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  • CPA CHATEAU DU MARAIS
     

    Nous sommes, place Jean TROISGROS

     

    CPA CHATEAU DU MARAIS 6
     
    Le château du Marais que l’on aperçoit sur la gauche avait été construit dans la seconde moitié du XVII° siècle, vers 1650 si l’on en croit l’abbé Prajoux.

     

    Il avait été érigé sur le Marais-Bouillant qui devait son nom à une source, par Pierre Michon, trésorier de France et conseiller au Parlement de Paris qui se qualifia seigneur du Marais.CPA CHATEAU DU MARAIS 5

    Cette construction géométrique flanquée aux quatre angles de tours carrées sans style avait été louée à Mgr Antoine Cherpin de Génétines, évêque de Limoges. Quand il mourut en 1739 tous ses biens furent vendus aux enchères et pendant six jours que la vente dura, le château fut le centre d’attraction de tout le Roannais.

     

    A cette époque une longue avenue bordée de chênes conduisait du château du Marais au quartier de Bourg-neuf. A l’emplacement de la gare de Roanne se trouvait le Bois-d’Amour appelé ainsi parce que les dimanches il était le lieu de rendez-vous de toute la jeunesse que les ménétriers faisaient danser au son de leurs violons. Ce qui d’ailleurs n’avait pas l’heur de plaire à M. le Baron qui, importuné par cette liesse populaire, s’en plaignit aux autorités du moment.

    Le Bois d’Amour fut détruit en 1830 pour la construction du chemin de fer et de la gare…La guinguette que l’on voit sur notre document a été, signe des temps remplacé par une station d’essence qui porte comme enseigne « Le baron du Marais ».

    Si le sieur Michon voyait cela il ruerait dans sa tombe.

    Dans ce quartier l’on ne s’amuse peut-être pas autant que par le passé, mais il est resté (jusqu’à ces derniers jours, et avant son départ pour la commune d’Ouches(1)) un haut lieu de la restauration, surtout avec les frères Troisgros. Le père Jean-Baptiste s’est installé en ces lieux en 1930, c’était  à ce moment l’Hôtel Moderne qui avait succédé à l’Hôtel des Platanes, tenu par M. Segret.

     

    troisgros a

     

    CPA CHATEAU DU MARAIS 4 A
     
    Quant au château, il ne reste plus que la porte d’entrée…Acheté fin 1963 par la ville de Roanne, il était démoli l’année suivante, il fit place au square Mozart qui fut ouvert au public au début de l’année 1965.

     

    CPA CHATEAU DU MARAIS.2 A PORTAIL SQUARE MOZART
    Entre temps la rue du Château du Marais était devenue la rue Denis-Papin…Il était normal que dans ce quartier de la gare l’on rendit hommage à celui qui découvrit les propriétés pratiques de la vapeur !

     

     

     

    Sur la seconde photo on remarque une bâtisse aujourd’hui disparue est remplacé par un parking

    Dans ma jeunesse dans les années 1950-1960 je suis venu ici avec mon père, c’était un café avec une sorte de terrasse sur le devant. Si ma mémoire est bonne il s’agissait de « La maison du prisonnier »(2).

    CPA CHATEAU DU MARAIS.3 MAISON DU PRISONNIER

     

    (1)Il doit s’agir du lieu d’habitation de M. Charles Crouzet des A.R.C.T

    Pour l’anecdote les ARCT furent mon premier employeur. Nous sommes en 1964 ma mère m’accompagne en bicyclette à la première usine la plus près de la maison et le lendemain je commençais à 7 h du matin voilà une embauche rapide qui n’existe plus aujourd’hui. Quelques années plus tard je suis  employé à MANUFRANCE. Un jour nous livrons une barque M. Charles est présent, n’écoutant pas nos conseils il nous fait mettre la barque à l’eau et celle-ci coule immédiatement le bois n’était pas sec, vexé M. Charles nous dit « laissez là, qu’elle prenne son temps pour gonflée ». Il a tourné les talons et hop disparu.

    (2)Le Commissariat général aux prisonniers de guerre rapatriés et aux familles de prisonniers de guerre était chargé d'apporter une aide matérielle et morale. Établi par une loi du 14 octobre 1941, ce commissariat se consacre surtout à la réinsertion des prisonniers rapatriés, avec l'ouverture d'une « Maison du prisonnier » dans chaque département et près de 2700 centres d'entraide à l'échelon local, essentiellement en zone occupée. Son action civique et sociale était entièrement placée sous le patronage de la Révolution Nationale.

