• DES PETITES CHRONIQUES DU CANTON DE SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY VERS 1900

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     Illustration : La fête quinquennale de Notre-Dame de Lay

     

    DES PETITES CHRONIQUES DU CANTON DE SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY VERS  1900

            

    JOURNAL DE ROANNE

    Dimanche 17 octobre 1897

     

    LAY :

     

    Mardi dernier, à dix heures ont eu lieu à Lay les funérailles de Charles Jean Madeleine LOIR , inspecteur général des postes et télégraphe en retraite, ancien directeur de Télégraphie militaire officier de la légion d’honneur, décédé à l’âge de 71 ans.

     

    CHIRASSIMONT :

     

    Monsieur Chizallet Jacques âgé de 77 ans conduisait une voiture à bras lorsque soudain il fit un faux pas et tomba entre les brancards. Le malheureux vieillard ne put se relever. A ses cris des voisins vinrent le dégager des bons soins empressés lui furent prodigués. Le pauvre malheureux se plaignant de violentes douleurs, on alla quérir le docteur Roche ; mais malgré les efforts de ce dernier, Chizallet rendait au bout de deux heures le dernier soupir.

     

    VENDRANGES :

     

    Une enfant de dix ans, la jeune Benoîte Bouquin domestique du fermier Rondard gardait ses vaches au lieu dit « les Planets » commune de Vendranges.

    Ayant froid, la petite alluma du feu, mais s’étant approchée trop près des flammes, celles-ci se communiquèrent à sa robe. A ses cris son patron accourut à son secours, mais il était déjà trop tard : tous les vêtements étaient en feu et ce n’est qu’à grand peine qu’il parvint à l’éteindre.

    Il s’est brûlé les deux mains.

    L’enfant a succombé à la suite de ses brûlures.

     

     

     

    JOURNAL « MEMORIAL DE LA LOIRE »

    Mardi 18 octobre 1898

     

    COMMICE AGRICOLE DE SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY :

     

    L’absence de la race bovine a fait un tort assez considérable au concours du Comice Agricole qui s’est tenu hier à Saint-Symphorien-de-Lay, quoique la température fût favorable, l’animation n’était pas si grande que les années précédentes.

     

    A onze heures a eu lieu la distribution des récompenses : une estrade très bien décorée avait été construite sur la place de l’église, M. de L’HARPE entouré des membres du bureau du comité préside cette solennité.

    Dès le début, le président prononce un discours dans lequel il a dit vivement regretter que l’épidémie de fièvre aphteuse ait enlevé  au concours une partie de son éclat et que vu l’approche de l’hiver il ait été impossible de le retarder plus longtemps. M. de L’HARPE a constaté ensuite qu’il y eu de réels progrès et de grandes améliorations dans la culture.

     

    M. AYET lit le rapport de M. VERNAY membre de la société d’agriculture de Roanne et Stanislas JACQUEMONT, lauréat de l’Ecole de Montpellier, qui étaient chargés de la visite des cultures. On a procédé ensuite à la distribution des récompenses.

     

    Voici le palmarès :

     

    Bonne culture :

       1° Prix : Jean PIOT  à Joucy = 60 franc

       2° Prix : Pétrus GOUTTENOIRE, aux  Arbres = 40 francs

       3° Prix : ROBELIN à Guignard = 30 francs

       4° Prix : VADON  à Pesselay  = 25 Francs

       5° Prix : CHABRY à St-Symphorien-de-Lay = 10 Francs

     

    Beaux troupeaux :

       1° à égalité : VALFORT à la Forge = 40 Francs

                            BERCHOUX à Buis = 40 francs

       Mention Honorable : FOURGANAND

       Médailles d’Argent : FRAGN Y, métayer de M. BUCHET

     

    Viticulture :

       1° Prix : PRAMONDON de Pradines = 35 Francs et Médaille d’Argent

       2° Prix à égalité : CORTEY de Neaux = 25 Francs et médaille

                                   COLLET de Pradines = 25 Francs et médaille

    Rappel de Médaille d’Argent : GIRAUDET de Neaux

     

