• Les voies ferrées en chemin piéton ou cycliste


     

    Photographie : le pont Marteau entre Sainte-Colombe  et Bussières, il enjambe le Bernand<o:p></o:p>

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    PROJET D’INITERAIRES CYCLACLES SUR LES ANCIENNES VOIES DU CHEMIN DE FER<o:p></o:p>

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    En ce début de XXI° siècle (2001), un effort considérable est en cours, à l’échelle nationale et à l’échelle européenne, pour le développement rapide des déplacements à bicyclette, en ville et à la campagne. Les arguments sont nombreux et relèvent de la Protection de l’Environnement (transports non polluant), de la Santé Publique (pratique d’un sport favorable à la longévité). De l’Economie et du Tourisme.<o:p></o:p>

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    En 2006 le projet semble abandonné. Il semblait utopique de faire un chemin piétonnier ou cycliste qui aurait traversé de multiples propriétés privées, sauf à clôturer ce chemin par des barrières de bois ou du fil de fer lui faisant perdre ainsi tout son intérêt d’espace et de liberté. <o:p></o:p>

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    La première ligne est celle qui reliait LE COTEAU à ANDREZIEUX en passant par L’HOPITAL, SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY, NEULISE, SAINT MARCEL DE FELINE, BALBIGNY et FEURS.

    Sa principale finalité était d’acheminer le charbon extrait des mines de SAINT-ETIENNE jusqu-à ROANNE d’où il était expédié dur les péniches du canal de BRIARE.

    Mise en service en 1833, c’était alors la troisième ligne de chemin de fer de France. Elle mettait en œuvre des moyens de tractions originaux : les fortes pentes imposées par le tracé étaient franchies grâce à plusieurs plans inclinés où les trains étaient manœuvrés comme des funiculaires à l’aide de grands treuils à vapeur ! Elle fut exploitée pendant 20 ans.

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    • Du COTEAU à L’HOPITAL, le tracé de cette ligne a été repris pour l’actuelle ligne de ROANNE à LYON.
    • De L’HOPITAL à la patte d’oie, RN7/ RN82, la voie se trouvait à la limite Ouest de la plate-forme de la bretelle qui vient de L’HOPITAL.
    • A partir de la patte d’oie, elle suit le Gand, en fond de vallée, sur environ 7 kilomètres. La plate-forme est bien visible, large d’environ 5 mètres et est utilisé comme chemin vicinal, mais très peu fréquentée. La pente est faible, la voie est bordée d’arbre et on imagine bien qu’elle puisse donner lieu à des promenades très agréables. La seule partie de cette section qui ait été sérieusement endommagée se trouve au pied de NEAUX, à environ 4 kilomètres du point de départ, là où se trouvaient deux tunnels qui ont été effondrés par l’exploitation d’une carrière. Un chemin de contournement assure la continuité de l’itinéraire.
    • Au bout de ces  7 kilomètres, la ligne arrive à LA ROCHE, où l’on peut voir, au lieu-dit LE DEPOT, un large pont sur le GAND et la première gare de SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY.
    • La ligne empruntait à partir de là, un plan incliné, avec le système de funiculaire, sur une longueur d’environ 1 kilomètre, jusqu’au croisement avec la route D 80, qui monte à NEULISE. Cette partie du tracé se trouve entièrement dans des propriétés privées, mais on peut voir la trace du plan incliné depuis le terrain de jeux situé de l’autre côté du Gand, juste en face.
    • La ligne montait ensuite jusqu’à NEULISE, en suivant un tracé à peu près rectiligne, comprenant d’abord une rampe à faible pente d’environ 1,5 km puis un plan incliné d’environ 2 kilomètres, qui l’amenait près de BOISSET, sur l’actuelle D 38, de NEULISE à SAINT-JUST-LA-PENDUE. Là se trouvait le point culminant de la ligne, à environ 515 mètres, c’est à dire 140 mètres plus haut que LE DEPOT. Cette partie du tracé n’a pas entièrement été préservée. Un premier segment a été réutilisé pour construire la deuxième ligne dont on reparlera un peu plus loin ; un deuxième semble avoir été rétrocédé aux propriétaires riverains ; le troisième, en arrivant sur la D 38, semble être resté dans le domaine public.
    • Au Sud de la D 38, la ligne redescendait vers la plaine de la Loire, en suivant le même alignement en direction de SAINT-MARCEL-DE-FELINES, puis s’incurvait vers l’Ouest. Le tracé croise la D 5 au bout d’environ 5 km. Sur presque toute cette section, le tracé est bien reconnaissable et constitueraIt un bel itinéraire.
    • Une dernière partie du tracé d’environ 2,5 km, croise la N 82 près de LA CROIX DE BARD puis la rejoint dans le virage de LA MOISSONNIERE. Au-delà, le plan incliné qui avait été crée pour cette ligne a été réutilisé pour construire la ligne droite de la N 82 sur laquelle se raccorde l’A89