    Dans un véritable document de propagande en faveur du régime de Vichy et de la collaboration avec l'Allemagne nazie, les Actualités cinématographiques mettent en scène le retour émouvant de prisonniers de guerre et de leur arrivée en train dans la gare de Roanne le 1er août 1941. Les prisonniers sont accueillis par les drapeaux français, la musique militaire et le maréchal Pétain en personne qui remercie dans son discours Hitler : la cérémonie entretient l'illusion que la souveraineté française est, à cette date, intacte. (Michelle Zancarini)

    REMERCIEMENTS A DANIEL POIZAT POUR LES DOCUMENTS FOURNIS


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  • ETONNANT MOIS AOUT 2014

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  • CHETAIL SAINTE THERESE

    A la fin des années 1940, une chapelle est  construite sur la commune de Riorges, celle de Sainte Thérèse au Pontet

     

    Dans les années 1930, le développement de l’agglomération dans les quartiers périphériques, amena la hiérarchie catholique à envisager la création de nouvelles paroisses et la construction de nouveaux lieux de culte.

     

    Avec la construction, en 1926, du dépôt de la Villette et de ses ateliers de réparations des machines à vapeur, le quartier du Pontet connut un essor considérable.

     

    De nombreux cheminots vinrent s’y installer tout près de leur lieu de travail dans de petit lotissements favorisés par la nouvelle loi Loucheur et ses aides à la construction.

     

    Dès 1936, l’édification d’une église fut envisagée sur un vaste terrain au cœur du quartier, le long de l’avenue Charles-de-Gaulle, qui fit l’objet d’une promesse de vente entre le curé de la paroisse Saint-Etienne et ses propriétaires. Mais faute de moyens financiers, en 1938, un second projet place l’église le long de la rue Jacquard, à l’angle de la rue du Docteur Calmette, avec école, salle de patronage et de catéchisme.

    Les événements et la Seconde Guerre mondiale mirent ces projets en sommeil. IL fallut attendre 1946 pour que l’idée d’une nouvelle paroisse soit relancée.

     

    Les projets initiaux, hors de portée dans cet immédiat après-guerre, furent ramenés à des proportions plus modestes. Le père Chetail, vicaire à la paroisse Saint-Etienne de Roanne, fut investi de la responsabilité de mener à bien ce projet.

     

    Cette nouvelle paroisse fut placée sous le vocable de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Cette carmélite de Lisieux morte en 1897 à l’âge de 24 ans, fut canonisée en 1925 et faite Docteur de l’Eglise par le pape Jean Paul II en 1997

     

    Les travaux de la chapelle débutèrent en 1947. L’architecte était M. Pavero et l’entreprise Grangette et Passager fut chargée des travaux de maçonnerie.

     

    La chapelle fut inaugurée le 28 novembre 1948 par le cardinal Gerlier devant de nombreux paroissiens et le cardinal de déclarer dans son allocution : « Votre chapelle monsieur le curé n’est pas encore bénie que déjà elle est trop petite pour contenir toute la foule qui s’y presse : vous avez vu trop petit… »

     

    La cloche de 80 kg fabriquée par les établissements Paccard d’ Annecy est inaugurée le jour de Pâques 1949. La grande statue de la Vierge qui orne la façade, le fut le 3 octobre 1954.

     

     

    LE PERE CHETAIL (1907-1985)

     

    Né à Cours dans le Rhône en 1907, le père Chetail est ordonné prêtre en 1931 ; Il est vicaire à Sury-le-Comtal jusqu’en 1936, puis à la paroisse Saint-Etienne de Roanne.

     

    Mobilisé pendant la Seconde Guerre mondiale comme officier de réserve, commandant de la 2° compagnie du 614 Pionnier, il a une conduite courageuse notamment à Voreppe aux portes de Grenoble où il reçoit la Croix de guerre

     

    De retour à Roanne, il a les charges d’aumônier militaire de Roanne et d’aumônier de la prison.

     

    En 1947, il reçoit la mission de mener à bien la création de la paroisse Sainte Thérèse du Pontet et la construction de sa chapelle en 1948. Il a également en charge les Tuileries à Mably dont il achève la chapelle en 1956.

     

    Pour assurer le catéchisme dans de bonnes conditions, le père Chetail fait construire des salles paroissiales au début des années 1960.

    CHETAIL SAINTE THERESE 1
     
    En 1954, il crée le club de basket l’AS Pontet avec des sections masculine et féminine.
     
     

     

    Le père Chetail a animé pendant 36 ans la communauté paroissiale en lui maintenant une vie active jusqu’à sa retraite en 1983. Disparu en 1985, il a laissé un souvenir marquant dans tout le quartier du Pontet.

    CHETAIL SAINTE THERESE 2
     
    Des renseignements intéressants communiqués par notre lecteur Wagner qui semble bien connaître le quartier du PONTET à Riorges, nous le remercions
    Bernard
    WAGNER 1
     
     

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  • CHETAIL SAINTE THERESE 3
    RAJOUT DE RENSEIGNEMENTS INTERESSANTS DE NOTRE LECTEUR WAGNER LE 21 MARS 2014

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