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    CROISADES<o:p></o:p>

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    1ére (1096 à 1099)<o:p></o:p>

    La première croisade fut prêchée le 27 novembre 1095 au concile de Clermont par le pape Urbain II ; Celui-ci désigna pour chefs l’évêque Adhémar de Monteil et Godefroi de Bouillon. Les raisons de cette décision furent de plusieurs ordres, dans un premier temps, la papauté désirait sauvait l’Empire Chrétien d’Orient, menacé de destruction par les Turcs depuis 1071. Elle avait aussi pour désir, avec les puissances italiennes, de briser si  possible la domination Arabo-musulmane en méditerranée, et ainsi étendre leurs commerces et favoriser leur extension démographique. Cette croisade était possible par l’existence d’un potentiel militaire inemployé chez les chrétiens occidentaux depuis la création de la « Chevalerie » (conception religieuse du métier des armes). Le 15 août 1096 est organisé le départ des croisés armés ou « croisade des Barons » avec un effectif de 4500 chevaliers , 30 000 fantassins, 60 000 à  70 000 auxiliaires civils et pèlerins non combattants dont beaucoup de femmes.<o:p></o:p>

    Victoires, défaites :<o:p></o:p>

    ·        Le 26 juin 1097 : prise de Nicée (rendue aux  Byzantins.)<o:p></o:p>

    ·        Le 1 juillet 1097 : Dorylée, Bohémond et Godefroi de Bouillon battent Gilidj Arlsan<o:p></o:p>

    ·        Le 21 octobre 1097 : début su siège d’Antioche. Le 2 juin 1098 : prise d’Antioche. Le 3 juin : siège des Chrétiens dans Antioche par l’émir de Mossoul.<o:p></o:p>

    ·        Le 28 juin 1098 : victoire de Kerbogah.<o:p></o:p>

    ·        Délivrance d’Antioche le 13 janvier 1099. Les croisés partent de cette ville devenue capitale de la « princée » de Bohémond.<o:p></o:p>

    ·        Le 15 juillet 1099 : les croisés prennent Jérusalem.<o:p></o:p>

    ·        Septembre 1101 : les renforts nivernais et aquitains sont anéantis à Héraclée.<o:p></o:p>

    ·        Prise d’Acre en 1104 (renommée Saint Jean-d’Acre.)<o:p></o:p>

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    2° (1147 à 1149)<o:p></o:p>

    Cette deuxième croisade fut prêchée par saint Bernard de Clairvaux (1090-1153) à  Vézelay le 31 mars 1146 pour les raisons suivantes : <o:p></o:p>

    Premièrement l’émotion causée en occident par la chute d’Edesse (reprise par l’atabeg de Mossoul Zengh le 23 décembre 1444.)<o:p></o:p>

    Deuxièmement : l’obligation pour Louis VII de faire un acte pénitentiel en expiation du massacre de Vitry (1142). L’effectif de cette croisade fut de 70 000 Français (Louis VII) et de 65 000 Allemands (Conrad III.)<o:p></o:p>

    Victoires, défaites :<o:p></o:p>

    ·        En novembre 1147 l’armée allemande de Conrad est battue à Doryléé.<o:p></o:p>

    ·        Le 6 janvier 1148 les Français sont battus devant à Pisidie. Echec Franco-allemand devant Damas (l’offensive e sur Edesse est annulée). Les croisés ramènent un nouvel arbre fruitier : le prunier d’où l’expression « se battre pour des prunes », retour en 1149, sans aucun résultat.<o:p></o:p>

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    3° (1189 à 1192)<o:p></o:p>

    Cette troisième croisade fut ordonnée par le pape Grégoire VIII en raison de l’émotion causée en Occident par les succès du sultan  Saladin, aventurier Kurde au service du roi de Damas. L’effectif militaire était composé de 100 000 Allemands (Frédéric 1er Barberousse), 30 000 Français (Philippe Auguste), 20 000 Anglais (Richard Cœur de Lion).<o:p></o:p>

    Victoires, défaites :<o:p></o:p>

    ·        Le 17 mai 1190 : Frédéric Barberousse écrase les Turcs à Konya. Le 10 juin il se noie dans le Cydnos en Cilicie.<o:p></o:p>

    ·        En juillet : Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion se retrouvent à Vézelay, puis les deux armées se séparent pour se rejoindre en Sicile. Richard pille Messine,  négocie avec le roi de Sicile le litige de sa succession. Philippe Auguste se pose en médiateur et redéfinit ses droits et ceux de Richard son Vassal, sur Vexin, Berry et Aquitaine. Traité de Messine signé, Richard occupe et rançonne Chypre. Philippe Auguste parvenu le premier à Acre, y met le siège. Deux familles se disputent le royaume de Jérusalem : le seigneur de Tyr, Conrad de Montferrat soutenu par Philippe Auguste et Gui de Lusignan (qui régnera plus tard sur Chypre), soutenu par Richard.<o:p></o:p>

