• Mon grand-père Mort pour la France


     <o:smarttagtype namespaceuri="urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" name="metricconverter"></o:smarttagtype>

    Illustration : René Hugues et les hommes de son char

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    MON GRAND PÈRE MORT POUR LA FRANCE<o:p></o:p>

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    Bataille du MATZ des 11, 12, 13 juin 1918<o:p></o:p>

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    Sur les 163 chars disponibles le 11 juin 1918, 147 sont engagés dans la bataille du Matz.

    Dans cette lutte avec l’ennemi, le groupement Mangin a perdu pratiquement la moitié de ses chars.

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    Les chars de l’ AS 33 engagés dans la bataille du MATZ le 11 juin 1918 :

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    Trois batteries de 4 chars sous le commandement du capitaine DE LA FONTAINE ;

    La batterie de mon grand-père est la troisième.

    3° batterie : sous le commandement du lieutenant Cochu

    Char n° 754 lieutenant Hugues

    Char n° 756 maréchal des logis Cailloux

    Char n° 757 sous- lieutenant de Martherel

    Char n° 758 maréchal des logis Boisseau

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    Le groupement 10 : AS 36 et 33 (ou officie mon grand-père), le plus exposé aux tirs directs de l’artillerie allemande déplore la perte de 19 chars sur 24 engagés soit   79 % ;

    Le groupement 3 perd 68% de ses engins, le groupement 12, 39% et le groupement 11 moins engagé dans la bataille déclare la perte de 11% de chars d’assaut.

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    Sur un total de 147 chars engagés : 72 sont détruits ou disparus

    A l’AS 33 sur 12 chars engagés : 10  sont détruits ou disparus (donc celui de mon grand-père).

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    Dans le « groupement 10 » sur 487 personnes les pertes en personnel sont : 11 tués, 55 blessés, 39 disparus (donc mon grand-père).

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    Dans les 4 groupements : 10, 3, 12, 11 ; sur un total de 2 313 combattants engagés directement dans l’utilisation des chars (pilotes, canonniers, mitrailleurs, mécaniciens) la perte s’élève à 389 poilus, soit pratiquement 17%  de l’effectif engagé, le personnel le plus exposé étant bien sur à bord des véhicules de combat.

    Les groupement 10 et 3 (les plus exposés) perdent 22% de leur effectif contre 11% pour le groupement 12 et 11.

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    La bataille :

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    AS 33 : À 10 heures, les chars sortent de leur position d’attente.

    La 2° batterie longe la route Montgérain – Courcelles, les 1° et 3° cheminant <st1:metricconverter productid="400 m│tres" w:st="on">400 mètres</st1:metricconverter> au sud en parallèle. A partir de 11 heures au sud de Courcelles, vers la côte 100 en terrain complètement dénudé, les chars remportent quelques succès initiaux qui sont bien décrits par l’officier allemand Krache auteur de l’historique régimentaire du 34° Füsilier-Regiment. :

     « Aussi entre Méry et Courcelles les troupes de la 30° Infanterie-Division reculaient devant l’attaque de nombreux chars. Le colonel von Bierberstein qui veut les stopper, est blessé mortellement. Les troupes reculent même à travers les positions d’artillerie. Quand aussi quelques batteries veulent se retirer, le major Mueller intervient et les force drastiquement à reprendre les tirs.<o:p></o:p>

    Avec les chars, l’ennemi engageait des escadrilles aériennes d’une masse que l’on  n’avait jamais vue auparavant. Le feu des mitrailleuses et des canons à tirs rapides des chars, venant de Courcelle, était très fort et causait de nombreuses pertes, comme le nombre de chars augmentait. Si la valeur pratique de cet engagement massif d’avions n’était pas grande, l’effet psychologique sur la troupe était substantiel. Le faible effectif d’infanterie en première ligne ne suffisait pas pour parer à cette masse d’artillerie et de chars.<o:p></o:p>

    La troupe à Méry, sous les ordres du capitaine Holtz, se retira en combattant avec les éléments qui avaient pu échapper aux mouvements de tenaille des chars.<o:p></o:p>

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    Mais bientôt les engins subissent un tir d’artillerie venant de Rollot et des canons du 3° Res.FAR allemand dissimulés dans les lisières du Grand Bois.

    Les chars succombent les uns après les autres.

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    Le lieutenant Corlieu-Jouve explique dans son ouvrage « Ceux des chars d’assaut » comment les chars de la 2° batterie sont anéantis.

