• Des Maoris en pélerinage à Lay


     

    Photographies : en haut autour de Mrg Riocreux les autorités locales.<o:p></o:p>

                                 En bas les Maoris<o:p></o:p>

    « Pays Roannais » le 14 janvier 2005 : TRENTE MAORIS ENTRE LOIRE ET RHÔNE SUR LES PAS D’UNE FUTURE SAINTE

    Suzanne AUBERT, native de Lay, a passé toute sa vie en Nouvelle-Zélande où elle est vénérée. Une délégation de trente Maoris était dans la région la semaine dernière pour lui rendre hommage.

    La première sainte de Nouvelle-Zélande pourrait bien être française, qui plus est native de notre région. Le « dossier » qui doit aboutir à la canonisation de Suzanne Aubert est en effet arrivé au Vatican et devrait être examiné dans les tous prochains mois.<o:p></o:p>

    Née à Lay au XIX° siècle, Suzanne Aubert y a passé sa petite enfance même si elle a ensuite grandi à Lyon. Elle est décédée en 1926 à l’âge de 91 ans, en Nouvelle-Zélande, sa terre d’adoption, 20 000 personnes ont assisté à ses funérailles, témoignage de la vénération qui lui est portée à l’autre bout du monde, notamment de la part du peuple Maori (une population venue de Polynésie). Plus de quatre-vingt ans après sa mort, cette ferveur ne s’est toujours pas démentie. Pour preuve, la semaine dernière, une trentaine de Maoris n’ont pas hésité à venir « du bout du monde » pour lui rendre hommage et se recueillir sur son lieu de naissance.<o:p></o:p>

     Mgr Riocreux, originaire de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>, actuel évêque de Pontoise, après avoir passé quinze ans non loin de <st1:PersonName productid="la Nouvelle-Zélande" w:st="on">la Nouvelle-Zélande</st1:PersonName>, en Nouvelle-Calédonie, avait tenu à recevoir ces pèlerins maoris et les a accueillis, en compagnie des élus locaux et de Pascal Clément, président du Conseil général de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>, alors qu’ils arrivaient à Lay.<o:p></o:p>

    Connaissant parfaitement l’histoire de cette femme d’exception, il a assuré que « Suzanne Aubert est sans conteste aujourd’hui encore la femme la plus connue de Nouvelle-Zélande. Elle est partie très tôt sur les pas de Mgr Pompallier l’un des premiers missionnaires envoyés sur ces terres lointaines et elle a fondé une importante congrégation religieuse. Elle n’est revenue en France qu’à 75 ans pour faire reconnaître sa congrégation. Entre temps, elle était devenue une très célèbre infirmière, réputée pour sa connaissance des effets bienfaisants des herbes ».<o:p></o:p>

    Très touché par l’accueil qui leur a été réservé. Les pèlerins maoris se sont recueillis dans l’église de Lay, ponctuant leurs prières de nombreux chants religieux. Les élus locaux les ont ensuite emmenés dans les ruelles du village, devant une maison qui fut probablement celles des ses premières années. Les, Maoris ont expliqué avoir fait ce long voyage «  pour mettre leurs pas dans les pas de Suzanne Aubert ». Le périple avait donc une très grande portée spirituelle, notamment pour Sœur Madeleine, une religieuse de la congrégation fondée par Suzanne Aubert.<o:p></o:p>

    Après s’être une nouvelle fois recueillis, les pèlerins ont gagné le site de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName>, aux Sauvages. Il s’agissait de rendre hommage à un autre personnage hors du commun Louis Perret architecte, qui mit son talent au service de la spiritualité et effectua plusieurs missions en Nouvelle-Zélande à la demande de Mgr Pompallier. Louis Perret est également le généreux mécène qui transforma le sommet aride et alors non boisé de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName> en un florissant lieu de pèlerinage.<o:p></o:p>

                                                P.O. VEROT<o:p></o:p>


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