    ·        Le 10 juin 1191 : Richard et Philippe reprennent Saint Jean-d’Acre.<o:p></o:p>

    ·        Le 7 septembre : Richard bat Saladin à Arzuf.<o:p></o:p>

    ·        En 1192 : Jaffa et Ascalon sont repris. Le 3 septembre 1192 traité de Jaffa entre Richard et Saladin. Trève de 3 ans Jérusalem est laissée aux musulmans.<o:p></o:p>

    4° (1202 à 1204)<o:p></o:p>

    Cette quatrième croisade est inspirée par Innocent III et prêchée par Foulques de Neuilly. Les principales causes furent le désir de reprendre les lieux saints et la volonté d’Henri VI, fils de Frédéric 1er Barberousse, de poursuivre la croisade de son père. Les chefs de cette expédition furent Boniface, marquis de Montferrat,  Baudouin de Flandre et Geoffroi de Villehardouin. L’effectif militaire à l’origine est composé de 20 000 Allemands débarqués à Acre dès 1197. Par la suite, en 1198, 30 000 Français, 5 000 Flamands, 5 000 italiens concentrés à Venise s’embarquent sur des vaisseaux vénitiens, leur objectif initial : l’Egypte.<o:p></o:p>

    Victoires, défaites :<o:p></o:p>

    ·        Le 24 novembre 1202 : délivrance de Zara.<o:p></o:p>

    ·        Au printemps 1203, le prétendant Byzantin Isaac l’Ange se rend à Zara et propose 35 000 marcs pour la prise de Constantinople (les croisés et les Vénitiens acceptent,  les premiers sachant que les chrétiens romains de terre sainte voient dans les  Byzantins des alliés des musulmans, les seconds voulant économiquement dominer la mer Noire.) Le 17 juillet, Constantinople tombe et Isaac l’Ange est rétabli sur le trône Byzantin. Mais en février 1204, Isaac meurt. Il est alors remplacé par Alexis V Doukas qui refuse l’aide promise par Isaac pour l’expédition d’Egypte. Le 12 avril les croisés et les Vénitiens décident de prendre  Constantinople, la pillent et y mettent un empereur latin (Baudouin de Flandres, couronné le 9 mai.)<o:p></o:p>

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    Croisade des enfants 1212 <o:p></o:p>

    Cette croisade était constituée d’humbles exaltés, puérils dans leur désir de délivrer Jérusalem sans armes ni préparation. La cause principale était l’indignation contre le détournement de <st1:personname productid="la IV" w:st="on">la IV</st1:personname>° croisade. Elle était composée en ce qui concerne la croisade française de quelques centaines d’enfants, conduits par Etienne un jeune berger de Cloyes (près de Vendôme). .Ils prirent le chemin, venant de Normandie, de Picardie, et d’Ile-de-France. On raconta qu’ils avaient été vendus comme esclaves à Bougie et Alexandrie (en fait,  leurs troupes affamées durent se disperser en Ile-de-France.)<o:p></o:p>

    La croisade allemande fut prêchée par Nicolas de Cologne. Plusieurs milliers d’enfants gagnèrent Gênes par les Alpes, mais ils ne trouvèrent pas de navire pour s’embarquer. Certains de ces jeunes croisés s’y fixèrent, d’autres allèrent s’embarquer à Pise ou Brindisi. Nicolas, avec un groupe important de croisés marchera jusqu’à Rome afin de se faire relever de son  vœu de croisade. La plupart de ces enfants mourront de faim sur le chemin du retour.<o:p></o:p>

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    5° (1217 à 1221)<o:p></o:p>

    Cette cinquième croisade est annoncée par Innocent III en 1215 au Concile de Latran puis l’idée est reprise par Honorius III. La raison et la cause principale sont un renouveau de ferveur chrétienne. L’effectif militaire était composé d’au moins 200 000 hommes en majorité des croisés autrichiens et hongrois mais aussi français et anglais. Les chefs de cette expédition furent Jean de Brienne, roi de Jérusalem, Léopold VI, duc d’Autriche et André II, roi de Hongrie.<o:p></o:p>

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    6° (1228 à 1229)<o:p></o:p>

