• A NICOLAS
     

    L'Association des Plaisanciers (APPR42)

    et le Liger club de Roanne seront heureux de vous accueillir

    Jeudi 6 décembre 2012

    au kiosque de la capitainerie du port de Roanne

    Cordialement,

    René Fessy

    Président du Liger Club de Roanne


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  • SATF
     

     

     

    TISSAGES ONDINE SATF

     

    C’est ce samedi 24 novembre 2012 que les anciens des tissages Ondine SATF ont choisi cette date pour une journée de souvenirs.

    Pour les vingt-trois participants, le rendez-vous était le restaurant l’Auberge du Viaduc à Saint-Symphorien, où tous ont apprécié l’apéritif offert par Louis Noyel, l’ancien directeur des tissages. De nombreux souvenirs faisaient surface, sans oublier une pensée à ceux qui sont disparus ou empêchés.SATF.jpg LIVRE BERTRAND

    Les Ets SATF ont tenu une grande place dans le monde du rideau, avec le voile Plein Jour. Ils figurent, en détail dans l’ouvrage sur le tissage de B. Lacroix, en vente en librairie locale.

                    LE PROGRES DE LYON


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  • LOUIS PRALUS.jpg village
     

    Louis Pralus est un journaliste bien connu à Roanne, en tant que responsable de la rédaction locale de l’Essor, hebdomadaire catholique d’information implanté dans la Loire, le Rhône et l’Isère.

    Il possède un  profond attachement aux valeurs catholiques, à la terre, au monde rural. Il l’a prouvé en publiant en décembre 1978 des scènes de la vie paysanne intitulées « mon village sous l’hiver », ouvrage subtil et poétique qui reçut des distinctions de l’Académie française et de l’Académie des Sciences et Belles-lettres.

                                     Michel Barras (27.04.2006) Pour l’Association des Amis de la Médiathèque et du Musée Joseph Déchelette de Roanne

     

    LOUIS PRALUS

     

     Monsieur  Louis Pralus est un membre assidu des Chemins du Passé depuis de nombreuses années. Son ouvrage aux chapitres savoureux :

    • La mort du cochon
    • Allons aux topines
    • Le cheval dans son pré
    • Le 8 décembre
    • La tonte des vaches
    • Dégermons les pommes de terre
    • Le jour des gaufres
    • On coupe les buissons
    • Allons faire le bois
    • La messe de minuit
    • A l’école

    va rejoindre notre bibliothèque où il faisait défaut.


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  • A TATOUAGE
     

    ILLUSTRATION : M. Richardo, l'homme non seulement le plus tatoué, mais le mieux tatoué du monde.

    LE TATOUAGE 

    RICHARDO, « l'homme le plus tatoué du monde », a eu, ces temps derniers, sa petite heure de notoriété. On a décrit à l'envi, dans les feuilles, tous les motifs qu'illustrent son dos et sa poitrine : portraits, paysages, marines et ornements divers.

     Richardo est un véritable salon de peinture ambulant. Il s'exhibe en ce moment dans les cinémas de la région du Nord. Si vous aimez la peinture sur peau humaine, hâtez-vous d'aller le voir, car c'est un art qui tend vers son déclin ; et il est probable qu'on ne reverra de longtemps phénomène comparable à ce phénix des tatoués.

    Les peuples de l'antiquité connaissaient le tatouage. Les Grecs en usaient, mais non pour eux-mêmes  ils avaient une trop haute idée de la beauté du corps humain. On ne tatouait que les prisonniers et les esclaves.

    Autrefois, en France, dans les hospices où les femmes pauvres venaient faire leurs couches, les sages-femmes marquaient d'un petit tatouage le corps du nouveau-né. C'était une mesure de précaution contre les échanges ou les erreurs. La mère, grâce à ce tatouage d'identité, était sûre, en s'en allant, de ne pas emporter le rejeton d'une autre. Cet usage existait encore à la fin du XVIII siècle, puisque Beaumarchais nous montre Figaro se faisant reconnaître de sa mère par la marque qu'elle lui fit graver sur le bras à sa naissance.    A TATOUAGE beaumarchais

    Mais le tatouage, en tant que pratique d'embellissement— si l'on peut dire — comme mode d'élégance, n'a jamais rencontré, chez les peuples européens, la faveur dont il jouit dans certains pays d'Extrême-Orient et chez certaines peuplades de Polynésie.

    Les tatoueurs japonais sont des maîtres incomparables, mais depuis longtemps, leur art ne s'exerce plus guère que sur le corps des lutteurs. Il est vrai que ce corps offre à leur talent le moyen de se manifester avec une ampleur singulière. Un bon lutteur japonais doit être, en effet, à peu près aussi large que haut ; et il est certains de ces athlètes qui, par devant et par derrière, et de la tête aux pieds, sont littéralement couverts de tatouages.

