique armé, et élevée sur sous-sol d’un rez-de-chaussée et de deux étages comprenant :

     

    Au sous-sol : logement du concierge, bureau, chambre, cuisine et cabinet de toilette, neuf chambres de domestiques, chaufferie, salle de bains et trois caves.

     

    Au rez-de-chaussée : grand salon, salle à manger, petit salon, hall, trois chambres à coucher, deux salles de bains, water-closet, office, débarras et penderie.

     

    Au premier étage : grand salon, petit salon, salle à manger, quatre chambres à coucher, deux salles de bains, water-closet, hall, office, cuisine et deux chambres de bonne.

     

    Au deuxième étage : grand salon, petit salon, salle à manger, boudoir, trois chambres, salle de bains, deux water-closets, cuisine, office et deux terrasses.

     

    Au devant de la façade Est : garage pour deux autos, hangar pour jardinier et pour le moteur de l’ascenseur. Parc avec allées, tonnelles, palmiers et plantes de luxe.

     

    Le tout occupant une superficie de deux mille cent soixante-huit mètres carrés quatre-vingt-six centième environ, clos de murs sur les façades nord et est, et de murs surmontés de grilles en fer forgé sur les façades couchant et midi, et confrontant :

    • Au midi, le boulevard Edouard VII
    • Au nord, M. Batterfield
    • A l’ouest M. Pin
    • A l’est M. Vergonjaune.

     

    Sur la mise à prix de huit cent mille francs

    Nota : les frais de vente sont payables en sus du prix

    Roanne, le 29 janvier 1925 – signé J.Vial

     

    En 1925 le salaire annuel d’un ouvrier est d’environ 5845 francs : d’après le site de Thomas Piketty, directeur d’Etudes à l’EHESS et directeur adjoint de la Fédération Paris-Jourdan.

    Il faudrait donc environ 134 ans à un ouvrier pour réunir la somme de 800 000 francs, sauf que la durée de vie du même ouvrier s’établit autour de 55 ans en 1925.

     

     


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  • CHEMIN REUNION  AVRIL
     

    REUNION DU MOIS D’AVRIL

     

    Je vous donne rendez-vous le vendredi 20 avril 2012 à 20h, dans notre local, 6 rue de l’ancienne poste, pour aborder les sujets suivants :

    -         Préparation de la conférence à Croizet le 11/05

    -         Livres en cours

    -         Le Blog

    -         Questions diverses

    -         Quart d’heure culturel par Bertrand

    Nous comptons sur votre présence ce jour là.

    Amicalement

    La Présidente : Isabelle PIGNARD

    Nombre de visiteurs du site à ce jour : 218 921


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  • BON DE TRANSPORT
     

    Illustration tirée du blog : LA FLEUR DES MOTS

    http://lilie.over-blog.com.over-blog.com/categorie-1181220.html

     

     

    HOPITAL DE ROANNE : BON DE TRANSPORT REFUSE A UN HANDICAPE

     

    Vous trouverez ci-dessous le contenu d’un courriel envoyé à Mme Martine Goblet, suppléante de M. Michel Chartier Vice-président du Conseil Général de la Loire

     

     

    Chère Martine

     

    Il ya quelques jours, tu me sollicites pour que je te fasse connaître des difficultés rencontrées dans ma vie courante a cause de mon statut de handicapé.

    Comme tu le sais je suis porteur d’une sclérose latérale. Je ne peux pratiquement pas marcher et dois être assisté dans l’exécution de nombreuses gestes quotidiens (levés, couchés, toilettes, repas). Bien malgré moi, je suis  titulaire d’une carte d’invalidité de 80 %.

     

    Depuis plusieurs années, 2002 exactement, tous les six mois je dois me rendre à l’hôpital de Roanne pour passer une visite, à la demande du neurologue qui suit ma maladie le docteur Robin. La date l’heure et le jour de cette visite sont fixés par une prise de rendez-vous, sollicités plus de trois mois à l’avance auprès de son secrétariat.

     

    J’ai choisi, volontairement et par principe de me faire soigner à l’Hôpital de Roanne(ville où je réside) alors que mon entourage me conseille de me rendre à Lyon. Je pense qu’ici le personnel est apte à prendre soin de moi J’avais entièrement raison, mon ablation de la thyroïde part le docteur Testud quelques temps plus tard étant malgré des conditions difficiles pour lui, une parfaitement réussite, pour mémoire  je précise qu’un autre spécialiste consulté avait refusé d’opérer. Je pensais  aussi que je coutais moins cher en restant ici, à la collectivité.

     

    Les premiers temps mon épouse m’amène avec notre voiture, grâce à la sympathie de ses employeurs, qui lui autorisent une permission de sortie, le temps de ma visite pour qu’elle m’accompagne. Je ne conduis plus une automobile depuis bien longtemps ; mes pieds et le bas des jambes étant les premiers endroits paralysés par la maladie.

     

    Ensuite est venue la construction des nouveaux bâtiments de l’hôpital de Roanne.

    Rapidement, il devient impossible de se garer près de l’entrée et compte tenu de ma corpulence, difficile et dangereux pour ma femme de pousser un fauteuil roulant aux milieux des travaux et des voitures garées dans une totale anarchie. Bientôt les seules personnes accréditées : véhicules sanitaires s’approchent de l’entrée.

    A partir de ce moment, difficile de faire autrement que d’utiliser les services d’un transporteur spécialisé.

     

    Je confie  mes transports à l’hôpital à  la société Centre Ambulancier Roannais (Hilaire et Dumas) très compétente, tant par les qualités professionnelles et de service de ses conducteurs, hommes où femmes que par l’accueil téléphonique toujours agréable.

