• Dessin de Roanne en 1610


     

    ROANNE <st1:PersonName productid="LA REPRODUCTION DE" w:st="on"><st1:PersonName productid="LA REPRODUCTION" w:st="on">LA REPRODUCTION</st1:PersonName> DE</st1:PersonName> MARTELLANGE<o:p></o:p>

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    Les « Topographioe » éditions princeps, furent publiées à Francfort, de 1642 à 1672, sous la direction du géographe allemand Zeiler, par les deux graveurs Mathieu Mérian, né à Bâle en 1593, et son fils Mathieu Mérian dit le  jeune, né à Bâle en 1621.<o:p></o:p>

    Voici le titre de la partie publiée en 1657 où figure la partie de ROVANNE : Tome III. Topographioe Gallioe, sive descriptionis et delincationis famosissimorum locorum in potentissimo regno Gallioe, par V ; Provinciarum Lyonnois, Forests, Beaujolois et Bourbonnois, principaliora ac notiora oppida et loca continens. Francfurti, apud Casparum Merianum, M. DC. LVII<o:p></o:p>

    Le dessinateur nous représente Roanne et ses monuments vers 1610, comme s’ils étaient vus d’en haut et comme à vol d’oiseau. Nous y voyons les maisons de la base au sommet, et le dessin a presque l’allure d’un plan en relief. Au levant, se montre le quartier de la marine, qui à toujours eu son importance dans notre histoire. La grande voie tendant de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> au château, nous conduit à travers la ville ; c’est sur elle que passèrent tant de voitures de poste qui devaient passer <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> sur un bac avant de s’engager dans la direction de la fameuse Montagne de Tarare tant redoutée surtout l’hiver. Cette voie porte maintenant les noms de rue des Minimes, dont la fin est remplacée par l’avenue de Lyon près de la chapelle des Mariniers, rue Sainte-Élisabeth ( devenue par la suite  rue du Commerce) aujourd’hui rue Maréchal Foch, rue du Collège aujourd’hui rue du Général de Gaulle et rue Saint-Etienne aujourd’hui place Clémenceau.<o:p></o:p>

    A l’ouest l’entrée du château, ses remparts qui entoure le donjon et l’église seigneuriale avec son clocher. Plusieurs pièces d’archives montrent qu’en 1610, les fossés du château sont déjà comblés. Un long bâtiment, <st1:PersonName productid="la Graynette" w:st="on">la Graynette</st1:PersonName>, se voit auprès des remparts (n’est-ce pas la halle au grain qui sera déplacée plus tard sur la place du château ?). Cette église avait alors une orientation absolument opposée à celle d’aujourd’hui. Au nord, le quartier Fontenille où se trouvaient l’église paroissiale Saint-Julien et le cimetière (aujourd’hui route de Charlieu au niveau des entrée de l’ancien hôpital.<o:p></o:p>

    Au XVII° siècle l’Anglais Evelyn voyageant en poste « descend à Roanne dans une hôtellerie, où le souper aurait  satisfait un prince, et dont les lits garnis de damas étaient dignes de coucher des empereurs » (Les Voyageurs en France depuis le Renaissance jusqu’à <st1:PersonName productid="la R←volution" w:st="on">la Révolution</st1:PersonName>, par Albert Babeau). Cette fameuse hôtellerie était certainement le logis du Loup enchaîné.<o:p></o:p>




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