• A PROPOS DE LA PEINE DE MORT

     

    A PROPOS DE LA PEINE DE MORT

     

    L’abolition de la peine de mort en France en 1981 consacre un long combat deux fois centenaire, marqué par de nombreuses tentatives depuis la Révolution. Le vote de la loi Badinter par le Parlement le 9 mai remise définitivement la guillotine.

     

    Depuis 1985, il est impossible de rétablir la peine de mort en France. En effet, la France a ratifié, en 1985, un traité international de 1983, le 6ème Protocole à la Convention européenne des droits de l’Homme. Cette convention interdit aux Etats qui l’ont ratifiée, de recourir à la peine de mort. Les traités internationaux ayant une valeur supérieure à la loi, le Parlement français ne pourrait rétablir la peine de mort que si le Président de la République française dénonçait cette convention. Pareille dénonciation mettrait la France au ban moral des droits de l’Homme en Europe. Un tel acte, de la part du Président de la République française, apparaît impossible au regard de l’affirmation constante de la France, la patrie des droits de l’Homme.

     

    Et pourtant :

     

    Deux catégories de Français

     

    « Je me suis toujours opposé à son abolition, pour plusieurs raisons. En premier lieu, sa suppression crée deux catégories de Français, celle des assassins, qui devient privilégiée puisque leur vie est sacrée, alors que celle des autres Français continue d’être sous la menace permanente des criminels. En second lieu, pour épargner la vie d’un assassin, et les preuves ne manquent pas, ce sont souvent plusieurs innocents qui ont perdu la vie. Enfin je considère que les adversaires de la peine de mort sont moralement responsables de la mort des personnes assassinées, puisque leur acharnement à défendre les criminels va parfois jusqu’à la complicité ».

             F. A   J….

     

    On condamne des innocents

     

    « Pour ou contre, il me semble que les deux parties se sont battues à coup d’arguments philosophiques ou religieux, les uns et les autres toujours contestables. Je pense qu’examiner le problème d’une façon pratique serait plus clair.

     

    Ainsi donc un criminel, même plusieurs fois assassin, sera simplement logé et nourri dans des conditions toujours meilleures, à grand frais pour la collectivité, y compris les proches de ses victimes. Après un temps plus ou moins long il sortira, soit permissionnaire, soit par remise libérale de peine, ou même par évasion, révolution ou guerre, et il récidivera. Ces criminels ayant échappé à la mort récidivent toujours, donc en les épargnant on condamne des innocents à mort. Il faut donc punir pour l’exemple et les éliminer comme de dangereux prédateurs

       P. A   Le R….

     

    Ces deux courriers adressés à un magazine, datent de 1983.

     

    Actualités du mois de mai 2010.

    - Le procès de Cédric Horneck, accusé d'avoir tué son ex-compagne et d'avoir voulu noyer le fils (âgé de 8 ans) de celle-ci en 2008, s'est ouvert mercredi en Vendée.

    - Lors de l'hommage national rendu à Aurélie Fouquet, tombée sous les balles du commando qui avait ouvert le feu sur l'A4 le 20 mai, Nicolas Sarkozy a promis l'arrestation de «tous les membres de cette bande de lâches assassins».

    Ces sinistres individus ne craignent rien pour leur vie puisque la loi Badinter protège les assassins.

    Note : il est fort dommage que cette très important question n’est pas donnée lieu à un Référendum, seul façon de respecter  « l’Âme et  Conscience » de chaque Français.

    -        

     


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