     

    Chevaux 1° Catégorie (Poulains, hongres, Pouliches de 3 ans) :

       1° Prix : FESSY = 30 franc

       2° Prix : BERT = 20 francs

       3° Prix : GENLOIS = 15 francs

     

     

    Poulains, Pouliches de 2 ans :

       1° Prix : BIDARD = 30 francs

       2° Prix : LAURENT = 20 francs

       3° Prix : GENLOIS = 15 francs

    MILLION et d’HANOTTE = 5 francs chacun

     

     

    Poulains, Pouliches de 1 ans :

       1° Prix : PAILLASSON = 30 francs

       2° Prix : FESSY = 20 francs

    DUBESSY et GODARD = 5 francs chacun

     

     

     

     

     

     

     

     

    JOURNAL « MEMORIAL DE LA LOIRE »

    18 septembre 1900

     

    LA FÊTEDENOTRE DAME DE LAY

     

    La fête quinquennale de Notre-Dame de Lay a eu lieu cette année, un éclat exceptionnel et croyons-nous, sans précédent depuis sa fondation qui cependant remonte déjà à une époque éloignée.

     

    Selon une évaluation approximative, 10 000 pèlerins étaient accourus à cette solennité, de tous les points environnants, de Tarare à Roanne à partir de 1 heure de l’après midi, les hôtels et restaurants des deux localités soeurs, Saint-Symphorien-de-Lay et Lay, regorgeaient ; des familles entières qui n’avaient pu trouver place s’étaient installées dans les prés et déjeunaient au grand air ; la température se prêtait admirablement à la circonstance, il faisait un temps couvert, ni chaud, ni froid.

     

    La population toute entière de Lay, s’était réellement surpassée dans la décoration des rues, des habitations, et surtout de la chapelle de Notre-Dame et de l’église paroissiale : le décors était féerique et il est presque impossible de décrire les merveilles d’ingéniosité qui avaient été conçues et réalisées.

     

    Les rues de Lay étroites et tortueuses comme celles de toutes les villes du Moyen-âge, se prêtaient admirablement à la circonstance ; c’était un enchevêtrement indescriptible d’oriflammes, de bannières, de guirlandes, de verdure, de banderoles, de mousselines, de verres et de lampions multicolores.

     

    Suivant l’ancienne coutume après les vêpres la procession a déroulé ses longs anneaux dans l’immense parc de madame Desvernay, à travers une végétation luxuriante et des allées admirables, puis est venue se terminer à la chapelle devant laquelle toute la foule des fidèles s’est massée ; le RP Rédemptoriste Langlard a prononcé un sermon vibrant de foi et de confiance envers celle pour qui ces milliers de pèlerins étaient accourus. L’éminent compositeur et musicien monsieur de Serre, le clergé de toutes les paroisses environnantes, les familles Desvernay, Loir, Gouttenoire etc, rehaussaient de leur présence cette grandiose manifestation religieuse.

     

    La fanfare et la chorale de Régny prêtaient leur bien veillant concours.

    Le soir, les illuminations offraient un spectacle magique, le feu d’artifice tiré par la Maison Rousseau de Lyon, a été réussi d’une façon parfaite.

     

    Malheureusement à 21 heurs la pluie est survenue.

     

     

    JOURNAL « LA CROIX DU ROANNAIS »

    Dimanche 25 mars 1900

     

    NEULIZE :

    Un jeune homme de 20 ans Granjard Etienne  s’est profondément entaillé la main gauche d’un coup de hache mal dirigé. Le médecin craint d’être obligé de procéder à l’amputation.

