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  • P.T.T. : Histoire du 103 RUE DE GRENELLE

     

    P.T.T. : Histoire du 103 RUE DE GRENELLE


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  • guichet pas de papier
     

    FANTAISIE POSTALE

     

    …L’homme entra dans un bureau de poste et tendit à l’employé un mandat de 25 franc, en même temps il exhibait deux enveloppes à son adresse afin de prouver son identité.

    Mais l’employé dit :

    -        Cela ne suffit pas, lisez le règlement qui est affiché là.

    Et l’homme lut :

    « Pour obtenir le paiement d’un mandat télégraphique…il faut établir son identité à l’aide de l’une des pièces suivantes : carte d’électeur… »

    L’homme était Belge, donc il ne votait pas en France.

    « …Un diplôme d’un grade universitaire… »

    Il n’avait reçu qu’une instruction primaire.

    « …Une patente. »

    Il n’était pas commerçant.

    « …Un contrat de mariage. »

    Il s’était voué au célibat.

    « …Un permis de chasse. »

    Il ne chassait pas.

    « …Un passeport, une carte d’abonnement sur les voies ferrées… »

    Il était sédentaire.

    « …Un titre de propriété. »

    Il était plus pauvre que Job, n’ayant même pas de quoi acheter du fumier pour s’assoir dessus.

    «…Une quittance de loyer. »

    Il vivait en mauvais termes avec son propriétaire.

    « …Un titre de valeur nominative ou de pension… »

    Il n’avait qu’une valeur relative et le Deux-Décembre l’avait épargné.

    « …Le témoignage de deux personnes connues du receveur. »

    Il ne connaissait pas le receveur, encore moins les gens que celui-ci pouvait connaître. Mais il dit timidement :

    J’ai sur moi mon acte de naissance…

    Cela ne prouve rien, répondit l’employé ; vous pouvez l’avoir volé.

    Alors l’homme recula de quelques pas et, se redressant avec fierté, il s’écria :

    Eh bien, puisque c’est ainsi, vous allez voir comment on meurt pour vingt-cinq francs !

    En même temps il tira de dessous sa redingote un sabre de cavalerie et s’en porta un coup si violent qu’il se fendit de haut en bas.

    Il tomba comme deux masses – puisqu’il était coupé en deux – et sa voix expirante murmura :

    Peut-être qu’avec mon acte de décès il y aurait moyen…

                                                          

     

                                                                                             Lord Cheminot


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  • Sans titre 1
     

    LE VIEUX ROANNE : L’HÔTEL DES POSTES DU CARREFOUR

     

    (Article de la presse roannaise daté du mardi 2 octobre 1962)

     
     

    Curieuse coïncidence que celle nous présentant l’image du vieil hôtel des P.T.T. inauguré en octobre 1881, à l’heure même où son successeur, installé un peu plus de quarante ans après, dans l’immeuble construit pour recevoir « Les Galeries Roannaises », vient à son tour d’émigrer après un séjour à peu près de d’égale durée, dans le quartier de Mably.

     

    L’ancien Hôtel des Postes que nous montre le cliché accédait par la rue de la Côte d’alors. Il avait été construit sur les plans de l’architecte Chetard, par l’entrepreneur Gaillard. Convenant à la faible importance de la population d’alors et à des besoins téléphoniques embryonnaires, ces locaux devaient après la Grande Guerre, devenir nettement insuffisants et, dès 1922, l’administration des P.T.T. invitait la ville de Roanne à lui procurer l’emplacement convenable au fonctionnement de ses services.

     

    Ce fut peu après, par l’intermédiaire de Me Eugène Aubry, qu’il put être acquis, à cet effet, la maison occupée par le Bazar Bretagne, opération qui permit de dégager et heureusement par un arc de cercle la cour d’honneur de la sous-préfecture et son beau cèdre.

     

    Sans titre 7

     

    ENSEIGNE SUR LE TOIT DES GALERIES ROANNAISES

    Sans titre 6

     

    LA LIBRAIRIE GRANOTIER SUCCEDE A LA LIBRAIRIE HENRY

    A l’angle de l’immeuble démoli il y avait un seul magasin occupé par la librairie du Carrefour. Celle-ci fut d’abord tenue par Blaise Brun, répartiteur de presse sur le plan local, qui dans la dernière décade du XIX° siècle, obtint de la municipalité l’autorisation de construire des kiosques à journaux sur plusieurs places de notre ville.

     

    Monsieur Henry succéda à Brun avant 1900, puis quelques années après le fonds de librairie et répartiteur des journaux passa, à Granottier, qui le tint jusqu’à la démolition de l’immeuble, époque à laquelle la Librairie du Carrefour fut transférée rue Anatole-France, de l’autre côté de la sous-préfecture.

    Sans titre 4

     TOUS LES IMMEUBLES SONT DEMOLIS AUJOURD'HUI

    Sans titre 47jpg
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    Sans titre 5
    Sans titre 8

     

    Sans titre 2

    LA NOUVELLE POSTE APRES UN SERIEUX AMENAGEMENT REMPLACE LE "BAZAR BRETAGNE"

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    LE NOUVEL HOTEL DES POSTES DANS LES LOCAUX DES « GALERIES ROANNAISES »


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