• Incendie des Dames de France et du Printafix de Roanne


    Illustration tirée de la BD : LA 5ème SAISON. 1 Les flammes du Paradis

    P.CHAUVELOT               J.Y. PAILLET

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    INCENDIE DES MAGASINS LES « DAMES DE FRANCE » ET  « PRINTAFIX » DE ROANNE<o:p></o:p>

    8 juillet 1962<o:p></o:p>

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    Le gigantesque incendie (<st1:metricconverter productid="2ᅠ000 m2" w:st="on">2 000 m2</st1:metricconverter>) qui a détruit hier à l’aube deux grands magasins de Roanne met au chômage 160 personnes (40 hommes et 120 femmes) ; plus d’un milliard d’anciens francs de dégâts.<o:p></o:p>

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    L’événement :<o:p></o:p>

    Le feu s’est déclaré le matin à environ 4 h 15 dans les réserves du troisième étage, en cinq minutes celui-ci était en flammes. Les verrières éclatèrent rapidement sous la chaleur dégagée ; Ce sont-elles qui attirèrent l’attention du gardien de nuit, qui venait de faire sa ronde à 4 h 10, monsieur Froment René, 29 ans demeurant à Saint-Haon-le-Vieux. Il crut à un orage est ouvrit la fenêtre pour scruter le ciel. C’est à ce moment qu’il se rendit compte du sinistre qui ravageait alors la confection  dames du rez-de-chaussée.<o:p></o:p>

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      A  4 h 25 et 4 h 30 deux explosions réveillent le voisinage<o:p></o:p>

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    Cinq minutes après l’alerte une équipe de pompiers de 4 hommes avait mis une première lance en action et protégeait le bâtiment de la Banque Régional du Centre.<o:p></o:p>

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    Très rapidement arrivaient des sapeurs-pompiers de Charlieu, Pouilly-sous-Charlieu, La Pacaudière. Un effectif de 60 à 70 hommes lutta contre le feu, avec la priorité essentielle comme le prévoit le plan des secours, de protéger les bâtiments voisins.<o:p></o:p>

    Trois échelles, 12 grosses lances, 3 petites furent mises en branle, débitant <st1:metricconverter productid="400 m3" w:st="on">400 m3</st1:metricconverter> d’eau. <o:p></o:p>

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    A, 5 h 40 le fronton de la façade au carrefour Helvétique s’effondre de haut en bas. L’immeuble n’est plus qu’un immense brasier.<o:p></o:p>

    Jusqu’à 6 h on pouvait craindre que le feu ne se propage aux maisons voisines.<o:p></o:p>

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    Plusieurs pompiers sont blessés : Veluire Robert à une main, Gondo Jean à la figure, Ducher Marcel à une main quant à Ducher Jean il fut fortement commotionné par la chute d’une poutre.<o:p></o:p>

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    Premières conséquences :<o:p></o:p>

    Selon les dires de monsieur Doureau directeur depuis 25 ans des Dames de France et de monsieur Pillet directeur du Printafix depuis aussi longtemps, le nécessaire de la campagne d’hiver avait été réceptionné (vêtements et jouets pour Noël). Le montant de la marchandise détruite s’élève environ à 400 millions d’anciens francs.<o:p></o:p>

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    Les magasins avaient 52 ans, la construction avait commencé en 1911 ; il était la propriété de la société Paris-France, 132 Boulevard Voltaire à Paris ;<o:p></o:p>

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    Les flammèches retombaient assez drues autour de l’incendie, les tentures des commerçants voisins étaient trouées. Une bâche posée dans la cour des établissements Cognard rue du Lycée commençait à s’enflammer.<o:p></o:p>

    Le feu a soufflé des papiers du Service administratif. Il y en avait énormément à moitiés calcinés sur le début de l’Avenue de Paris à sa limite avec Riorges au Pontet et dans la périphérie des habitations de l’Arsenal de Roanne à quatre kilomètres du carrefour.<o:p></o:p>

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    Le feu se voyait selon certains à <st1:metricconverter productid="15 kilom│tres" w:st="on">15 kilomètres</st1:metricconverter> à la ronde, des automobilistes l’ont vu depuis Saint-Martin-d’Estreaux.<o:p></o:p>

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    Quelques réactions de la population :<o:p></o:p>