     

    SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY :

    La dernière foire a été assez importante. Les ventes sont faibles. Voici les cours pratiqués :

    • Bœuf de labour : 7,50 à 8,50 francs la paire
    • Bœuf de boucherie : 900 à 1050 francs la paire
    • Vache laitière : 200 à 350 francs la pièce
    • Génisse : 150 à 180 francs pièce
    • Veau : 75 à 80 francs les 100 kg
    • Porc gras : 90 à 100 francs les 100 kg
    • Poule et poulet gras 4,50 à 5 francs la paire
    • Poulet de grains 3 à 3,50 francs la paire
    • Pigeon : 1,30 à 1,40 francs la paire

     

    Gendarmerie : Monsieur Avignon ancien adjudant de chasseurs à cheval vient d’être nommé maréchal des logis à la brigade de gendarmerie de Saint-Symphorien-de-Lay, en remplacement de monsieur Pistre,  nommé à Charlieu.

     

    Cheval emballé : mardi soir, un employé de monsieur Granchamps charcutier, conduisait un jeune cheval attelé à un break. Deux femmes qui revenaient de laver le linge à la rivière s‘y trouvaient. L’animal effrayé et frappé par un trait (rayon de roue) qui vient de casser, partit à fond de train et traversa notre ville dans toute sa longueur. Heureusement le conducteur ne perdit pas son sang froid et maintint l’animal au milieu de la route de sorte qu’aucun accident n’a été à déplorer. Le cheval s’arrêta de lui-même, après quelques instants de cette course furibonde.

     

    VENDRANGES :

    Un voyageur de commerce de Roanne monsieur Thévenet, descendait en tricycle à pétrole la pente très rapide de la route de Vendranges à l’Hôpital. En voulant éviter une voiture qui venait en sens inverse, il fit un mouvement brusque, et machine et chauffeur culbutèrent dans le fossé.

     

    Monsieur Thévenet, s’est démis une épaule et s’est fortement contusionné le visage et les jambes.

    Le motocycle a été fortement endommagé.

     

     

    MEMORIAL DE LA LOIRE

    Journal du dimanche 2 décembre 1900

     

    FOURNEAUX :

    Fanfare municipale : une petite fête de famille a eut lieu  les musiciens ont souhaité la fête du  à leur président monsieur André Rey, maire de la commune.

     

    LAY :

    Un assez grave accident du travail s’est produit vendredi soir à l’usine de tissage mécanique d’Ecoron.

    Un ouvrier « gareur «  monsieur Montibert, âgé de 37 ans, était occupé à graisser une transmission lorsque l’échelle sur laquelle il était monté, ayant glissée brusquement, il fut précipité sur le sol d’une hauteur de 3 mètres.

     

    Monsieur Montibert s’est fracturé une cuisse. Les soins les plus empressés ; lui ont été prodigué à l’usine même, puis il a été reconduit en voiture à son domicile

     

     

    LAY : 25 décembre 1900

    Acte de brutalité : deux ouvrier tisseurs, les frères Brette, n’ont pas le vin commode et, lorsqu’ils ont bu plus que de raison : ils ont la main particulièrement lourde.

    Ils ont donné leur mesure l’autre jour en assommant un de leur collègue d’atelier.

    La  victime, le sieur Raffin, âgé d’une soixantaine d’années, a reçu sur le crâne des coups de canne si violent qu’elle est restée plusieurs heures sans connaissance et a du s’aliter.

     

    Le lendemain de l’affaire, les coupables sont allés prier leur victime de  ne pas porter plainte s’offrant à payer tout ce qu’elle demanderait

     

      

    MEMORIAL DE LA LOIRE

    Journal du 9 octobre 1902

     

    SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY :

    La société de secours mutuels des Ouvriers Réunis, s’est réunie en assemblée générale, sous la présidence de M ; Dupré remplaçant monsieur Peronnet, actuellement malade.

     

    Dans  cette réunion, il a été décidé qu’une somme de 1 000 francs provenant du legs Nacome, serait versée à la Caisse des retraités conformément au décret du président de la république.

