• MARDI GRAS NE T’EN VAS PAS….. !!!

     

     

    MARDI GRAS NE T’EN VAS PAS….. !!!

     

    En France, ce fut sous Charles VII que les nouveaux maitres bouchers firent du Carnaval leur fête spéciale (pendant plusieurs siècles il n’y eu à Paris que quatre boucheries privilégiées) et comme le bœuf gras était accompagné d’instruments, il porta primitivement le nom de bœuf violonné.

     

    Sur son dos un jeune enfant avec des ailes représentait «  le petit dieu Eros avec son carquois ». Cette fête supprimée en 1790, fut rétablie en 1805.

     

    Sous la Restauration, l’enfant monté sur l’animal ayant fait une chute malheureuse, on voulut interdire la cavalcade ; mais les bouchers, pour ne pas perdre la tradition, remplacèrent le petit cavalier vivant, par un amour en carton, qu’on plaça sur un char orné de jeunes filles revêtues de costumes mythologiques.

     

    Le Carnaval de nos pères, figuré par un mannequin aux joues boursouflées, était promené pendant les jours gras ; mais il avait un concurrent, bien différent celui-là ! C'est-à-dire le Prince Carême, ou Carême-prenant (mot désignant les jours gras qui précédent l’ouverture du carême), dont l’escorte se composait de marchands de marée au lieu de bouchers. Tout d’abord ce « Carême » suffisamment rembourré, se montrait avec une corpulence normale ; puis peu à peu il diminuait de volume, maigrissait, s’émaciait ; son cortège se réduisait à proportion, jusqu’à ne plus se composer que d’un médecin et d’un apothicaire ; enfin au dernier jour, il tombait épuisé dans les bras d’un  garde-malade. On lui mettait la corde au cou et on le traînait en place de Grève où il était livré aux flammes.


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