• La Poste arrive à Sain-Symphorien-de-Lay


     

    L’Administration des Postes arrive à Saint-Symphorien-de-Lay

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    C’est sous le règne d’Henri IV, que naît <st1:PersonName productid="la Poste" w:st="on">la Poste</st1:PersonName> d’Etat.<o:p></o:p>

     Le roi nomme en 1595 à la tête du service, comme Contrôleur Général des Postes, Fouquet de Varane. Il signe un édit en 1603 où il est explicitement admis que les Courriers du roi peuvent acheminer la correspondance privée : c’est la création d’une véritable Poste aux lettres d’Etat.<o:p></o:p>

    Au début les courriers, nom donné à la personne qui transporte les lettres et objets, partent que lorsque  le volume de lettres justifie la dépense. Ils utilisent pour leurs trajets <st1:PersonName productid="la Poste" w:st="on">la Poste</st1:PersonName> aux chevaux Mais bientôt avec  le développement du service, les départs sont à heures fixes. Puis apparaissent des « commis » dans les bureaux des grandes villes. Ceux-ci encaissent les taxes à l’arrivée, à leur profit, ce qui laisse supposer qu’ils ont acheté leurs « charges » au Contrôleur général. A cette époque, les timbres n’existent pas encore et c’est la personne qui reçoit la lettre, qui  doit payer le coût de l’envoi.<o:p></o:p>

    Rapidement les fonctions se diversifient :<o:p></o:p>

    ·        Maîtres de poste pour la fourniture des moyens de transports, avec des relais postaux, des chevaux frais et des postillons.<o:p></o:p>

    ·        Courriers, noms des personnes chargées  du transport effectifs des lettres et paquets. Devant le volume croissant des objets à transporter on crée la malle-poste, qui utilise le service de <st1:PersonName productid="la Poste" w:st="on">la Poste</st1:PersonName> aux chevaux et qui est prioritaire sur tous les autres utilisateurs.<o:p></o:p>

    ·        Commis et distributeurs à pieds pour les rapports avec le public.<o:p></o:p>

    Les rois qui se succèdent organisent <st1:PersonName productid="la Poste" w:st="on">la Poste</st1:PersonName> aux mieux de leurs intérêts et conscients de l’argent à gagner  l’améliorent sans cesse.<o:p></o:p>

    Vers 1700, comme à Roanne, un bureau « direction » est créer à Saint-Symphorien-de-Lay. Il est le premier maillon d’une toile postale qui se tisse sur les villages avoisinants.<o:p></o:p>

    A Saint-Symphorien comme dans les autres bureaux, le courrier est de deux sortes celui qui arrive et celui qui part.<o:p></o:p>

    Bien entendu on ne peut connaître que les marques postales du courrier qui part.<o:p></o:p>

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    Au début un commis doit diriger le bureau, la distribution à domicile n’existe pas.  Il faut venir chercher ses lettres et paquets ou envoyer un domestique et régler le montant de l’envoi : c’est le « port du ». Si la lettre est refusée la poste la retourne à l’envoyeur c’est : un « déboursé ». Ceux-ci sont très nombreux est devant les problèmes posés se créer le « port payé » ou « P.P ». Pour les lettres ou paquets importants ou contenant des valeurs (argent-bijoux) on peut utiliser le « chargement ».<o:p></o:p>

    Le montant du transport, fort cher est calculé d’une façon très compliquée. On paye au kilomètre parcouru, d’abord de la ville de l’envoi jusqu’à Paris, puis de la capitale jusqu’à la ville de réception, et quand les lettres arrivent ou partent pour l’étranger c’est encore plus difficile. Il faudra attendre 1849 et le premier timbre pour uniformiser le système et instaurer un tarif unique (ne tenant plus compte des distances) en France pour tous les habitants.<o:p></o:p>

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    Sous l’Ancien Régime <st1:PersonName productid="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> est divisée en provinces. Le Forez fait partie de la province du Lyonnais, dont la capitale est Lyon.