     

    Le compte rendu des opérations financières de la société, pendant le troisième trimestre est le suivant : en  caisse au 1° juillet 1902,  920 Frs 36 ; recette du troisième trimestre 1479 Frs 50 ; dépense du troisième trimestre 918 Frs 45 ; en caisse chez le trésorier au 1° octobre 1902 : 1 481 Frs 41.

     

    M.M. Demollière et Dusselme, nouveaux sociétaires sont admis définitivement. L’assemblée décide ensuite que la pension du sociétaire Montrocher, récemment décédé, sera désormais allouée au sociétaire Malot.

    Le sociétaire Goutaland est mis en secours.

     

    MEMORIAL DE LA LOIRE

    Journal du lundi 20 octobre 1902

     

    FOURNEAUX :

     

    Rixe grave : La gendarmerie de Saint-Symphorien-de-Lay a ouvert une enquête au sujet d’une rixe assez grave qui a eu lieu ces jours derniers au hameau de « Chez la Comte » commune de Fourneaux.

     

    Deux ménages voisins, qui depuis quelques temps vivaient en mauvaise intelligence, les époux Vadebooin et le sieur Degard et sa mère, après une querelle plus vive que de coutume, en sont venus aux arguments frappants. Dans la bataille, la femme Degard a reçu sur la tête un coup de gourdin si violent qu’elle a dû s’aliter. Elle a reçu les soins du docteur Roche de Saint-Symphorien-de-Lay.

     

    Arrestation : La gendarmerie de Saint-Symphorien-de-Lay a mis en état d’arrestation et transféré à Roanne, pour y être soumis à un examen médical, le nommé Jallon, un alcoolique invétéré, qui avait proféré des menaces de mort et des injures, contre plusieurs personnes de la localité.

     

    MEMORIAL DE LA LOIRE

    Journal du samedi 7 février 1903

     

    SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY :

    Un seul candidat ayant été élu dimanche dernier aux élections municipales, un nouveau tour de scrutin aura lieu dimanche 8 février pour le siège resté vaquant.

     

    Deux candidats se trouvent en présence : Monsieur Nottin, industriel, propriétaire de l’usine de tissage mécanique de la Roche et monsieur Jean Sevos cultivateur.

     

    MEMORIAL DE LA LOIRE

    Journal du samedi 27 juin 1903

     

    REGNY :

     

    Terrible accident : Un jeune homme de 24 ans, habitant Régny, monsieur Jounin se trouvait dans la salle de la société de gymnastique « La Joyeuse » de Régny dont il fait parti lorsque en voulant faire un saut périlleux sans tremplin sur place, l’infortuné manque son élan et tombe si malheureusement qu’il se fractura la colonne vertébrale.

     

    Monsieur Jounin transporté à l’hôpital de Roanne est mort après trois jours de souffrance.

    Ses obsèques ont eu lieu hier à Régny au milieu d’une nombreuse assistance.

     

    MEMORIAL DE LA LOIRE

    Journal du lundi 28 décembre 1903

     

    LA LOUE

     

    Avant-hier, dimanche 27 décembre 1903,  avait lieu, place Boivin à Saint-Étienne (Loire), la traditionnelle « loue » de domestiques.

     

    C’était autrefois une curiosité assez suivie, on allait voir les domestiques alignés près de la Grande église, portant un chapeau, à la blouse ou à la veste, une branche d’arbrisseau qui indiquait qu’ils étaient candidats,  qu’ils désiraient louer leurs bras et leurs services.

     

    Aujourd’hui, presque seuls, les maîtres au guet de domestique se rendent place Boivin, passent dans les rangs, discutent cherchent marchandent et finissent par emmener l’homme de leur choix au café voisin, où le marché se conclut.

     

    Cette coutume désuète elle-même ne sera bientôt plus, car le progrès pénètre partout et la publicité les affiches, les bureaux de placement et autres raffinements modernes viendront un jour ou l’autre à bout de l’antique coutume.

