• Maison forte de Pradines


     

    Maison forte<o:p></o:p>

    En venant du bas de Pradines deux cent mètres avant  l'Abbaye.

    Il s'agit de la maison forte des Seigneurs de Pradines. Elle existait au 13ème siècle.

    C'est au début du XVIIIème siècle que Charlotte de Letouf abandonna cette antique demeure pour faire construire un nouveau château sur une vaste terrasse joignant le village, à l'abri des débordements du Rhins. La famille Méandre succéda aux Letouf, qui vend l'ensemble à Jean-François Magdinier pour <st1:metricconverter productid="22600 livres" w:st="on">22600 livres</st1:metricconverter> tournois en 1803.

    Ce nouveau château fut englobé dans la construction de l'Abbaye..

    Thérèse de Bavoz : Thérèse de Bavoz est issue d’une famille de la petite noblesse. Elle est née en 1768, à Billiême dans le duché de Savoie. A 16 ans, elle rentre à l'abbaye royale Saint-Pierre-des-Terraux à Lyon.

    Etant bénédictine, cette abbaye suit la règle de Sain-Benoît. En 1792, les révolutionnaires expulsent les sœurs de Saint-Pierre-des-Terraux de leur abbaye. Thérèse de Bavoz et quatre autres sœurs s'installent dans un modeste logement. Elles vivent cachées et dans la misère.

    En mars 1794, elles sont arrêtées. Ayant refusé de prêter serment Liberté-Egalité, elles risquent d'être guillotinées. En juillet 1794, suite à la chute de Robespierre, de nombreux détenus sont libérés. Pour sa part Thérèse de Bavoz ne retrouve la liberté que fin 1794. Peu après elle rentre dans le mouvement clandestin de l'Eglise réfractaire du diocèse de Lyon. Elle rejoint Dom Magdinier à Saint-Agathe-en-Donzy. Ce Chartreux avait regroupé quelques Sœurs afin d'aider les enfants miséreux. En 1798 Thérèse de Bavoz est une nouvelle fois arrêtée. Elle est relâchée mais fait l'objet d'une étroite surveillance.

    Grâce au Concordat de 1801, la communauté monastique de Saint-Agathe-en-Donzy peut désormais œuvrer au grand jour. Bientôt les sœurs expriment leur désir de retrouver la règle de Saint Benoît. Pour cela, il leur faut une maison. En 1803 Dom Magdinier leur achète à crédit un château à Pradines.

    Abandonné par ses propriétaires, il est en très mauvais état. Les sœurs s'y installent en 1804. La même  année, une décision du  Cardinal Fesch, archevêque de Lyon, vient bouleverser leur projet. Il leur ordonne de se fondre dans la congrégation des Sœurs des écoles chrétiennes. Il les charge de former des novices pour l'enseignement.

    Les moniales de Pradines doivent renoncer en retour à la règle de Saint-Benoît. Elles en ressentent un véritable déchirement intérieur. Thérèse de Bavoz pense se retirer dans une abbaye en Suisse. Cependant, les sœurs ne se dérobent pas au devoir qui leur a été imposé. Elles s'en acquitteront  avec conscience et dévouement. Thérèse de Bavez est nommée maîtresse des novices puis supérieure. Dès 1804, une épidémie touche sa communauté. Sœur Vernier, des Hospices de Lyon, vient circonscrire le fléau. A la fin de l'année 1804, elle rentre  à Pradines sous le nom de sœur Félicité.

    Elle ouvre une pharmacie dans le monastère, soigne les gens de la région. Elle commence aussi la culture des 34 plantes nécessaires à la fabrication de l'Eau souveraine. En 1805, Pradines connaît de graves problèmes financiers. La communauté est pauvre. Elle a beaucoup de mal à payer ses charges, en particulier les emprunts  pour l'acquisition du château. Le diocèse projette sa fermeture. Thérèse de Bavoz rencontre alors le cardinal Fesch. Elle lui fait par des ses problèmes matériels et spirituels. Le cardinal est impressionné par la religieuse.  Il s'engage à l'aider. Cela permet à Pradines de conserver son pensionnat et la charge du noviciat.

    En 1812, il désigne Thérèse de Bavoz aux fonctions de Maîtresse générale des novices à Lyon. Fin 1813, il reconnaît que l'enseignement n'est pas la vocation première de Pradines. Il laisse Thérèse de Bavoz y retourner. En avril 1814, il décrète l'autonomie de la communauté pradinoise. Deux mois plus tard, elle est autorisée à  reprendre la règle de Saint-Benoît. Thérèse de Bavoz attendait ce moment depuis plus de 21 ans;

    En 1824, <st1:PersonName productid="la Maison" w:st="on">la Maison</st1:PersonName> de Pradines est érigée par le pape Léon XIII en abbaye bénédictine. Thérèse de Bavoz en est la première abbesse. En 1830 avec l'approbation de Rome, la communauté de Pradines devient <st1:PersonName productid="la Congrégation" w:st="on">la Congrégation</st1:PersonName> des Bénédictines du Sacré-Cœur de Marie.

    Elle travaille à la restauration des institutions bénédictines. Dans les années 1830, elle leur envoie des Sœurs afin d'assurer la pérennité. Ainsi des religieuses de Pradines partiront dans des communautés des diocèses de Lyon et Meaux.

    Thérèse de Bavoz s'éteint le 27 août 1838 à l'âge de 70 ans.

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