    Un riverain habitant l’immeuble en face du magasin raconte :<o:p></o:p>

    « La chaleur devint bientôt si intense qu’une panique collective nous saisit. Pendant une demi-heure la température atteignit 70 degrés. Au moment de défaire la vitrine du marchand de chaussures, après que la glace  se fut fendue dangereusement, il nous fut impossible de terminer ce travail, les semelles en gomme fondaient littéralement, les peausseries que nous saisissions nous brûlaient les doigts ».<o:p></o:p>

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    Une autre dame ajoute :<o:p></o:p>

    « Les renforts de pompiers arrivaient sans cesse. Nous ne percevions que vaguement le « pin pon » de chaque voiture ; le « bruit du feu » couvrait tout autre bruit, cela sifflait, crépitait ».<o:p></o:p>

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    Un autre voisin surenchérit :<o:p></o:p>

    « Et les pompiers eux comment font-ils ? En me posant cette question je ne cessai d’observer leur activité, cela avec admiration. Le calme et le courage de ces hommes que je n’avais jamais vu à l’œuvre devant un incendie d’une telle importance, m’imposèrent le respect. La solidarité dans l’effort, leur mépris du danger pour eux-mêmes était extraordinaire. Nous tétanisés nous étions impuissants à rendre le moindre service »<o:p></o:p>

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    Dans la foule des badauds du dimanche, accourus en nombre, employés et vendeuses n’ont pu cacher leurs larmes devant se spectacle de désolation.<o:p></o:p>

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    Parmi des centaines de conversations, des critiques roannaises se sont élevées contre nos braves pompiers à l’ouvrage durant plus de 7 h d’horloge. Tristes, elles sont particulièrement injustes, faites par des braves gens point méchants sans doute, qui n’avez rien vu et qui parlaient  donc bêtement de ce qu’ils ignoraient, colportant sans intelligence des ragots mensongers.<o:p></o:p>

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    Mais la bêtise est telle qu’un journaliste du Progrès s’en indigna :<o:p></o:p>

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    Le « potin du carrefour » du journal <o:p></o:p>

      « Le bon sens a sans doute disparu. Nous avons eu l’occasion de nous en apercevoir au cours de l’incendie du carrefour.<o:p></o:p>

    Sans vouloir reprendre tous les canulars qui ont pris naissance au-delà des barrières canalisant la foule, il nous faut cependant mettre les choses au point en ce qui concerne les sapeurs-pompiers.<o:p></o:p>

    -         « Ceux que l’on a, parait-il pas vus »<o:p></o:p>

    Le canular faisant boule de neige, nous nous devons de couper les ailes à ce « canard ».<o:p></o:p>

       Il est en effet exact que, de suite après l’alerte, le nombre des pompiers roannais (les premiers sur les lieux), fut restreint. C’était le piquet d’incendie de permanence, composé de cinq hommes.<o:p></o:p>

       Les pompiers professionnels étant une vingtaine seulement, la garde de nuit ne pouvait être supérieure. Comme à Roanne il n’existe pas de caserne de logement, le reste de l’effectif ne put se trouver sur les lieux, que plusieurs minutes après.<o:p></o:p>

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    Quoi qu’il en soit, le Corps entier des locaux et c’est normal, fut le premier en place et fit ce qu’il avait à faire.<o:p></o:p>

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    Quant a ceux qui ont des idées personnelles sur la méthode à employer pour noyer un incendie, ils peuvent toujours s’enrôler parmi les sapeurs-pompiers volontaires ; nous croyons savoir qu’ils y seront bien accueillis. <o:p></o:p>

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    Sont présents sur place :<o:p></o:p>

    La lutte contre le feu est dirigée par le capitaine Lefévre de Roanne auquel s’est joint le capitaine Gagnolet de Charlieu, les lieutenants Fouchereau (La Pacaudière) Duivon (Renaison) Tachet (Charlieu).<o:p></o:p>

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    Sur les lieux nous notons la présence de M.M. Pillet député, maire de Roanne.<o:p></o:p>

    Brun secrétaire de la Sous-préfecture, Borgey Procureur de la République, Mazet, commissaire du premier arrondissement.<o:p></o:p>

    Le commandant Masseï, inspecteur des Services de sécurité venant de Saint-Etienne<o:p></o:p>

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    Un coffre qui résiste : C’est celui que l’on a pu voir du trottoir de la rue Jean Jaurès (côté pair) parmi les décombres. Il était amarré solidement à l’angle de deux poutres de fer à hauteur du second étage.<o:p></o:p>

