• LE PERE LACHAISE UN COMPATRIOTE CELEBRE

     

    LE PÈRE LACHAISE UN COMPATRIOTE CELEBRE

     

    Nul n’ignore le nom du cimetière  du Père Lachaise à Paris. Ne s’agit-il pas là en effet de la plus prestigieuse nécropole de la capitale, celle où sont inhumés la plupart des personnalités en renom ?

     

    Mais d’où vient se nom de Père Lachaise donné à ce cimetière ? Savez-vous que celui qui a porté ce nom maintenant si connu et né à Saint-Martin-la-Sauveté. Qui est-il ?

     

    François de la Chaise d’Aix est né sur notre commune, au château d’Aix, le 18 Août 1624 à 9 h du soir, de Georges de la Chaise d’Aix et de Renée de Rochefort. Il fut baptisé en la chapelle du château natal par messire Coeffet, curé  de Saint-Martin-la-Sauveté.

     

    Par la suite, il s’orienta dans la carrière ecclésiastique fut ordonné prêtre et entra dans la compagnie de Jésus (Jésuite).

     

    C’est à ce titre qu’il put se faire nommer confesseur du roi Louis XIV, ce qui n’était pas une mince affaire. Soin illustre pénitent ne se faisait-il pas appeler le Roi Soleil et c’était certainement à l’époque l’homme le plus puissant.

     

    Bien sur une telle charge permit à notre illustre compatriote d’acquérir quelques biens au soleil, en particulier une vaste propriété dans ce qui était à l’époque la banlieue parisienne à Ménilmontant. C’est cette propriété qui en 1804, a été convertie en cimetière que nous connaissons et auquel on a conservé le nom de son ancien  propriétaire le Père Lachaise, lequel était décédé en 1709.

     

    Saint-Martin-la-Sauveté peut-être fier d’avoir donné le jour au Père François de la Chaise d’Aix dont le nom revient maintenant si souvent dans les éphémérides contemporaines.

     

    Une ombre toutefois à ce tableau. C’est la disparition du château natal de l’illustre jésuite. Gravement endommagé par un incendie dans la nuit du 7 au 8 novembre 1971, ses propriétaires actuels n’ont pas cru devoir le faire réparer et il a été rasé de fonds en comble quelques années plus tard. Avant ce malheur, l’auteur de ces lignes avait eu la chance de visiter la chambre natale du Père Lachaise. Elle était absolument remarquable outre son intérêt historique du fait qu’elle était habillée dans sa totalité par des panneaux de noyer.

     

                                      Presse Roannaise de 1991 article de : Louis CUISSON


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