• Le "CAILLOU" de St SYMPHORIEN


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    Illustration : Le Martyre de saint Symphorien (1834)<o:p></o:p>

    Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1864)
    Huile sur toile - 407 x <st1:metricconverter productid="339 cm" w:st="on">339 cm</st1:metricconverter>
    Autun, Cathédrale Saint-Lazare
    Photo : Eric Lessing<o:p></o:p>

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    LE « CAILLOU » de St SYMPHORIEN<o:p></o:p>

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    Les chrétiens qui venaient d’apprendre le martyre de Symphorien à Autun, quelques semaines avant, pressaient de questions Justus qui y avait assisté.<o:p></o:p>

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    Justus raconta comment il avait fui la persécution d’Autun à Lugdunum (Lyon) et que, de là, Irénée l’avait envoyé avec Septimus, évangéliser les Ségusiaves (peuple dont la capitale était la ville de Feurs) et les Arvernes (peuple de l’Auvergne actuelle).<o:p></o:p>

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    Symphorien disait-il, était le fils d’un riche habitant d’Autun converti par Bénigne et Andoche, venus d’Asie avec Pothin. Il avait refusé d’adorer Cybèle dont on portait la statue en procession. Amené devant le gouverneur Héraclius, il avait persisté dans son refus. Le gouverneur lui avait lu l’édit impérial contre ceux qui refusaient de sacrifier aux dieux, l’avait fait battre de verges et jeter en prison ; enfin, après un nouvel interrogatoire où Symphorien avait tourné les dieux païens en dérision, Héraclius l’avait condamné à mort.<o:p></o:p>

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    Justus avait  vu le cortège des soldats romains emmenant Symphorien hors des murs, à travers une foule hurlante de haine, pour être décapité.<o:p></o:p>

    Sur le rempart, Augusta, mère de Symphorien, lui avait crié « Courage ! Ne crains pas la mort, elle va te donner la vie éternelle. »<o:p></o:p>

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    Jusqu’à la fin, Symphorien avait invoqué tout haut le nom de Jésus. Et les païens disaient : « Son Dieu est bien puissant pour lui inspirer un pareil courage ! »<o:p></o:p>

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    Après l’exécution, les soldats avaient emporté le corps pour l’enfouir ; mais les chrétiens avaient ramassé des cailloux teints du sang du martyr.<o:p></o:p>

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    Justus en portait sur lui dans un sac de peau de chèvre. Il en avait laissé un aux chrétiens du bourg situé à trois heures de marche de Rodumna (Roanne), qui s’appela ensuite Saint-Symphorien. Il en laissa un autre à Épiphane, pour l’exposer à la vénération des chrétiens et leur rappeler l’exemple héroïque du martyr.


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