    Il paraît que ce coffre qui dépendait du mobilier des bureaux de Printafix, est un coffre de marine. Il serait âgé de 500 ans et aurait vogué sur les mers pendant plusieurs siècles. Marées et tempêtes l’ont sans doute aguerri car il a résisté aux flammes de l’incendie comme à l’eau des puissantes lances des pompiers.<o:p></o:p>

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    Démolition : C’est l’entreprise Leschel et Millet qui procéde à la très difficile démolition des murs avec l’aide des pompiers de Roanne qui fournissent la grande échelle.<o:p></o:p>

    Le travail est délicat voir difficile parce que les ruines se trouvent rattachées de part et d’autre à deux immeubles : celui du café Gilbert rue Anatole France et de la banque Vadon.<o:p></o:p>

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    Le fronton s’abat d’abord, puis à 8 h la façade du carrefour s’effondre dans un bruit effroyable. Certain blocs de pierre heurtant la façade de la société du Crédit Lyonnais située en face.<o:p></o:p>

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    Une seule victime pendant la démolition, un petit chat trop curieux venu gambader trop près au moment de la chute d’une colonne de pierres.<o:p></o:p>

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    Un vieux Roannais parle « J’ai vu naître et disparaître les Dames de France ».<o:p></o:p>

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    Douze coups s’égrènent à l’horloge de l’Hôtel de Ville. C’est dimanche, la fin d’une matinée d’été ensoleillée et chaude.<o:p></o:p>

    La rage du feu s’est apaisée. Tout est consommé (ou consumé plutôt). De deux vastes et élégants « grands magasins » il ne reste rien que ruines et décombre qui fument encore dangereusement…<o:p></o:p>

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    Ils sont là, debout sur le trottoir, six ou sept vieux Roannais. Ils bavardent. Le plus âgé d’entre eux fut soldat à Paris lorsqu’on y construisit la Tour Eiffel. L’un des plus jeunes du groupe fit, lui son « temps de service » alors qu’à Roanne on construisait « Les Dames de France ».<o:p></o:p>

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    « Cela fut pour moi une transformation étrange dans mon quartier. Si je me souviens de la rue Nationale d’avant les magasins des « Dames de France » ? Vous pensez bien. Je m’en rappelle comme si cela datait d’hier et en voici la raison :<o:p></o:p>

    « Mon père habitait l’actuel 102 de la rue Jean Jaurès, lorsque j’allais à l’école ; aucun quartier de la ville ne m’était plus familier. Sur l’autre côté de la rue, face à notre maison, il y avait un marchand de chaussures (ou plutôt une marchande : Mme Ralitte) : successivement après ce commerce-là, vous trouviez un chapelier, une petite papeterie, l’entrée de l’Hôtel du Nord ‘qui avait aussi une façade sur la rue de la Sous-préfecture …<o:p></o:p>

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    « A propos de cet  Hôtel du Nord, l’un de mes premiers souvenirs de gosse est aussi un incendie : le feu avait pris dans les écuries de l’Hôtel du Nord. Elles se trouvaient à l’emplacement du rayon des tissus des « Dames de France », à très peu de chose près, j’avais 8 ans environ… Il n’y eut certes pas un vaste incendie, mais il a marqué mon esprit d’enfant.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ver 1908 environ l’administration des « Dames de France » s’est mise à acheter les fonds de commerce et les pas de porte de tous les voisins qui faisaient face à la maison que j’habitais avec mes parents. Inutiles de vous dire combien ces cession firent du bruit à l’époque : elle étaient le sujet de toutes les conversations du quartier. Les prix se commentaient, le transfert et la disparition des commerces aussi…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Les boutiques de l’époque, je les revois en pensée telles qu’elles étaient alors, n’offrant entre elles aucune unité. Au-dessus des magasins, des constructions diverses, assez laides, qui avaient pour la plupart deux ou trois étages, abritaient de nombreux logements d’habitation en dehors des chambres de l’Hôtel du Nord.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « En 1910, je partis au service militaire. Je savais, évidemment, l’installation prochaine, devant chez nous, d’un vaste magasin, mais j’avais peu voyagé à cette époque et jamais je n’avais observé la formule ‘toute nouvelle alors) des « grands magasins ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Pour le militaire d’alors, les permissions étaient rares. J’avais profité de celle de mon « temps de soldat » pour aller rendre visite à des oncles… En revenant du service militaire, en 1912, je découvris « Les Dames de France », qui venaient de naître en ouvrant leur porte !...<o:p></o:p>

