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    Dans notre région au Moyen-Âge <o:p></o:p>

    Et pendant <st1:PersonName productid="la Guerre" w:st="on">la Guerre</st1:PersonName> de 100 ans<o:p></o:p>

    La « bonne et forte ville de Perreux » comme disent les documents anciens, est située sur le bord d’un plateau qui fait la soudure entre les montagnes du Beaujolais et la plaine de Roanne.

    Le château fort de Perreux, aujourd’hui disparu existait déjà à la fin du XI° siècle. Un comte de Forez le cède à foi et hommage, avec presque la totalité de ses chasements et dépendances, à Humbert II, sire de Beaujeu.

     Ce château avait même à cette époque une importance considérable, car il pouvait alors loger dans ses murs les nombreux seigneurs accompagnés de gens à pied et à cheval, qui vinrent assister comme témoins à la cérémonie d’inféodation de la forteresse d’Urfé par Arnolphe Raimbi à Guichard, sire de Beaujeu (d’après : Le Forez pittoresque.)

    Dans ces temps lointains, alors que les puissants seigneurs qui possédaient le pays étaient sans cesse en guerre, les châteaux forts de Perreux, Thizy et Lay étaient chargés de couvrir le Beaujolais contre les incursions des comtes de Forez.

    Perreux était presque constamment occupé par une garnison chargée de protéger la ville, qui en meilleure position que Lay et plus proche des ennemis que Thizy, est appelé dans les documents anciens : « Clef du  Beaujolais ». Dans la suite, les comtes de Forez ayant accru leur domaine, les sires de Beaujeu se trouvèrent dans un état d’infériorité manifeste et incapable de lutter contre leurs redoutables voisins. C’est alors que, pour obtenir la protection des ducs de Bourgogne, les sires de Beaujeu leur cédèrent la suzeraineté des châteaux de Perreux, Thizy et Lay, déclarant les tenir en fiefs du duc de  Bourgogne. Hélas ce transfert de souveraineté ne rendit pas la paix au pays.

    Au cours de la guerre de Cent ans, la châtellenie de Perreux fut maintes fois visitée par des bandes anglo-saxonnes.  Commandées par des chefs jaloux de leur autorité, ces bandes exécutaient par ordre pillages et crimes.

     En 1362, une troupe de routiers s’empara du château de Perreux et s’y installa. La bande exploita la région de différentes manières. Les bourgeois de la ville furent d’abord contraints de payer une rançon ; puis les paysans du voisinage furent obligés par intérêt, menaces ou violence, d’apporter leurs denrées au château.

    Quant aux localités voisines, elles n’étaient pas à l’abri des vexations de la garnison de Perreux, fréquemment ses chefs organisaient des compagnies qui, à marches forcées, se dirigeaient nuitamment  sur un village ou un château, le livraient au pillage et s’en  revenaient chargées de butin à l’abri des murs de la ville. Chef et soldats écoulaient ensuite le produit de leurs vols dans les foires et marchés de l’endroit.

    En 1377, après une bataille livrée au bas de Perreux , sur la rivières de Rhins, le château fut de nouveau occupé par une bande de soldats indisciplinés, qui commirent plusieurs méfaits et crimes dans les environs de la ville.

    Il y eut une nouvelle alerte en 1387, époque à laquelle plusieurs bandes anglo-gasconnes exercèrent leurs déprédations dans les châtellenies de Perreux et de Lay.

    Au déclin du XI V° siècle de château de Perreux devint une demeure princière et servit de résidence à Edouard II, dernier sire de Beaujeu qui, en 1400, fit don du Beaujolais au duc de Bourbon.

    Les campagnes de Jeanne d’Arc rejetèrent les Anglais vers le nord de <st1:PersonName productid="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> et donnèrent la tranquillité aux provinces du Centre. Toutefois, ce ne fut pas pour longtemps, car quelques mois après sa mort, il se forma dans cette région plusieurs bandes et compagnies qui sous les, noms variés vécurent sur le pays et se livrèrent au brigandage.

    A la fin de 1436, des bandes d’écorcheurs venant de Franche-Comté traversèrent <st1:PersonName productid="la Bourgogne" w:st="on">la Bourgogne</st1:PersonName> et parurent en Beaujolais. Pendant six ans la région fut livrée à ces bandes. Le duc de  Bourgogne et le gouverneur du pays envoyèrent bien des troupes pour le protéger, mais presque toujours ces troupes arrivèrent trop tard, lorsque l’ennemi avait disparu, après avoir tout pillé et saccagé sur son passage.

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