• La maison forte de Pesselay


     

    PESSELAY<o:p></o:p>

    Aux abords de l'ancienne ville de Lay, à quelques centaines de mètres seulement du village de Thélis où ne subsiste plus aucun vestige du manoir  qui fut selon toute vraisemblance le berceau de la famille chevaleresque de ce nom, s'élève encore le vieux manoir de Pesselay. C'est une demeure féodale du quinzième siècle, presque intacte, vraiment remarquable avec sa haute tour ronde et sa façade majestueuse qui regarde la côte au pied de laquelle il est assis. De ce côté, une tour carrée engagée, plusieurs fenêtres grillagées achèvent de donner au castel un aspect qui séduit les amis du passé. A l'intérieur, la cuisine a conservé sa vieille cheminée au large manteau de pierre ; au-dessus d'une porte est un écusson malheureusement mutilé.

        Pesselay ne fut à l'origine qu'une maison de chasse  des sires  de Beaujeu. Le 28 septembre 1400, Pierre de Thélis rend hommage de Pesselay au duc de Bourbon et en donne le dénombrement, à Beaujeu, le 17 février 1402, Pierre de Thélis, seigneur de Pesselay, avait épousé Clémence de <st1:personname productid="la Vupilli│re" w:st="on">la Vupillière</st1:personname>, qui testa en novembre 1414, laissant :1°Guichard, damoiseau, seigneur de Pesselay ; 2° Jean, substitué à son frère ; 3° Isabeau, religieuse à Beaulieu.

       Le 6 février 1458, Jean Frépier, dit du Bosc ou du Bois, demeurant au château de Pesselay, donne l'aveu et dénombrement de son fief qu'il démembrera peu après. Le 17 novembre 1470, un dénombrement est donné par Antoine Fournillon, qui a acquis des terres de Jean Freppier, seigneur de Pesselay et de ses héritiers, Simon du Bois et Michel Charreton, bourgeois de Charlieu. Ce démembrement comprend la justice moyenne et basse sur Combres et les rentes : <st1:metricconverter productid="8 livres" w:st="on">8 livres</st1:metricconverter> 12 sols1/2,cens, 14 pichets froment, 8 de seigle, 140 ras d'avoine, 4 pichets d'orge, 5 lampes huile, 18 gélines, 6 conils.

        Le 28 juillet 1470, aveu de dénombrement pour Pesselay, par l'honorable Simon du Bosc, héritier de Jean Freppier. Le 1° mars 1539, dénombrement par noble Antoine de Pesselay, pour son château et maison-forte de Pesselay. Le 15 juillet 1545, à la monstre de Charlieu, es mentionné Jehan de Pesselay, frère du seigneur de Pradines. Hector du Boys, seigneur de Pesselay, laissa un fils ,Hector, marié à Jacquette de Neufville, dame de Gatellier.

       Dans le rôle des nobles et francs fiefs du Beaujolais, taxés au frais soufferts par le seigneur de Gondras, aux Etats, à Paris, en 1615, figurent : le bailli de Beaujolais pour Joux, <st1:personname productid="la Noyrie" w:st="on">la Noyrie</st1:personname>, Peyssellay ; le seigneur de Gessans pour des rentes de Peisselay. Il s'agit certainement de la partie démembrée en 1470. Le 4 mars 1693, parmi les nobles et roturiers possédant fiefs en Beaujolais nous trouvons le sieur Courtin, cy devant prévôt de Roannais, pour la terre et seigneurie de <st1:personname productid="la Motte-Saint" w:st="on">la Motte-Saint</st1:personname>-Vincent, <st1:personname productid="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:personname>, le fief de Laye, en ladite paroisse de Peysselay, en la paroisse de Montagny, et leurs rentes. C'est toujours, on le voit, la parcelle démembrée en 1470. Le même rôle  mentionne le sieur du Fournel, advocat en Parlement à Lyon, pour le fief de Peysselay, à Saint-Symphorien-de-Lay. Cette famille portait : d'azur à la fasce d'argent accompagnée de trois merlettes du même en chef et d'un croissant aussi en pointe d'argent. Noble Guillaume du Fournel, écuyer, seigneur de Pesselay dans la première moitié du dix-septième siècle, épousa Magdeleine du Fournel, dont : noble François du Fournel, seigneur de Pesselay et Poleymieu, conseiller du Roi et son procureur en la juridiction de la police de la ville de Lyon, né en 1658, mot le 3 mars 1748, échevin de Lyon en 1704, marié le 8 juin 1691, à  Anne-Magdeleine de Gangnières, morte le 27 octobre 1730, fille de Jean  de Gangnières, chevalier, comte de Souvigny, baron de Grézieu-le-Marché, seigneur de Viricelles, <st1:personname productid="la Thivolli│re" w:st="on">la Thivollière</st1:personname>, etc., Maréchal de camp en 1650, chevalier de Saint-Louis, lieutenant-général des armées du Roi, conseiller d'Etat, gouverneur de Monaco, premier chambellan de Monsieur le frère du Roi, et de Madeleine de Vanini, dame de Saint-Laurent d'Agny, dont entre  autres Magdeleine du Fournel (2 juin 1693 - 6 octobre 1735) mariée le 8 février 1723,  à Antoine de Laurencin, chevalier, seigneur de Prapin et Taluyer (21 septembre 1689-1740) capitaine au Rt de <st1:personname productid="la Reine-Infanterie" w:st="on">la Reine-Infanterie</st1:personname>, fils de Gaspard et de Marie Dervieu. La famille se perpétua après l'aliénation de Pesselay, par Barthélemy du Fournel de Breuil, marié à Elisabeth Barberet, dont : Benoîte-Joséphine du Fournel, , née le 2 janvier 1790, mariée 1° le 19 novembre 1807, à Marie-Thomas-Charles Guillet de Châtelus (18 mai 1780 - 7 janvier 1826) fils de Jacques-Pierre et de MarieRambaud ; 2° en 1835, à Désiré Pontanier, comte de <st1:personname productid="la Rochette." w:st="on">la Rochette.</st1:personname>

       Claude Durand de Pesselay, seigneur dudit lieu, épousa le 28 janvier 1739, Claudine Montchanin.

       Les armes de cette famille sont ; d'azur au cerf passant d'or ; au chef cousu de gueules. Les Durand possédaient encore Pesselay, à la fin du dix-huitième siècle.

       Le possesseur actuel est le comte Robert Desvernay (v. Chenevoux, t II)

    (Billiet : loc. cit, Con de M. de Neufbourg ; H. de Jouvencel : loc. cit.)

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