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    « Pour moi familier du quartier, qui ne les vis point construire, cette transformation dans « ma » rue fut étrange, insolite, frappante. C’était un peu comme si, brusquement, les « Dames de France » étaient sorties de terre et tout me stupéfiait. L’architecture de l’immeuble (très osée, ultra-moderne pour l’époque) ; cette formule d’un magasin avec ascenseur où l’on vendait de tout à divers étages ; les vitrines vastes et vraiment lumineuses (très éclairées, du moins pour l’année 1912) la présentation des marchandises en de si vastes locaux… Ma surprise à la découverte des divers rayons des « Dames de France » de la rue Nationale fut de longue durée ; je n’étais point, alors le seul à m’étonner. On vint longtemps, des environs de Roanne, tout spécialement pour « voir » les « Dames de France ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Des cousins éloignés, qui habitaient la Côte Roannaise, rendaient visite à mes parents afin, disaient-ils, de fêter mon retour du service. Ils trouvaient là un excellent prétexte pour satisfaire une juste curiosité et, de nos fenêtres de la rue Nationale, ils observaient la vie et l’activité (intense pour cette époque) du grand magasin où certains paysans n’osaient pas même s’aventurer…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Le Grand Magasin ! Celui que j’ai, pendant 50 ans, vu naître, grandir, prospérer ; celui que j’ai retrouvé devant chez moi avec une intense émotion au retour de quatre années de front pendant la guerre de14…Je n’ai plus à l’heure présente, le courage de regarder en face ce qu’il en reste.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Comment tout a-t-il pu se passer aussi vite ? Pourquoi ai-je gardé le souvenir d’une brusque et belle réalisation pour la voir aujourd’hui si brusquement, si tristement disparaître ? Certes, je pense aux autres. Aux employés qui vont se trouver sans travail, aux capitaux durement préservés parfois et anéantis en moins de deux heures.<o:p></o:p>

    Pour moi, vieux voisin des « Dames de France », familier permanent de ce quartier, je ne peux vous décrire la tristesse de cet anéantissement-là… »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il y avait des larmes dans la voix étranglée de notre interlocuteur, qui détournait son regard des lieux dévastés par le feu.<o:p></o:p>

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    « Printafix » et « Dames de France » achevaient en se consumant, leur vie qui à durée autour de cinquante années.<o:p></o:p>

    En écoutant le vieux soldat qui, cependant en « a vu d’autres » sur les champs de bataille, il semblait qu’un personnage actif, vivant et quelque peu « humain », venaient de mourir.<o:p></o:p>

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    En songeant aux vers du poète :<o:p></o:p>

    « Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? » Il nous semblait qu’un peu de l’âme d’un grand « objet » s’envolait ce matin-là dans la fumée âcre et triste qui ternissait et assombrissait la pensée de tant d’observateurs et de passants qui restaient muets de stupeur et d’étonnement en découvrant les lieux dévastés qui étaient, hier, « nos grands magasins du carrefour ».<o:p></o:p>

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    Les incendies importants du passé :<o:p></o:p>

    D’autres feux ont fait date dans les annales roannaises :<o:p></o:p>

    -         Celui du Bureau de Poste en 1901.<o:p></o:p>

    -         Celui du Théâtre des Variétés (aujourd’hui Palais des Fêtes) qui à entièrement brûlé entre les deux guerres, vers 1934.<o:p></o:p>

    -          Celui le 15 juin 1951 de l’usine de Bonneterie Desvernois aux Etines au Coteau.<o:p></o:p>

    -         En septembre1958, le feu qui a ravagé l’Hospice de vieillards toujours au Coteau.<o:p></o:p>

    -         Enfin pour mémoire rappelons les nombreux incendies d’ateliers de bonneteries dans le milieu des années 1970 ; quand la presse régionale titrait « Les nuits rouges de Roanne ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Et demain :<o:p></o:p>

    En attendant la reconstruction du magasin, les employés avec une énergie héroïque s’installèrent en face, rue Charles de Gaulle dans les locaux devenus vacants de l’Hôtel des Postes (aujourd’hui librairie Forum) qui venait de déménager pour s’installer place Georges Clemenceau.<o:p></o:p>