    L'instrument du tatoueur est une sorte de fin couteau à plusieurs pointes aiguës et très serrées, qu'on enfonce à petits coups rapides dans la peau du patient, après l'avoir trempé dans la couleur.

    Le patient est étendu à terre. A l'aide d'un calque percé de coups d'épingle, qu'on lui applique sur la partie du corps à tatouer, et qu'on couvre de noir de fumée, on projette le dessin à reproduire. Cela fait, des aides tendent la peau, et le tatoueur commence sa besogne. Inlassablement, le petit outil piquant et tranchant s'enfonce dans l'épiderme, suivant le tracé noir, jusqu'à ce que la couleur ait pénétré partout.

    En Europe, à part quelques crises de snobisme qui mirent naguère le tatouage à la mode en Angleterre, en Russie et dans les pays Scandinaves, cette pratique ne fut guère en usage que dans certains milieux spéciaux.

    Aujourd'hui, on ne rencontre plus de beaux tatoués que dans les maisons centrales, dans les bagnes, Biribi a toujours été une grande école de tatouage : il était rare qu'on en revînt sans porter sur le corps quelques dessins naïfs gravés à l'encre indélébile.   A TATOUAGE bernadotte

    Mais que de gens qui se firent tatouer par quelque folle bravade de jeunesse eussent donné gros, plus tard, pour se débarrasser de cette peinture compromettante ! On a cité parfois le cas de Bernadotte. Au temps où il était simple sergent au régiment de Royal-Marine, le futur Charles XIV de Suède s'était fait tatouer sur le bras un bonnet phrygien avec cette devise : « Mort aux tyrans ! » Devenu roi, il s'efforçait de cacher à tous les regards ce tatouage intempestif. A plusieurs reprises, lorsqu'il était malade, son médecin avait voulu le soigner ; mais le souverain s'était toujours refusé énergiquement à subir cette opération. Enfin, un jour qu'il souffrait plus que de coutume, il s'y résigna. Mais, ayant pris le médecin à part, il lui dit : « Jurez-moi que vous ne révélerez à personne ce que vous allez voir ! » Et, ayant mis bas son habit et retroussé la manche de sa chemise, il exhiba aux yeux de l'esculape stupéfait son tatouage révolutionnaire. C'est en vain, en effet, que l'on essayerait de faire disparaître le beau travail à l'aiguille exécuté par un tatoueur consciencieux. On y perdrait son temps. Nous avons connu jadis un tatoué qui, après s'être montré très fier des illustrations de sa peau, avait fini par s'en lasser. Il vint à Saint-Louis demander au docteur Bazy de l'en débarrasser. On le soumit à des bains d'air chaud de plus de cent degrés : on ne réussit qu'à faire pâlir un peu les couleurs.

    La vérité c'est que la gravure sur peau humaine est une chose éternelle : la mort elle-même ne l'efface pas.

                                   Ernest LAUT (1938)


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  • PORTEURS DE SEL
     

    La première grève en France

     

    C'est en 1461, le jour même de la mort du roi Charles VII, que se produisit le mouvement de ce genre le plus anciennement connu dans les annales.

    Toutefois, cette première grève ne fut pas provoquée par des revendications matérielles. C'était le privilège que les porteurs de sel avaient de transporter de Notre-Dame à Saint-Denis la dépouille mortelle du roi défunt qui était en jeu.

    Déjà, avant de venir chercher le corps de Charles VII, les porteurs de sel avaient estimé qu'outre l'honneur qui rejaillissait sur leur corporation, ils méritaient, pour leur peine, un salaire raisonnable, celui qui leur était alloué jusqu'alors n'étant plus en proportion avec l'élévation du coût de la vie ! Déjà !

    Cependant, ils n'avaient pas formulé la moindre réclamation lorsqu'ils s'étaient présentés pour enlever le cercueil royal. Ils l'avaient emporté et tout laissait croire qu'ils le porteraient jusqu'à l'abbaye de Saint-Denis.

    A mi-chemin, les porteurs s'étaient arrêtés soudain et, posant à terre leur funèbre fardeau, ils s'étaient adressés au grand maître des cérémonies qui les accompagnait; ils lui avaient demandé dix livres d'augmentation, menaçant de laisser au milieu de la route la dépouille royale que personne, sauf eux, ne pouvait toucher.

    Le grand maître des cérémonies n'avait pu prendre sur lui une telle décision. Les porteurs avaient nommé des délégués qui s'étaient rendus aussitôt au palais du roi Louis XI. Celui-ci, on le sait, ne gaspillait pas les deniers publics, et toute la journée on avait discuté.

    Finalement, le soir venu, les délégués, ayant reçu leurs dix livres, avaient avisé leurs  camarades du succès de leur mission. Et feu Charles VII avait repris sa route vers la nécropole royale où il était arrivé à la nuit.


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