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    Un décret de l’assemblée Nationale du 15 janvier 1790, divise <st1:PersonName productid="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> en 83 départements.<o:p></o:p>

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    L’ancienne province du Lyonnais devient le département de Rhône et Loire.<o:p></o:p>

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    Les villes ci-après du Forez furent dotées de marques postales avec le numéro 68.<o:p></o:p>

    Il s’agit de : CHAZELLE, FEURS, MONTBRISON, LAPACAUDIERE, RIVE-DE-GIER, ROANNE, SAINT-CHAMOND, SAINT-ETIENNE, SAINT-MARTIN-D’ESTREAUX et SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY.<o:p></o:p>

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    Les marques postales furent en service jusqu’au 19 novembre 1793.<o:p></o:p>

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    Un nouveau décret de <st1:PersonName productid="la Convention Nationale" w:st="on">la Convention Nationale</st1:PersonName> du 18 Brumaire de l’An 2 (19 novembre 1793), divise le département de « Rhône et Loire » en deux départements distincts : le Rhône (68) et <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> (88).<o:p></o:p>

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    <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">La Loire</st1:PersonName> est divisée en trois districts : Montbrison, Roanne et Saint-Etienne.<o:p></o:p>

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    Le chef-lieu de ce nouveau département est fixé à Feurs ( ville, récompensée de son zèle républicain), jusqu’au 23 août 1795.<o:p></o:p>

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    A la déchéance de Robespierre, le chef-lieu du département est confié à Montbrison à compter du 28 août 1795.

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    A noter qu’à partir de ce décret,  Saint-Symphorien-de-Lay prend le nom révolutionnaire de Symphorien-de-Lay, sauf à la poste ou  les cachets  ont toujours gardé le « Saint » devant le nom.<o:p></o:p>

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    Le FACTEUR : l’origine de ce mot remonterait au 21 mai 1638. Le mot facteur vient du vieux français « faiseur » qui désigne celui qui fabrique, par extension, il désigne aussi celui qui assure la représentation commerciale de ses clients. Le porteur de courrier étant en quelque sorte le délégué et le représentant de ses clients, il prit tout simplement le nom de facteur.<o:p></o:p>

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    <st1:PersonName productid="La Petite Poste" w:st="on">La Petite Poste</st1:PersonName> de Paris ouvre en juin 1760. Elle emploie 117 facteurs. Mais dans les villes de moindre importance, les facteurs sont pratiquement inexistants : en 1718 Le Havre : 2 facteurs ;  1745  Lyon : 6 facteurs ; 1749 Nantes : 2 facteurs ; 1769 Marseille : 6 facteurs ; 1770 Brest : 2 facteurs.<o:p></o:p>

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    Se pose la question de savoir quand, notre village a-t-il était doté d’un facteur ?

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    Dans de toutes récentes recherches, Gabriel Fouillant a déniché un très intéressant document daté de 1792  ou Jacques Mittaud Directeur de la poste aux lettres à Saint-Symphorien-de-Lay et Pierre Chaboud « facteur » ont fait serment devant le maire, d’être fidèle à <st1:PersonName productid="la Nation" w:st="on">la Nation</st1:PersonName>, à la loi et au Roi.<o:p></o:p>

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    C’est la première fois que le mot de facteur est consigné dans un registre officiel de la mairie. Il entérine donc cette fonction. Le mot « piéton » usité ultérieurement ne désignait pas forcément une personne appartenant à l’Administration de <st1:PersonName productid="la Poste." w:st="on">la Poste.</st1:PersonName><o:p></o:p>

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    Néanmoins il faudra attendre 1830 avant que les facteurs ne passent dans tous les villages, distribuer et ramasser le courrier,  et encore ! 1 jour sur 2 seulement.<o:p></o:p>

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