    « 2° batterie, le 751, le premier, est frappé par un obus et prend feu. Le 752 est atteint sur le côté gauche et prend feu. A douze heures trente, c’est le tour du 753, touché à gauche et qui prend feu.<o:p></o:p>

    3° batterie, le 754 (Char commandé par mon grand-père) à douze heure quinze, reçoit trois obus et s’enflamme comme le 756. Deux obus frappent le 758. Le 757 fait demi-tour »…<o:p></o:p>

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    Ainsi mon grand-père disparaît le 11 juin 1918. Un mois plus tard le 20 juillet 1918 naissance de Georges mon père. Ma grand-mère Louise se retrouve chef de famille avec 4 enfants en bas âge à élever, tache qu’elle va accomplir avec courage et dévouement. Elle ne se remarie pas fidèle à son seul amour et à son serment pris devant Dieu et les hommes.  <o:p></o:p>

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    L'artillerie d'assaut<o:p></o:p>

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    Année 1917<o:p></o:p>

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    Sous l’impulsion du général Estienne, le principe d’une artillerie d’assaut est accepté par le haut commandement français dès le début de l’année 1916. Un prototype conçu par Schneider est finalement accepté. 400 exemplaires sont commandés. L’engin pèse 13 tonnes. Il est armé d’un canon de 75 court en casemate sur le côté droit et de quatre mitrailleuses pour un équipage de 6 hommes. Le blindage frontal est de <st1:metricconverter productid="12 mm" w:st="on">12 mm</st1:metricconverter>. Grâce à un moteur de 30 CV, il peut franchir <st1:metricconverter productid="1,50 m" w:st="on">1,50 m</st1:metricconverter> de tranchée et gravir une pente à 55%.<o:p></o:p>

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    Parallèlement, 400 autres unités sont commandées à Saint-Chamond. Ce modèle pèse 19 tonnes. Il est armé d’un canon de 75 long tirant en chasse et de quatre mitrailleuses pour un équipage de 9 hommes. Le blindage frontal est de <st1:metricconverter productid="19 mm" w:st="on">19 mm</st1:metricconverter>. Le moteur est de 90 CV mais la faiblesse du train de roulement et les difficultés de franchissement retardent le développement de l’engin. Les 50 exemplaires disponibles en avril 1917 ne seront pas opérationnels pour l’offensive voulue par Nivelle. Les 200 Schneider construits combattront seuls. Les 132 chars français engagés au nord de l’Aisne ne réussissent pas à percer malgré quelques succès limités. L’artillerie allemande et les pannes prélèvent un lourd tribut. Seuls 56 engins peuvent se replier. Les Allemands concluent à l’inefficacité de ce nouveau type de matériel. Ils en construiront un petit nombre (20) de chars massifs ( A7V). Ils seront presque toujours engagés isolément. <o:p></o:p>

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    Malgré l’échec, le général Estienne réussit à sauver les programmes en cours. Mieux encore, le projet d’un char léger est accepté. Le Renault FT-17 pèse 7 tonnes. Il est équipé d’une mitrailleuse ou d’un canon de <st1:metricconverter productid="37 mm" w:st="on">37 mm</st1:metricconverter> en tourelle. Son équipage se compose de deux hommes. Le blindage est de <st1:metricconverter productid="16 mm" w:st="on">16 mm</st1:metricconverter> en caisse et <st1:metricconverter productid="22 mm" w:st="on">22 mm</st1:metricconverter> en tourelle. Son moteur de 35 CV lui donne une vitesse de 5 km/heure en terrain moyen et ses capacités de franchissement sont excellentes. En juillet 1917, 1 000 exemplaires sont commandés. Dans la région de Laffaux-Malmaison, le 23 octobre, 5 groupes d’artillerie d’assaut soutiennent une offensive limitée, qui débute par une préparation d’artillerie<o:p></o:p>

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    Le char FT17 est à la fois rapide et extrêmement agile, ce qui lui permet de soutenir l’infanterie dans les terrains les plus difficiles. En outre, sa petite taille le rend moins vulnérable aux tirs des canons allemands.<o:p></o:p>

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  • Commentaires

    1
    Tanker
    Vendredi 14 Janvier 2011 à 18:09
    Bonjour,
    Je souhaiterais, si c'était possible, avoir un contact plus direct avec l'auteur du sujet.
    Je m'intéresse aux chars français 14-18 et interviens sur ce sujet dans le forum Pages 14-18 :
    http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Pages-d-Histoire-Artillerie/Artillerie-Speciale-chars-d-assaut/liste_sujet-1.htm
    Je suis tanker sur forum et pourrez, peut-être lui apporter, au delà des questions que je voudrais poser, quelques informations.
    Mon E-mail :
    as.grande-guerre@sfr.fr

    Merci et bonne soirée.

    Michel SQT
    2
    TESTENOIRE Profil de TESTENOIRE
    Samedi 15 Janvier 2011 à 09:42
    Bonjour
    Je vous remercie de lire notre blog. Le sujet concerne mon grand-père. Bien entendu je suis d'accord pour un échange d'informations avec vous.
    Je vous demande de prendre contact directement sur mon courriel:
    bernardhugues@hotmail.com
    Bien amicalement
    Bernard
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