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    La seconde ligne est celle qui reliait REGNY à SAINT-JUST-EN-CHEVALET, en passant par SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY, NEULISE, SAINT-JUST-LA-PENDUE,  BUSSIERES, NERONDE, BALBIGNY. Ouverte en 1923, sa finalité était le transport des voyageurs et elle a été exploitée jusqu’en 1940. On l’appelait et on l’appelle encore « le tacot ». Etant de statut départemental au moment de sa fermeture, cette ligne n’a pas fait l’objet de rétrocessions systématiques et l’essentiel de son infrastructure est resté dans le domaine public.

    ·        Au départ de la gare « PLM » de REGNY, la ligne empruntait un viaduc en rampe, de 200 mètres de long et parcourait 6 km jusqu’à SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY, dans un relief très vallonné. Les tranchées et les remblais se succèdent. Un tunnel à 1200 mètres du point de départ, puis le viaduc d’ECORON témoignent de la difficulté du tracé. La plate-forme est très bien conservée jusqu’à LA GRANGE NEUVE, à environ 1km de la gare de SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY. C’est une plate-forme étroite, d’environ 3 mètres, dont l’utilisation, comme chemin vicinal ou comme chemin d’exploitation, varie selon les endroits. Elle est goudronnée sur 1 km, empierrée sur 1,5 km, en herbe sur le reste de la longueur.

    ·        La ligne croisait la Nationale 7 en passant au-dessous, juste avant l’arrivée à la gare de SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY qui existe toujours mais est devenue propriété privée.

    ·        Après cette gare la ligne suit pendant 500 mètres la route D 80 sur une plate-forme dont la largeur a été préservée. Elle emprunte ensuite le viaduc de LA ROCHE et vient à nouveau côtoyer la D 80 à la cote 400 à environ 1200 mètres de la gare. La plate-forme est bien visible, empierrée sauf sur les 200 derniers mètres et aménagée comme sentier de promenade.

    ·        A partir de la côte 400 et jusqu’à la gare de NEULISE, la ligne serpente sur 5 km, en contrebas de la D 80. Les tranchées et les remblais sont encore visible mais la plate-forme a été envahie par la végétation. La pente est régulière, à environ 3%.

    ·        La gare de Neulise existe encore et est même signalée par un panneau de circulation, bien qu’elle soit devenue propriété privée.

    ·        Au-delà,  la ligne s’oriente à l’est, vers SAINT-JUST-LA-PENDUE. Elle croise le tracé de la première ligne en dessous de BOISSET. Quelques tranchées et talus sont visibles, ainsi que deux ponts, dont un à CORNEAN, sous l’ancienne D 38.

    ·        Au voisinage de SAINT-JUST-LA-PENDUE, contourné par le sud, quelques vestiges apparaissent : un passage en tunnel sous la D 5, et quelques tronçons de la plate forme. La gare de SAINT-JUST-LA-PENDUE était, par le train, à 3,9 km de celle de NEULISE.

    ·        La ligne passe ensuite par LA CROIX et rejoint, au bout de 3,3 km, la gare de SAINTE COLOMBE, à l’entrée d’un tunnel en direction du sud, sous le bois MALLEVAL. A l’autre extrémité du tunnel, la plate-forme bien visible, se raccorde à un viaduc très spectaculaire de 320 m de long, qui franchit la vallée du BERNAND à 50 mètres de haut.

    ·        La suite du tracé, orientée au sud, traverse puis côtoie la D 27.Traverse la D 1 à la côte 610 et conduit à BUSSSIERES, dont la gare était à 5,5 km de celle de SAINT COLOMBE.

    ·        C’est le début d’une longue descente de 9,6 km, à pente constante de 3% qui conduit à NERONDE puis BALB IGNY.

    ·        La longueur totale du trajet de REGNY à BALBIGNY est de 34,5 km, parcours que le « tacot » effectuait en 1 h 45 mn.

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