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  • Commentaires

    1
    jean-marc
    Vendredi 5 Février 2010 à 21:55
    un grand merci pour votre recit, simple question, exist il des articles de presse sur le sujet (tv, journaux etc.) bien cordialement et respectuesement.
    J-Marc de Riorges
    2
    TESTENOIRE Profil de TESTENOIRE
    Lundi 1er Mars 2010 à 15:43
    Je vous prie de m'excuser d'avoir mis beaucoup de temps à vous répondre. Oui il existe à la médiathèque de Roanne un petit dossier avec des photocopies des articles de journaux et photographies de l'époque. Il y est joint une très bonne photographie en couleur mais si vous voulez l'utiliser il est préférable de demander à son auteur qui est aujourd'hui encore le président d'une association dynamique des "Anciens des Dames de France"
    Bien amicalement
    Bernard
    3
    GARI
    Mercredi 23 Février 2011 à 22:45
    Mon père était un des salariés de l'encadrement de ce magasin. J'ai beaucoup entendu le nom du directeur de l'époque comme DOURIAU et non DOUREAU. Une précision sur l'aprés incendie: PRINTAFIX à utilisé le r.d.c. de l'ancienne Poste et Dames de France le 1er étage plus un local complémentaire rue Max Dormoy (pour le rayon mobilier entre autres). Aprés reconstruction seul Dames de France à intégré le nouveau bâtiment. Aujourd'hui MONOPRIX occupe au r.d.c. l'espace qu'occupait PRINTAFIX et la librairie CHAPITRE (ex Forum) le 1er étage.
    ** sauf erreur de mémoire**
    FELICITATION POUR LA RICHESSE DE CE BLOG QUE JE DECOUVRE RECEMMENT
    4
    TESTENOIRE Profil de TESTENOIRE
    Vendredi 25 Février 2011 à 07:55
    Bonjour
    Je vous remercie de votre message, que je considère comme un encouragement. Je vous remercie également de lire notre blog.
    Vos quelques lignes me rappellent beaucoup de souvenirs de jeunesse. Les magnifiques expositions de jouets, à l'étage, au moment de Noël dans le premier magasin avant l'incendie, avec des vendeuses radieuses et des démonstrations de jouets incessantes ; bien différentes de celles des grands magasins d'aujourd'hui avec des jouets dans les cartons empilés dans les rayons sans intérêts où la quantité semble plus importante que la qualité. Le plastique terne, grossier est roi. Je regrette les jouets en tôle peinte avec précautions et précisions animant des scènes de vie dans l'environnement du jouet acheté.
    Comme ancien client, je connais bien les détails : comme l'installation de fortune au début dans l'ancienne poste, avec par la suite le rayon alimentation au sous-sol. Je me suis rendu aussi au local de la rue Max Dormoy pour l'achat de meuble.
    Je pense qu'il est bien d'avoir fait ressurgir ces souvenirs d'un vieux magasin que moi aussi j'aimais bien
    Amicalement
    Bernard
    5
    mamy
    Samedi 12 Mars 2011 à 20:16
    je suis une dame agee qui as tres bien connue les dames de franc e c est bien de revoir ce documentaire je ne me souvenai meme plus d e cela c etait un tres beau magasin qui a cette epoque a bien manque a roanne merci pour avoirfait passe ce documentaire j ai 85 ans et je suis heureuse de pouvoirme remettre cela en memoire
    6
    TESTENOIRE Profil de TESTENOIRE
    Lundi 14 Mars 2011 à 09:41
    Bonjour, Madame
    Je vous remercie de votre message qui est un agréable encouragement à continuer la construction de ce blog.
    Sans conteste ce magasin fut le joyau des commerces de Roanne.
    Il faisait avec son architecture et ses étalages et rayons le trait d'union entre, la "Belle Époque" les "Années Folles" et la modernité d'aujourd'hui.
    Quand je pense qu'un "liftier" nous emmenait dans les étages avec son ascenseur!!!
    Bien amicalement
    Bernard
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    7
    mamiecake
    Mardi 22 Mars 2011 à 15:36
    je me souviens de l'incendie des damas de france, j' avais 19 ans a cette époque,c est souvent quand je passe devant macdo maintenant, je me souviens du beau magasin qu il y avait avant
    8
    TESTENOIRE Profil de TESTENOIRE
    Mercredi 23 Mars 2011 à 11:49
    Bonjour, merci de votre message
    Bernard
    9
    Jeudi 17 Juillet 2014 à 00:25
    Bonsoir, pourriez-vous me donner le nom du journal de l'époque et me dire ou je puis trouver les dits journaux (originaux) ainsi que les reportages (presses régionales et nationales) et je ne sais si la première chaine de la télévision avait fait une émission ou autres ! je compte sincèrement sur vous pour me venir en aide car je n'arrive à rien par moi-même la Tribune me disait de m'adresser à vous ? Bien cordialement un Roannais amoureux de sa ville. Mickaël
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