• Molière à Roanne


     

    ROANNE et MOLIERE<o:p>
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    Notre ville à coup sur n’a pas été complètement privée de représentations théâtrales. On trouve dans les archives de l’hospice de 1630 à 1650, plusieurs mentions d’aumônes versées par les comédiens : « le droit des pauvres » (arrêt du Parlement en date du 27 janvier 1541).

    On a même quelques raisons de supposer que Molière a joué devant les roannais d’alors (Il nous faut quand même émettre quelques réserves car à cette date il n’avait pas encore fondé sa compagnie : « l’illustre théâtre »). Il est en effet certain que Molière était en 1642 à Lyon en même temps que le cardinal de Richelieu. Quelques jours plus tard on les retrouve dans la ville de Moulins, ils ont donc traversé notre montagne de Tarare pour arriver à Roanne, poursuivant le même voyage. Il est donc tout à fait naturel de penser que le grand homme s’était arrêté à Roanne comme le grand ministre.

    Ou pouvait donc se donner les représentations de cette époque ? Sous un hangar sans doute ou dans quelques remises arrangées. Dans une concession d’alignement de 1776 (Archives du baillage de l’ancien duché de Roannais) l’alignement est donné au  propriétaire de l’immeuble situé en 1884-1885 à l’angle de la place de <st1:PersonName productid="la Voierie" w:st="on">la Voierie</st1:PersonName> et de la rue de <st1:PersonName productid="la Livatte" w:st="on">la Livatte</st1:PersonName> (aujourd’hui Place Louis Flandre, rue Mably) : « le mur à reconstruire doit suivre une ligne tirée du coin de l’ancienne comédie, étant sur la route de Roanne à Mably au coin du mur de la chambre du sieur Bouquet, cabaretier de cette ville ». Ce bâtiment de l’ancienne comédie semble être situé sur l’emplacement occupé longtemps par l’Hôtel de France, 19 rue Mably aujourd’hui un restaurant asiatique remplace l’hôtel.

    Le bâtiment actuel est facilement reconnaissable grâce à sa couleur ocre à son mur arrondi et surtout aux deux têtes d’oiseaux qui y figurent des « faucons » en souvenir  du docteur Fauconnier qui fit bâtir l’immeuble.

    Ce théâtre devait être une modeste installation. Les pièces jouées étaient soumises à une censure. Deux soldats bourgeois payés par la direction gardaient à l’intérieur les portes de la salle. L’entrée était refusée aux domestiques ou gens de livrée même vêtus en bourgeois. D’ailleurs le prix des places était relativement élevé.

    Les comédiens sur la recette devaient acquitter « le droit des pauvres ». Ce droit était de <st1:metricconverter productid="3 livres" w:st="on">3 livres</st1:metricconverter> par représentation ou de <st1:metricconverter productid="100 livres" w:st="on">100 livres</st1:metricconverter> en une fois payée, pour toutes les représentations     ;

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