    Cette sixième croisade est menée par l’Empereur Frédérique II de Hohenstaufen qui avait reçu par mariage le titre de roi de Jérusalem. E n 1229 il signe le traité de Jaffa avec les sultans d’Egypte et de Damas : Jérusalem, Bethléem, Nazareth, Sidon sont ainsi rendus aux chrétiens. Les musulmans gardent le « temple » (mosquée d’Omar et d’Al-Aqsa). Frédéric II rentre à Jérusalem et se couronne roi. Les barons Francs et les ordres militaires lui refusent l’obéissance, « l’interdit » est jeté sur la ville. En 1230, une nouvelle « croisade des barons » est décidée. Elle est dirigée par Thibaud de Champagne et Richard de Cornouailles. Ils parviennent par des négociations à récupérer d’autres terres, mais renversent rapidement leurs alliances. Les mercenaires kharezmiens du sultan d’Egypte saccagent Jérusalem. En 1244 Jérusalem est reprise définitivement par les musulmans. <o:p></o:p>

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    7° (1248 à 1254)<o:p></o:p>

    Croisade prêchée par le concile de Lyon en juin 1245. Elle dispose d’un effectif de 25 000 francs (Louis IX) embarqués à Aigues-Mortes pour Chypre sur des navires génois. Cette croisade est dirigée contre l’Egypte. Le 7 juin 1249, Louis IX (Saint Louis) prend Damiette. Le 20 novembre offensive sur Le Caire. Le 8 février, 1250 Louis IX est battu à Mansourah il est fait prisonnier le 6 avril dans cette ville. Il est libéré le 2 mai contre une rançon de <st1:metricconverter productid="500ᅠ000 livres" w:st="on">500 000 livres</st1:metricconverter> tournois. <o:p></o:p>

    En 1251 : croisade des « pastoureaux ». La principale cause : la défaite de Louis IX à Mansourah. Elle soulève surtout des ruraux (pastourou = paysan.)<o:p></o:p>

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    8° (1270 à 1291)<o:p></o:p>

    Cette huitième croisade est décidée en raison de l’offensive victorieuse du sultan Mamelouk Baïbars en Terre Sainte. Elle est orchestrée et menée par Louis IX et son frère Charles d’Anjou, roi de Sicile. Ils décident alors d’attaquer <st1:personname productid="la Tunisie" w:st="on">la Tunisie</st1:personname>, d’y convertir l’émir, et d’en faire une base de départ contre l’Egypte ou Constantinople,  en demandant un armistice à Baïbars. En mars 1267, Louis IX va en Sardaigne ; là il révèle le but de son expédition. Le 18 juillet 1270 il débarque à Tunis mais il meurt de la peste le 25 août 1270. En novembre, les Français se retirent avec l’accord de l’émir de Tunis. En 1271,  les survivants débarquent à Acre. Le 23 mars chute du Krak des chevaliers. En 1271, Baïbars, puis Spinola enlèvent les dernières places fortes de Terre Sainte (Beyrouth, Tripoli, Sidon, Tyr). En 1274, le pape Grégoire X réunit à Lyon un concile où paraissent les Mongols et les Byzantins : décision d’une autre croisade (préparée en 6 ans). En 1291 à Chypre on tentera des opérations combinées avec les Mongols (celle entre 1299 et 1302 ne reçurent aucun secours de l’Occident). En 1344, <st1:personname productid="la Chr←tient←" w:st="on">la Chrétienté</st1:personname> cherche à contrecarrer l’expansion turque menaçant la mer Egée et les Balkans. Un modus vivendi permet la visite des lieux saints aux pèlerins qui trouvent un couvent de frères mineurs.<o:p></o:p>

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    Croisade Turque : 1396<o:p></o:p>

    (Bataille de Nicopolis ou Nikopol)<o:p></o:p>

    Croisade décidée lors du règne de Charles VI avec l’appui du Duc de Bourgogne en raison de la menace par les Turcs sur <st1:personname productid="la Hongrie. Le" w:st="on"><st1:personname productid="la Hongrie." w:st="on">la Hongrie.</st1:personname> Le</st1:personname> 30 avril 1396, une immense armée Franco Bourguignonne quitte Dijon via <st1:personname productid="la Turquie. Un" w:st="on"><st1:personname productid="la Turquie." w:st="on">la Turquie.</st1:personname> Un</st1:personname> long voyage inutile commence alors. A la tête de l’armée Hongroise qui les  accompagne : le roi de Hongrie Sigismond de Luxembourg (1368-1437).<o:p></o:p>

    L’ost chrétien se retrouve en Bulgarie dans la plaine et sur les collines de Nicopolis. Le 25 septembre 1396, les derniers croisés sont littéralement écrasés par l’armée turque du Sultan Bayézid, Bajazet ou l’Amorath-Baquin surnommé l’Eclair ou <st1:personname productid="la Temp↑te" w:st="on">la Tempête</st1:personname> (1347-1403.)<o:p></o:p>

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