    Les choses se passent de la façon suivante :

    1.       Je réserve par téléphone un VSL (Véhicule Sanitaire Léger).

    2.       Le jour de la visite le VSL me conduit à l’hôpital

    3.       Le docteur après consultation me signe le bon de transport.

    4.       A mon retour, je rends le BT au conducteur qui me raccompagne chez moi.

    J’ai vite compris que le problème principal des pilotes de véhicules sanitaires était le fameux B.T. (Bon de Transport) et j’ai toujours agi de mon mieux pour que les choses se passent bien.

     

    Coulent ainsi quelques années sans aucun incident, jusqu’à la date de ma dernière visite ce mardi 10 avril 2012.

     

    Il semble que des abus existent dans le transport des malades. J’avoue que la chose ne me concerne pas et qu’elle m’intéresse encore moins. Les soins en France sont surveillés par des institutions spécialisées en la matière. Et il ne faut pas compter sur moi pour m’ériger, même oralement en procureur contre d’autres malades dont je ne connais pas la véritable situation.

     

    Mais j’avoue qu’à mon arrivée  je suis surpris de l’attitude de mon neurologue, que je vois depuis 10 ans maintenant,  deux fois par an aux visites fixées. Car il me  fait clairement savoir qu’il ne peut me signer un bon de transport. Que mon ambulancier était le seul responsable, qu’il aurait du me prévenir et que cette mesure est affiché sur le mur du couloir près de son  secrétariat. Sauf que lui aussi est au courant de ma visite et qu’il n’a rien fait pour me prévenir, en sachant parfaitement que j’allais être pénalisé. Je n’ai pas non plus apprécié son conseil consistant à m’inviter à demander le dit bon de transport nécessaire à sa visite,  à mon médecin traitant.

     

    Il faut également savoir qu’il y a 6 mois en arrière l’affiche n’était pas apposée à sa place actuelle. Que ne n’ai pas pour habitude de me promener dans les couloirs de l’hôpital pour me tenir au courant des nouvelles réglementations appliquées. D’ailleurs j’aurais eu  besoin d’un bon de transport pour pouvoir venir les lire !

     

    Absent de Roanne pendant trois jours (Fête de Pâques) j’ai réservé mon VSL le samedi, retour le lundi en fin de soirée. Même prévenu, tout au plus,  mon épouse aurait récupéré le bon de transport le mardi matin,  même jour que ma visite prévue à 16 heures 50. Mais lui aurait-ton donné le matin ? Rien de moins sur !!! Quoi qu’il en soit avec ce nouveau règlement le neurologue ne pouvait me le remettre pour ma consultation de 16 h 50. Par contre dès la visite terminée à 17 h 05, le docteur avait de nouveau droit et devait même en priorité, me remettre le bon de transport, en prenant mon rendez-vous, pour la future visite dans 6 mois.

     

    Comme du peu le lire cette situation est assez ABRACADANTESQUE  comme le disait le Président Chirac en son temps. Sauf que je me suis laissé dire que des médecins, touchaient, un petit pourcentage sur tous les bons de transports qu’ils pouvaient faire payer par les malades. J’aimerai que tu te renseignes pour me confirmer ou m’infirmer cette information qu’elle soit légale ou pas.

     

    Comme je vais payer mon transport, je crois en tant qu’handicapé avoir le droit de faire connaître aux autorités l’irritation qui m’habite. Si tu peux faire remonter mon courriel à notre ami Michel Chartier et à tes correspondants de l’APF. Pour ma part je reprends contact avec le directeur de la revue Faire Face pour un éventuel article. Je publierai également le présent courriel dans notre blog Chevaucheur Royal.

     

    En conclusion, bien sur cette petite aventure ne peux être qu’anecdotique dans le flot des difficultés de la vie de tous les jours. Mais je ne peux déjà pas marcher, ce n’est pas pour baisser les bras devant la bêtise bureaucratique qui empoisonne la vie déjà compliquée des malades qui souffrent.

     

    Reçois, Martine toute mon amitié

     

    Bernard HUGUES

     

    PS : j’ai fait parvenir une copie de ce courriel à :

    • L’HOPITAL DE ROANNE
    • NICOLIN Yves député de Roanne

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  • NOTAIRE LETTRE STSYMPHORIEN
     

    Lettre pour M. Verrière, notaire à Saint-Symphorien Loire

    En son absence à M ( ??) Durand ( ??)

     

    Neulise le 27 janvier 1847

     

                           Mon cher Verrière

     

     

    Depuis que je suis ici, je n’ai jamais  eu un mois plus orageux que celui de janvier.

    Il semblait que tous mes créanciers s’étaient donnés le mot pour me mettre à la torture, par surcroit de malheur  jeudi passé on devait venir chez moi acheter un de mes chevaux dont je destinais l’argent pour acquitter mon billet et je l’ai vainement attendu.

     

    Je suis vraiment désolé d’avoir été ainsi trompé, veuilles donc, mon cher ami, accepter encore cet effort de trois cents francs que tu  tacheras de vite négocier afin de faire passer de suite l’argent à Lyon et par là tu mériteras tes frais.

     

    Le père Vignand ( ??) de Lanchaise (Lachaise ??) qui me fait vendre mon cheval, vient de me dire que la personne en question n’ait pas venu parce qu’il n’avait pas les fonds disponibles, mais que dès qu’il aurait l’argent il viendrait le chercher

     

     

    Je suis tellement en colère contre ma clientèle qu’elle se ressentira de ma mauvaise humeur,  tous les jours  je la somme et elle bouge pas plus que des morts.

     

    Prend patience, dans deux mois mon autre billet aura un meilleur accueil.

     

                                Ton dévoué ami

                                                             Torlon ( ??)

     


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