     

    FOURNEAUX :

     

    Inondations : La chaussée d’un étang assez vaste situé au lieu dit a « Sarron », dans les propriétés de monsieur Neyrand, étant venu à se rompre, plusieurs milliers de mètres cubes d’eau ont submergé, les terres environnantes occasionnant des dégâts assez importants à un mouline et une scierie situés au dessous.

     

    La petite rivière d’ Ecoron, avait subi de ce chef, une crue assez forte dont les riverains se demandaient vainement la cause. Une féculerie située quelques kilomètres plus bas a eu ses fosses inondées et le résidu de fécule a été entraîné par les eaux aucun accident de personnes à déplorer : les dégâts sont purement matériel.

     

    REGNY :

    Monsieur Renard pharmacien à Régny, président de la 1838 sections des vétérans des armées de terre et de mer, a pris l’initiative de la formation d’une fédération des sections du département de la Loire.

     

    Un grand nombre de sections ont déjà envoyé leur adhésion, celles qui ne l’ont pas encore fait sont priées de se faire inscrire sans retard. Les présidents des sections devraient faire une active propagande dans ce sens pour le bien de tous les sociétaires.

    Le Conseil général de la société à Paris, a reconnu l’utilité des groupements des sections et les préconise.

     

    La réunion des sections qui auront envoyé leur adhésion, aura lieu incessamment, sur une convocation régulière.

     

    SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY :

    L’enquête ouverte au sujet de l’incendie d’une meule de paille et la tentative de vol commise chez madame veuve Devis au lieu dit à « Ronzieres » n’a amené aucun résultat appréciable.

    Par suite de l’obscurité, personne n’a aperçu les malfaiteurs lorsqu’ils s’enfuyaient et aucun indice bien sérieux ne permet de faire espérer leur arrestation.

    Il n’a été dérobé dans l’armoire qu’un portefeuille contenant des papiers sans valeur.

     

    JOURNAL « UNION REPUBLICAINE DE ROANNE »

    Dimanche 12 juin 1904

     

    LAY :

    Dans le courant du mois d’avril, des vols de linge furent commis à « Ronfin »  au préjudice de messieurs Vadoux et Damet, et un vol de 100 fromages et 4 lapins eut lieu au détriment de monsieur Liange.

     

    Des soupçons se portèrent sur le sieur Mathelin Auguste, 49 ans de Lay.

    Une perquisition faite à son domicile amena d’ailleurs la découverte de quelques objets.

    A la barre, Mathelin est présenté par son défenseur comme un irresponsable ; quant à lui, il s’est défendu comme un diable. Il a affirmé n’avoir jamais rien pris à personne. Le linge lui a été donné, il y a 15 ans, lors de son mariage, et les lapins, il les a acheté au marche de Saint-Just.

     

    Sa femme, Michon Marie, 32 ans, mère de 7 enfants et sur le point d’en avoir un huitième, inculpée aussi présente la même défense que son mari.

     

    Le tribunal, tenant compte de la nombreuses famille des époux Mathelin condamne à savoir : le mari à 3 mois de prison, et sa femme à 1 mois, tous deux avec le bénéfice de la loi Bérenger (sursis)

     

    Mathelin a eu encore à répondre du délit de fabrication d’allumettes de contrebande. En perquisitionnant chez lui, les gendarmes découvrirent de la pâte phosphorescente.

     

    - M. le Président : « Reconnaissez-vous avoir fabriqué des allumettes ? »

    - Mathelin : « Je n’étais pas chez moi quand les gendarmes y sont allés ; j’étais déjà là à côté (a la prison). Et puis il faut bien que j’élève mes 7 enfants. Mettez-vous à ma place M. le Président… »

    - M. le Président : « Vous devriez-vous occuper de votre profession de tisseur, cela vaudrait mieux… »

     

    Le tribunal lui inflige 6 jours de prison, 300 francs d’amende et le minimum de contrainte.

     

    (A SUIVRE)

     

     

     

     

     


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